Translate

3 avril 2022

DNA du 1/4/2022


EHPAD : Après ORPEA qui plume nos vieux, le groupe BRIDGE s’y met aussi à Colmar

Jeanne Fischer - HEBDI

Le “Canard enchaîné” gâche encore une fois le silence médiatique local.

Le palmipède dénonce dans l’édition de ce 31 mars d’autres pratiques douteuses dans la prise en charge de nos anciens. ORPEA, tout le monde connaît malheureusement. Retenez dorénavant aussi le groupe Bridge fondé en 2017 et très présent dans le Grand Est. Par exemple à Colmar avec Les Fontaines.

Un objectif : du pognon, du pognon, du pognon.

Les Fontaines est un regroupement de trois EHPAD racheté mi-décembre 2021. Très vite des dérives sont constatées, le nouveau propriétaire voulant limiter les dépenses. Peu importe les conséquences pour les résident pris en charge. « Dès les premiers jours Bridge demande à la directrice en place de se séparer de huit temps pleins. La directrice rechigne. Le 14 janvier suivant elle est licenciée pour "insubordination". Son successeur tiendra six semaines. »

Dans cette ambiance délétère les démissions de professionnels y travaillant se multiplient. Une dizaine en quelques semaines selon le Canard. En conséquence, dans « la nuit du 27 février à Horbourg-Wihr, faute de personnel, la direction a appelé une femme de ménage et une aide-soignante pour surveiller les 84 résidents ». Mises devant le fait accompli, les familles s’inquiètent. Certaines réagissent. Osent dénoncer un management "industriel" et une maltraitance des résidents par manque d’effectifs ».

Heureusement, le Canard enchaîné nous alerte !

Légitime et immédiate question : que font les tutelles ? L’ARS et la Collectivité Européenne d’Alsace ? L’article du Canard et le relais Heb’di permettront peut-être de les réveiller enfin. La direction de l’autonomie de la CEA qui entretenait historiquement une relation très étroite avec le précédent propriétaire des Fontaines semble oublier aujourd’hui ces établissements pourtant bichonnés pendant des décennies avec l’argent public. Au président Frédéric Bierry de secouer les services pour défendre nos anciens et de s’intéresser à ces pratiques scandaleuses et irrespectueuses qui visiblement existent donc aussi en Alsace, dans le coin de Colmar. Mais pas que...

ANTI PASS COLMAR - Témoignage

Chers tous, chère famille du Samedi,

Je voulais m'excuser de ne pouvoir être des vôtres ce samedi et samedi prochain ; infirmier suspendu d'un hôpital de la région, je peux à nouveau exercer provisoirement pendant quelque temps, à la faveur d'un pass de rétablissement puisque j'ai eu le covid, sans gravité, en février ; un planning soutenu m'impose de travailler ces 2 samedis ... le comble, c'est que je remplace des collègues vaccinés mais contaminés actuellement par le covid !

À défaut de pouvoir être à vos côtés, comme pour les précédentes manifs, je suis de tout cœur avec vous en pensée ; un énorme merci à tous les organisateurs et tous les manifestants, notre courage et notre persévérance vont payer, à très bientôt pour tous nos futurs RdV du Samedi, pour le Liberté, pour la Vérité !


(Je pense que ce petit message peut être lu au micro si vous le souhaitez, sans donner le prénom SVP ; il me semble important de faire savoir que de nombreux absents préfèreraient être place Rapp plutôt qu'ailleurs ! Grosses bises !)
Nicolas Dupont-Aignan

En direct de Lille : rencontre avec des soignants non vaccinés exclus. Harcèlement, abandon, immense gâchis. Trop c’est trop, je les réintégrai tous avec indemnisation.



2 avril 2022

Quiz sur la présidentielle 2022 : de quel candidat êtes-vous le plus proche ?

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/03/31/quiz-sur-la-presidentielle-2022-de-quel-candidat-etes-vous-le-plus-proche_6119971_4355770.html?fbclid=IwAR0Q00Qu2vLO8TvubnEupIymM_OZhqdRSDavnLcxgojA8rP-DrYU-PlRjV4

ANTI PASS COLMAR

Prise de parole de Pierre DISCHINGER, maire de Munster

Chers amis résistants,

Aujourd'hui, je pense tout particulièrement aux soignants qui continuent d'être suspendus sans salaires ni indemnités, ou arrivent au terme d'autorisation d'exercer. Les revoilà à nouveau en grande difficulté. Tandis que le pouvoir hypocrite, pour des raisons électorales, lève l'obligation des pass et masques, les soignants qui ont refusé de se faire injecter, sont les grands oubliés !

Certes, nous bénéficions d'un certain assouplissement et de la baisse des prix du carburant. Mais ne nous laissons pas abuser par ces manœuvres.
J'espère qu'après les élections, un retour à la normale sera définitivement maintenu, par simple respect du peuple français !

Un de nos ministres va jusqu'à nous rappeler que voter est un droit constitutionnel, mais il oublie que bénéficier de la liberté, d'une justice équitable, de disposer librement de son corps et de pouvoir travailler, sont aussi des droits constitutionnels fondamentaux ! Ces droits ont été bafoués par ces mêmes politiciens !

Je suis pour une France démocratique, c'est-à-dire gérée par des élus responsables et au service de la population, des élus que nous, le peuple, choisissons. Et non pas des élus à la solde des lobbies et du monde de la finance, qui cherchent à nous asservir pour assouvir leurs intérêts personnels.

C'est pourquoi, aujourd'hui, je suis ici avec vous, fier d'être résistant !



ANTI PASS COLMAR 68 - Manifestation du 2 avril 2022 (photos)







1 avril 2022

ANTI PASS COLMAR



Matthieu Aron, l’auteur du livre "Les infiltrés" sur les cabinets de conseil

Kelly Scott

Chiffres pharaoniques, optimisation, conflits d’intérêt, non-paiement d’impôts (Delaware : un paradis fiscal) mélange des genres, copinage, les gens autour de Macron sont pour la plupart issus de ces cabinets... Et l’ont aidé à accéder au pouvoir.
On apprend que l’État fait appel à d’autres cabinets aux coûts tout aussi exorbitants ! En doublon du travail des hauts fonctionnaires et ministres déjà payés grassement...
Matthieu Aron donne un exemple avec Le Maire qui en février 2021 a dépensé 18 millions d’euros pour une enquête sur le budget. Sujet : où tailler pour faire des économies !
PROPREMENT SCANDALEUX.



AFFAIRE MCKINSEY : POURQUOI LA JUSTICE POURRAIT INTERVENIR SELON L'AUTEUR DU LIVRE "LES INFILTRÉS"
Guillaume Descours

L'entreprise américaine McKinsey, à laquelle a fait appel à de nombreuses reprises le gouvernement pendant le quinquennat d'Emmanuel Macron, ne paye pas d'impôt sur les sociétés en France selon le Sénat. De l'optimisation fiscale qui dérange et qui met le chef de l'Etat dans une position difficile, à quelques jours de la présidentielle.

C’est un sacré caillou dans la chaussure d’Emmanuel Macron à quelques jours du premier tour de la présidentielle. Depuis plusieurs semaines, le président sortant et son entourage doivent se justifier sur l’affaire McKinsey. Ce cabinet de conseil avec lequel l’Etat a passé de nombreux et juteux contrats, alors que l’entreprise n’a pas payé d'impôts sur les sociétés en France depuis dix ans selon le Sénat.

Une affaire qui, si elle ne met pas encore Emmanuel Macron dans une très mauvaise position, l’agace a minima, en témoigne sa réponse il y a quelques jours sur France 3. “On a l'impression qu'il y a des combines, c'est faux. Aucun contrat n'est passé dans la République sans qu'il respecte la règle des marchés publics. Que quiconque a la preuve qu'il y a manipulation mette le contrat en cause au pénal", a indiqué le chef de l’Etat.

Pourtant, selon Matthieu Aron, auteur du livre "Les Infiltrés" sur ces fameux cabinets de conseil, il y a bien de la matière à ce que la justice intervienne.
“Il y a d’abord la question qui est posée, qui pour l’instant n’est qu’une question, est-ce que le monsieur de McKinsey qui a fait son témoignage au Sénat a dit toute la vérité ou est-ce qu’il a fait un faux témoignage ? Et deuxièmement, ce qui est beaucoup plus intéressant à mon sens, c’est que la justice devrait peut-être se pencher sur ces pratiques d’optimisations fiscales. McKinsey ne paye pas d’impôt en France parce que McKinsey affiche des bénéfices qui sont de l’ordre de zéro, parce qu’ils font payer un certain nombre de leurs frais par leur maison mère qui est basée aux Etats-Unis. C’est de l’optimisation fiscale, c’est autorisé. Sauf que, est-ce qu'on n'abuse pas de cette optimisation ? C’est sur ce point que les services des impôts doivent se prononcer”, indique-t-il dans "Les Grandes Gueules" ce jeudi sur RMC et RMC Story.

Et selon lui, si McKinsey le fait, c’est peut-être que d’autres cabinets de conseils le font également.

Ce qui dérange également Matthieu Aron, c’est aussi le type des missions qui ont été confiées à McKinsey.
“Bruno Le Maire a confié en février 2021, à McKinsey, une mission qui consiste à lui indiquer quels sont les choix à faire pour faire des économies budgétaires en France. C’est une mission payée 18 millions d’euros. Et McKinsey va conseiller Bruno Le Maire pour savoir où on taille dans le budget pour les achats de l’Etat français”, détaille-t-il.

30 mars 2022

☐ Face-à-face Marion Maréchal / Valérie Pécresse

https://www.youtube.com/watch?v=JUDIZ1s_vi8





☐ Face-à-face Adrien Quatennens (LFI) / Valérie Pécresse

⇒ https://www.youtube.com/watch?v=uncGij2SfSc



29 mars 2022

Anne-Sophie Chazaud

L’affaire McKinsey comme fait politique total

« Que ça aille au pénal ! » a donc lancé, en forme de nouveau « Qu’ils viennent me chercher ! », le jeune représentant de l’extrême-centre.
Vous le savez peut-être, je prépare pour la rentrée prochaine un essai qui, prenant au départ appui sur la question de la société de surveillance, analyse la dérive d’une société procédant par multiples confiscations anti-démocratiques dans de nombreux domaines, lesquelles traduisent en réalité, pour ce qui nous concerne, un changement de régime. La question que cela pose est : sommes-nous réellement encore en démocratie, entendons par là dans une démocratie fonctionnant de manière saine ?
L’affaire McKinsey – et autres cabinets de conseil – et le climat qui l’entoure permet d’illustrer cette dérive.
Tout agité et manifestement contrarié, au bord de taper du pied par terre et la houpette au vent, le chef de la Macronie a donc engagé ceux qui, lucides, comprennent que l’affaire McKinsey constitue bien une affaire d’État, à « aller au pénal ». Mais bien sûr, c’est tellement simple ! Et puis, allons au pénal à 2 semaines des élections ! Autre manière d’ailleurs de dire que le macronisme consiste à décorréler le politique (élections) du réel (renvoyé aux calendes grecques d’un hypothétique calendrier judiciaire) et à « assumer » que l’on n’ait jamais de comptes politiques à rendre en particulier lorsqu’on se soustrait au débat.
La première dérive, évidente, que l’on peut ici relever, est celle d’une démocratie où la justice dysfonctionne lourdement. Rappelons qu’il y a 5 ans, à quelques encablures de la présidentielle, la magistrature et notamment le PNF qui ne bouge pourtant pas une oreille sur le gigantesque scandale en cours, ont, pour une question infiniment moins grave (bien que répréhensible) dézingué le candidat Fillon par une opération express dans le but clair de porter le candidat Macron au pouvoir. Comment fait-on pour « aller au pénal » quand ceux qui sont supposément les garants et les détenteurs de l’autorité judiciaire sont aux ordres du pouvoir en place, voire anticipent ses ordres parce que cela va dans le sens idéologique qui leur convient ? Cette analyse a déjà été largement étayée et trouve ici sa pleine illustration. Notons que, quand bien même il y aurait une action en justice, le temps judiciaire qui serait déployé serait, là encore, mis au service du pouvoir et l’on serait loin de l’expédition punitive expresse du type Fillon qui ne semble pouvoir s’abattre que sur les adversaires de la Macronie.
Ce scandale, dont le pouvoir décrète lui-même (on n’est jamais mieux servi que par soi-même) qu’il ne constitue pas une « affaire d’État », révèle par ailleurs l’absence quasi-totale de contrepouvoir médiatique. On est bien loin du Pullitzer, à l’exception de ceux qui ont eu le courage de lancer le scandale et qui trouvent bien peu de relais auprès de leurs confrères.
Pas de justice réelle donc, pas non plus d’indépendance médiatique : occuper le terrain du débat présidentiel par l’affaire ukrainienne, ad nauseam, afin de ne surtout pas mettre le candidat Macron en danger en le confrontant au bilan calamiteux tous azimuts du président Macron, telle semble être la nouvelle mission que se sont fixée les petits agents journalistiques zélés d’un système parvenu au bout de son ineptie anti-démocratique, où toute forme de contestation, d’opposition, voire de travail de contrôle parlementaire (en l’occurrence l’enquête du Sénat) est taxée de « complotiste ».
Sans les réseaux sociaux pourtant sous haute surveillance, cette affaire, littéralement gigantesque par tous ses aspects, et qui fait la une à l’étranger d’où l’on nous regarde à juste titre comme une démocratie malade et corrompue, serait déjà enterrée et passée aux oubliettes.
Le fait que la Macronie et que ses appuis (ici justice et médias) s’imaginent pouvoir passer outre malgré les révélations, en dit long également sur le niveau d’apathie des citoyens, estourbis par 5 ans de comportements antidémocratiques, d’éborgnages, de mépris, de violences, de lois liberticides et autres confiscations polymorphes.
L’affaire Benalla et son cortège de manipulations, l’affaire de prédation Alstom (dite affaire Pécron) – par exemple – le traitement indigne de la révolte sociale des Gilets Jaunes, le traitement erratique de la crise sanitaire ont démontré que le pouvoir pouvait tout se permettre, qu’il n’y avait dans le fond plus de limites ni de barrières, alors, pourquoi se gêner puisqu’au final le bloc élitaire finirait toujours par se rassembler dans la préservation de ses intérêts, comme il l’a manifesté aux européennes, trop content que l’on casse du gueux ?
L’affaire McKinsey révèle aussi les travers d’un pouvoir néolibéral (ce qui explique que ces pratiques soient mondiales, d’où la bêtise inepte du raisonnement « les autres font pareil ») qui décide de faire sécession, sous prétexte de meilleure efficacité, de son propre corps social ainsi que de ses propres agents, lesquels sont pourtant formés à cela et qui fournissaient jusqu’alors ces services d’évaluation et d’expertise. Cette manière de privatiser l’action publique (y compris l’action du législateur) est grave en ce qu’elle cherche, sur le modèle managérial importé du secteur privé, à expulser en quelque sorte la fonction publique de ses propres prérogatives et, partant, par cette externalisation, à dénaturer voire anéantir la notion-même d’intérêt général. Il est du reste normal que ce soit le même pouvoir qui décide démagogiquement de supprimer l’ENA. À quoi bon, même, si l’on va jusqu’au bout de la logique, des cadres supérieurs et des hauts fonctionnaires puisqu’on a les copains intéressés, fabricants de powerpoints et de punchlines incultes, auxquels on confie le dépeçage des fleurons et des outils de pilotage et de gestion stratégique de l’État ?
L’intérêt général n’existe plus et laisse la place à la somme des intérêts particuliers, à la gabegie et aux dépenses inconsidérées de l’argent du contribuable, ainsi qu’à la guerre de tous contre tous, à quoi peut d’ailleurs se résumer le quinquennat Macron. C’est le « there is no society » version disruptive nimbée d’inculture communicante.
Il est à noter que cette externalisation de l’action publique vient redoubler les effets de la gouvernance européenne qui, on a encore pu le constater récemment, prend des décisions déconnectées de tout processus démocratique en lieu et place des peuples souverains (liberté d’information, transfert des données personnelles aux USA, soumission au racket américain du gaz de schiste destructeur d’environnement et qui va peser lourdement sur les citoyens européens sans que ceux-ci aient eu le droit de se prononcer, pour les exemples les plus récents, etc.).
En ce sens, l’affaire McKinsey constitue, outre un scandale majeur, un fait politique total (je ne suis pas ici exhaustive) qui tout à la fois révèle et incarne la dérive anti-démocratique de notre régime politique : l’illibéralisme comme aboutissement naturel du néolibéralisme.
Il y a encore 2 semaines pour empêcher que cette dérive ne se poursuive et pour que l’action publique et politique retrouve son sens et sa valeur.
Je vous souhaite une bonne semaine (mes publications demeurent inivisibilisées par fb pour encore 3 jours mais peu importe).

Méli-mélo

⬦ Page la plus consultée du blog ces derniers jours : cliquez ⇒ ici

⬦ Bientôt le vaccin Vivaldi : un pour chaque saison.

⬦ « De la contradiction naît la lumière » dit-on.

⬦ La liberté consiste d’abord à ne pas mentir. Là où le mensonge prolifère, la tyrannie s’annonce ou se perpétue.
Albert Camus

⬦ S'abstenir équivaut à voter Macron. Alors j'irai voter.

⬦ Certains inventeront le passe-muraille...

⬦ S'il vous plaît ne mélenchon pas tout.

⬦ Si je baisse la température de 2º je sauve une Ukrainienne.

⬦ Il vaut mieux être de drôles de gens que des gens pas drôles.

⬦ Le plus étrange, c'est que malgré les gestes barrière et le vaccin, l'épidémie de Covid n'a pas lâché prise...

⬦ Il reste encore beaucoup de covidistes en manque de doses.

⬦ Ne vous réjouissez pas, le pass est seulement suspendu. Vous avez juste une permission pour aller voter Macron.

⬦ De mauvaises langues prétendent que Véran serait prié de se faire discret, plus question d’évoquer la gestion de la covid... Tout oublier...

⬦ Le projet qui accompagne Macron et ses semblables est la gestion globale du bétail humain. C'est ainsi qu'ils nous voient. C'est ainsi qu'ils nous veulent.
Votez.

⬦ Standardisation et numérisation poussées à l'extrême ne sont pas synonymes de progrès et sont contraires à une société qui respecte les droits et les besoins de chacun.

⬦ Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
Jean de La Fontaine, Le lion et le rat