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27 avril 2019

Conservatoire de Colmar : suite du feuilleton


Dès lors que la polémique née de la rétrogradation et mise au placard de la Directrice du Conservatoire a été rendue publique, que les élus de l'opposition ont remis le sujet sur le tapis lors de la séance du conseil municipal du 25 mars dernier et que l'affaire continue à faire des vagues, Gilbert Meyer a décidé de passer à l'offensive. Il s'en serait bien passé, préférant l'omerta sur le sujet, avant d'être obligé de rendre des comptes.
Dans sa note d'information, il donne sa version des faits, en occultant les éléments dérangeants dont le moindre n'est pas la création en catimini d'un poste de directrice-adjointe, donc sans publicité, ce qui est illégal. Et expliquerait sa discrétion de violette jusqu'à ce jour ?



25 avril 2019

Tristan Denéchaud
« Colmar veut bouger »

Le printemps renoue avec le tourisme de masse. À Colmar, la place du tourisme et la fréquentation en constante augmentation sont des sujets clivants comme dans beaucoup de villes très visitées. On voit les proportions extrêmes que cela peut prendre à Venise, Barcelone ou même dans certains quartiers de Paris. Dans notre ville, ceux à qui profite le tourisme pensent qu’il faut continuer dans la voie actuelle, donc le promouvoir pour faire de Colmar une destination courue et incontournable. Beaucoup d’habitants, eux ne voient au contraire cette popularité croissante de leur ville que comme une nuisance et voudraient revenir au moins 30 ans en arrière, dans un Colmar aussi nostalgique qu’illusoire. Les deux approches nous mènent dans une impasse. Le tourisme est un atout de croissance et de développement. Beaucoup de villes aimeraient avoir à gérer les mêmes difficultés que nous. Mais, cette manne touristique, il faut pouvoir la canaliser et la mettre au profit des Colmariens grâce à une meilleure cohabitation entre touristes, habitants et travailleurs, faute de quoi, cela devient une nuisance pour tous, à l’image du paroxysme que constituent les week-ends de décembre ! Enfin, quand les limites se transforment en véritables nuisances, les difficultés surgissent : problèmes de circulation y compris à pied, stationnements saturés en centre-ville surtout le week-end, et une certaine difficulté à louer un appartement à l’année, car ces derniers sont de plus en plus souvent transformés en location de tourisme au détriment du secteur hôtelier. Cet objectif, comme toujours, ne peut avoir du succès que dans le cadre d’une vision globale et à long terme, et avec pédagogie, dans le respect des besoins des uns et des autres.

Phil

Dna rubrique psycho du jeudi : "Comment sait-on qu'on aime"
Voilà, c'est fini... après 206 semaines de collaboration, donc 206 dessins, le partenariat DNA/Psychologie magazine s'arrête et c'est là que tu te rends compte que le dessinateur de presse aimerait bénéficier de la précarité des intermittents...



24 avril 2019

Conservatoire de Colmar


Oui, ces 4 dernières années, le Conservatoire a été redynamisé
Oui, il a été numérisé
Oui, notre Conservatoire a considérablement animé la ville
Oui, il a respecté des contraintes budgétaires accentuées et déniché des
subventions
Oui, des professeurs y venaient travailler avec bonheur
Et oui, sa directrice en a été déclassée
Oui, sur une médiation ponctuelle échouée
Oui, bien des usagers n'en n'ont pas été informés
Non, on ne peut pas considérer qu'un déclassement soit une aide
Non, on ne peut pas considérer qu'une médiation échouée soit utilisée pour
justifier une mise à l'écart
Non, un déclassement n'est pas une réponse à une gestion jugée "agressive"
Non, un déclassement n'amènera pas la sérénité
Oui, bien des usagers se questionnent sur l'avenir de cette institution renommée
Oui, bien des usagers se questionnent sur qui va réellement profiter de cette suite de décisions
Et oui, répondre à un dysfonctionnement par une nouvelle souffrance n'est pas une solution.
[24/4/2019 09:02]


La Directrice rétrogradée et placardisée
Dessin de Ritchie 

21 avril 2019

Lu dans la feuille de chou municipale, "le point colmarien", l'édito du maire :

« Du 4 au 22 avril 2019, Colmar fête le printemps :
Cette fête illustre une volonté politique : elle consiste à développer, pour les Colmariens avant tout, des manifestations qui marquent les quatre saisons. »

Pour les Colmariens avant tout ? Si « les Colmariens avant tout » se réduisent aux restaurateurs et aux marchands de souvenirs, oui. Mais, pas fous, les Colmariens préfèrent éviter les bains de foule. Ces derniers temps, « les Colmariens avant tout » avaient pour beaucoup d'entre eux les yeux bridés.



CORDAY

À Colmar, nous avons la chance d’avoir deux centres-ville !

Deux centres, soigneusement séparés l'un de l'autre, divisant ainsi plus les habitants. Il ne nous manque plus qu’un mur pour séparer l’Est de l’Ouest, les rails jouent ce rôle. À l’Ouest on dit que ceux de l’Est sont riches et à l’Est l’on se sent abandonné et l’ont dit que « tout est fait pour l’Ouest ».
Le travail de division fait son œuvre. Chacun se regarde du coin de l’œil et se dit que l’autre est son ennemi parce que plus avantagé, plus riche, plus ceci ou plus cela. « Ce n’est pas propre à Colmar » me direz-vous et vous aurez amplement raison. D’autres villes, départements ou régions ont les mêmes problèmes.

Pour l’heure, c’est notre ville qui m’intéresse. Pourquoi tant de clivages ? C’est pour mieux régner mon enfant !

À l’heure où le quartier Ouest devient « l’Éco Quartier », centre névralgique du second « cœur de la Ville », l’on cantonne les gens de ce côté là. N’allez pas à l’Est, on ne veut pas de vous !

Du côté Est, où une grande partie aurait besoin de renouveau, on leur dit « n’allez pas à l’Ouest, c’est dangereux ! ». Et depuis lundi, l’Ouest a volé son Norma à l’Est. Encore tout pour eux ! Mais quelle alternative pour l’Est ? Vous êtes riches, prenez vos voitures !

Il serait temps de comprendre la stratégie du régime de la peur. Ayons peur les uns des autres, ne nous rencontrons pas, ne nous découvrons pas ! Nous pourrions découvrir que nous nous ressemblons et avons des idées communes !

Nous pourrions même nous unir pour avoir des envies communes ! Non, il ne faut pas !
À Colmar, le Poulidor de la Ville, règne en maître sur l’Ouest. En serrant des mains, en promettant des choses, en étant à l’écoute contre vos voix !
À l’Est, le Premier dort paisiblement et va se réveiller dans les prochains mois ! Après cinq années de latence, vos souhaits seront réalisés. L’un aura l’Ouest et l’autre l’Est, pour mieux se réunir à la fin. Chose commune, à l’Ouest comme à l’Est, on a la mémoire courte. Dès que nos souhaits sont réalisés, même après des années d’attente et un nombre incalculable de batailles, on oublie tout ! Mulhouse et Strasbourg se sont réveillées et ont osé changer. À Colmar, l’un ne veut pas honorer sa promesse de dernier mandat et l’autre, révolté, ne démissionne pas, pour ne pas perdre la mainmise.
Nous n’aimons pas être rassemblés à Colmar, c’est bien dommage ! Mais on nous l’a appris ainsi !

19 avril 2019

Publication de Benoît NICOLAS

NORMA - QUARTIER EUROPE


3.000.000 € (trois millions d'euros !) de dépenses publiques.
Pour quel résultat ?
La Ville a acheté le parking qui était une propriété privée et a financé intégralement les travaux d'aménagement du parking.
Aucune création de places supplémentaires.
Juste des dépenses publiques pour faire un plus joli parking.
Le marché du mercredi est interdit de s'y rétablir, coincé entre les deux voies de l'avenue de l'Europe.
Incompréhensible.
Aucune création d'emploi, le Norma a juste quitté la route de Sélestat pour s'installer quartier Europe.
Un nouveau recul de l'offre commerciale accessible pour les quartiers Ladhof /Saint-Léon de plus en plus délaissés.
La galerie commerciale Europe n'est plus intégrée à la surface commerciale du nouveau Norma.
Une hérésie !
Les cellules commerciales sont quasiment à l'abandon et un mur coupe maintenant les commerces du supermarché.
Pourtant chacun sait que la tête de pont de ce type de surface doit être le moteur de la dynamique commerciale de l'ensemble.
Une formidable occasion manquée de faire de cet ensemble un vrai pôle d'attractivité pour ce quartier.
Par contre, les commerçants ainsi coupés sont menacés d'expropriation s'ils n'engagent pas des travaux à leurs frais pour embellir l'ensemble.
Toujours la même méthode brutale.
Cerise sur le gâteau, lors de l'inauguration, un adjoint élu à la ville me glisse que c'est formidable ce Norma, les camping-cars pourront s'arrêter pour y faire des courses avant de visiter la ville...
Génial !
Un parking et des touristes.
L'alpha et l'oméga de la politique Meyer.
Pourquoi de telles dépenses qui auraient pu être mieux employées ?
Pourquoi ne pas avoir créé un vrai ensemble commercial cohérent pour une meilleure offre, une plus grande attractivité et des emplois à la clé ?
Pourquoi menacer plutôt que d'engager une vraie concertation pour le meilleur résultat pour tous ?
Qu'en pensez-vous ?
Mais quand on décide de tout, tout seul, on fait forcément des erreurs !