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24 novembre 2019

Stationnement résident

Dans la dernière publication de CI concernant les tarifs du parking de la Montagne Verte, il était question du coût de l'abonnement pour les RÉSIDENTS du centre-ville qui n'ont pas de garage.

Pour le stationnement dans ce parking, l'abonnement à l'année, 24/24, reviendra à :
- 1.053,60 € pour le résident colmarien ;
- 300 € pour le résident strasbourgeois

https://www.strasbourg.eu/stationnement-residant

Concernant les autres tarifs, nous avons établi un comparatif des villes moyennes, documents à l'appui. Nous en ferons état le moment venu.

[Quand, dans sa réponse à LJH, Cécile Striebig écrit « l'écart entre les tarifs colmariens et strasbourgeois est énorme !! Ça saute aux yeux », il est question de tarifs de stationnement qui n'ont RIEN À VOIR avec le stationnement résidentiel, objet de notre post. Complètement hors sujet, donc.]



Isabelle Kieffer

Sic transit…
Esprit de Noël, es-tu encore là ?
Pas vraiment, si l’on en croit les images (et le son) de l’ouverture des marchés de Noël à Strasbourg.
État de siège, on comprend, on subit de plein ou mauvais gré.
Mais que vient faire là une chanteuse à voix de crécelle, « Lorraine à la base » (sic) certes, qui hurle « libérée, délivrée » ? Qu’est ce que ça à voir avec Noël ? Si les autorités souhaitaient éviter toute référence au religieux, « Mon beau sapin » chanté par une chorale aurait été approprié.
Esprit de Noël : mais non, show-business hélas.

22 novembre 2019

Parking de la Montagne Verte : stationnement résident

Le fdg de Gilbert Meyer continue. À Strasbourg, ville pourtant plus grande que Colmar, un résident de l'hypercentre peut garer sa voiture dans un parking couvert pour 300 euros par an. À Colmar, vous êtes assis ? il déboursera 1.053,60 euros par an, au parking de la Montagne Verte. Soit une différence de 753,60 euros.

Vraiment un excellent gestionnaire, ce Chwouldy.

https://www.strasbourg.eu/stationnement-residant




Crise à la Maîtrise de Garçons de Colmar

Edouard Dabrowski

Culture : Meyer continue à faire des siennes

La Culture n'a jamais été la tasse de thé de Gilbert Meyer, cela se confirme une fois de plus. Après la gestion calamiteuse de l'affaire du Conservatoire, le voilà qui déclenche une nouvelle crise, à la Maîtrise de Garçons de Colmar cette fois. Arlette Steyer, la flamboyante directrice et fondatrice de cette manécanterie qu'elle a porté au plus haut niveau, doit être désespérée. Partie à la retraite, elle avait été remplacée un temps par Luciano Bibiloni. Après le départ précipité de ce dernier, Benoît Haller, fondateur de la Chapelle Rhénane rassemblant des musiciens français et allemands, régulièrement invité à se produire sur scène dans des opéras en tant que chanteur, a été pressenti pour prendre la suite.


Mais voilà, il y a Meyer et Meyer préfère la culture des chiffres à la culture musicale. Oui, monsieur, la culture a un coût, quand on vise l'excellence, elle ne peut s’accommoder d'économies d'épicier. Notre "excellent gestionnaire" a trop pris l'habitude de raboter les crédits de façon arbitraire afin de présenter un bilan flatteur des finances de la ville, c'est tout ce qui l'intéresse.
Dans le cas qui nous occupe, Meyer n'a pas du tout respecté les termes de l'offre d'emploi publiée en juillet dernier, transformant un temps complet de 16 heures en temps partiel de 10 heures et remplaçant le poste de directeur artistique et pédagogique par celui d'enseignant artistique, avec un salaire au plus bas.
Dans ces conditions, on ne peut que donner raison à Benoît Haller d'avoir décliné l'offre tout en le remerciant d'avoir osé rendre cet épisode public afin de dénoncer (après tant d'autres) les méthodes du vieil autocrate à la tête de la ville.


20 novembre 2019

Gouverner c'est prévoir

Isabelle Kieffer

On en est loin…

À lire l’intervention d’Eric Straumann, on se dit que nos édiles ont la vue courte et l’oreille sourde.

Le sur-tourisme, les marchés de Noël : plusieurs années que tant de Colmariens se plaignent de la dégradation croissante de leur vie quotidienne, des contraintes subies sans pour autant tirer un quelconque bénéfice de la manne financière invoquée.

Sauf emplois peu qualifiés et précaires, profits des boutiques, restaurants, chalets pour touristes peu regardants, loyers engrangés par les propriétaires de gîtes.

Et voilà que M. Straumann s’interroge sur la pertinence de cette exposition de marchés de Noël à New-York : il est bien temps de s’interroger ! un peu tard, le mal est fait, attendons-nous donc pour 2020 à un afflux de touristes américains. Qui logeront où ? Ils resteront quelques heures, le temps d’acheter un bretzel, un verre de vin chaud… et de faire déborder encore plus les poubelles publiques.

Il suffit de tenter de marcher dans Colmar un week-end de décembre pour constater la saturation de la ville, de ses parkings, sauf à sortir entre 7h et 10h du matin.

Mais nos élus y marchent-ils encore ?


DEPUIS, COMME CHACUN SAIT, LE COVID A MIS UN COUP D'ARRÊT AU TOURISME DE MASSE. POUR COMBIEN DE TEMPS ?

19 novembre 2019

Extraits de l'intervention d'Eric Straumann à l'Assemblée Nationale

La volonté de conquérir les marchés émergents asiatiques correspondait à une démarche logique il y a une dizaine d’années, mais on a minoré l’importance du marché européen et du marché de proximité. En Alsace, on a tout simplement oublié les Allemands et nous avons attiré les touristes asiatiques jusqu’à souffrir d’un sur-tourisme. C’est ainsi que des touristes chinois viennent en bus par milliers à Colmar dans le seul but de voir le lieu de tournage d’une émission de téléréalité à succès…

S’agissant de la lisibilité, je suis d’accord avec vous pour dire qu’il faut l’améliorer. Il n’y a pas forcément de cohérence dans les actions menées par les départements et les régions et même à l’intérieur d’une même région. On a ainsi dépensé 1,3 million d’euros pour faire la promotion des marchés de Noël alsaciens à New-York alors même qu’ils sont déjà si fréquentés qu’il faut aller en Allemagne ou à Belfort pour trouver un hôtel au moment où ils se tiennent. Comment voulez-vous dans ces conditions accueillir de nouveaux touristes ?

Quant aux plateformes hôtelières, je ne les critique pas : elles permettent d’irriguer l’ensemble du territoire. Les hôteliers qui pratiquent des prix adaptés, plutôt à la baisse, attirent la clientèle étrangère ailleurs que sur les points les plus touristiques. En outre, ces plateformes contribuent à la qualité de l’accueil grâce à leurs systèmes de notation. Si 40 % des appréciations sont fausses, 60 % reflètent une expérience réelle et elles poussent les hôteliers à améliorer leurs prestations.

Faut-il faire évoluer la législation face à Airbnb ? Les élus locaux nous disent qu’elle serait complexe à mettre en œuvre. Certaines villes ont pris des mesures pour limiter les transformations de logements en chambres d’hôtes, mais il faut peut-être attendre un ou deux ans pour avoir suffisamment de recul et mesurer les effets de cette réglementation.

L'intégralité du rapport peut être consulté ici :

Chwouldy mérite votre confiaaaance !!!

Tel que pour un célèbre vendeur d’électro-ménager qui a su durer des dizaines d’années avec un slogan qu’il martelait sur tous les médias jusqu’à en convaincre les électeurs, pardon les acheteurs, la CONFIANCE est la base de la gouvernance de la Ville.
L’ACCOINTANCE est le deuxième pilier : à Colmar on fait surtout confiance aux gens qu’on connaît. Ça ressemble à du bon sens, mais c’est surtout l’origine d’une déviance : il y a les amis de Gilbert Meyer, qui constituent une véritable cour où chacun rivalise de DÉFÉRENCE. Il suffit de visionner le conseil municipal en séance. Mais c’est aussi un clan qui brigue faveurs et RECONNAISSANCE.
Et il y a les autres, qui ne valent même pas d’être sollicités pour se faire un avis, ou prendre une décision. Les Colmariens. On n’attend d’eux qu’une chose : OBÉISSANCE.
C’est aussi l’origine d’un second problème : c’est que l’APPARTENANCE prime sur la COMPÉTENCE, les talents fuient la ville, ou sont mis en partance : Les borgnes veulent rester rois, sus à la clairvoyance !
Mais surtout, Colmar doit rester dans l’ignorance. Et pour cela, silence ! Ou ajoutons encore une louche de MÉDISANCE.
Ça vous plaît la cour, les fausses apparences ? Moi, pas, alors maintenant on balance.
Oui, il y a des pressions sur notre presse locale, DNA et l’Alsace, pour qu’elle évite les sujets qui fâchent.
Non, Chwouldy n’est pas un bon gestionnaire : le premier capital d’une collectivité est le capital humain et celui de Colmar est véritablement en souffrance. [...]
JM