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6 avril 2022

Présidentielle 2022

Pierre Duriot

De quoi a-t-il peur ?
 
Une esquive de plus. Macron ne débattra pas ce soir sur France 2, avec les autres candidats à l’élection présidentielle. On ne va même pas prendre la peine d’écouter ses excuses, on a compris depuis longtemps, qu’il ne voulait pérorer qu’avec un public choisi et des questions préalablement étudiées et décortiquées. Il a peur de quoi ? Affronter des candidats qui vont lui parler d’Alstom, de McKinsey, d’effets secondaires des vaccins, de turpitudes internationales, de bilan économique, de contaminations... Si quelques Français avaient encore des illusions sur ce président-là, les voilà fixés, et les journalistes zélés aussi : il a dit à tout bout de champ : « j’assume » et il n’assume pas. Ultime esquive qui devrait lui être fatale. Est-ce cela un homme d’État ? La France qui a souffert pendant 5 ans doit-elle encore supporter 5 nouvelles années d’humiliations et de risées ? Ce pays mérite mieux qu’un candidat qui tremble à l’idée de devoir débattre de son bilan, de l’avenir qu’il propose et des errements passés. L’encore président, homme de main de McKinsey et porte flingue de l’internationale financière, doit être mis hors jeu dès le 1er tour.
Gilles La Carbona, secrétaire national du Rassemblement du Peuple Français, chargé du suivi de la vie parlementaire.

Gérald d'Orbe

In petto... j'me d'mande...

De mes quelques faibles connaissances en la matière, j'en retiens une : nous sommes, paraît-il, dans un État de droit. De fait tout ce qui n'est pas interdit est autorisé. Jusque-là c'est simple...
Dans certaines circonstances et jusqu'à aujourd'hui, il était obligatoire, sous peine d'amende, de porter un chiffon sur le nez. En contradiction avec le droit habituel interdisant de se masquer le visage, tolérance – je crois – pour les festivités carnavalesques.
Depuis aujourd'hui, cette obligation étant levée, nous revenons, je pense, à la situation normale, celle où la loi dit qu'il est interdit de sa cacher le visage.
Voyant le nombre de personnes convaincues d'agir pour "le bien de tous" qui sont aujourd'hui en violation de la loi, j'attends avec impatience de voir se faire verbaliser ceux qui se masquent.
J'attends.



Galerie Murmure

Par le trait affirmé de son dessin rehaussé de couleurs Roger Decaux a su développer son propre style. Son écriture ne s’encombre pas des conventions académiques qu’il laisse au passé. Elle se livre avec toute sa puissance.

Son œuvre nous trouble, nous émerveille, nous fait sourire ou nous questionne. Si elle nous oriente par son côté expressionniste, les titres que Roger Decaux donne à ses séries nous guident vers la compréhension d’une situation qu’ils suggèrent, tout en étant étranges et expressionnistes, à l’image de ses œuvres.

Gaël Poulain de TV7 a su capter de son regard cinématographique la subtilité et la profondeur des œuvres de l'artiste :


Eric Straumann

Facebook Live du 5 avril 2022


Les Vosgiennes sont de retour

Elles seront présentes à Colmar, allée du Champ-de-Mars, le dimanche 10 avril, de 10h30 à 16h30.
Présentation des animaux, sonneurs de cloches, animations pour les enfants, petite restauration...



5 avril 2022

Présidentielle 2022

Pierre Duriot

Se garder de l’abattement

Les désabusés de la politique, ceux qui désertent les urnes, lassés de voter et de ne rien voir changer, s’en remettent déjà aux sondages bombardés jour et nuit, pour dire que Macron serait forcément réélu. Prétextant le conflit en Ukraine pour lui donner un avantage, alors qu’il n’a servi à rien, et que la France, tout comme le reste de l’Europe, n’est pas menacée.
Ainsi, le fatalisme prend le pas sur l’action, l’abattement se faisant plus fort, voilà ces citoyens érigeant le désespoir en religion, s’avouant vaincus avant même de se battre, laissant leur destin leur échapper, attendant que le couperet tranche le peu de liberté qui leur reste encore. Pourtant ils connaissent le personnage qu’ils installeraient ainsi pour cinq ans de plus à l’Élysée. Il ne se cache pas, a déjà annoncé que « le pire est à venir ». Que leur faut-il de plus ? Voter est encore le seul moyen de sanctionner un homme et une doctrine qui a méprisé le peuple et la nation. Il suffit de glisser un bulletin qui ne porte pas le nom de Macron. Comment croire Macron qui parle de son amour pour la liberté d’expression, fait diffuser de fausses informations, cacher des réalités et fermer les comptes des opposants ? Il ne veut pas débattre, conscient de son bilan moribond et de son absence de perspectives avouables.
L’heure n’est pas à se demander si untel correspond ou pas à l’ensemble de nos aspirations, mais de savoir si on est prêt à subir cinq ans de plus une tyrannie qui ne se cache même plus. Quand la maison brûle l’important est d’éteindre l’incendie, les orientations politiques ou religieuses du pompier sont accessoires. Peu importe qui est en face de Macron, on sait ce qu’il a fait, on ne veut même pas imaginer ce qu’il pourrait faire. Aux urnes Citoyens.
Gilles La Carbona, secrétaire national du Rassemblement du Peuple Français au suivi de la vie parlementaire.