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11 mars 2022

Flavien Ancely Frey

[IMPORTANT]
Bonjour,
Pour des raisons organisationnelles et de sécurité, l’action climat de demain à été reportée à 14h00 et se fera au format de RASSEMBLEMENT.
Le lieu reste inchangé, place Rapp, devant la statue.
Venez nombreuses et nombreux pour faire entendre votre voix et dénoncer l’inaction climatique de nos gouvernants, dans une ambiance conviviale et transpartisane !

ANTI PASS COLMAR 68

Julie Varadero

Discours du samedi 5 mars 2022 (extraits)

Même si le pass vaccinal est supprimé ou suspendu, le combat n'est pas terminé. Il faut comprendre la différence entre suspension et abrogation.
Suspendre le pass vaccinal, ça veut dire l'interrompre pour quelque temps.
Abroger le pass vaccinal, ça veut dire l'annuler.
Il faut exiger l'abrogation du pass vaccinal et pas seulement sa suspension.

Les soignants sont toujours dans la même situation.
C'est une honte !
Nous n'allons pas les lâcher.
Que veut dire la suspension du contrat de travail d'un salarié ? Plus aucune rémunération depuis le 15 septembre 2021 (pour le personnel soignant).
Aucun congé payé ne pourra être généré durant la période de suspension. C'est-à-dire que toute la période de suspension ne comptera pas non plus pour la retraite ?
Les conséquences sont les mêmes pour un salarié en CDD ou CDI, un intérim ou un apprenti.
Arrêt maladie : les agents de l'assurance maladie ont été missionnés pour convoquer les personnes suspendues et en arrêt de travail. Certaines personnes, malgré une dépression avérée, se sont vues suspendre leur arrêt maladie du jour au lendemain.


Banderole

Depuis le 17 juillet 2021, il y a eu des hauts et des bas. Bienvenue dans le haut. Cela n'est jamais arrivé à Colmar dans toutes les formes de luttes confondues. Aujourd'hui nous avons le plaisir de vous annoncer que dès samedi prochain, nous aurons une nouvelle banderole. Une banderole commune à tous, une banderole symbole de l'unité et d'un combat commun. Une banderole qui signifie un nouveau départ et un pas en avant. Car il n'y a qu'en travaillant main dans la main, que nous réussirons, pour ce combat comme pour les combats futurs. Car nous n'en avons pas fini avec ce gouvernement. Le prochain sera peut être pire, qui sait ? Nous finirons peut-être l'année avec du pain dur et de l'eau, mais nous la finirons ENSEMBLE.

Le Covid a disparu

Parfois il faut souffler sur la poussière pour trouver la vérité en dessous. Depuis des années maintenant, les médias français appartiennent à des milliardaires. C'est à dire que les médias français n'ont plus aucun intérêt à diffuser la vérité mais plutôt à diffuser ce qui arrangent leurs patrons. Et le pire média, ce sont bien ces chaînes d'informations qui diffusent 24h sur 24h, exactement la même chose, c'est-à-dire ce qu'on leur impose. À aucun moment, elles ne diffusent un contenu joyeux, qui pourrait redonner le moral aux téléspectateurs. Car oui, il y a des choses formidables qui se passent tous les jours, mais cela on n'en parle pas. Il ne s'agit que de contenus anxiogènes. Même si vous allumez la télé, juste pour avoir un fond sonore, votre cerveau enregistre les informations sans que vous vous en rendiez compte. Cela contribue au stress, à l'angoisse, à l'anxiété. Les Français sont les champions des antidépresseurs. Et si on veut aller plus loin dans la réflexion, le stress engendre des souffrances physiques et psychologiques, qui engendrent elles-mêmes selon la personne de la colère et de la tristesse. Colère que la personne portera et lâchera sur un inconnu pour X raison. La moindre situation conflictuelle peut prendre une ampleur phénoménale. On parle d'une montée de la violence en France. Tout ce stress et cette anxiété véhiculés par le gouvernement et les médias, la vie quotidienne, familiale et professionnelle, tout est devenu sujet au stress. Je me souviens quand j'étais enfant, on se souriait dans la rue, on se disait "bonjour". Aujourd'hui les visages tristes et fermés remplacent les sourires, et les regards méprisants remplacent les bonjours.

Trouvez et gardez la paix et le calme dans vos cœurs

Restez totalement neutres et pacifiques. Maîtrisez vos pensées pour ne rien alimenter par la peur. La peur est l'inverse de l'amour. Oui, il se passe des choses, tel un grand pavé jeté dans la mare, pavé qui effraye les oligarques. Pavé qui va faire resurgir des mensonges et tromperies, certains parlent juste pour parler sans même savoir de quoi ils parlent véritablement. La seule chose qui les intéresse est leur pouvoir et leur argent. Notre président a affirmé que notre liberté est en péril, alors que lui-même nous prive de liberté depuis deux ans. Ignorez ses propos, cherchez la vérité au plus profond de vous et restons unis dans la paix, l'amour, la lumière et la joie. Merci à chacun de vous, pour votre courage, pour votre exemple et votre détermination.

Autres idées / suggestions :

Les gens qui en ont marre des manifestations : « T'avais qu'à te faire vacciner. »
J'entends certaines personnes dire qu'elles en ont marre des manifestations. Mais nous aussi, nous en avons marre. Nous aussi, nous aimerions être avec nos proches, profiter du beau temps, rire et nous amuser. Mais nous ne pouvons pas. Car nous sommes suspendus depuis le 15 septembre 2021. Nos collègues nous ont lâchés, notre famille est divisée. Tout cela parce qu'on refuse de se faire vacciner de force. Nous n'avons plus aucun revenu. Alors dites-moi, vous qui en avez marre des manifestations, qu'est-ce qui vous pose réellement problème ? Le bruit ? Cela ne vous dérange pas durant la foire aux vins. Le blocage de la circulation ? Certains axes sont bouchés aux heures de pointe. Nos revendications ? Notre seule revendication c'est de retourner TRAVAILLER !

Poème de Kery James (extrait), janvier 2022

Moi, je veux pouvoir regarder l'injuste dans les yeux et lui dire "injuste tu as été".
Car passer sous silence une injustice que l'on peut dénoncer, c'est être un diable muet.
Alors comprenez que je ne puisse mettre sur le même pied d'égalité,
Et traiter avec la même dureté ou bonté,
L'oppresseur et l'opprimé,
Le gouvernant et le gouverné,
Le gilet jaune et le banquier.
(...)

Il faut être "pour" quelque chose et cesser d'être "contre"

Je ne suis pas contre le vaccin, je suis pour la liberté de choisir.
Je ne suis pas contre les forces de l'ordre, je suis pour les gardiens de la paix.
Je ne suis pas contre Macron, je suis pour la démocratie.
Je ne suis pas contre la guerre, je suis pour la paix.

Le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne)

Julie Varadero

Il y a quelques semaines nous avions évoqué le RIC, le Référendum d'Initiative Citoyenne, organisé à l’initiative d’une partie des citoyens. Il est parfois appelé Référendum d’Initiative Populaire (RIP).

Ces référendums peuvent être de plusieurs types :
- Législatif : adoption d’un texte (loi, décret, règlement...)
- Abrogatif : annulation d’un texte de loi
- Constituant : modification de la Constitution
- Révocatoire : destitution d’un membre d’une institution
ou encore :
Ratificatoire : ratification ou dénonciation d’un traité, pacte, accord international
Suspensif (ou veto) : annulation d’une loi avant son entrée en vigueur
Convocatoire : convocation d’une assemblée tirée au sort, d’un collège d’experts...
etc.

Lorsqu’il est dit "en toutes matières", le RIC peut porter sur toutes les thématiques et son champ d’application est illimité.
De nombreux pays ont déjà mis en place l’initiative citoyenne : Suisse, États-Unis, Allemagne, Croatie, Italie, Liechtenstein, Lettonie, Slovénie, Venezuela... mais aucun d’entre eux n’a le RIC "en toutes matières".

Pourquoi le RIC ?

Le RIC est le seul outil capable de garantir que les promesses des candidats élus seront tenues ou soumises à référendum par des citoyens.
Le RIC est également une arme de dissuasion massive. Les citoyens ne seraient pas obligés de faire appel au RIC en permanence, puisque sa simple existence dissuaderait les élus de voter des lois allant contre l’intérêt général. Le RIC c'est donner aux citoyens la maitrise de leur destin, faire des réformes pour le bien commun, favoriser l'égalité des choses et favoriser la stabilité juridique. Il n'y aura plus conflit d'intérêt car il garantit le respect des promesses des élus, il évite la corruption et le gaspillage de l'argent publique et favorise l'écoute et la concertation.

10 mars 2022

LOUIS-VALENTIN LOPEZ / FRANCE MUSIQUE

Ivan Velikanov, suspendu pour avoir joué l'Hymne à la Joie : « J’ai agi pour la paix »




« Quelqu'un du gouvernement a décidé de m'empêcher de diriger », indique Ivan Velikanov - Facebook d'Ivan Velikanov

Le chef russe s'exprime pour la première fois dans un média français. Interdit de diriger les Noces de Figaro par les autorités, il faut « stopper la peur », confie-t-il à France Musique.

24 février. Début de l’invasion en Ukraine. Au même moment, Ivan Velikanov, chef d’orchestre russe, s’apprête à diriger Les Noces de Figaro à Nijni-Novgorod, à 400 kilomètres au nord-est de Moscou. Dans la salle du théâtre règne un silence inhabituel. Pas celui qui permet la qualité d’écoute mais un silence « très triste, pesant ». « J’ai senti que le public, les musiciens, les chanteurs, tout le monde était sous le choc », raconte Ivan Velikanov, joint par France Musique. « Si personne ne dit clairement "la guerre commence", tout le monde comprend que c’est le cas ». Entre deux actes de l’opéra de Mozart, le jeune chef décide alors de s’installer deux minutes derrière le clavecin, et de jouer l’Hymne à la Joie de Beethoven. Selon lui « la meilleure musique pour transmettre la notion de paix. Nous sommes musiciens, nous devons dire les choses avec la musique. »

Mais peu de spectateurs le remarquent. « C’était un geste trop petit, on doit être beaucoup plus direct. » Le lendemain soir, le 25, Ivan Velikanov voit donc plus grand. Il prend la parole au micro, avant les Noces, pour dire que « nous, les artistes, sommes contre la guerre. C’est inhabituel pour un chef d’orchestre de prendre la parole avant un concert, mais j’ai pensé que c’était nécessaire. » Il dirige alors l’Hymne à la Joie, cette-fois reprise par tous les musiciens. « Sur le moment, j’oublie absolument qu’il s’agit aussi de l’hymne de l’Union Européenne. Mais je pense que même si je m’en étais rappelé, je l’aurais quand même fait jouer. »

« Il y a eu beaucoup de questions, notamment quelles étaient les raisons qui avaient poussé le théâtre à faire ce choix. Mais non, c’était mon initiative. C’était ma seule responsabilité. »

Quelqu'un du gouvernement a décidé de m'empêcher de diriger

Surprise pour l’orchestre, prévenu au dernier moment. « Des musiciens m’ont dit que c’était très bien et d’autres m’ont ensuite demandé pourquoi j’avais décidé cela, alors qu’ils n’étaient peut-être pas d’accord. Dans le public, des vivats, des « bravo », mais pas que. Un spectateur m’a dit par la suite que deux vieilles dames, assises devant lui, se sont indignées. » Et courroux, évidemment, au plus haut niveau de l’État russe. « Pour les gens du gouvernement, et de Nijni-Novgorod, j’avais joué l’hymne de l’Union européenne. Ils ont seulement vu cet aspect-là. »

Quelques jours après, le 1er mars, Ivan Velikanov apprend la désagréable nouvelle : il ne dirigera plus la production des Noces de Figaro jusqu’à nouvel ordre, suspendu et remplacé par un autre chef d’orchestre. « Il y a eu des débats en haut lieu pour décider si je pouvais diriger ou non. La direction du théâtre n’était pas contre, elle voulait que je dirige. C’est quelqu’un du gouvernement qui a décidé de m’empêcher de diriger », nous indique le chef. Et ce malgré des plaidoyers en sa faveur. « Je sais que des gens très importants ont téléphoné à des gens encore plus importants dans le gouvernement, pour demander à ce que je puisse diriger. Pour éteindre la polémique autour de moi, ils ont juré que je ne continuerai pas, et que je ne prendrai plus la parole avant les concerts. » Rien n’y fit.

« Ce fut très important pour moi que beaucoup de chefs d’orchestre refusent de me remplacer, par solidarité. Mais toujours, quelqu’un finit par accepter. J’ai compris, d’autant plus que la production était prête, cela a permis de sauver le spectacle. »

Quand des choses absurdes se passent, nous devons stopper la peur

Dix jours après sa suspension, Ivan Velikanov donne des nouvelles rassurantes. Il n’a reçu aucune menace, et mis à part sa suspension des Noces de Figaro, n’a écopé d’aucune sanction. Il doit d’ailleurs diriger la première de Falstaff ce jeudi soir, au théâtre Bolchoï. Et ne regrette pas le moins du monde d’avoir osé s’exprimer, par les mots et par la musique : « Quand des choses absurdes se passent, nous devons stopper la peur. Soit on quitte le pays, soit on continue à vivre normalement, ce qui inclut le fait de s’exprimer normalement. Je ne dis pas que tout le monde doit montrer sa position, je ne suis d’ailleurs pas le plus actif. Mais j’ai agi pour la paix. »

Ivan Velikanov réagit aussi à la mise au ban de certains de ses compatriotes russes d’événements et de scènes internationales. S’il comprend que certains proches de Poutine soient exclus, il juge ces décisions globalement « très mauvaises », d’autant dit-il que « les responsables russes n’en ont rien à faire que tel ou tel artiste soit banni, chante ou ne chante pas à la Scala [...]. Tous les gens connaissant la culture russe savent que ce n’est pas une culture de la guerre, que c’est une culture de la paix. Il suffit de lire Tolstoï ou Dostoïevski. La guerre a une fin, très souvent, et la culture doit aider à la surmonter. Je pense que la culture aide à la paix. »

https://www.radiofrance.fr/francemusique/ivan-velikanov-suspendu-pour-avoir-joue-l-hymne-a-la-joie-j-ai-agi-pour-la-paix-5633621?fbclid=IwAR2tsyAEi3QTPQqW8GER_B-4oI0flB4C11hvLSWFN0rmRfBO_rzeZI73ByQ

ANTI PASS COLMAR 68




9 mars 2022

Michel Rosenzweig

L'Empire du Bien contrattaque

- 9/3/2022 - Après deux années d'intoxication par la propagande anticovid nous voilà à présent sommés d'adhérer à la propagande binaire antiPoutine pro-Ukraine. Tout le monde s'y est mis du jour au lendemain, individus, associations, institutions, organismes, services publics, partis politiques, médias, même l'opérateur des télécoms belges Proximus s'est récemment fendu d'un nouveau logo défilant "Stop invasion", comprenez que la guerre c'est mal et que la paix c'est bien, l'Empire du Bien cher à Philippe Muray n'a jamais aussi bien porté son nom. Hier c'était au nom de la santé, aujourd'hui c'est au nom d'une morale convenue à deux balles.
Or, il n'aura échappé à aucun esprit avisé que rien n'est binaire et simple dans cette affaire russo-ukrainienne exactement comme rien ne le fut jamais non plus dans cette autre affaire plus politique que sanitaire qui nous a pourri la vie pendant deux années de contraintes existentielles les unes plus ineptes et plus délétères que les autres.
Exit la psychose collective pandémique, bonjour l'hystérie collective suivante, j'ai nommé la russophobie à laquelle nous sommes tous conviés d'adhérer sous peine du même rejet et des mêmes condamnations sociales : bannissement des auteurs et personnalités russes et appel à l'assassinat décomplexé de Poutine.
Rien de tel que la désignation d'un ennemi commun pour ressouder les peuples avachis.
De même qu'il était interdit de penser autrement le Covid, il est à présent interdit de penser autrement cette guerre qui ressemble beaucoup à l'autre drôle de guerre par bien des aspects.
Quant au Président Zelensky, déjà promu au rang de héros planétaire par les médias de masse, le voilà qui trépigne d'impatience en râlant comme un enfant qui n'aurait pas reçu ses jouets promis par le père Noël, ses avions de combat ne sont pas encore arrivés, fustigeant l'OTAN qui rechigne, à juste titre, à établir une no flight zone.
Mais qu'importe le flacon pourvu que Zelensky ait l'ivresse d'étendre ce conflit en grande guerre mondiale dans le monde, après moi les mouches, l'Ukraine vaut bien une apocalypse nucléaire, quelle autre cause serait-elle plus importante que la sienne, on se le demande puisqu'une majorité de nos semblables ont déjà emboîté le pas de la solidarité en bêlant exactement de la même manière qu'ils l'ont fait avec le régime sanitaire, accordant un statut spécial à ces réfugiés qui méritent plus d'attention et de considération que tous les autres (indigents indigènes compris).
La guerre contemporaine est à géométrie politique et idéologique variable, celle du Kosovo était parfaitement illégale, mais légitime pour les puissances atlantistes, celle de l'affreux Poutine représente le mal absolu autour duquel il est urgent de se réunir et tous les éléments historiques avérés qui pourraient éclairer la généalogie de ce conflit sont systématiquement frappés par la censure du camp du Bien, à l'instar des éléments éclairant sur la nature de la pandémie : coup d'état de 2014 et participation officielle des groupes néonazis, corruption systémique du pouvoir, implication de la CIA et de l'UE, menace d'adhésion à l'OTAN, milliers de morts à l'Est, interdiction de la langue russe, acharnement et discrimination des minorités russophones.
Côté média, les médecins de plateaux de la scène du Covid ont été remplacés par une kyrielle de généraux à la retraite et en charentaises, ainsi que par des journalistes reporters de guerre, des géopolitologues, des défilés de femmes ukrainiennes puissantes et conformes à leur réputation, et même des psychiatres de salon se risquant à de douteux psycho diagnostic à distance (c'est l'air du temps, le zeitgeist) sur la structure de personnalité de Vladimir Poutine. https://www.lejdd.fr/.../tribune-le-psychiatre-daniel....
Notre époque est résolument celle du degré zéro de la pensée, un degré intellectuel qui ne tolère aucune contradiction, aucune remise en question et promouvant une doxa binaire et unique structurée entre un Bien et un Mal décrétés universels et indiscutables.
Vous avez cru que la pandémie était terminée et que la paix universelle allait enfin régner ? Et que cette fin de l'histoire tant attendue était enfin advenue ?
Erreur, le tragique repointe son nez et même les compteurs épidémiologiques recommencent à s'affoler en France comme en Belgique, remplaçant déjà la une des infos sur certains médias (RTBF).
Bientôt la prochaine vague rejoindra celle de cette guerre dont l'extension économique produira encore plus de misère sociale et émotionnelle.
La jonction entre les deux axes du Great Reset (épidémie et guerre) se prépare à l'ombre de la propagande de masse et de la fabrique de l'opinion et du consentement.
L'ère des sacrifices ne fait que commencer.
La boîte de Pandore est ouverte, nous sommes tous des Iphigénie.
©Michel Rosenzweig

Illustration : Jean-Bernard Restout, Le sacrifice d'Iphigénie
1760, Huile sur toile, 92,5 x 118 cm,
Musée départemental Georges de la Tour, Vic-sur-Seille

Jean-Pierre Luminet

J’ai préféré ne pas m’exprimer sur le sujet de la guerre en Ukraine, tant tout ce que je lis et entends en Occident sur la question, que ce soit chez les politiques, dans les médias adoubés, les milieux dits culturels et les réseaux sociaux, me donne l’impression de vivre dans un gigantesque asile d’aliénés. Or, comme le disait un professeur marseillais tombé quelque peu aux oubliettes, « je ne parle pas avec les fous ».
Je me contenterai de remarquer que, pire encore que lors de l’hystérie covidiste, la panique est sciemment entretenue pour nous faire croire à une troisième guerre mondiale, nouvelle occasion rêvée d’accélérer le projet pervers du Grand Reset, à savoir le contrôle absolu de nos vies publiques et privées.
Ceci dit :
1) Malgré son absence de scrupules, de respect pour les droits de l'Homme et son mépris du droit international (mais il est loin d’être seul dans ce cas), Vladimir Poutine n'est pas en train de massacrer aveuglément la population ukrainienne. Il ne tapisse pas les villes de bombes comme il le pourrait et comme les Américains l'ont fait des dizaines de fois depuis la seconde guerre mondiale, continuant d’ailleurs de le faire aujourd’hui en Somalie, en toute impunité et sans que personne ne réagisse vu qu’il n’y a pas d’intérêts économiques derrière.
Il y a certes des victimes civiles, ce qui est déplorable, mais bien moins que ce que le régime ukrainien a perpétré dans le Donbass depuis 2014. Cela n’excuse évidemment rien, mais relativise l’indignation à sens unique. La propagande, plus que jamais active en temps de conflit, se trouve des deux côtés, aucune n’est plus crédible que l’autre
2) Les pays de l'OTAN ne veulent pas d’une guerre – qu’ils seraient d’ailleurs et heureusement bien incapables de mener, malgré les déclarations grand-guignolesques de leurs dirigeants à la botte des intérêts américains. Ils ont donc baissé d'un ton. L'Allemagne insiste pour continuer à recevoir le gaz et le pétrole russes. Si elle a fait mine de livrer des armes aux Ukrainiens, en fouillant un peu on trouve qu’il s'agit de vieux stocks de munitions moisies datant de la RDA, obsolètes depuis 35 ans.
3) Tous les médias, tous les politiques, nombre d’artistes et de sportifs, même des sites censés être d’information scientifique, font des déclarations fracassantes et/ou débilement alarmistes (que donnerait la plus puissante bombe thermonucléaire sur Paris, comment faire tomber dessus la Station spatiale internationale, comment la guerre en Ukraine va rebooster la pandémie Covid, etc.). Au-delà de vouloir faire preuve de bonne conscience, c’est manifestement pour ces derniers l’occasion d’attirer l’attention, de faire du « buzz », alors que le Covid ne faisait plus recette. Tout est donc déformé et exagéré, dans l’ignorance de qui se passe réellement sur le terrain. Exemple entre cent, la pseudo-attaque contre une centrale nucléaire concernait en réalité un bâtiment annexe vide, servant pour la formation continue. Le reste à l’avenant.
4) Il reste heureusement quelques exceptions. Je tire notamment mon chapeau à l’excellent chef d’orchestre russe Tugan Sokhiev. Sommé de choisir entre son poste à l’Orchestre du Capitole de Toulouse et celui qu’il occupe au Bolchoï de Moscou, il a préféré démissionner de ses deux mandats, jugeant insultant le fait qu’on puisse douter de son désir de paix.
Le « spectre » d’une troisième guerre mondiale est aussi fantomatique que ce qu’indique l’expression. Néanmoins on peut voir cette affaire comme un rappel que la paix n'est jamais définitivement acquise. C’est évidemment l’inassouvissable orgueil et la soif de pouvoir de la nature humaine qui sont en cause. Qui vis pacem, para bellum.
VEESSE


Valérie Pécresse : la chute en marche, surtout en Alsace…

Jeanne Fischer - HEB'DI

On aimerait bien savoir quels sont les agences de communication, experts, auteurs, préparateurs de Valérie Pécresse pour cette campagne présidentielle !

Pour les mettre au ban de leur métier ou pour comprendre qui les a embauchés pour saborder le « retour de la droite ».

De meeting en meeting…

Saborder parce qu’il n’est pas possible de laisser une candidate être aussi désastreuse. Sa prononciation, son phrasé, ses accentuations, ses coupures et même ses silences sont désastreux. « En matière de portée de la voix, on est entre Anne Hidalgo et Fabienne Keller » nous dit un militant qui y a cru, jusqu’au meeting de Metz.

Contacté par nos équipes, plusieurs professionnels de la communication haut-rhinois et bas-rhinois soulignent le cas pratique « à montrer aux étudiants de master » que fut le meeting parisien de la candidate LR. « Les autres aussi », rajoute un observateur.

Les affiches, les tracts, la bonne volonté des militants n’y changent rien, la chute est amorcée.


Russie : Valérie Pécresse agent secret

La chute s’additionne à la faiblesse des arguments. Le programme de Valérie Pécresse est inaudible. Ses arguments contre Marine Le Pen et Éric Zemmour commencent à lasser. La ritournelle « ils fréquentent des nazis et sont pro-Poutine » énerve même en interne.

Les militants LR se souviennent des rencontres Chirac-Poutine, Sarkozy-Poutine. Ils ont bien noté aussi que François Fillon travaillait en Russie. Valérie qui cultive un vrai amour pour la Russie oublie-t-elle qu’elle a rencontré, elle aussi Vladimir ?

Il se dit même qu’à l’époque, étonné par la maitrise du russe de la ministre, le patron du Kremlin l’aurait prise pour un « agent secret ».

Et en Alsace ?

Région généralement courtisée par la « droite », l’Alsace est aussi la grande oubliée de la campagne de Valérie Pécresse. « On ne gagne pas à droite si l’on n’a pas séduit les Alsaciens ou si l’on a peur de leur parler » souligne, par téléphone, un ancien élu régional, déçu des choix de Valérie Pécresse. Il rappelle qu’elle n’a pas, à ce jour, répondu aux appels des 142 000 soutiens à la sortie du Grand-Est, à la consultation de Frédéric Bierry, en fait.

Valérie Pécresse va encore chuter craignent certains. « Le pire, c’est que les choix des leaders actuels de la Fédération du Bas-Rhin pour les législatives pourraient faire qu’au lieu de gagner des sièges, la majorité alsacienne en perde. Les militants de base n’auront qu’à demander des comptes ».

En attendant, d’anciens proches de Jean Rottner, d’actuels élus de la majorité du Grand Est ne s’y trompent pas, ils soutiennent Emmanuel Macron. Sur le terrain, les militants LR vont, eux, encore au charbon.

Jeanne Fischer


8 mars 2022

MÉLISSA SIMON - MIDI LIBRE

Covid : sept questions autour de la suspension du pass vaccinal et de la fin du masque obligatoire le 14 mars

Jean Castex a annoncé jeudi 3 mars la fin du port du masque en intérieur et la suspension du pass vaccinal à compter du 14 mars. Mais des questions subsistent. On fait le point.

La lumière au bout du tunnel ? Invité du JT de 13 h de TF1 le jeudi 3 mars 2022, le Premier ministre a annoncé un nouvel assouplissement des mesures sanitaires en France. Cet allégement intervient dans un contexte de baisse significative de nombre de nouveaux cas de Covid. Concrètement, le 14 mars, le pass vaccinal ne sera plus nécessaire et le port du masque ne sera plus obligatoire. Mais des questions demeurent autour de ces allégements. Nous allons donc tenter d'éclaire votre lanterne.

Est-ce vraiment la fin du pass vaccinal ?

En fait, la suspension du pass vaccinal entraînera le retour du pass sanitaire. Disparu depuis le 24 janvier dernier, le pass sanitaire sera requis "dans les établissements de santé, les maisons de retraite et dans les établissements accueillant des personnes en situations de handicap".

En d'autres termes, les personnes qui ne possédaient pas de pass vaccinal (obtenu grâce à un schéma vaccinal complet) devront effectuer un test de dépistage négatif pour que leur pass sanitaire soit actif durant une durée limitée et ainsi accéder à ces lieux précis.

Pour les autres endroits où le pass vaccinal était exigé, à partir du 14 mars ce dernier ne sera plus nécessaire.

Quels seront les tests acceptés pour obtenir un pass sanitaire valide ?

La DGS indique à nos confrères de RTL que des tests PCR, antigénique ou des autotests sous supervision d'un professionnel de santé permettent d'obtenir ce pass sanitaire, même après le 14 mars. Entre autre, les conditions de dépistage restent les mêmes que celles que nous connaissons aujourd'hui.

Pendant combien de temps resteront-ils valides ?

À partir du 14 mars, l'obtention d'un pass sanitaire via un test de dépistage négatif sera réduite : 24 heures depuis la date de prélèvement. Si la personne a de nouveau besoin d'un pass sanitaire passé ce délai, elle devra réaliser un nouveau test, et qu'il soit négatif.

Les tests seront-ils payants ?

Ils le seront pour les personnes dont le schéma vaccinal n'est pas complet, indique le ministère à nos confrères. Font exception : "les personnes mineures, disposant d’une contre-indication à la vaccination, identifiées dans le cadre du contact-tracing fait par l’Assurance maladie ou TousAntiCovid, concernées par des campagnes de dépistage collectif - organisées par les Agences régionales de santé ou au sein des établissements de l’éducation nationale par exemple - présentant une prescription médicale ou ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois". Ces dernières pourront donc bénéficier des tests gratuitement.

La fin du masque, partout et pour tout le monde ?

Jean Castex a annoncé le 3 mars deux exceptions. Le port du masque restera obligatoire dans les "transports collectifs de voyageurs". Comprenez, les transports en commun (métro, bus, tramway...). Par ailleurs, on ne sait pas encore si les transports de longue distance seront concernés par la levée du masque ou non.

Concernant les écoles, Jean Michel Blanquer a précisé que cette levée des restrictions en milieu scolaire concernerait les élèves mais aussi l'ensemble des personnels de l'éducation. Le protocole sanitaire en vigueur à cette devrait évoluer après "une instance de coordination avec les organisations syndicales et les autorités de santé le 9 mars."

Le ministre de l'Education assure que les changements iront vers l'allégement, notamment sur "la vie à la cantine", les "activités sportives" ou encore le brassage des élèves. "Une étape supplémentaire, pas la dernière."

De son côté, Olivier Véran s'est adressé aux plus fragiles, par leur âge ou leur état de santé : "N'hésitez pas à conserver votre masque dès lors que vous êtes dans un milieu clos avec des gens que vous ne connaissez pas et qui sont potentiellement contagieux". "ll n'est plus obligatoire mais il reste tout à fait possible voire recommandé de le porter dans certaines situations", a préconisé le ministre de la Santé.

Peut-on vraiment lever les restrictions ?

Lorsqu'il annonçait espérer pouvoir lever ces restrictions à la mi-mars, Olivier Véran avait évoqué plusieurs conditions à remplir pour acter l'assouplissement des mesures de lutte contre le Covid. Ces conditions s'articulaient autour du nombre de patients admis dans les services de réanimation à l'hôpital, du taux d'incidence et la dynamique épidémique.

Jean Castex a fait état d'une amélioration de la situation épidémique, lors de son passage sur TF1, mais n'est pas rentré dans le détail des chiffres. La date du 14 mars semble en revanche arrêtée, quels que soient les indicateurs à ce moment-là, à moins d'une forte reprise épidémique qui viendrait rebattre les cartes, mais qui reste peu probable, si l'on se fie à la tendance de ces dernières semaines.

Où en sont les indicateurs actuels ?

Devant le Sénat, Olivier Véran avait évoqué un objectif de 1 500 patients maximum en service de réanimation, hospitalisés à cause du Covid.

Concernant le taux d'incidence, il était de 558,6 cas pour 100 000 habitants selon les données communiquées par Santé Publique France le 4 mars, un taux qui reste très élevé mais qui observe une baisse constante, note Covid Tracker. Le ministre de la Santé avait fixé pour objectif d'atteindre un taux d'incidence se situant entre 300 et 500 cas pour 100 000 habitants.

Enfin concernant la dynamique épidémique, elle est actuellement en situation de décrue aussi. Le seuil fixé par le gouvernement de ce côté-là est déjà atteint. En effet, le 2 mars, R, qui indique le nombre de personnes contaminé par un malade, est de 0, 68. Un taux "bas et stable" qui signifie que l'épidémie recule, selon Covid Tracker, qui observe néanmoins une légère hausse par rapport aux derniers jours.
Eric Straumann - Facebook Live du 8 mars 2022

Accueil des réfugiés ukrainiens / Produits de première nécessité / Covid / Carnaval des enfants
Phil

DNA Colmar : Punitions scolaires : responsabiliser plutôt que sanctionner...