Translate

3 janvier 2020

Colmar : la pollution au lindane met en péril nos sources d'approvisionnement en eau potable

L'association Tiefenbach Environnement (ATE) nous livre à travers un article de presse titré ''À Colmar le lindane pollue aussi la campagne électorale de Gilbert Meyer'', paru dans ''Alterpresse68'' ce qui pourra être considéré comme un bilan de sa lutte 2019 pour une demande de dépollution du lindane qui pollue abondamment la nappe phréatique sous Colmar et met en péril nos sources d'approvisionnement en eau potable.

C'est à lire ici :
https://www.alterpresse68.info/…/a-colmar-le-lindane-pollu…/

On y relèvera en particulier une analyse des décalages de propos et de positionnement, sur ce dossier, de Gilbert Meyer version 2019, et de Gilbert Meyer député maire des années 2000.

En lien, au sein de cet article de presse, vous accéderez par ailleurs au communiqué qu'ATE adresse ce jour à ses contacts de Presse pour affirmer sa position et ses demandes pour 2020.

Média régional alsacien d'actualité sociale et politique




Edouard Dabrowski

MUNICIPALES

- 3/1/2020 - D'aucuns pensent que l'abandon d'Yves Hemedinger dans la course à la mairie et son retour piteux auprès de Meyer allaient ouvrir à ce dernier un boulevard. Rien n'est moins sûr. Beaucoup de ceux qui ont choisi de suivre YH avaient l'intention de tourner la page Meyer, même s'ils ne le disaient pas ouvertement et à présent, ils se retrouvent Gros-Jean comme devant. Il y a fort à parier que, déçus à la fois par Meyer et par l'absence de courage politique d'YH, ils se disperseront entre les candidats restants. Yavuz Yildiz, conseiller municipal de la majorité, a donné l'exemple en claquant la porte lors du dernier CM.

D'autres vont suivre, tôt ou tard.

En attendant, les équipes des candidats s'affairent, recensent les attentes des Colmariens, s'efforcent d'élaborer un programme qui satisfera le plus grand nombre, affinent les stratégies de communication...

Petit à petit, des idées émergent. Mais se contenter de copier ce qui se fait de mieux ailleurs, c'est rester à la traîne des autres. « Un lion qui copie un lion devient un singe » écrivait Victor Hugo. Espérons que nos candidats feront preuve d'imagination et d'audace, avec une vue à long terme !

Gagner est possible. En s'unissant au second tour, l'opposition Denéchaud-Villemin-Hilbert peut ne faire qu'une bouchée d'un Meyer âgé et dépassé. À condition que tout le monde joue le jeu et mette son ego de côté. Après tout, il y a suffisamment de postes à occuper entre maire, premier adjoint, président de Colmar Agglomération, adjoint à l'Écologie, etc. etc.

2 janvier 2020

Stationnement résidentiel à Colmar

Edouard Dabrowski

Lors des séances du conseil municipal, Meyer adore projeter des graphiques vantant la gestion de la ville. Évidemment, il ne montre que ceux qui sont à son avantage. Le graphique ci-dessous, vous ne le verrez jamais (sauf dans colmarinfo.com). Il s'agit d'un tableau comparant le coût du stationnement résidentiel de plusieurs villes (qui ne sont pas des villes sinistrées !) à ce que paye un résident du centre-ville de Colmar.

[Précision : il s'agit du stationnement sur voirie (en surface) et non pas dans un parking silo ou souterrain. Concerne les résidents qui n'ont pas de garage ou de place de parking attitrée.]

Si certaines villes pratiquent la gratuité (Chartres ou Amiens), le tarif de la très grande majorité d'entre elles se situe sous la barre des 200 euros/an, des villes et non des moindres allant jusqu'à appliquer un tarif inférieur à 100 euros/an, quand Colmar crève le plafond à 600 euros/an, sans garantie de place. Tout le monde s'accorde sur la démesure de ce tarif, même Yves Hemedinger, ce qui n'est pas peu dire. Meyer, le grand démocrate qui écoute ses administrés, comme chacun sait, n'a jamais reculé. Avec un mépris qui n'a d'égal que sa mégalomanie, il fait répondre par l'adjoint Sissler, à ceux qui trouvent la note salée : « Personne ne vous oblige à prendre le macaron [à 600 euros] vous pouvez aussi payer à l'horodateur. » Ben voyons !

1 janvier 2020

Quand la fonction de maire devient addiction

Rémy STOECKLÉ
Maire d’Ohnenheim


Elles sont à la fois pathétiques et dérisoires, les justifications avancées par ces maires, plutôt nombreux, qui finissent par annoncer au terme de plusieurs mandats successifs et à l’approche du grand âge que « finalement » ils seront à nouveau candidats malgré l’engagement pris que le mandat en cours serait le dernier.

Pathétiques et dérisoires parce que ces justifications, toujours embarrassées et parfois culpabilisées, tentent de masquer l’inavouable : pour ces maires, la fonction est devenue addiction.

Alors, dans une remarquable concordance, on fait état des longues hésitations et de la tentation de l’arrêt, on argue de grands projets en cours et en attente (mais il y en aura encore dans six ans…), on évoque les pressions de l’équipe et de la population au point que tel « se sent désiré », on déplore l’impréparation des successeurs éventuels (mais ce sera toujours le cas…), on pronostique une vigueur physique et intellectuelle qui restera intacte.

En fait personne n’est dupe : ces maires sont victimes d’un processus de dépendance que les fonctions de maire exercées dans une durée longue finissent par installer.

Je suis bien placé pour en parler ; à 73 ans et au terme de quatre mandats, je respecte l’engagement, pris par écrit pour m’interdire tout revirement, de m’arrêter. Mais Dieu que c’est dur ! Et pourtant je m’y suis préparé, essayant comme le recommande Montaigne en qualité de maire de Bordeaux de ne pas « m’engager si profondément et si entier » et de me garder des griseries de la fonction dans ses côtés parfois « farcesques », pour citer encore Montaigne.

Bref, ces maires sont tout simplement « accros » ; aucune honte à cela, mais de grâce qu’ils nous évitent le couplet des fausses raisons et qu’ils méditent avec ceux qui arrêtent, car elles parlent aux uns et aux autres, les analyses de Pascal sur l’homme esclave du divertissement et ces phrases qui, transposées et actualisées aux fonctions de maire, disent ceci : « Prenez-y garde… Être maires c’est être en une condition où l’on a dès le matin un grand nombre de gens qui viennent de tous côtés pour ne leur laisser pas une heure en la journée où ils puissent penser à eux-mêmes ? Et quand ils ne sont plus maires, ils ne laissent pas d’être malheureux et abandonnés parce que personne ne les empêche de songer à eux ». 29/12/2019

[Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite. CI]

PHILL

Le dessin de presse à l'honneur : une illustration pleine page, rétrospective de la rubrique Zapping 2019 pour commencer l'année 2020...

http://www.phil-umbdenstock.com/



Vœux 2020