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3 février 2023

Vous aussi avez ce sentiment que nous sommes tous sur un fil qui va craquer ?

Eric Vial

Bien sûr, qui suis-je pour donner des conseils ? Mais tout de même, en adoptant des positions inflexibles concernant les personnels soignants suspendus, en voulant notoirement les « em-mer-der » comme l’a dit le président de la République ; en refusant toute négociation avec les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites ; en étant belliqueux et obséquieux dans le conflit ukrainien ; en stigmatisant les Gilets jaunes et les classes sociales défavorisées ; en rejetant tout débat contradictoire avec l’opposition ; en imposant ses idées et en dictant ses éléments de langage à des éditorialistes parisiens comme un roi à sa cour ; en ayant une réflexion manichéenne dans son approche politico-économique ; en traitant tous ceux qui ne sont pas d’accord de « complotistes » afin de fermer la porte à toute discussion ; en faisant de la solidarité nationale la variable d’ajustement d’une économie libérale particulièrement injuste pour les plus fragiles et les plus précaires ; en n’étant absolument pas rassurant concernant la hausse des prix, notamment ceux de l’énergie... le gouvernement donne le sentiment d’une grande et étonnante radicalité qui sied mal à la culture française, comme s’il ne voulait pas s’encombrer d’être au service de tous les Français.
J’ai beau chercher, cela faisait très longtemps qu’on n'avait vu autant de mépris pour le corps social. Quand viendra le retour de la négociation si chère à nos anciens présidents de droite comme de gauche ?
Surtout, le gouvernement donne l’impression d’être tellement radical que les partis d’extrême droite ou d’extrême gauche passent pour des enfants sages. Ils n’ont plus besoin de rien dire : les excès viennent du pouvoir. Pourtant faire reculer les extrêmes n’était-il pas l’objectif cardinal de ces centristes qui n’en sont apparemment pas ?
Le gouvernement et les partis de gouvernement feraient bien de recouvrer le chemin de la conciliation, de la nuance et de l’écoute.
C’est l’avenir des Français qui se dessine actuellement. Et il vaut mieux ne pas jouer avec.

2 février 2023

C’est la chandeleur, la fête des chandelles

Eric Vial

Toutes les chandelles de la maison doivent normalement être allumées.
Cette fête est la dernière du cycle de la Nativité. Elle intervient exactement 40 jours après Noël. Traditionnellement c’est le jour où la crèche est rangée.
Selon la légende, si l’on mange des crêpes à la chandeleur c’est à cause du Pape Gélase 1er qui a institué officiellement cette fête dans le calendrier chrétien comme « la présentation du Christ au Temple ». Celui-ci distribuait des crêpes aux pèlerins qui venaient à Rome.
Plus sûrement, la chandeleur est une fête païenne que l’Église a récupérée pour lui donner un caractère religieux. Les Romains fêtaient les Lupercales en l'honneur du dieu Lupercus. En offrande, les familles faisaient des petites galettes de blé de l'ancienne récolte pour que la suivante soit bonne. Toutes les bougies du foyer devaient être allumées.
Tout le mois de février (qui tire son nom du verbe latin februare « purifier » ) était associé à Lupercus dieu des troupeaux mais surtout de la fécondité. Cela devait être l’occasion de rapprocher les couples dans les maisonnées après la rudesse de l’hiver et avant le travail éreintant dans les champs du printemps. Chrétiens comme Romains suscitaient des vocations à faire l’amour le plus souvent possible durant ce mois. La Saint Valentin n’est pas là par hasard. Bref, c’était l’occasion de faire des bébés !
Par association et pour respecter les traditions concernant la chandeleur, il est donc fortement conseillé de faire ses crêpes à deux, en enlaçant madame par la taille par exemple pendant qu’elle a les mains dans la farine...

1 février 2023

Dans la série "Alors tu vois, moi par exemple..."

Catherine Gaillard

Après qu'il ait été calculé il y a quelques années que j'avais droit à une retraite de 900 euros après avoir travaillé depuis l'âge de 17 ans et ensuite élevé seule 2 enfants, j'ai dû reprendre un boulot pour pouvoir de temps en temps gâter très modestement mon petit-fils, ou par exemple simplement m'acheter un vrai manteau ou des chaussures chaudes.
J'ai été embauchée pendant 3 ans en temps que nounou/aide scolaire chez différentes familles pour en moyenne 250 euros par mois. Au passage, je vous le dis, c'est dur, même si comme moi on aime tendrement les enfants (eh oui, il faut se coltiner les parents ^^)...
Déclarée, j'ai donc vu diminuer la modeste APL (aide personnalisée au logement) : de 160 euros, elle est passée à 120 euros. Perte sèche 40 euros, donc.
OK.
Parallèlement, les points retraite obtenus à la base de calcul de la pension de retraite n'augmentent pas si tu reprends un boulot. Donc mon travail de nounou pendant 3 ans ne m'a donné aucun point supplémentaire, et m'a laissée avec ma retraite de 900 euros.
Parallèlement également, on ne m'a jamais rétabli mon APL de départ, alors que je ne "fais" plus nounou depuis. Enfin, si, j'ai récupéré pas tout à fait 10 euros, parce qu'entre-temps Macron avait décidé de toute façon de diminuer les APL (y compris pour les étudiants, tous les étudiants).
J'ai bien conscience que ce sont là des comptes d'apothicaire, mais les pauvres en sont réduits à ça, aux comptes d'apothicaires. Même dans les rêves, la nuit, on fait encore les comptes (d'apothicaire).
Et il y a des situations bien plus problématiques que la mienne. Et quasiment toutes, elles passent sous les radars. Et on se garde bien de régler les radars.
Comme dit Mme Elisabeth Lévy au sujet de la "réforme" des retraites : « Oui, mais doit-on toujours écouter LA RUE ? »

31 janvier 2023

Quand Macron promettait de ne pas reculer l'âge légal de départ à la retraite

https://www.youtube.com/watch?v=KGyxcYvcjTk


29 janvier 2023

Galerie Murmure

Nous avons le plaisir de vous inviter

vendredi 3 février de 18h30 à 21h

au vernissage de la nouvelle exposition de la galerie Murmure dans laquelle les artistes Ilana Isehayek et Franziskus Wendels nous convient à voir « Au-delà du visible », dans les brumes d’un espace suggéré ou suivant la ligne métallique d’un lien matérialisé.


Lors du vernissage, vous pourrez rencontrer Ilana Isehayek et Franziskus Wendels, qui seront ravis d'échanger avec vous autour de leurs oeuvres.

Franziskus Wendels, travaille autour de la thématique de la lumière traitée dans son impermanence. Il saisit la fugacité de l’instant dans un mouvement figé, hors du temps. Mémoire de l’éphémère, l’œuvre semble retracer une histoire contextuelle à la fois elliptique et abstraite.


La réponse d’Ilana Isehayek à ces arrêts sur histoire se situe dans les liens qui lient ces fractions d’histoires individuelles et collectives. Ses œuvres intitulées « Archipels », matérialisent ces connivences inconscientes, abstraites et pourtant si profondément ancrées et essentielles.

Les œuvres de Franziskus Wendels et d'Ilana Isehayek ont été acquises par de nombreux musées, fondations et collections prestigieuses.


Galerie Murmure
5 place de l'Ancienne Douane à Colmar
jeudi et vendredi : 14h à 18h
samedi : 10h à 19h
Et tous les jours sur rendez-vous
contact@galerie-murmure.fr
Tél. +33 3 89 41 49 25
www.galerie-murmure.com

28 janvier 2023

Yves HEMEDINGER

Voilà, c’est fait, enfin !
Je viens d’avoir le résultat du recours en annulation de l’élection législative de juin dernier.
Le conseil constitutionnel a confirmé le résultat du scrutin et donc la victoire de Brigitte Klinkert avec 50,2 % contre 49,8 % pour moi.
J’en prends acte sereinement.
Comme je l’avais dit et écrit, il faut savoir accepter de perdre dans la vie en général et en politique, en l’occurrence ici.
Si j’avais fait ce recours, c’est parce que vous aviez été nombreux à me faire remonter ce qui semblait être des anomalies.
Je m’étais donné à fond dans mon mandat de député pour à la fois vous défendre et vous représenter le plus efficacement et dignement possible.
J’ai noué des liens d’amitié avec nombres d’entre vous.
J’ai toujours pris beaucoup de plaisir à vous rencontrer, vous écouter et soutenir les très nombreuses organisations associatives.
J’aime ce contact avec le terrain et je pense très bien connaître les besoins et aspirations de mes concitoyens ici à Colmar et depuis 2 ans dans les communes de la circonscription.
Aussi et en dépit de la situation du moment je compte bien maintenir ce lien et continuer à vous rencontrer partout sur le territoire local afin de continuer à vous être utile.
Je le ferai comme élu à la CEA, comme je le fais depuis que je ne suis plus député.
Je le ferai comme militant de mes valeurs et convictions.
Je le ferai dans l’attachement et le respect que j’ai pour vous et pour vos très nombreux messages de soutien que vous me témoignez au quotidien.
Je ne lâcherai rien, je ne vous lâcherai pas.
Je continuerai à organiser des rencontres et des permanences.
N’hésitez pas à m’inviter à vos manifestations et activités, je viendrai toujours avec plaisir pour apprendre de nos échanges.
Nous aurons d’autres combats à mener et, le moment venu, viendra le temps des victoires.
Nous nous retrouverons dès demain, samedi, et dimanche, aux différentes cérémonies de commémoration de la libération.
Michel Spitz

Les étudiants de la classe de trombone de Philippe Spannagel au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Colmar participent au Koïfhus à une Master Class avec Guillaume Cottet-Dumoulin, premier trombone solo de l’Orchestre de Paris, professeur au CNSM de Paris et membre du quatuor Gilles Millière.

Cet événement est une occasion pour les jeunes musiciens colmariens de se perfectionner dans la pratique de leur instrument aux côtés d’un musicien réputé.
 
La Master Class est ouverte au public, sur entrée libre. Les personnes intéressées sont invitées à venir observer les cours tout au long du week-end. Aujourd’hui, samedi de 9h15 à 20h, et demain dimanche 29 janvier de 9h15 à 12h30. Un mini-récital sera donné demain à 11h15, en clôture la session. N’hésitez-pas à venir !