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22 novembre 2019

Crise à la Maîtrise de Garçons de Colmar

Edouard Dabrowski

Culture : Meyer continue à faire des siennes

La Culture n'a jamais été la tasse de thé de Gilbert Meyer, cela se confirme une fois de plus. Après la gestion calamiteuse de l'affaire du Conservatoire, le voilà qui déclenche une nouvelle crise, à la Maîtrise de Garçons de Colmar cette fois. Arlette Steyer, la flamboyante directrice et fondatrice de cette manécanterie qu'elle a porté au plus haut niveau, doit être désespérée. Partie à la retraite, elle avait été remplacée un temps par Luciano Bibiloni. Après le départ précipité de ce dernier, Benoît Haller, fondateur de la Chapelle Rhénane rassemblant des musiciens français et allemands, régulièrement invité à se produire sur scène dans des opéras en tant que chanteur, a été pressenti pour prendre la suite.


Mais voilà, il y a Meyer et Meyer préfère la culture des chiffres à la culture musicale. Oui, monsieur, la culture a un coût, quand on vise l'excellence, elle ne peut s’accommoder d'économies d'épicier. Notre "excellent gestionnaire" a trop pris l'habitude de raboter les crédits de façon arbitraire afin de présenter un bilan flatteur des finances de la ville, c'est tout ce qui l'intéresse.
Dans le cas qui nous occupe, Meyer n'a pas du tout respecté les termes de l'offre d'emploi publiée en juillet dernier, transformant un temps complet de 16 heures en temps partiel de 10 heures et remplaçant le poste de directeur artistique et pédagogique par celui d'enseignant artistique, avec un salaire au plus bas.
Dans ces conditions, on ne peut que donner raison à Benoît Haller d'avoir décliné l'offre tout en le remerciant d'avoir osé rendre cet épisode public afin de dénoncer (après tant d'autres) les méthodes du vieil autocrate à la tête de la ville.


20 novembre 2019

Gouverner c'est prévoir

Isabelle Kieffer

On en est loin…

À lire l’intervention d’Eric Straumann, on se dit que nos édiles ont la vue courte et l’oreille sourde.

Le sur-tourisme, les marchés de Noël : plusieurs années que tant de Colmariens se plaignent de la dégradation croissante de leur vie quotidienne, des contraintes subies sans pour autant tirer un quelconque bénéfice de la manne financière invoquée.

Sauf emplois peu qualifiés et précaires, profits des boutiques, restaurants, chalets pour touristes peu regardants, loyers engrangés par les propriétaires de gîtes.

Et voilà que M. Straumann s’interroge sur la pertinence de cette exposition de marchés de Noël à New-York : il est bien temps de s’interroger ! un peu tard, le mal est fait, attendons-nous donc pour 2020 à un afflux de touristes américains. Qui logeront où ? Ils resteront quelques heures, le temps d’acheter un bretzel, un verre de vin chaud… et de faire déborder encore plus les poubelles publiques.

Il suffit de tenter de marcher dans Colmar un week-end de décembre pour constater la saturation de la ville, de ses parkings, sauf à sortir entre 7h et 10h du matin.

Mais nos élus y marchent-ils encore ?


DEPUIS, COMME CHACUN SAIT, LE COVID A MIS UN COUP D'ARRÊT AU TOURISME DE MASSE. POUR COMBIEN DE TEMPS ?

19 novembre 2019

Extraits de l'intervention d'Eric Straumann à l'Assemblée Nationale

La volonté de conquérir les marchés émergents asiatiques correspondait à une démarche logique il y a une dizaine d’années, mais on a minoré l’importance du marché européen et du marché de proximité. En Alsace, on a tout simplement oublié les Allemands et nous avons attiré les touristes asiatiques jusqu’à souffrir d’un sur-tourisme. C’est ainsi que des touristes chinois viennent en bus par milliers à Colmar dans le seul but de voir le lieu de tournage d’une émission de téléréalité à succès…

S’agissant de la lisibilité, je suis d’accord avec vous pour dire qu’il faut l’améliorer. Il n’y a pas forcément de cohérence dans les actions menées par les départements et les régions et même à l’intérieur d’une même région. On a ainsi dépensé 1,3 million d’euros pour faire la promotion des marchés de Noël alsaciens à New-York alors même qu’ils sont déjà si fréquentés qu’il faut aller en Allemagne ou à Belfort pour trouver un hôtel au moment où ils se tiennent. Comment voulez-vous dans ces conditions accueillir de nouveaux touristes ?

Quant aux plateformes hôtelières, je ne les critique pas : elles permettent d’irriguer l’ensemble du territoire. Les hôteliers qui pratiquent des prix adaptés, plutôt à la baisse, attirent la clientèle étrangère ailleurs que sur les points les plus touristiques. En outre, ces plateformes contribuent à la qualité de l’accueil grâce à leurs systèmes de notation. Si 40 % des appréciations sont fausses, 60 % reflètent une expérience réelle et elles poussent les hôteliers à améliorer leurs prestations.

Faut-il faire évoluer la législation face à Airbnb ? Les élus locaux nous disent qu’elle serait complexe à mettre en œuvre. Certaines villes ont pris des mesures pour limiter les transformations de logements en chambres d’hôtes, mais il faut peut-être attendre un ou deux ans pour avoir suffisamment de recul et mesurer les effets de cette réglementation.

L'intégralité du rapport peut être consulté ici :

Chwouldy mérite votre confiaaaance !!!

Tel que pour un célèbre vendeur d’électro-ménager qui a su durer des dizaines d’années avec un slogan qu’il martelait sur tous les médias jusqu’à en convaincre les électeurs, pardon les acheteurs, la CONFIANCE est la base de la gouvernance de la Ville.
L’ACCOINTANCE est le deuxième pilier : à Colmar on fait surtout confiance aux gens qu’on connaît. Ça ressemble à du bon sens, mais c’est surtout l’origine d’une déviance : il y a les amis de Gilbert Meyer, qui constituent une véritable cour où chacun rivalise de DÉFÉRENCE. Il suffit de visionner le conseil municipal en séance. Mais c’est aussi un clan qui brigue faveurs et RECONNAISSANCE.
Et il y a les autres, qui ne valent même pas d’être sollicités pour se faire un avis, ou prendre une décision. Les Colmariens. On n’attend d’eux qu’une chose : OBÉISSANCE.
C’est aussi l’origine d’un second problème : c’est que l’APPARTENANCE prime sur la COMPÉTENCE, les talents fuient la ville, ou sont mis en partance : Les borgnes veulent rester rois, sus à la clairvoyance !
Mais surtout, Colmar doit rester dans l’ignorance. Et pour cela, silence ! Ou ajoutons encore une louche de MÉDISANCE.
Ça vous plaît la cour, les fausses apparences ? Moi, pas, alors maintenant on balance.
Oui, il y a des pressions sur notre presse locale, DNA et l’Alsace, pour qu’elle évite les sujets qui fâchent.
Non, Chwouldy n’est pas un bon gestionnaire : le premier capital d’une collectivité est le capital humain et celui de Colmar est véritablement en souffrance.
Oui, il y a maintenant une plainte déposée au tribunal pénal pour harcèlement moral. Le harcèlement moral est un délit, puni de deux ans de prison et 30000€ d’amende.
La seule chose pour laquelle je ferai confiance au candidat Meyer, c’est qu’il fera tout pour qu’on ne parle pas de cette peine de prison qui le menace maintenant.
Mais chut !
JM

18 novembre 2019

Combien gagnent les élus colmariens

Savez-vous combien gagnent nos élus colmariens ? 90395€ + 1429€ + 1300€ soit 93124€/an pour notre maire-président de Colmar Agglomération, sans compter sa retraite de député et celle de fonctionnaire (source : https://www.hatvp.fr/…/…/meyer-gilbert-di-commune-colmar.pdf), dernière déclaration faite en 2014 mais depuis plus rien à déclarer. Quelle transparence à Colmar ?

Nos adjoints cumulent des salaires ou retraites de par leur métier, pour la plupart, ainsi qu’une indemnité d’adjoint(e) de 1711,34€ brut/mois, probablement majorée de 30%, Colmar étant chef-lieu du Haut-Rhin, soit 2224,74€ brut/mois.

Certain(e)s cumulent également des fonctions de conseiller(ère) départemental(e) ou régional(e), soit respectivement une indemnité supplémentaire de 2333,64€ et 2722,58€/mois brut (source : https://www.collectivites-locales.gouv.fr/regime-indemnitai…).

Sans oublier les jetons de présence dans certains conseils d’administration !
N’oublions pas non plus les indemnités des conseillers municipaux délégués (uniquement de la majorité !), dont l’indemnité est comprise dans l’enveloppe budgétaire maire et adjoints, et qui sont aussi souvent administrateur ou président de structure locale (chauffage urbain, eau, électricité, etc…).

À côté de ces indemnités, s’ajoutent des avantages en nature comme le stationnement offert. Ce qui n'empêche pas les nombreuses frasques de voitures mal garées mais non sanctionnées ! Stationnement offert à certains et payant pour les autres ?

Rien d'étonnant à ce qu’ils ne veuillent pas quitter leur poste et se battent pour y rester. Le vide peut faire peur à beaucoup !

15 novembre 2019

Colmar : la magie de Noël

Edouard Dabrowski

Le succès année après année des marchés de Noël aiguise la convoitise de villes de plus en plus nombreuses. Même celles qui n'en avaient pas la tradition, rivalisent d'ingéniosité pour attirer le chaland. Évidemment, il n'est plus question de fête religieuse, depuis bien longtemps. L'argent roi a remplacé les rois mages. Noël a été vidé de son sens et de sa substance et a perdu toute authenticité. Si magie et féerie demeurent, c'est au travers des illuminations.

Le marché de Noël devrait être un moment festif et convivial pour les habitants, tel qu'il existe encore chez nos voisins d'outre-Rhin, où l'esprit de Noël n'est pas encore complètement perverti. Les habitants aiment se retrouver et partager Glühwein, saucisses grillées, choucroute-spaetzle... Chez nous, il y a trop de monde. Où est le plaisir, même pour les touristes, à avancer à touche-touche après avoir réussi - au bout de combien de temps - à trouver une place pour garer sa voiture ? Dans une semaine va commencer la galère pour bon nombre de Colmariens qui se préparent à ne plus aller dans le centre-ville pendant plus d'un mois, à trouver des itinéraires bis, à jongler avec les horaires... Hélas, la municipalité n'a toujours pas compris qu'en matière de tourisme, à force de surenchère, arrive un moment où les nuisances finissent par l'emporter sur les avantages.

Photo Edouard Dabrowski

14 novembre 2019

Ouverture d'un Starbucks à Colmar

Vous avez mille fois raison : les Colmariennes et les Colmariens méritent un bon café. Et ils savent où le trouver.

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