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22 mai 2022

Yannick Lefrançois


ANTI PASS COLMAR - Discours du 21 mai 2022

Julie Varadero


Depuis le 17 juillet 2021, nous manifestons chaque samedi contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale déguisée. Pour la réintégration du personnel suspendu. Nous ne voulons pas une société où il faut montrer un pass pour manger au restaurant, aller au musée, au théâtre, à la bibliothèque. À Strasbourg et à Mulhouse, malheureusement, ils ont arrêté de manifester. Colmar incarne la résistance alsacienne. La vaccination ne marche pas, vous le voyez depuis un an. Le gouvernement veut vacciner les enfants alors qu'on sait que c'est inutile. Après le pass sanitaire, il y aura le pass écologique et le pass social. Même si vous êtes vacciné, si vous êtes contre le pass sanitaire et la vaccination obligatoire, vous êtes les bienvenus dans nos manifestations. En 2019, le collectif inter urgence a été créé pour alerter sur la situation de l'hôpital. La politique à l'hôpital public n'a pas changé. Un an après, il y eut l'épidémie de la Covid 19. Les Français ont vu que l'hôpital n'avait plus les moyens pour les soigner. L'hôpital manquait de lits, de produits pour nous soigner. Olivier Véran a dit que l'hôpital n'avait pas été débordé pendant la crise sanitaire. Parce que des opérations ont été reportées. Les gouvernements ont donné des milliards d'euros à McKinsey pour rien. Cet argent aurait pu aller dans les services publics. Pour la santé, l'éducation. Le gouvernement détruit les services publics. C'est ce que veut l'Union européenne. Vous voyez l'inflation, les prix qui augmentent. Pensez à McKinsey. McKinsey vous souhaite une bonne inflation. Les Français s'appauvrissent. Ça devrait être gilet jaune fois cent dans le pays. C'est fatiguant de manifester. Ça fatigue aussi la police. Les policiers et les policières aimeraient faire autre chose le samedi que d'assurer la protection des manifestants. Nous les privons probablement de voir leur famille. Mais si nous arrêtons les manifestations, la France deviendra un pays totalitaire. La France est le pays de la liberté.

Mai 2022 - petit bilan côté soignants
15 000 personnes toujours suspendues, des agents du monde médical et paramédical toujours suspendus. Depuis 8 mois, sans aucun revenu.
Ni chômage, ni RSA, ni même droit à une formation. Zéro euro ! Sans aucun revenu.
8 mois, SANS REVENU.
Pour avoir refusé un vaccin qui ne marche pas.
Une injection qui peut entraîner des effets indésirables graves, voire des décès.
Pourquoi cette obstination ? Puisque ça ne marche pas !
Tout ce cinéma n'a-t-il pas assez duré ?
Réintégrons nos soignants !
Médecins, aides-soignants, infirmiers, opticiens, diététiciens, pompiers, psychologues, orthoptistes, dentistes, préparateurs en pharmacie, ostéopathes, dermatologues, ASH, kinés, podologues, aides à domicile, anesthésistes, brancardiers, pédiatres, adjoints administratifs, standardistes, réanimateurs, ambulanciers...
Le droit de choisir !
L'hôpital est à bout de souffle.
En manque de personnel.
La réintégration du personnel suspendu est urgente !
Eric Vial

C’était en mai 2014, il y a 8 ans à Odessa. Plus de 40 russophones étaient brûlés vifs dans la Maison des Syndicats par des « libérateurs ukrainiens pro-Europe et pro-Otan ». La Police d’État est restée inerte face aux événements et au massacre.
Je ne les ai jamais oubliés.
L’article de 2014 de Marianne est prophétique, concernant notre embrigadement à tous.
Le temps de la justice est paraît-il très long, celui de la géopolitique encore bien davantage. Que ce soit en Ukraine, en Afrique ou dans les Balkans, espérons que l’heure des comptes sonnera.


Pourquoi le massacre d’Odessa a-t-il si peu d’écho dans les médias ?
Jack Dion
Publié le 6/5/2014

Curieusement, le carnage qui a eu lieu à Odessa, où quarante séparatistes ont péri dans l’incendie de la Maison des Syndicats, soulève peu de réactions. Pourquoi deux poids deux mesures dans l’émotion et la protestation ?

Imaginons que ce qui s’est passé à Odessa, le 2 mai, ait eu lieu à Maïdan, à Kiev. Imaginons que des révoltés ukrainiens cernés par les partisans de l’ancien régime se soient réfugiés dans la maison des syndicats et que cette dernière ait été incendiée par des forces hostiles, sous les yeux d’une police impassible. Imaginons que l’on y ait retrouvé une quarantaine de cadavres calcinés.
Que se serait-il passé ? L’émotion aurait été à son comble dans les capitales occidentales. Les gouvernements auraient crié au meurtre de masse commis par des sbires de Ianoukovitch. Ils y auraient vu la preuve manifeste de mœurs barbares dans une ville si près de l’Union européenne, à quelques heures de vol de Paris. Des intellectuels de renom auraient aussitôt pris l’avion pour Kiev afin de crier leur solidarité. BHL aurait déjà choisi sa chemise blanche spécial média. Des pétitions circuleraient. L’Europe condamnerait. Laurent Fabius invoquerait les valeurs universelles bafouées.
Et là ? Rien, ou presque. Pas de protestations, pas de dénonciations, pas d’admonestations, si ce n’est à l’égard de… Moscou – à croire que ce sont des espions russes déguisés en ukrainiens pro-occidentaux qui ont fait brûler ceux qui ne jurent que par la Russie éternelle. Certains, qui ne reculent devant rien, ne sont pas loin de le suggérer.
Au nom de l’UE, Catherine Ashton a juste demandé une commission d’enquête pour savoir ce qui s’est passé ce jour maudit, comme si chacun l’ignorait. On connaît l’engrenage qui a conduit au face à face entre les séparatistes et les manifestants pro-Kiev. On sait que parmi ces derniers il y avait des activistes d’extrême droite du parti Pravy sektor. Ce sont eux qui ont incendié la Maison des Syndicats avant de regarder griller ceux qui y étaient pris au piège.
Des témoignages en font foi, des photos circulent, aucun doute n’est possible. Mais la presse met l’éteignoir, à l’instar du Monde, journal pour lequel quoi qu’il se passe, la conclusion est toujours la même : « La responsabilité russe est écrasante ».
Qu’elle le soit en grande partie, d’ailleurs, c’est vrai. L’affaire de la Crimée en témoigne. Mais Poutine est-il le seul responsable d’une situation qui risque de tourner à la guerre civile ? Comment effacer la réalité de ce qui s’est passé à Maïdan où tout ne s’est pas résumé à une lutte entre des révoltés épris de justice et des agents stipendiés de l’ancien président ? Pourquoi la télévision française n’a-t-elle pas mené Sans tomber dans le discours de Moscou, qui rejoue le combat antifasciste de la Seconde guerre mondiale, comment ne pas s’inquiéter de la présence au plus haut niveau de représentants d’une extrême droite qui ferait passer Jean-Marie Le Pen pour un animateur de club de vacances ? Comment ne pas s’interroger sur un gouvernement dont la première décision a consisté à s’attaquer au statut du russe comme deuxième langue du pays ? Quand il a fait marche arrière, le mal était fait. C’était trop tard.
Depuis, la situation va de mal en pis. Dans la partie Est, la Russie alimente de toute évidence des éléments séparatistes sur lesquels elle peut jouer. À Kiev, ces derniers sont traités de « terroristes », comme si un révolté de la partie ouest était respectable et que son homologue de l’Est était méprisable. Surenchère contre surenchère. Simplisme contre simplisme. Tous les coups sont permis. Jusqu’où ?
Or, en France, les médias présentent cette situation d’une manière aussi caricaturale que pendant l’éclatement de l’ex-Yougoslavie. De même qu’à l’époque, il y avait les bons bosniaques et les méchants serbes, cette fois, il y a les bons ukrainiens (pro-européens même quand ils sont ultra-nationalistes) et les méchants ukrainiens (pro-russes et donc aussi détestables que le furent les soviétiques).
C’est le grand retour du manichéisme et du raisonnement binaire. La réalité n’est jamais analysée dans ses contradictions. Nul ne veut voir que l’UE et l’Otan jouent un jeu aussi dangereux que la Russie. À la radio comme à la télévision, l’histoire se résume à un raisonnement simple : l’ennemi public n°1, c’est Poutine.
Moralité : ceux qui se moquent de l’embrigadement médiatique à Moscou feraient mieux de balayer devant leur porte.

Colmar : lancement de campagne de la NUPES (photos)












20 mai 2022

Lézard

Le Festival Musiques Métisses revient pour sa 26ème édition au Cercle Saint-Martin de Colmar.
Retrouvons-nous du 3 au 5 juin prochain pour partager à nouveau de belles émotions autour des musiques du monde !
Au programme : des concerts, de la restauration du monde, une buvette et de la fête !

VENDREDI 3 JUIN
Ceux Qui Marchent Debout - brass band funk (apéro-concert) : 18h30
Olivero & Sukh Mahal - électro rock indo-pakistanais : 20h30
Fat Bastard Gang Band - balkan fusion groove : 22h30

SAMEDI 4 JUIN
Humazapas - musique traditionnelle équatorienne (apéro-concert) : 18h30
David Walters - soul créole : 20h30
Electrik GEM - Grand Ensemble de la Méditerranée : 22h30

DIMANCHE 5 JUIN
Chicharron - cumbia afro-tropicale (apéro-concert) : 18h30
African Variations - jazz/musique africaine : 20h30
Fixi & Nicolas Giraud "Tempo Tempo" - Tony Allen celebration : 22h30

INFOS PRATIQUES
Cercle Saint Martin 13 avenue Joffre 68000 Colmar
18h : Ouverture de la cour du Cercle Saint Martin
20h : Ouverture des concerts en salle

TARIFS :
Pass 3 jours : 40€ / 32 €* / 20 €**
Pass 1 jour : 20 € / 16 €* / 10 €**
Accès cour + apéro concert 2 €
* Tarif réduit : Adhérent·e·s Lézard, Hiéro, Comédie de Colmar, Salle Europe, L'Evasion, IRCOS, GAS, ASPAD68, Amicale HCC et demandeurs d'emploi
** Tarif spécial : Moins de 25 ans, Carte Culture, bénéficiaires RSA et ASS
Plus d'informations sur notre site : https://bit.ly/3qH2Zk2
Retrouve la playlist du festival sur Spotify : https://spoti.fi/3JPn8fs
Billetterie et réservations sur notre page HelloAsso : https://bit.ly/3Nslvqb



Michel Spitz

Présentation de la saison 2022/2023 de l’Opéra national du Rhin

Notre ville, cogestionnaire avec Strasbourg et Mulhouse de l’Opéra National du Rhin (ONR), héberge l’Opéra Studio. Une formation d’excellence, placée sous la direction de Sandrine Abello, accueille de jeunes artistes du monde entier (des chanteurs, pianistes, chef d’orchestre) pour les accompagner dans leur insertion professionnelle.
Réguliers et féconds, plusieurs partenariats sont développés avec les institutions culturelles colmariennes : le Théâtre municipal, la Comédie de Colmar, la Salle Europe, le musée Unterlinden, mais aussi, les écoles. Tous les efforts convergent pour favoriser la diversité des publics, s’adresser aux familles, aux publics jeunes et aux publics empêchés…
Alain Perroux, directeur général de l’ONR a développé l’ambitieux programme de la saison 2022/2023 : « Il s’agira cette année de faire valoir une autre propriété des narrations : celle de nous apporter réconfort et sérénité… grâce à un programme célèbre, le pouvoir guérisseur du récit. » En tout, plus de 200 levers de rideau sont annoncés, dont plusieurs nouvelles productions lyriques, une création mondiale et une création française.
La présence à Colmar est notable. Ce fut l’occasion d’annoncer notamment plusieurs événements attractifs proposés par l’Opéra Studio : des concerts Bébés chanteurs à la Comédie, quatre programmes de l’Heure lyrique au TMC, à la Comédie et au Musée Unterlinden, des activités jeunesse au TMC et, enfin, de nombreuses actions pédagogiques en lien avec les établissements scolaires de Colmar et de sa région.
À Colmar, en ouverture de saison, à la Comédie « Histoire(s) d’opéra », recueil de nouvelles musicales interprété par les artistes de l’Opéra Studio et au Théâtre « Le Joueur de flûte », une fable sur le pouvoir de la musique, racontée sur des musiques de Bach. Le ballet sera présent au Théâtre avec « Giselle », un classique incontournable du répertoire romantique dans une relecture résolument contemporaine. Enfin, à manquer sous aucun prétexte, au théâtre une programmation d’opéra d’envergure avec Le Couronnement de Poppée, grand chef-d’œuvre de Monteverdi.




Villa Tschaen - Urban Art Gallery

Vernissage « Jardin secret » - Matt B

VENDREDI 3 JUIN 2022 DE 18:00 À 21:30

La Villa Tschaen a le plaisir de vous inviter au vernissage de notre nouvelle exposition intitulée « Jardin secret ».
Pour cette deuxième exposition personnelle à la galerie, Matt.B met en lumière l’expression de ses émotions les plus intimes.
Dans son jardin intérieur, la figure à la fois mystique et imaginaire est omniprésente. Création émotionnelle non consciente, l'œuvre naît presque toujours d’un tracé instinctif et spontané, échappatoire à une pensée vacillante entre rêverie et réalité d’un monde qui avance trop vite.
L'artiste aime jouer les contrastes, entre douceur du sujet et force des couleurs. Son univers teinté de poésie se révèle volontairement complexe dans sa composition avec un travail minutieux et tellement jubilatoire dans son exécution.
Suivez le fil de ses nombreux traits. Égarez-vous dans son "Jardin secret" entre peintures, gravures et dessins, là où les mots n'existent plus.