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2 septembre 2023

Yves Hemedinger

Je me réjouis de l’engagement de l’État propriétaire du tribunal et de l’ancienne prison d’investir pour agrandir le tribunal qui en a bien besoin.
Je souhaite simplement rappeler que cet aboutissement puise ses racines dans des discussions qui datent de 2019 et qu'il serait correct et déontologique de le dire plutôt que de chercher à faire le buzz en s’attribuant les mérites exclusifs.


31 août 2023

Indépendance énergétique en France et en Europe (conférence)

INVITATION À CONFÉRENCE-DÉBAT

Madame, Monsieur,

Les Clubs Perspectives & Réalités d'Alsace vous invitent à une conférence/débat publique sur le thème de : l' "Indépendance énergétique en France et en Europe".

Cet évènement aura lieu le :
VENDREDI 29 SEPTEMBRE 2023 à 18h30
au Musée Électropolis (Musée de la technologie), 55 rue du Pâturage à MULHOUSE.


Vous pouvez vous inscrire par mail (mireille.debeve68@gmail.com) ou par téléphone au 06 33 08 51 29, avant le 20 SEPTEMBRE prochain, DERNIER DÉLAI.

Cet évènement est réalisé en partenariat avec la Représentation Territoriale EDF d'Alsace.
Seront présents :
- un intervenant EDF
- deux invités :
- Raphaël SCHELLENBERGER (député LR), qui présentera le compte-rendu de sa Commission sur l'énergie, traité à l'Assemblée Nationale
- Charlotte GOETSCHY-BOLOGNESE (députée AGIR - majorité présidentelle) qui présentera la politique énergétique gouvernementale pour les prochaines années.

Le temps des interventions sera limité afin de donner au public présent, la possibilité de s'exprimer sous forme de questions-réponses, l'expression citoyenne étant l'objectif prioritaire des Clubs Perspectives & Réalités d'Alsace.

Un verre de l'amitié devrait clôturer cette soirée aux alentours de 20h30.
Un mail parviendra prochainement aux personnes inscrites, avec les indications pour accéder en bus ou en tram à Électropolis.

En vous remerciant pour votre intérêt,
Bien cordialement,
Mireille DEBEVE
Présidente
Eric Straumann

Une décision historique

Après deux années d’études, le Garde des Sceaux vient d’annoncer la décision de la création de la Cité Judiciaire dans le cœur historique de la ville.
L’idée d’une construction neuve à l’extérieur du centre-ville est donc abandonnée.
Je remercie Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, et notre députée Brigitte Klinkert, dont l’intervention a été déterminante. J’adresse également ma reconnaissance à l’Agence publique pour l’immobilier de la justice, l’Architecte des Bâtiments de France, la Direction régionale des Affaires culturelles, la Préfecture du Haut-Rhin et en particulier la Direction départementale des Territoires, ainsi que les services de la Ville de Colmar, en particulier la Direction de l’Urbanisme.
Cette excellente décision permettra :
- de sauvegarder un patrimoine architectural médiéval ;
- de renforcer l’activité juridictionnelle à Colmar, où plusieurs centaines de magistrats, d’agents de la Justice, et d’avocats pourront exercer dans des conditions optimales au service de nos concitoyens.
Investissement sans précédent de 100 millions d’Euros au cœur de la capitale judiciaire de Colmar.

30 août 2023

Yves HEMEDINGER

⬦ L'école est faite pour apprendre. Je vais être basique, mais j'assume en disant qu'il faut rétablir la méritocratie, c'est-à-dire la saine émulation, et encourager les meilleurs pour inciter les autres à les imiter. Il est également important de rétablir l'apprentissage des savoirs fondamentaux et de ne pas perdre de temps avec le reste.
Enfin, pour clore les discussions sur les tenues à l’école et pour lutter contre le prosélytisme religieux mais aussi la pression sociale des marques, il faut imposer l’uniforme.

⬦ La traditionnelle rencontre des maires franco-allemands.
Évidemment, je suis très attaché et très favorable à la coopération entre nos deux pays, et chez nous, en Alsace, c’est encore plus important.
Mais l’amitié franco-allemande, comme toutes les amitiés, suppose un équilibre et une franchise à chaque instant.
Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas, et nous Alsaciens ne sommes pas toujours assez pugnaces face aux Allemands.
Personnellement, j’ai encore en travers de la gorge la pression allemande qui est en partie à l’origine de la fermeture de la centrale de Fessenheim.
Ils sont aussi à l’origine de l’indexation des prix de l’électricité sur ceux du gaz, ce qui nous coûte très cher aujourd’hui, etc.
De notre côté, les gros projets franco-allemands, tels que la liaison ferroviaire Colmar-Fribourg, peinent à avancer.
En bref, cessons de « folkloriser » notre relation et soyons plus exigeants et déterminés.

29 août 2023

Sauvegarde du Patrimoine Colmarien ASPC

L’ALSACE AU FIL DE l‘EAU
Volet 1 : le métier de lavandière
 
L‘eau a influencé les paysages, l’économie et l'essor de l‘Alsace à travers les siècles. Elle a permis l’existence d'une flore et d'une faune hors du commun.
C’est aujourd’hui un patrimoine précieux dont il faut savoir préserver l’équilibre.
L‘eau est aussi source de métiers et d’activités diverses...

Et si nous parlions des lavandières

Au XVIIIe et XIXe siècle, les villes du bassin rhénan sont prospères grâce aux nombreux négociants et industriels, la main d’œuvre est très présente.
La bourgeoisie locale habite des demeures proches des cours d’eau, avec un personnel de maison important : cochers, cuisinières, lingères et lavandières, les maisons en bordure de rivière disposent d'un lavoir protégé des regards au fond des jardins de chaque propriété.
Au XIIe siècle, la lessive du gros linge s’effectue une fois par an, après Pâques. Plus tard, au début du XIXe, on effectue les "grandes lessives" ou "grandes buées" au printemps et en automne. Le linge est préparé et trempé dans les buanderies, pendant une journée, puis transporté au lavoir dans des charrettes, pour être rincé.
Dans les familles aisées, on compte une moyenne de 70 draps, autant de chemises, des dizaines de mouchoirs et de torchons, pas étonnant qu'il soit nécessaire d'avoir un trousseau volumineux. Cela représente un travail de trois jours avec les différentes étapes.
Les familles les plus aisées font appel aux lavandières, qui sont des laveuses professionnelles.
Souvent, les grandes buées durent plusieurs jours, il y a un chaudron pour faire bouillir le linge, une caisse où les femmes sont agenouillées pour savonner et rincer. Les femmes s'installent souvent face à face pour papoter, les commérages de quartier vont bon train.
Les lavandières sont souvent des mamans, les enfants les rejoignent après l'école, pour aider à porter les baquets chargés de linge mouillé ou aussi pour livrer le linge lavé chez les clients.
Chaque lavandière a ses propres clients, notables et commerçants de la ville et a sa place réservée sur ce lieu de travail. Ces femmes sont bien courageuses et emportent même une hache pour défoncer la glace en hiver.
On fait tremper le gros linge la veille, pour un premier décrassage, puis on chauffe l'eau pour la faire couler bouillante dans un baquet de bois posé sur un trépied où l'on a soigneusement ordonné le linge, par couches. Au-dessus, un gros drap est couvert de cendre (épaisseur d‘un poing) qui sert de lessive. Vers 1910-1920, les lavandières utilisent des cristaux de soude et des paillettes de savon.
À Strasbourg, l'eau courante à l'évier se généralise dans les années 1930-1935, bien que la ville soit alimentée en eau potable dès 1892. De plus, la loi du 27 octobre 1919 encourage toute construction du début du XXe siècle à être équipée d'une buanderie et d'une zone de séchage (souvent au grenier). En Alsace c'est le cas dès 1875, dans tout type de construction, excepté les vieux quartiers en hyper centre dans les villes.
Ceci, combiné à l'arrivée du lave-linge à partir des années 1950, fait disparaître peu à peu ce métier.
Longtemps laissés à l’abandon, beaucoup de lavoirs ont été détruits. Ceux qui subsistent ont été restaurés, tel un petit patrimoine, et sont aujourd’hui le théâtre d'animations historiques ou culturelles diverses, l'occasion de faire revivre, le temps d‘une journée, le savoir-faire des lavandières.
ASPC
Photos Jean-Paul Krebs, Daniel Sigaud, Pinterest, Collection personnelle









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28 août 2023

Eric Straumann

Il y a 350 ans jour pour jour.
Le lundi 28 août 1673 Louvois s'empare par la ruse de Colmar et ordonne le démantèlement des remparts qui va mobiliser 4000 hommes.
Le 30 août, le roi Louis XIV vient constater l'avancée des démolitions et prononce ces mots : « Messieurs les Colmariens ne sont plus si glorieux comme ils étaient ! ».
Mais en 1674, Frédéric-Guillaume, Duc de Prusse, s'installe avec ses troupes à Colmar.
La ville redeviendra française après le traité de Nimègue du 5 février 1679 et jusqu'en 1870.