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22 novembre 2019

Parking de la Montagne Verte : stationnement résident

Le fdg de Gilbert Meyer continue. À Strasbourg, ville pourtant plus grande que Colmar, un résident de l'hypercentre peut garer sa voiture dans un parking couvert pour 300 euros par an. À Colmar, vous êtes assis ? il déboursera 1.053,60 euros par an, au parking de la Montagne Verte. Soit une différence de 753,60 euros.

Vraiment un excellent gestionnaire, ce Chwouldy.

https://www.strasbourg.eu/stationnement-residant




Crise à la Maîtrise de Garçons de Colmar

Edouard Dabrowski

Culture : Meyer continue à faire des siennes

La Culture n'a jamais été la tasse de thé de Gilbert Meyer, cela se confirme une fois de plus. Après la gestion calamiteuse de l'affaire du Conservatoire, le voilà qui déclenche une nouvelle crise, à la Maîtrise de Garçons de Colmar cette fois. Arlette Steyer, la flamboyante directrice et fondatrice de cette manécanterie qu'elle a porté au plus haut niveau, doit être désespérée. Partie à la retraite, elle avait été remplacée un temps par Luciano Bibiloni. Après le départ précipité de ce dernier, Benoît Haller, fondateur de la Chapelle Rhénane rassemblant des musiciens français et allemands, régulièrement invité à se produire sur scène dans des opéras en tant que chanteur, a été pressenti pour prendre la suite.


Mais voilà, il y a Meyer et Meyer préfère la culture des chiffres à la culture musicale. Oui, monsieur, la culture a un coût, quand on vise l'excellence, elle ne peut s’accommoder d'économies d'épicier. Notre "excellent gestionnaire" a trop pris l'habitude de raboter les crédits de façon arbitraire afin de présenter un bilan flatteur des finances de la ville, c'est tout ce qui l'intéresse.
Dans le cas qui nous occupe, Meyer n'a pas du tout respecté les termes de l'offre d'emploi publiée en juillet dernier, transformant un temps complet de 16 heures en temps partiel de 10 heures et remplaçant le poste de directeur artistique et pédagogique par celui d'enseignant artistique, avec un salaire au plus bas.
Dans ces conditions, on ne peut que donner raison à Benoît Haller d'avoir décliné l'offre tout en le remerciant d'avoir osé rendre cet épisode public afin de dénoncer (après tant d'autres) les méthodes du vieil autocrate à la tête de la ville.


20 novembre 2019

Gouverner c'est prévoir

Isabelle Kieffer

On en est loin…

À lire l’intervention d’Eric Straumann, on se dit que nos édiles ont la vue courte et l’oreille sourde.

Le sur-tourisme, les marchés de Noël : plusieurs années que tant de Colmariens se plaignent de la dégradation croissante de leur vie quotidienne, des contraintes subies sans pour autant tirer un quelconque bénéfice de la manne financière invoquée.

Sauf emplois peu qualifiés et précaires, profits des boutiques, restaurants, chalets pour touristes peu regardants, loyers engrangés par les propriétaires de gîtes.

Et voilà que M. Straumann s’interroge sur la pertinence de cette exposition de marchés de Noël à New-York : il est bien temps de s’interroger ! un peu tard, le mal est fait, attendons-nous donc pour 2020 à un afflux de touristes américains. Qui logeront où ? Ils resteront quelques heures, le temps d’acheter un bretzel, un verre de vin chaud… et de faire déborder encore plus les poubelles publiques.

Il suffit de tenter de marcher dans Colmar un week-end de décembre pour constater la saturation de la ville, de ses parkings, sauf à sortir entre 7h et 10h du matin.

Mais nos élus y marchent-ils encore ?


DEPUIS, COMME CHACUN SAIT, LE COVID A MIS UN COUP D'ARRÊT AU TOURISME DE MASSE. POUR COMBIEN DE TEMPS ?

19 novembre 2019

(Tourisme) Extraits de l'intervention d'Eric Straumann à l'Assemblée Nationale

La volonté de conquérir les marchés émergents asiatiques correspondait à une démarche logique il y a une dizaine d’années, mais on a minoré l’importance du marché européen et du marché de proximité. En Alsace, on a tout simplement oublié les Allemands et nous avons attiré les touristes asiatiques jusqu’à souffrir d’un sur-tourisme. C’est ainsi que des touristes chinois viennent en bus par milliers à Colmar dans le seul but de voir le lieu de tournage d’une émission de téléréalité à succès…

S’agissant de la lisibilité, je suis d’accord avec vous pour dire qu’il faut l’améliorer. Il n’y a pas forcément de cohérence dans les actions menées par les départements et les régions et même à l’intérieur d’une même région. On a ainsi dépensé 1,3 million d’euros pour faire la promotion des marchés de Noël alsaciens à New-York alors même qu’ils sont déjà si fréquentés qu’il faut aller en Allemagne ou à Belfort pour trouver un hôtel au moment où ils se tiennent. Comment voulez-vous dans ces conditions accueillir de nouveaux touristes ?

Quant aux plateformes hôtelières, je ne les critique pas : elles permettent d’irriguer l’ensemble du territoire. Les hôteliers qui pratiquent des prix adaptés, plutôt à la baisse, attirent la clientèle étrangère ailleurs que sur les points les plus touristiques. En outre, ces plateformes contribuent à la qualité de l’accueil grâce à leurs systèmes de notation. Si 40 % des appréciations sont fausses, 60 % reflètent une expérience réelle et elles poussent les hôteliers à améliorer leurs prestations.

Faut-il faire évoluer la législation face à Airbnb ? Les élus locaux nous disent qu’elle serait complexe à mettre en œuvre. Certaines villes ont pris des mesures pour limiter les transformations de logements en chambres d’hôtes, mais il faut peut-être attendre un ou deux ans pour avoir suffisamment de recul et mesurer les effets de cette réglementation.

L'intégralité du rapport peut être consulté ici :


Chwouldy mérite votre confiaaaance !!!

Tel que pour un célèbre vendeur d’électro-ménager qui a su durer des dizaines d’années avec un slogan qu’il martelait sur tous les médias jusqu’à en convaincre les électeurs, pardon les acheteurs, la CONFIANCE est la base de la gouvernance de la Ville.
L’ACCOINTANCE est le deuxième pilier : à Colmar on fait surtout confiance aux gens qu’on connaît. Ça ressemble à du bon sens, mais c’est surtout l’origine d’une déviance : il y a les amis de Gilbert Meyer, qui constituent une véritable cour où chacun rivalise de DÉFÉRENCE. Il suffit de visionner le conseil municipal en séance. Mais c’est aussi un clan qui brigue faveurs et RECONNAISSANCE.
Et il y a les autres, qui ne valent même pas d’être sollicités pour se faire un avis, ou prendre une décision. Les Colmariens. On n’attend d’eux qu’une chose : OBÉISSANCE.
C’est aussi l’origine d’un second problème : c’est que l’APPARTENANCE prime sur la COMPÉTENCE, les talents fuient la ville, ou sont mis en partance : Les borgnes veulent rester rois, sus à la clairvoyance !
Mais surtout, Colmar doit rester dans l’ignorance. Et pour cela, silence ! Ou ajoutons encore une louche de MÉDISANCE.
Ça vous plaît la cour, les fausses apparences ? Moi, pas, alors maintenant on balance.
Oui, il y a des pressions sur notre presse locale, DNA et l’Alsace, pour qu’elle évite les sujets qui fâchent.
Non, Chwouldy n’est pas un bon gestionnaire : le premier capital d’une collectivité est le capital humain et celui de Colmar est véritablement en souffrance.
Oui, il y a maintenant une plainte déposée au tribunal pénal pour harcèlement moral. Le harcèlement moral est un délit, puni de deux ans de prison et 30000€ d’amende.
La seule chose pour laquelle je ferai confiance au candidat Meyer, c’est qu’il fera tout pour qu’on ne parle pas de cette peine de prison qui le menace maintenant.
Mais chut !
JM

18 novembre 2019

Combien gagnent les élus colmariens

Savez-vous combien gagnent nos élus colmariens ? 90395€ + 1429€ + 1300€ soit 93124€/an pour notre maire-président de Colmar Agglomération, sans compter sa retraite de député et celle de fonctionnaire (source : https://www.hatvp.fr/…/…/meyer-gilbert-di-commune-colmar.pdf), dernière déclaration faite en 2014 mais depuis plus rien à déclarer. Quelle transparence à Colmar ?

Nos adjoints cumulent des salaires ou retraites de par leur métier, pour la plupart, ainsi qu’une indemnité d’adjoint(e) de 1711,34€ brut/mois, probablement majorée de 30%, Colmar étant chef-lieu du Haut-Rhin, soit 2224,74€ brut/mois.

Certain(e)s cumulent également des fonctions de conseiller(ère) départemental(e) ou régional(e), soit respectivement une indemnité supplémentaire de 2333,64€ et 2722,58€/mois brut (source : https://www.collectivites-locales.gouv.fr/regime-indemnitai…).

Sans oublier les jetons de présence dans certains conseils d’administration !
N’oublions pas non plus les indemnités des conseillers municipaux délégués (uniquement de la majorité !), dont l’indemnité est comprise dans l’enveloppe budgétaire maire et adjoints, et qui sont aussi souvent administrateur ou président de structure locale (chauffage urbain, eau, électricité, etc…).

À côté de ces indemnités, s’ajoutent des avantages en nature comme le stationnement offert. Ce qui n'empêche pas les nombreuses frasques de voitures mal garées mais non sanctionnées ! Stationnement offert à certains et payant pour les autres ?

Rien d'étonnant à ce qu’ils ne veuillent pas quitter leur poste et se battent pour y rester. Le vide peut faire peur à beaucoup !

17 novembre 2019

Vendredi 13 décembre est aussi le jour de Sainte-Lucie ; et comme le prétend un (absurde) dicton, « à la Sainte-Lucie, le jour croît d'un saut de puce. »
Mauvais présage pour notre cher Kangourou ?
[Bernard Friedrich]


Dessin de Phil - DNA

15 novembre 2019

Colmar : la magie de Noël

Edouard Dabrowski

Le succès année après année des marchés de Noël aiguise la convoitise de villes de plus en plus nombreuses. Même celles qui n'en avaient pas la tradition, rivalisent d'ingéniosité pour attirer le chaland. Évidemment, il n'est plus question de fête religieuse, depuis bien longtemps. L'argent roi a remplacé les rois mages. Noël a été vidé de son sens et de sa substance et a perdu toute authenticité. Si magie et féerie demeurent, c'est au travers des illuminations.

Le marché de Noël devrait être un moment festif et convivial pour les habitants, tel qu'il existe encore chez nos voisins d'outre-Rhin, où l'esprit de Noël n'est pas encore complètement perverti. Les habitants aiment se retrouver et partager Glühwein, saucisses grillées, choucroute-spaetzle... Chez nous, il y a trop de monde. Où est le plaisir, même pour les touristes, à avancer à touche-touche après avoir réussi - au bout de combien de temps - à trouver une place pour garer sa voiture ? Dans une semaine va commencer la galère pour bon nombre de Colmariens qui se préparent à ne plus aller dans le centre-ville pendant plus d'un mois, à trouver des itinéraires bis, à jongler avec les horaires... Hélas, la municipalité n'a toujours pas compris qu'en matière de tourisme, à force de surenchère, arrive un moment où les nuisances finissent par l'emporter sur les avantages.

Photo Edouard Dabrowski

14 novembre 2019

Ouverture d'un Starbucks à Colmar

Vous avez mille fois raison : les Colmariennes et les Colmariens méritent un bon café. Et ils savent où le trouver.

Voir les avis déjà publiés sur le sujet par Colmar info :



12 novembre 2019

Marché de Noël : stationnement des résidents

Un grand merci à nos contributeurs, grâce à eux les choses bougent, même s'il faut rester modeste. C'est surtout parce que nous ne sommes plus qu'à quatre mois des élections. Et que l'entreprise de séduction de Meyer and Co a commencé à fonctionner. L'avez-vous remarqué ? Fini, le temps de l'arrogance. Ils sont tout miel. Et font semblant de s'intéresser au bien-vivre de leurs concitoyens. Serons-nous dupes ?

À l'écoute de sa vidéo, on se rend compte, pour ceux qui en douteraient encore, qu'Yves Hemedinger a définitivement rejoint son maître, après que celui-ci lui a mis sous le nez le sondage de Straumann ne lui laissant aucune chance. Mais auprès de Meyer, l'avenir d'YH est plus qu'assombri, l'homme est voué à la déchéance malgré son allégeance. Il laissait entendre à ses proches qu'il ne quitterait Meyer que si celui-ci décidait de se représenter, reniant sa promesse de 2014. Meyer devrait lever l'insoutenable suspense le mois prochain, attendons donc. Reste à savoir où aller, pour YH et avec qui.

Pour revenir au problème du stationnement des résidents de l'hypercentre pendant le marché de Noël, à quatre mois des élections, comme par miracle, on trouve des solutions. Après avoir répété une fois de plus que « les Colmariens apprécient la manne touristique » et qu'il n'est « ni sourd ni aveugle » à leurs revendications « notamment en matière de stationnement », Yves Hemedinger détaille dans sa vidéo les solutions proposées. Au journaliste qui lui demande perfidement si les places de stationnement seront gratuites, YH répond que les Colmariens paieront le tarif habituel des parkings. Faut pas rêver. Même à Noël. Seuls les riverains impactés par le périmètre neutralisé à la circulation pourront stationner gratuitement en surface, en dehors dudit périmètre.

L'information complète sur les mesures annoncées, ici :

https://c.dna.fr/edition-de-colmar/2019/11/12/video-et-podcast-securite-renforcee-au-marche-de-noel-de-colmar

6 novembre 2019

La bibliothèque des Dominicains rebaptisée "Jacques Chirac"

« Je viens d'être informé que le conseil municipal de Colmar a décidé hier soir de rebaptiser la bibliothèque des Dominicains, "Jacques Chirac". [...] La décision fut-elle vraiment prise à l'unanimité ?
J'ai envoyé des courriels à des amis qui sont du même avis que moi. J'attends réponses et propositions. »

5/11/2019 22:24


De nombreux messages de Colmariens vent debout contre cette décision arbitraire parviennent à colmarinfo depuis que l'information est connue. Des commentateurs indignés envisagent de lancer une pétition en ligne.
Des réactions unanimes qui recoupent celles publiées sur la page Facebook des DNA.


COMMENTAIRES :

⬦ Et sans demander l'avis de personne !
Effacer le nom de cette bibliothèque, c'est effacer son histoire !
[...]

⬦ Quel dommage :-(

⬦ Chirac, à l'existence si monacale.

⬦ Chirac bientôt canonisé et déifié. Après ça, les citoyens se sentiront bien mieux et tout sera parfait dans nos vies. Merci pour tout Jacques.

⬦ C’est dommage que les Colmariens n’aient pas été consultés...

⬦ Le nom d'un président vraiment pas meilleur que tous les autres, ça devient ridicule, la politique de Meyer.

⬦ Rebaptiser la prestigieuse bibliothèque des Dominicains, haut-lieu de la culture rhénane, du nom d'un personnage qui a toujours renié notre langue ancestrale, est un scandale !

⬦ Un ancien président qui traîne quand même une collection de casseroles... Le maire Meyer, l'ignore-t-il ? Le 15 décembre 2011, alors que le parquet avait requis la relaxe, le tribunal correctionnel de Paris condamne Jacques Chirac dans les deux volets de l'affaire des emplois fictifs (Paris et Nanterre), à deux ans d’emprisonnement avec sursis pour "détournement de fonds publics", "abus de confiance", "prise illégale d'intérêts" et "délit d'ingérence". Pour le tribunal, il est "l'initiateur et l'auteur principal des délits" et "a manqué à l'obligation de probité qui pèse sur les responsables publics, au mépris de l'intérêt public des Parisiens". C'est la première fois qu'un ancien président de la République française est condamné par la justice.

⬦ [...] Non, la Bibliothèque Chirac pour moi ça ne passe pas... faut pas pousser quand même, ok, il était sympa, mais en tant que Président, c'était pas le plus futé non plus ! Arrêtez de renommer chaque monument ou rue pour faire plaisir à un groupe partisan... y en a marre ! On a un passé, une identité et ça ne se remplace pas au pied levé !

⬦ Une tâche urgente pour une municipalité sans Chilbert : rebaptiser la bibliothèque en bibliothèque patrimoniale du président qui a été condamné par la Justice.

⬦ Pourquoi, il y a aussi un procès en béatification en cours et c'est un blasphème que de le critiquer ?
Ce n'est pourtant pas complètement déconnant que de rappeler que le seul lien entre Jacques Chirac et la probité, c'est qu'il fut membre d'un corps chargé de vérifier le bon emploi des deniers publics.

⬦ C'est une bibliothèque, pas une foire aux bovins...


Dessin de Phil - DNA

[Flash du conseil municipal]

Dominique Grunenwald

La bibliothèque des Dominicains baptisée Jacques Chirac

« Oui, monsieur le maire, mes chers collègues, j'ai été quelque peu étonné quant à moi pour la méthode qui a présidé au fait que vous proposiez à l'heure actuelle une dénomination à la mémoire de Jacques Chirac. En effet, nous l'avons appris par la presse qu'il y avait des bruits. [...] Être pressé dans la désignation que ce soit d'une place, d'une rue, d'une avenue, du nom d'une personne illustre peut attendre un petit peu. Parce que est-ce que c'est la bonne solution, est-ce que la solution "place de la Mairie" etc. ou un autre endroit était meilleur, je ne sais pas. Je regrette cette méthode qui fait que c'est un peu bousculé. [...] Alors je dirais une chose, c'est vrai et là vous avez raison, j'aurais dit "pourquoi est-ce qu'on n'a pas une place Georges Pompidou, pourquoi on n'a pas une avenue François Mitterrand ?" Soyons clair, certains d'entre nous n'auraient peut-être pas apprécié qu'il y ait une avenue Mitterrand. La deuxième chose que je voudrais dire, avec le respect que j'ai pour cet homme pour qui j'ai parfois voté, eh bien vous dites que c'est un grand homme d'état, on s'interroge. Il a été un grand homme politique, mais d'état... [...] Donc je dirais que, pour ma part, je crois que votre proposition est marquée d'un processus d'accélération qui ne me paraît pas très bon. [...]



Meyer et Hemedinger réconciliés

Ces derniers temps, Yves Hemedinger, le dauphin incompétent pour l'un et Gilbert Meyer, le trop vieux pour l'autre, semblent à nouveau faire ami-ami, comme en témoigne cet arrêt sur image lors du dernier conseil municipal. De quoi déboussoler complètement ceux qui voulaient tourner la page Meyer et qui faisaient confiance à Hemedinger pour incarner une forme de renouvellement.

Mais avec Hemedinger, il n'y aura pas de changement. Ce sera toujours la même politique, la même clique au pouvoir, la même arrogance. Avec, au mieux, un replâtrage homéopathique, sans doute insuffisant pour séduire les Colmariens.


(DNA)



3 novembre 2019

Gilbert Meyer et le tourisme

Edouard Dabrowski

Cette carte nous montre l'espace occupé par le centre-ville. S'y concentrent monuments historiques et commerces en tout genre mais de plus en plus orientés "tourisme". Quelque 11.000 habitants tentent de cohabiter tant bien que mal avec les 3,5 millions de touristes qui envahissent chaque année ce petit espace, dont 1,5 million pendant le marché de Noël. À part les irréductibles qui préfèrent rester et combattre la politique du maire, les habitants, de plus en plus nombreux à être écœurés, déménagent ou en manifestent l'intention. Gilbert Meyer aura réussi à transformer Colmar, ce « joyau de la Renaissance, la perle du Rhin, le berceau de Schongauer et Bartholdi » en un parc d'attractions kitsch à souhait et vidé de son âme.

2 novembre 2019

Gilbert Meyer : « Ce sera mon dernier mandat. »

Bernard Friedrich

"Les vieilles ficelles" (DNA - Zapping du 2/11/19)

Des vestiges du passé, des épisodes des campagnes pour les municipales colmariennes, un seul me semble mériter notre attention. Il s'agit de cette phrase qui figure en deuxième et troisième lignes de la "Lettre du Maire" du 24 janvier 2014, lettre où, ému, Gilbert annonce sa candidature et précise d'entrée de jeu "CE SERA MON DERNIER MANDAT". Chacun sait que dans un discours ou un courrier l'auteur annonce dès le début ce qui est important à retenir. Il sait que l'auditeur et le lecteur se "disperse" vite.

À Colmar, chacun connaît l'éthique de monsieur le maire et lui fait donc confiance. Cette confiance il l'a perdue dès lors qu'il renie son engagement. Rien, si ce n'est son ambition démesurée, ne le contraignait au parjure... même pas son erreur de n'avoir su préparer un dauphin compétent. Il porte seul le poids de cette grave erreur. Il y a, dans notre belle cité, d'autres talents, d'autres idées, d'autres styles pour gérer notre avenir.

Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis me dit-on ! Certes, mais on oublie aussi de dire que ce proverbe souligne surtout "un entêtement orgueilleux qui confine à la stupidité" : Gilbert Meyer n'est ni imbécile ni stupide ; simplement un indécrottable orgueilleux !

1 novembre 2019

Gaston

Nous avons le moule LR : le maire, qui semble moins présent. Le député, pas Colmarien et qui est mieux à Paris. Le premier adjoint qui sort du même moule mais qui, contrairement aux autres, peut se montrer très colérique et méprisant. Plusieurs personnes de mon entourage l’ont déjà vu s’énerver et s’élever au-dessus du peuple car « personne n’a de leçon à [lui] donner ». La première leçon à apprendre n'est-elle pas l’humilité ?

La ReM ? Oublions. La candidate parle de SA ville et n’y réside pas. Et il s’agit de notre ville pas de la sienne ! On ne quitte pas un autocrate pour un autre.

Une potentielle candidate RN qui n’habite pas non plus ici et qui s’occupe de la région, autrement dit, elle n'a aucune connaissance de Colmar.

Restent le Vert et le petit jeune. L’écologie ne devrait pas être un dogme réservé au Vert. Le Vert, c’est dommage, reste souvent en retrait. Pour moi, un maire doit être présent. Le petit jeune, je ne le connais pas assez. D’autres candidat(e)s ?

Je donnerai ma voix à celui ou celle qui permettra à nouveau aux habitants d’être sur un pied d’égalité. Je pense à certains quartiers surtaxés ou d’autres laissés à l’abandon. D’autres enfin sont plus généreusement arrosés. Parce qu’ils en avaient besoin et aussi dans un souci électoraliste.

C’est cette attitude qui attise la méfiance. À Colmar, nous avons DES cultures qui font NOTRE culture. Je trouve qu’arroser une communauté ou une autre est sacrément gonflé et irrespectueux. Irrespectueux, car à l’heure où chacun essaie de trouver sa place et d’alimenter un climat de sérénité et de tolérance, on conforte, on continue de diviser et de créer des tensions plutôt que de rapprocher les gens. Nous sommes des Colmariens avant tout et chacun mérite le respect, dans une ambiance apaisée, pour le bien-vivre ensemble.

Malheureusement, à Colmar, règne ce microcosme de bourgeois qui décide de tout et ne veut pas de changement. Ce serait dommage de ne plus avoir ses entrées et ses privilèges. Difficile d’être sur un pied d’égalité avec nous autres, les citoyens lambdas.

Raus ! et vivement que ça change !

Cordialement.

Gaston

31 octobre 2019

Voter UTILE - Voter pour la renaissance de Colmar

Un scrutin municipal doit impérativement s’affranchir de toute obédience ou connotation politique. Les notions de droite, centre, gauche, verts, ou toute autre couleur, n’ont pas droit de cité.

Dans un scrutin national, les promesses tenues (ou non tenues…) sont inévitablement diluées tant géographiquement qu’au gré des soubresauts de l’actualité nationale ou internationale.

Une élection au niveau local a un impact réel et quantifiable dans notre quotidien, sans l’interférence systématique de paramètres exogènes. Chaque décision, bonne ou moins bonne, se verra comme le nez au milieu de la figure. Chez nous, dans notre rue, notre quartier, au travers de nos services publics.

Je ne vois pas en quoi une liste menée par un(e) candidat(e) adoubé(e) par tel ou tel parti politique serait plus à même de mener une ville dans le sens souhaité par et pour ses habitants.

Ces dits partis financeront-ils ou collaboreront-ils à la mise en œuvre des promesses électorales ?

Bien sûr que non. Ce qui leur importe avant tout c’est de pouvoir afficher sur une carte de France là où ils sont implantés ! Leur ego en a besoin et leur avenir en dépend pour les scrutins suivants...

À l’inverse, il faut privilégier une liste menée par un(e) Colmarien(ne) soucieux(se) de faire bouger notre ville engluée dans les choix et les priorités d’un maire, dont la vision du monde est aux antipodes des attentes et des besoins de ses administrés.

A-t-il seulement été un tant soit peu à leur écoute ? Entendre ne veut pas dire écouter...

On ne peut lui enlever le mérite d’avoir contribué à l’embellissement de quelques quartiers bien ciblés mais malheureusement au détriment de tous les autres. En fait, ses choix ont été adaptés aux cadrages des selfies des touristes…

J’attends avec impatience la liste qui saura prendre le contre-pied des orientations aveuglément suivies depuis trop longtemps. Une équipe qui ne se souciera pas d’être réélue à l’issue de son mandat. Si elle devait l’être, c’est parce qu’elle aura donné entière satisfaction tant au niveau des attentes que des propositions novatrices.

Colmar doit revenir aux Colmariens et Colmariennes.

J’ai bon espoir que ce moment arrivera en mars prochain.

DR

30 octobre 2019

Strasbourg : l’appel au secours des habitants et piétons du centre-ville

Un article paru dans les DNA aborde la problématique du centre-ville de Strasbourg. Comme en écho à ce qui est en train de se passer à Colmar.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on pourrait presque remplacer le mot "Strasbourg" par le mot "Colmar". Sauf qu'à Strasbourg, la résistance semble s'organiser...


29 octobre 2019

Tristan Denéchaud entre en campagne

Après les critiques de ce qui ne tourne pas rond dans notre ville, indispensables pour poser un diagnostic et y remédier, voici donc venu le temps des propositions.

Tristan Denéchaud s'est lancé le premier dans la course, après l'abandon de Benoît Nicolas. Samedi dernier, il a présenté à la presse les grandes orientations de son programme encore en cours d'élaboration avec l'aide de tous ceux qui souhaitent participer.

Contact : tdenechaud@gmail.com

Les autres candidats potentiels continuent d'aller sur le terrain, rien de tel pour imprégner le subconscient de futurs électeurs, au cas où ils décideraient de se présenter. Ou, pour l'un d'entre eux, de se représenter. Car rien n'est encore sûr. Quand on leur pose la question, ils bottent en touche, avec un bel ensemble. On en est réduit aux supputations. Il s'agit des trois LR, Meyer, Hemedinger et Straumann.

D'après certains qui le disent ne pas être au mieux de sa forme, Meyer n'est plus sûr de vouloir y aller. Mais il compte bien ne pas laisser à d'autres le soin d'organiser sa succession. Il est surtout préoccupé par la présentation de son bilan qu'il souhaite rendre plus beau qu'il n'est en réalité.

À force de retourner régulièrement sa veste, Yves Hemedinger déjoue tous les pronostics. Sait-il seulement lui-même où il en est ? Ses amis doivent sérieusement commencer à douter.

Eric Straumann applique à lui-même le conseil qu'il dispense aux autres : ne pas se déclarer trop tôt. Candidat ? P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non... Quant au programme, pour lui, c'est secondaire, on verra une fois élu. Que demandent les Colmariens ? Que les taxes n'augmentent pas. Le reste...

D'une discrétion de violette, Frédéric Hilbert est souvent accusé de faire le jeu de Meyer en refusant toute alliance au second tour (sauf évidemment si les autres se rallient à lui). Espérons qu'il va démentir.

Stéphanie Villemin est aux abonnés absents. S'intéresse-t-elle seulement aux Colmariens ? Il se dit qu'elle aurait du mal à recruter des membres pour LREM et à constituer une liste.

D'autres candidat(e)s risquent de s'immiscer dans le jeu, cette campagne va nous réserver bien des surprises...

Il est déjà arrivé qu'à Colmar les élections se jouent à quelques dizaines de voix près. Tout est possible... Rêvons...

[Photo : Tristan Denéchaud, entouré de quelques membres de son équipe, répond aux questions de Jean-Luc Will, journaliste aux DNA.]



27 octobre 2019

Bernard FRIEDRICH

Changement de tactique ? Clap de fin ? Espoir d'un renouveau ?

C'est un peu tout et n'importe quoi, ce début de campagne qui n'ose dire son nom ! Notre "bon maire", grand bâtisseur devant l'éternel, à l'image de ces grands pharaons soucieux d'inscrire leur nom dans le marbre pour l'éternité et gestionnaire reconnu, aurait-il au bout du compte la volonté de tirer le rideau sur un (trop) long règne, se conformant ainsi à son sage engagement de janvier 2014 ? Difficile à croire. Et pourtant, quel changement de méthode à quelques mois de l'échéance. Jusqu’alors, il nous avait habitué à multiplier ses largesses et investissements "ad hoc" en ultimes recours pour séduire (acheter) des électeurs. Le voici vantant ses réalisations passées, inaugurant à tour de bras, vantant ses bilans, nous saoulant jusqu'à l'ivresse d'euros engagés et de grands projets arrivant à maturité ; tout le contraire de promesses d'avenir. Certes l'homme est plein de surprises et peut toujours nous surprendre. La meilleure surprise qu'il pourrait nous faire serait d'avoir enfin atteint l'âge de sagesse, fier de la tâche accomplie et conscient que l'heure est venue de laisser à d'autres la mission de poursuivre son action, en insufflant un style nouveau et les changements qui s'imposent, dans un contexte global en pleine mutation dans la quasi totalité des domaines.

"Clivant", le tourisme de masse à Colmar ?

À part ceux qui en profitent largement et qui voudraient le pérenniser voire même l'amplifier, toutes les personnes un peu sensées s'en inquiètent et le dénoncent, y compris le Président de l'OT, ou encore un certain Yves Hemedinger.

Tout le monde ou presque recherche et approuve un tourisme raisonné (ou régulé) respectant la qualité de vie des habitants, tout en assurant des rentrées d'argent et permettant de dynamiser la ville.

« À l'heure actuelle, ce que nous voyons, et c'est une certitude, c'est qu'il y a déplacement massif du commerce colmarien vers l'extérieur. Qu'est-ce qu'il y a à l'heure actuelle ? C'est un commerce lié au tourisme et le commerce traditionnel disparaît du centre-ville, nous sommes en face d'un véritable problème et qui va aller en s’aggravant. »
Dominique Grunenwald

Les touristes ? « Je ne souhaite pas faire du centre-ville un parc d'attractions à ciel ouvert. » Et encore : « On ne pourra pas continuer à accueillir plus de touristes. »
Yves Hemedinger - L'ALSACE du 6 juillet 2018

Meyer lui-même commence à se rendre compte qu'il y a comme un problème avec le surtourisme. C'est lui qui a ouvert les vannes et il ne sait plus très bien comment les refermer. Surtout ne pas donner l'impression d'une reculade, GM ne se trompe jamais. Il faut donc évoquer le problème avec l'air de ne pas y toucher, c'est ce qu'il fait dans son édito du dernier numéro du Point colmarien : « l'activité touristique (...) s'est largement accrue. Je n'en mésestime pas les répercussions sur la vie des Colmariens. Une évaluation de l'impact du tourisme est donc menée pour connaître, dans un souci de transparence, l'opinion réelle des Colmariens et des habitants de l'agglomération à l’égard de celui-ci. Il s'agit aussi d'identifier les pistes pouvant corriger, le cas échéant, le phénomène ressenti. »

Qu'en termes élégants ces choses-là sont dites !

Sauf que pour Meyer, « corriger, le cas échéant, le phénomène ressenti » veut simplement dire qu'il faut apprendre à ces ignares de Colmariens à mieux connaître les us et coutumes de « nos » hôtes, en particulier les Chinois, afin de mieux les comprendre et donc de mieux les accueillir ! 

On va bientôt proposer aux Colmariens réfractaires au surtourisme une thérapie de groupe !
C'est ainsi que fin mai 2018, dans le cadre du tournage de la téléréalité "Chinese Restaurant", les hôteliers et les restaurateurs locaux ont été briefés sur les modes de consommation de ce pays lors de deux réunions organisées dans les bureaux de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) rue de la Gare, avec les responsables de l’office de tourisme et de l’Agence d’Attractivité de l’Alsace (AAA). [DNA du 08/06/2018]



24 octobre 2019

[Municipales]

Colmar info ouvre (gratuitement) son espace aux politiques souhaitant proposer aux Colmariens une alternative crédible à la gouvernance actuelle. Ne vous privez pas, le blog est de plus en plus regardé (près de 70.000 consultations à ce jour) et la page Facebook est également très suivie, même si peu "likée" par peur du flicage et des représailles.
Aujourd'hui, place à Tristan Denéchaud, jeune cadre territorial et conseiller municipal.
Un bon connaisseur de la politique colmarienne décrit ainsi la situation :

- Gilbert Meyer et Yves Hemedinger, c'est la continuité sans changement ;
- Eric Straumann, c'est business as usual ;
- Colmar pour tous avec Tristan Denéchaud, c'est la continuité dans le changement, ou le changement dans la continuité 😀



Tristan Denéchaud

Nos concurrents, y compris les plus sérieux, aiment souvent passer le message que nous ne sommes "rien", suggérant au passage que nous ne sommes pas connus ou que nous n'avons pas les moyens ni l'expérience pour gouverner. Nous souhaitons les rassurer. Si un conseiller municipal, une ancienne directrice d'école, un responsable technique, un régisseur, une présidente d'association, un directeur général des services, une architecte, un conseiller départemental suppléant, un père et une mère au foyer, un serveur, une infirmière, un directeur de cabinet, un général retraité, une prof des écoles, un data scientist, une chef d'entreprise, un intérimaire, une Cadre de la fonction publique, ... ne sont "rien", nous en sommes très fiers et sommes plus motivés que jamais à réfléchir au "Colmar pour tous" de demain. Notre objectif est bien d'être prêts le jour J. Nous travaillons dur, y compris sur le terrain, même si nous ne courons pas de foire en foire pour être "vus" ou être pris en photo. Je ne serai pas un Maire omniprésent et omniscient, je saurai déléguer et partager l'information et les responsabilités. Et d'ailleurs, il est toujours temps de rejoindre notre équipe : colmarbouge@gmail.com ! La prochaine plénière aura lieu samedi matin, inscription en message privé ou par mail. À bientôt !

21 octobre 2019

Bernard FRIEDRICH

Rumeurs de "pré-campagne"

Le retour du fils prodigue (pas prodige !) dans le giron paternel.

Hier, il se croyait fort et compétent, prêt à endosser l'habit du maître, qui, des années durant, le lui avait fait miroiter.

Il avait donc pris son envol à grand renfort de déclarations guerrières.
Mais ne voici pas que la rumeur publique le dit de retour au foyer, la queue basse et la poche ventrale pleine d'amertune.

Le père n'a évidemment nul besoin de lui ; mais, malgré la haute opinion qu'il a de sa notoriété, il ne peut se passer des voix du dauphin déchu pour assurer ses chances d'être élu. Au fond, pour les deux, il s'agit d'une vulgaire affaire de survie : le tenant du titre pour conserver la place, le repenti plus modestement pour gagner sa croûte (n'étant comme il dit ni fonctionnaire ni retraité et apparemment aussi sans plan B).