De quoi a-t-il peur ?
Une esquive de plus. Macron ne débattra pas ce soir sur France 2, avec les autres candidats à l’élection présidentielle. On ne va même pas prendre la peine d’écouter ses excuses, on a compris depuis longtemps, qu’il ne voulait pérorer qu’avec un public choisi et des questions préalablement étudiées et décortiquées. Il a peur de quoi ? Affronter des candidats qui vont lui parler d’Alstom, de McKinsey, d’effets secondaires des vaccins, de turpitudes internationales, de bilan économique, de contaminations... Si quelques Français avaient encore des illusions sur ce président-là, les voilà fixés, et les journalistes zélés aussi : il a dit à tout bout de champ : « j’assume » et il n’assume pas. Ultime esquive qui devrait lui être fatale. Est-ce cela un homme d’État ? La France qui a souffert pendant 5 ans doit-elle encore supporter 5 nouvelles années d’humiliations et de risées ? Ce pays mérite mieux qu’un candidat qui tremble à l’idée de devoir débattre de son bilan, de l’avenir qu’il propose et des errements passés. L’encore président, homme de main de McKinsey et porte flingue de l’internationale financière, doit être mis hors jeu dès le 1er tour.
Gilles La Carbona, secrétaire national du Rassemblement du Peuple Français, chargé du suivi de la vie parlementaire.