Translate

5 février 2023

Victorine Valentin

Exposition Fabienne Verdier au Musée Unterlinden, encore jusqu'au 31 mars ! Réalisée dans le contexte de la pandémie de 2020, Fabienne Verdier compare notre fin de vie à celle des étoiles : figurant l’aura lumineuse produite par la disparition des astres, elle y aborde la représentation de la mort comme une énergie transmise aux vivants.
« Chaque tableau de l'ensemble Rainbows représente un individu portant un nom en lien avec le ciel, les étoiles, la lumière. Ces prénoms ont été choisis par une équipe de linguistes à travers le monde. Au sein de l'installation ils deviennent des portes qui célèbrent les âmes disparues et prennent forme de halos, de lumières, icônes de consolation et allégorie du passage entre la vie et la mort.
Ce champ d'humanité forme une constellation d'étoiles irradiantes dans un espace devenu sacré. »

3 février 2023

Réforme des retraites

Yves HEMEDINGER

Remettre les Français au travail, c’est aussi veiller à ce que ce dernier paye plus que l’assistanat.
C’est libérer les entreprises du carcan de la bureaucratie.
C’est permettre à ceux qui ont commencé à travailler tôt et qui ont un métier à forte pénibilité de partir plus tôt.
C’est tout ce que ne propose pas la réforme actuelle et c’est pour cela qu’il faut la combattre.


Vous aussi avez ce sentiment que nous sommes tous sur un fil qui va craquer ?

Eric Vial

Bien sûr, qui suis-je pour donner des conseils ? Mais tout de même, en adoptant des positions inflexibles concernant les personnels soignants suspendus, en voulant notoirement les « em-mer-der » comme l’a dit le président de la République ; en refusant toute négociation avec les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites ; en étant belliqueux et obséquieux dans le conflit ukrainien ; en stigmatisant les Gilets jaunes et les classes sociales défavorisées ; en rejetant tout débat contradictoire avec l’opposition ; en imposant ses idées et en dictant ses éléments de langage à des éditorialistes parisiens comme un roi à sa cour ; en ayant une réflexion manichéenne dans son approche politico-économique ; en traitant tous ceux qui ne sont pas d’accord de « complotistes » afin de fermer la porte à toute discussion ; en faisant de la solidarité nationale la variable d’ajustement d’une économie libérale particulièrement injuste pour les plus fragiles et les plus précaires ; en n’étant absolument pas rassurant concernant la hausse des prix, notamment ceux de l’énergie... le gouvernement donne le sentiment d’une grande et étonnante radicalité qui sied mal à la culture française, comme s’il ne voulait pas s’encombrer d’être au service de tous les Français.
J’ai beau chercher, cela faisait très longtemps qu’on n'avait vu autant de mépris pour le corps social. Quand viendra le retour de la négociation si chère à nos anciens présidents de droite comme de gauche ?
Surtout, le gouvernement donne l’impression d’être tellement radical que les partis d’extrême droite ou d’extrême gauche passent pour des enfants sages. Ils n’ont plus besoin de rien dire : les excès viennent du pouvoir. Pourtant faire reculer les extrêmes n’était-il pas l’objectif cardinal de ces centristes qui n’en sont apparemment pas ?
Le gouvernement et les partis de gouvernement feraient bien de recouvrer le chemin de la conciliation, de la nuance et de l’écoute.
C’est l’avenir des Français qui se dessine actuellement. Et il vaut mieux ne pas jouer avec.