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7 avril 2023

Eric Vial

Vendredi Saint. La journée la plus triste de l’année.
Je crois que mon esprit révolutionnaire puise sa source dans cette injustice : l‘Innocent est condamné à mort pour avoir contesté l’ordre établi et résisté à l’envahisseur.
Plus de 2000 ans plus tard, je me sens comme lui, du côté des petits et des divergents ; je crois en un monde meilleur, je continue à m’indigner.
Ce sacrifice est celui qui donne l’Espoir en l’Être humain. Quel formidable don d’énergie de vie.

DALI / CHRIST SAINT JEAN DE LA CROIX / HUILE SUR TOILE / 1951

6 avril 2023

Galerie Murmure

Nous avons le plaisir de vous inviter au vernissage de
Patrick Grundmann et Ilana Isehayek
Présences
Vendredi 7 avril de 18h30 à 21h
En présence des artistes


Présence des personnages de Patrick Grundmann à la surface de ses toiles, Présence des sculptures d’Ilana Isehayek sur ses mobiles dans l’espace aérien de la galerie, Présence du souffle du vent qui anime les mobiles d’Ilana Isehayek, Présence de cet éclat chromatique qui lie les œuvres de ces deux artistes…
Ces multiples Présences ont donné le titre à cette exposition… qui espère votre Présence !


Patrick Grundmann a développé une grammaire picturale figurative où la simplification de la ligne et le jeu des entrelacs de pigments offrent une abstraction du propos.
Ce qui s’exprime d’abord, c’est la couleur cernée par la ligne des silhouettes, qui se libère ensuite de l’autorité des contours. Cet éclat chromatique nous offre une expérience sensorielle qu’on peut rapprocher de l’action painting. La gestuelle vive de l’artiste scande la toile et laisse des traces indistinctes qui procurent une ivresse de nuances.
Puis notre regard se fixe sur ces formes qui rythment la composition. Silhouettes simplifiées de personnages qui absorbent nos projections, nos rêves, nos chagrins, nos névroses ou nos souvenirs. Ils sont à la fois symboles ou icônes de nos émotions et de notre folie.
En apesanteur sur la toile, ils offrent une vision de la société où l’humain évolue entouré de ses congénères et pourtant si seul.
Se joue alors, en filigrane, une projection cinématographique subjective où le spectateur se pose en cinéaste et laisse émerger le scénario de son film imaginaire, qu’il peut réécrire à chaque fois que son regard effleure la toile…

© photos: Stéphane Aït Ouarab

Ilana Isehayek nous présente des sculptures aériennes en mouvement dont le nom « mobiles » a été initié par Marcel Duchamp en 1932 pour désigner les œuvres d’Alexander Calder.
Les mobiles d’Ilana Isehayek sont composés de petites sculptures en acier, en acier émaillé, en bois tourné, en lamellé-collé ou en plexiglas coloré. Des branches métalliques relient cette pluralité de matériaux et de techniques plastiques. Un dialogue se crée entre ces objets sculpturaux appréhendés en 2D ou en 3D.
Dans ses mobiles, Ilana Isehayek cherche la pointe d’équilibre. Tout se joue au millimètre, à la densité des matières, à l’emprise des formes dans l’espace. La taille plus ou moins imposante du mobile n’altère pas sa gracieuseté ni sa légèreté.
Soumis aux mouvements aériens les mobiles d’Ilana Isehayek se meuvent et nous émeuvent. Ils offrent une infinité de combinaisons rythmiques réinventant ainsi leur valse poétique.

© photos: Héloïse Peyre

Ilana Isehayek et Patrick Grundmann nous invitent à partager avec eux une Présence offrant libérations affectives et des évasions volatiles.

Exposition Présences à la galerie Murmure du 7 avril au 10 juin 2023.


Galerie Murmure
5 place de l'Ancienne Douane à Colmar
jeudi et vendredi : 14h à 18h
samedi : 10h à 19h
Et tous les jours sur rendez-vous.
contact@galerie-murmure.fr
Tél. +33 3 89 41 49 25
www.galerie-murmure.com

5 avril 2023

Réforme des retraites : savoir assumer ses choix !

Yves HEMEDINGER

C’est incroyable et écœurant de démagogie. Brigitte Klinkert a approuvé cette réforme et maintenant elle fait semblant de la critiquer. Elle qui se vante d’avoir l’oreille du pouvoir auquel elle participe n’a qu’à intervenir pour demander le retrait du texte si elle le juge mauvais désormais.
Lorsqu’on exerce des responsabilités il faut savoir assumer ses choix.
Sinon il fallait voter la censure pour faire tomber cette réforme injuste, inefficace et déconnectée.
il fallait proposer un texte qui incite les gens à travailler.
Il fallait proposer un texte qui revalorise le travail et les salaires plutôt que de soutenir une réforme qui précisément s’en prend à ceux qui travaillent.
Il fallait aussi, Madame la députée, défendre la situation des femmes, premières victimes de cette réforme.
À un moment donné, il faut arrêter de faire semblant et d’être tout et son contraire à la fois.

Brigitte Klinkert (Renaissance) : « Il faut écouter davantage, répondre aux inquiétudes des Français. » Archives DNA /Jean-Marc LOOS

Pour en savoir plus sur la réforme des retraites :

3 avril 2023

Michel Spitz

Colmar capitale du violoncelle ! Sur la scène de l’église Saint-Matthieu, le Festival de Pâques a accueilli ce dimanche une exceptionnelle rencontre de 75 violoncelles sous l’efficace coordination artistique de Hélène Silici-Mérot. Réunion des Conservatoires de Colmar, Mulhouse, Strasbourg, de la HEAR et des Écoles de musique d’Obernai, Sélestat, Wittenheim, Cernay, de la vallée de Kaysersberg, Truchtersheim. Le programme a fait chanter ce magnifique instrument d’abord utilisé comme instrument d’accompagnement, notamment avec la basse continue, pour devenir un instrument virtuose grâce à des compositeurs tels que J.-S. Bach, Haydn, Chostakovitch, Elgar, Saint-Saëns, dont nous entendrons les concertos cette semaine. C’est Jean-Sébastien Bach qui confiera au violoncelle une pièce iconique pour violoncelle seul : le fameux Prélude de ses célèbres Suites pour violoncelle seul. De l’ensemble de huit instruments au grand orchestre, la Fête du violoncelle a mis en valeur la profondeur des sons graves et l'expression du chant de l'instrument réunis, une expérience unique et puissante ! En joyeuse conclusion de la première partie du festival, « D'r Hans im Schnokeloch » a fait chanter le nombreux public, ravi. Nous vous attendons nombreux, dès mercredi pour la deuxième partie du Festival de Pâques !
(Photos : Michel Spitz / Edouard Dabrowski)