Eric Vial
Le sens des priorités
Merci. Merci. Je suis régulièrement interpellé dans la rue par des lecteurs qui me « félicitent pour mes articles et mon courage ». La vérité c’est qu’en politique, je ne comprends pas tout.
Par exemple, je n’ai toujours pas compris, comment avec 660 milliards de dette, une croissance nulle, une inflation galopante, l’annonce que 51 % des Français n’arrivent pas à boucler leur fin de mois, que le salaire médian se trouve à 1750 €, que les salaires n’augmentent pas, et que la pauvreté générale s’accroît touchant particulièrement les mamans solos… Comment se fait-il donc que dans le même temps, l’État soit capable de livrer pour près de 3 milliards d’aides et d’armes pour faire la guerre ?
Il y aurait donc de l’argent pour des causes mais pas pour d’autres, c’est cela ?
Le bien-être de TOUTE la population française ne devrait-il pas être une vision et un objectif partagé, en PRIORITÉ ? C’est pourtant l’inverse qu’on nous annonce : « le pire est devant nous », « il y aura peut-être des famines ».
Emmanuel Macron avait déclaré en 2017 : « ma première bataille c’est le logement, un logement digne. Je ne veux plus voir personne d’ici la fin de l’année, des femmes et des hommes, dans les rues ». 3 milliards d’€ pour le logement ce serait bien aussi, non ?
« Démagogie ! » vont crier les défenseurs de la politique actuelle lorsqu’ils liront mon texte.
« Ah bon ? Nous ne croyons pas », répondra le peuple dont apparemment tout le monde se fiche.
Quand on veut trouver de l’argent, on peut. Alors, il est temps d’agir aussi pour la France !