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26 février 2020

L’IRE

Est-ce de la bonne gestion que de savoir capter des subventions ?

Pour le Maire Gilbert MEYER, une bonne gestion c’est, entre autres, savoir capter des recettes et il est passé maître dans sa capacité à capter les subventions ou financement de l’Etat ou d’autres collectivités.

Que cela soit le fruit d’un harcèlement (pour ne pas dire de mendicité) acharné, de passe-droits (tout le monde se demande encore comment la Ville de Colmar a pu être retenue dans le dispositif cœur de Ville) ou d’une réelle capacité à réaliser les projets, le résultat est là ! La Ville a de bons résultats et les subventions ont permis la réalisation de nombreux équipements.

Deux interrogations pourraient être toutefois soulevées sur l’affichage permanent de cette bonne gestion des dépenses publiques.

En premier lieu, il faut noter que c’est l’argent des contribuables qui est reversé sous forme de subventions par l’Etat et les collectivités, et donc nécessairement pour partie des contribuables colmariens, malgré ce que l’on essaie de leur faire croire.

Sans aucun doute également, la Ville de Colmar fait-elle ainsi porter la charge de ses projets par des contribuables de villes plus pauvres. Des villes qui, dans certains cas, auraient besoin de ces subventions pour leurs propres investissements (et dont certains seraient parfois plus utiles à leurs habitants que certains investissements aux Colmariens) mais qu’elles ne sont peut-être pas dans la capacité de réaliser faute de moyens propres pour les engager.

Enfin, la capacité financière de la Ville à investir dans de nouveaux projets, ainsi « dopée », est-elle la preuve d’un discernement absolu dans le choix des investissements ?

Avec une distribution des subventions basées sur la capacité à réaliser et à investir, on ne prête … pardon … on ne donne qu’aux riches.

Sur cette base, la finalité des investissements reste finalement un critère souvent mineur.

Le paradoxe, dans un tel système, est qu’il dispense d’avoir à faire des choix et d’être obligé de « peser » les projets en fonctions d’objectifs publics mesurés, au lieu de céder, au coup par coup et comme par caprice, à un nouvel objet, aussi spectaculaire ou architectural soit-il.

Ainsi quel aurait été le projet le plus utile aux habitants : la nouvelle salle d’athlétisme qui vient d’être livrée ou une maison de la santé pour laquelle le maire refuse de s’engager ?

Sans doute un projet avant tout utile et il est vrai destiné aux catégories les plus nécessiteuses de la population aura manqué de prestige à ses yeux !



Eric Straumann à Azur FM

Il dévoile les grandes lignes de son programme tout en apportant quelques précisions et en ouvrant des pistes de réflexion.
Parmi les sujets abordés, le surtourisme durant certaines périodes, notamment à Noël : il faut que le centre-ville reste accessible aux Colmariens. ES suggère d'étaler le tourisme vers d'autres endroits de la ville mais également à l'extérieur, par exemple jusqu'à Neuf-Brisach, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Et de modifier le mode de promotion de ce tourisme pour attirer un public différent.
Concernant le stationnement, ES offrirait la gratuité aux personnels de santé. Les résidents du centre-ville verraient le coût du macaron passer de 600 euros à 180 (comme à Strasbourg) pour le stationnement en extérieur. « Le centre-ville appartient à ses habitants, avant les touristes », ajoute-t-il.
Le circuit de la navette électrique se prolongerait au-delà de la gare jusqu'à l'Hôpital Pasteur, permettant du même coup aux habitants du quartier Europe de rejoindre rapidement, gratuitement et de manière écologique le centre-ville.
La piétonnisation progressive du centre-ville est envisagée.
La végétalisation des abords de la Collégiale est prévue, de même que la transformation de la place de la Mairie en un jardin. ES souhaite planter 10.000 arbres pendant le mandat (plus de 4 arbres par jour, dimanches et jours fériés compris), ce qui semble plus réaliste que les 30.000 arbres que voudrait planter la candidate LREM.
Enfin, ES entend éviter l'exclusion de la cantine scolaire, encourager l'auto-partage, développer les commerces et améliorer le ramassage des déchets y compris le dimanche.

Débat

"France 3 Alsace organise le mercredi 26 février un débat lié aux municipales à Colmar (Haut-Rhin). Un débat diffusé à 21h05 à la télévision, ou à retrouver en direct dans cet article. Les candidates et candidats sur notre plateau partageront leurs positions sur les principaux enjeux de leur ville."


Colmar, siège de la C.E.A.

Après avoir été un des artisans les plus convaincus de la victoire du non lors du référendum collectivité unique... Je crains que la parole de Gilbert Meyer ne soit ni la plus cohérente dans le temps, ni la plus prise au sérieux par les autres élus sur ce dossier...
Tommy



L’IRE

La gestion d’une ville s’évalue-t-elle selon les mêmes critères qu’une entreprise ?

C’est sans doute l’idée poursuivie depuis longtemps par Gilbert MEYER, Maire de la Ville de Colmar qui fanfaronne inlassablement sur « l’argent laissé dans la poche du contribuable colmarien ».

Par « contribuable » il faudrait presque entendre le mot « actionnaire » et sans doute pourrait-on le croire élu à un conseil de direction et non pas à la tête d’une collectivité publique.

Oublier que l’argent ne peut être le seul mode d’évaluation d’une politique publique, c’est passer à côté de ses vraies missions de Maire.

Rendre compte, comme cela est fait régulièrement, de la seule santé financière de la ville, c’est oublier de s’inquiéter de celle de ses habitants !

Un bon exemple en est justement le projet de Maison de Santé dont le besoin pour une partie importante des habitants est criant mais qui a toujours été refusé par le Maire compte tenu des coûts induits.

24 février 2020

"Eric Straumann a insisté sur la tonalité « sereine » qu'il veut donner à sa campagne : « Ne dites pas du mal des autres candidats. Éventuellement du bien. » Le député veut éviter tout « dérapage », principal risque selon lui dans une campagne qu'il juge « bien partie ». Le candidat promet à son équipe « une aventure humaine extraordinaire »."

Le Kangourou qui aspire à occuper le fauteuil de maire ferait bien d'en prendre de la graine. De nombreux témoignages l'accusent d'agressions verbales, sur le terrain, également en messagerie privée, sans compter les attaques en règle d'un certain candidat qui visiblement lui fait peur.


Si Gilbert Meyer a proposé aux différents candidats de « cosigner une charte de "bonne conduite" visant à concentrer l'affichage sur les seuls panneaux électoraux », c'est pour éviter d'avoir à envoyer ses partisans à la chasse aux affiches comme celle-ci, le caricaturant en uniforme de despote sud-américain avec, en guise de médailles, des panneaux de stationnement et de parking, une spécialité meyerienne !