Dimanche, Israël a mis fin à l’utilisation de son pass vaccinal
Restaurants, cinémas, hôtels seront de nouveau accessibles aux personnes non vaccinées ou n’étant pas à jour de leur dernière dose de rappel.
Israël avait été le premier pays à vacciner massivement sa population, à mettre rapidement en place des doses de rappel et surtout à conditionner la vie sociale de ses citoyens à leur statut vaccinal.
Dimanche, cela sera terminé.
Dimanche, le premier pays au monde à avoir mis en place cet outil bafouant les libertés publiques, va mettre fin à un an de restrictions n’ayant pas fait la preuve de leur efficacité sanitaire.
Cela peut paraître étonnant… Si l’on regarde ce qui se passe en France.
La France, prisonnière de sa politique jusqu’au-boutiste
Non content d’avoir obtenu la mise en place du pass vaccinal au mépris de la loi, de la constitution et des valeurs de dignité humaine, le gouvernement français poursuit, lui, son obstinée politique de pression vaccinale.
Discrètement, il réduit le délai de validité dudit pass à 4 mois après la dernière injection, contre 7 auparavant.
Plus grave encore, il fait subit le même rabotage au certificat de rétablissement, alors qu’il est désormais acquis dans le milieu scientifique que l’immunité naturelle (après une infection Covid) est plus longue et plus robuste que l’immunité artificielle (après une vaccination anti-Covid).
L’exécutif français ferme de plus en plus ses écoutilles, imperméable non seulement à ce que lui exprime la population, mais également à ce qui se passe autour de lui.
« Pendant ce temps-là, à… »
L’un des grands maîtres de la bande dessinée classique américaine, Milton Caniff, que l’on surnommait « le Rembrandt du Comic Strip », disait que le mot le plus important de son art était « Meanwhile ».
Ce que l’on traduit généralement en français par « Pendant ce temps-là », ou « Au même instant » ou encore « Cependant ».
Ce seul mot magique, au coin d’une case, permet de transporter immédiatement le lecteur dans un autre lieu, parmi d’autres personnages, pour suivre une action parallèle qui enrichit ou éclaire différemment la principale.
Eh bien, c’est ce procédé auquel je vous propose de recourir aujourd’hui, pour comprendre ce qui est en train de se passer d’un point de vue politique sanitaire bien au-delà de la France… et pourquoi notre pays commence à sérieusement nager contre le courant.
Car Israël n’est pas un cas isolé.
C’est simplement le cas le plus spectaculaire, le plus symbolique, le plus visible.
Car « pendant ce temps-là », il est en train de se passer des choses tout aussi capitales ailleurs.
Depuis la semaine dernière, en Angleterre, le passeport vaccinal (dont la présentation était uniquement nécessaire pour des événements accueillant un public nombreux) est abrogé.
Nos voisins anglais ne sont plus tenus ni de télétravailler, ni de porter un masque.
Cette semaine, c’est le ministre de la santé britannique, Sajid Javid, qui a annoncé laisser tomber l’obligation vaccinale des soignants prévue en avril, arguant que cette « mesure n’est plus proportionnée ».
80.000 soignants allaient être suspendus à cause de cette mesure !
Ces levées successives s’expliquent très simplement.
« Alors que le Covid devient endémique, nous devons remplacer les obligations légales par des conseils et recommandations » a martelé Boris Johnson au Parlement de Londres, lors de l’annonce de la levée de ces mesures.
C’est la même logique, appuyée par le constat que le pass sanitaire avait échoué à juguler l’épidémie, qui a conduit la Catalogne à ne plus le rendre obligatoire dans les bars, restaurants, salles de sport, etc.
« Une partie importante de la population est à nouveau susceptible d’être infectée par le virus », à cause d’Omicron, « indépendamment de son statut vaccinal ou du fait d’avoir déjà contracté la maladie », a justifié, dans un communiqué, le gouvernement régional catalan, suivant l’avis de son comité d’experts.
Vous avez dit « inefficace » ?
Ce qui se passe dans les pays scandinaves devrait également nous servir de leçon.
La Norvège lève elle aussi ses restrictions sanitaires, prenant acte que la circulation massive d’Omicron n’a guère d’impact sur l’occupation des hôpitaux.
La Suède, elle, qui a toujours eu une politique plus souple que la plupart des pays d’Europe (rappelez-vous, c’est l’un des seuls pays à n’avoir pas confiné – sans surmortalité, au contraire) a également annoncé pour la semaine prochaine la fin de ses restrictions.
Mais, surtout, le gouvernement suédois a de nouveau fait la preuve de son bon sens en se prononçant contre la vaccination des 5-11 ans, jugeant les risques plus élevés que les bénéfices.
Au Danemark, la levée des restrictions a déjà eu lieu, ce qui en fait officiellement le premier pays de l’UE à « tenter le retour à la vie d’avant ».
Mais, ce qui m’a surtout intéressé chez nos amis danois tout récemment, ce sont les excuses présentées publiquement par l’un des plus grands journaux pour, durant les deux ans qu’ont duré la crise, « ne pas avoir remis en question les données ni le récit du gouvernement concernant le Covid-19 ».
« Pendant PRESQUE deux ans, nous – la presse et la population – avons été presque hypnotiquement préoccupés par le récit Covid quotidien des autorités », écrit le journaliste de Bladet Brian Weichardt.
Imaginez-vous, en France, Libération, Le Figaro ou Le Monde faire leur mea culpa pour avoir à la fois entretenu la psychose de la population au sujet du Covid, mais également pour ne pas avoir su dénoncer les contre-vérités du gouvernement ?
Pendant ce temps-là, au Canada…
Mais il y a un traitement encore plus scandaleux de la part des grands médias français, et qui démontre – si quelqu’un en doutait encore – qu’ils ne font plus leur travail de journaliste.
C’est le traitement médiatique français de l’incroyable mobilisation actuelle de la population canadienne contre les restrictions de liberté et la vaccination obligatoire.
Ce traitement n’étonnera aucun de mes lecteurs ayant signé la pétition contre le Pass vaccinal ; laquelle, malgré un million de signatures en dix jours, n’a fait dans la presse subventionnée, à de rares exceptions près, l’objet d’aucun article ou reportage s’interrogeant sérieusement sur la signification de cette mobilisation citoyenne record.
Si un million trois cent mille signataires ne sont pas capables d’émouvoir les journalistes français aux ordres dans leur propre pays, comment espérer que ces mêmes journalistes traitent objectivement la mobilisation de dizaines de milliers de camionneurs dans un lointain pays glacé ?
Rapide résumé des épisodes précédents : le Canada applique, depuis des mois, des restrictions sanitaires parmi les plus dures de la planète, ayant notamment mis en place des amendes de 1500 à 6000 dollars (!) en cas d’infractions à ces règles.
Le gouvernement de Justin Trudeau a une politique vaccinale agressive, prévoyant notamment de priver d’allocation chômage les non-vaccinés.
Des obligations vaccinales secteur par secteur ont été décrétées, et c’est celle s’appliquant aux camionneurs qui a mis le feu aux poudres.
Des dizaines de milliers de camionneurs ont décidé de converger vers la capitale, Ottawa, afin de se faire entendre. À mesure que ce « convoi de la liberté » grandissait, d’autres secteurs (comme l’agriculture) et de simples citoyens ont rejoint et accompagné le mouvement, et ce à des températures allant jusqu’à -30°C, ce qui montre bien leur motivation.
Hélas ! Les médias français se complaisent à parler de « mouvement antivax », et même d’intox.
Pourtant, les réseaux sociaux regorgent ces jours-ci de photos du Canada, où l’on lit nettement sur les pancartes que la protestation ne porte pas sur le vaccin… mais sur la vaccination obligatoire.
La convergence des camions vers Ottawa a d’abord eu comme conséquence de voir Justin Trudeau, le premier ministre canadien, imiter le Ceaușescu des dernières heures, fuyant en catastrophe sa capitale devant l’afflux de manifestants.
Ce soulèvement populaire met surtout du plomb dans l’aile à cette politique vaccinale agressive que les Canadiens avaient jusqu’ici bravement supportée, tout comme ils supportent bravement les hivers rigoureux dans leur pays.
C’est ainsi que, mardi, le gouvernement québécois a annoncé qu’il renonçait à imposer aux non-vaccinés une taxe pour… non-vaccination.
Israël avait été le premier pays à vacciner massivement sa population, à mettre rapidement en place des doses de rappel et surtout à conditionner la vie sociale de ses citoyens à leur statut vaccinal.
Dimanche, cela sera terminé.
Dimanche, le premier pays au monde à avoir mis en place cet outil bafouant les libertés publiques, va mettre fin à un an de restrictions n’ayant pas fait la preuve de leur efficacité sanitaire.
Cela peut paraître étonnant… Si l’on regarde ce qui se passe en France.
La France, prisonnière de sa politique jusqu’au-boutiste
Non content d’avoir obtenu la mise en place du pass vaccinal au mépris de la loi, de la constitution et des valeurs de dignité humaine, le gouvernement français poursuit, lui, son obstinée politique de pression vaccinale.
Discrètement, il réduit le délai de validité dudit pass à 4 mois après la dernière injection, contre 7 auparavant.
Plus grave encore, il fait subit le même rabotage au certificat de rétablissement, alors qu’il est désormais acquis dans le milieu scientifique que l’immunité naturelle (après une infection Covid) est plus longue et plus robuste que l’immunité artificielle (après une vaccination anti-Covid).
L’exécutif français ferme de plus en plus ses écoutilles, imperméable non seulement à ce que lui exprime la population, mais également à ce qui se passe autour de lui.
« Pendant ce temps-là, à… »
L’un des grands maîtres de la bande dessinée classique américaine, Milton Caniff, que l’on surnommait « le Rembrandt du Comic Strip », disait que le mot le plus important de son art était « Meanwhile ».
Ce que l’on traduit généralement en français par « Pendant ce temps-là », ou « Au même instant » ou encore « Cependant ».
Ce seul mot magique, au coin d’une case, permet de transporter immédiatement le lecteur dans un autre lieu, parmi d’autres personnages, pour suivre une action parallèle qui enrichit ou éclaire différemment la principale.
Eh bien, c’est ce procédé auquel je vous propose de recourir aujourd’hui, pour comprendre ce qui est en train de se passer d’un point de vue politique sanitaire bien au-delà de la France… et pourquoi notre pays commence à sérieusement nager contre le courant.
Car Israël n’est pas un cas isolé.
C’est simplement le cas le plus spectaculaire, le plus symbolique, le plus visible.
Car « pendant ce temps-là », il est en train de se passer des choses tout aussi capitales ailleurs.
Pendant ce temps-là, à Londres…
Depuis la semaine dernière, en Angleterre, le passeport vaccinal (dont la présentation était uniquement nécessaire pour des événements accueillant un public nombreux) est abrogé.
Nos voisins anglais ne sont plus tenus ni de télétravailler, ni de porter un masque.
Cette semaine, c’est le ministre de la santé britannique, Sajid Javid, qui a annoncé laisser tomber l’obligation vaccinale des soignants prévue en avril, arguant que cette « mesure n’est plus proportionnée ».
80.000 soignants allaient être suspendus à cause de cette mesure !
Ces levées successives s’expliquent très simplement.
« Alors que le Covid devient endémique, nous devons remplacer les obligations légales par des conseils et recommandations » a martelé Boris Johnson au Parlement de Londres, lors de l’annonce de la levée de ces mesures.
Pendant ce temps-là, à Barcelone…
C’est la même logique, appuyée par le constat que le pass sanitaire avait échoué à juguler l’épidémie, qui a conduit la Catalogne à ne plus le rendre obligatoire dans les bars, restaurants, salles de sport, etc.
« Une partie importante de la population est à nouveau susceptible d’être infectée par le virus », à cause d’Omicron, « indépendamment de son statut vaccinal ou du fait d’avoir déjà contracté la maladie », a justifié, dans un communiqué, le gouvernement régional catalan, suivant l’avis de son comité d’experts.
Vous avez dit « inefficace » ?
Pendant ce temps-là, en Scandinavie…
Ce qui se passe dans les pays scandinaves devrait également nous servir de leçon.
La Norvège lève elle aussi ses restrictions sanitaires, prenant acte que la circulation massive d’Omicron n’a guère d’impact sur l’occupation des hôpitaux.
La Suède, elle, qui a toujours eu une politique plus souple que la plupart des pays d’Europe (rappelez-vous, c’est l’un des seuls pays à n’avoir pas confiné – sans surmortalité, au contraire) a également annoncé pour la semaine prochaine la fin de ses restrictions.
Mais, surtout, le gouvernement suédois a de nouveau fait la preuve de son bon sens en se prononçant contre la vaccination des 5-11 ans, jugeant les risques plus élevés que les bénéfices.
Au Danemark, la levée des restrictions a déjà eu lieu, ce qui en fait officiellement le premier pays de l’UE à « tenter le retour à la vie d’avant ».
Mais, ce qui m’a surtout intéressé chez nos amis danois tout récemment, ce sont les excuses présentées publiquement par l’un des plus grands journaux pour, durant les deux ans qu’ont duré la crise, « ne pas avoir remis en question les données ni le récit du gouvernement concernant le Covid-19 ».
« Pendant PRESQUE deux ans, nous – la presse et la population – avons été presque hypnotiquement préoccupés par le récit Covid quotidien des autorités », écrit le journaliste de Bladet Brian Weichardt.
Imaginez-vous, en France, Libération, Le Figaro ou Le Monde faire leur mea culpa pour avoir à la fois entretenu la psychose de la population au sujet du Covid, mais également pour ne pas avoir su dénoncer les contre-vérités du gouvernement ?
Pendant ce temps-là, au Canada…
Mais il y a un traitement encore plus scandaleux de la part des grands médias français, et qui démontre – si quelqu’un en doutait encore – qu’ils ne font plus leur travail de journaliste.
C’est le traitement médiatique français de l’incroyable mobilisation actuelle de la population canadienne contre les restrictions de liberté et la vaccination obligatoire.
Ce traitement n’étonnera aucun de mes lecteurs ayant signé la pétition contre le Pass vaccinal ; laquelle, malgré un million de signatures en dix jours, n’a fait dans la presse subventionnée, à de rares exceptions près, l’objet d’aucun article ou reportage s’interrogeant sérieusement sur la signification de cette mobilisation citoyenne record.
Si un million trois cent mille signataires ne sont pas capables d’émouvoir les journalistes français aux ordres dans leur propre pays, comment espérer que ces mêmes journalistes traitent objectivement la mobilisation de dizaines de milliers de camionneurs dans un lointain pays glacé ?
Rapide résumé des épisodes précédents : le Canada applique, depuis des mois, des restrictions sanitaires parmi les plus dures de la planète, ayant notamment mis en place des amendes de 1500 à 6000 dollars (!) en cas d’infractions à ces règles.
Le gouvernement de Justin Trudeau a une politique vaccinale agressive, prévoyant notamment de priver d’allocation chômage les non-vaccinés.
Des obligations vaccinales secteur par secteur ont été décrétées, et c’est celle s’appliquant aux camionneurs qui a mis le feu aux poudres.
Des dizaines de milliers de camionneurs ont décidé de converger vers la capitale, Ottawa, afin de se faire entendre. À mesure que ce « convoi de la liberté » grandissait, d’autres secteurs (comme l’agriculture) et de simples citoyens ont rejoint et accompagné le mouvement, et ce à des températures allant jusqu’à -30°C, ce qui montre bien leur motivation.
Hélas ! Les médias français se complaisent à parler de « mouvement antivax », et même d’intox.
Pourtant, les réseaux sociaux regorgent ces jours-ci de photos du Canada, où l’on lit nettement sur les pancartes que la protestation ne porte pas sur le vaccin… mais sur la vaccination obligatoire.
La convergence des camions vers Ottawa a d’abord eu comme conséquence de voir Justin Trudeau, le premier ministre canadien, imiter le Ceaușescu des dernières heures, fuyant en catastrophe sa capitale devant l’afflux de manifestants.
Ce soulèvement populaire met surtout du plomb dans l’aile à cette politique vaccinale agressive que les Canadiens avaient jusqu’ici bravement supportée, tout comme ils supportent bravement les hivers rigoureux dans leur pays.
C’est ainsi que, mardi, le gouvernement québécois a annoncé qu’il renonçait à imposer aux non-vaccinés une taxe pour… non-vaccination.
Pendant ce temps-là, à Washington…
Le gouvernement de Joe Biden, aussi vaccinaliste que son homologue canadien, a quant à lui retiré son projet d’obligation vaccinale des salariés des grandes entreprises.
Oh, il ne l’a certes pas fait de gaieté de cœur : c’est la Cour Suprême des États-Unis, saisie par des acteurs du monde politique et économique, qui a statué sur l’anti-constitutionnalité de cette mesure.
C’est ce qui aurait dû se passer chez nous également si notre pays disposait encore d’institutions indépendantes.
La France déconnectée, isolée et décrédibilisée
Quand on voit ces levées de restrictions un peu partout dans le monde, ces prises de conscience convergentes de l’échec du pass vaccinal, on se demande ce qui permet à Emmanuel Macron, Jean Castex et Olivier Véran de s’acharner dans cette voie sans issue.
L’application du pass vaccinal au moment où l’Angleterre renonçait au sien, la restriction de ses conditions de validité au moment où Israël met un terme aux siennes, l’obstination à le dépeindre comme une arme efficace contre le Covid au moment où la plupart de nos voisins admettent qu’il n’est d’aucune utilité…
… isolent peu à peu notre pays sur la scène européenne et mondiale.
Notre pays passe déjà, aux yeux de ses voisins, pour une dictature sanitaire.
C’est le renversement de point de vue du « Pendant ce temps-là ».
Il suffit, pour s’en rendre compte, de lire un récit qui aurait pu s’intituler « pendant ce temps-là, en France », écrit par un journaliste britannique double-vacciné et publié dans Courrier International : « Le 24 janvier est entré en vigueur le pass vaccinal, et je n’ai plus le droit d’entrer dans un bar ni un restaurant. Je ne peux pas aller dans un musée, ni au cinéma. Je n’ai pas le droit d’assister à une manifestation sportive ni à un concert. Je ne peux pas prendre un train régional ni entrer dans un centre commercial. Et je ne suis plus autorisé à aller faire des longueurs à la piscine publique, ni à courir sur la piste du stade municipal. »
« Évidemment, je pourrais redevenir un membre à part entière de la société française en quelques secondes : il me suffirait de me rendre au centre de vaccination le plus proche, de retrousser une de mes manches et de me faire injecter la troisième dose, celle que les Français disent de “rappel”. Mais j’ai pesé le pour et le contre, lu divers articles de presse dont celui signé du docteur Steve James dans ces pages, et j’en ai conclu que j’avais bien assez de deux injections. Comme l’écrit le médecin, “dès qu’il y a coercition ou remise en cause du droit de disposer de son corps, c’est notre société de libertés qui se trouve en échec”. » (…) 3/2/2022
Oh, il ne l’a certes pas fait de gaieté de cœur : c’est la Cour Suprême des États-Unis, saisie par des acteurs du monde politique et économique, qui a statué sur l’anti-constitutionnalité de cette mesure.
C’est ce qui aurait dû se passer chez nous également si notre pays disposait encore d’institutions indépendantes.
La France déconnectée, isolée et décrédibilisée
Quand on voit ces levées de restrictions un peu partout dans le monde, ces prises de conscience convergentes de l’échec du pass vaccinal, on se demande ce qui permet à Emmanuel Macron, Jean Castex et Olivier Véran de s’acharner dans cette voie sans issue.
L’application du pass vaccinal au moment où l’Angleterre renonçait au sien, la restriction de ses conditions de validité au moment où Israël met un terme aux siennes, l’obstination à le dépeindre comme une arme efficace contre le Covid au moment où la plupart de nos voisins admettent qu’il n’est d’aucune utilité…
… isolent peu à peu notre pays sur la scène européenne et mondiale.
Notre pays passe déjà, aux yeux de ses voisins, pour une dictature sanitaire.
C’est le renversement de point de vue du « Pendant ce temps-là ».
Il suffit, pour s’en rendre compte, de lire un récit qui aurait pu s’intituler « pendant ce temps-là, en France », écrit par un journaliste britannique double-vacciné et publié dans Courrier International : « Le 24 janvier est entré en vigueur le pass vaccinal, et je n’ai plus le droit d’entrer dans un bar ni un restaurant. Je ne peux pas aller dans un musée, ni au cinéma. Je n’ai pas le droit d’assister à une manifestation sportive ni à un concert. Je ne peux pas prendre un train régional ni entrer dans un centre commercial. Et je ne suis plus autorisé à aller faire des longueurs à la piscine publique, ni à courir sur la piste du stade municipal. »
« Évidemment, je pourrais redevenir un membre à part entière de la société française en quelques secondes : il me suffirait de me rendre au centre de vaccination le plus proche, de retrousser une de mes manches et de me faire injecter la troisième dose, celle que les Français disent de “rappel”. Mais j’ai pesé le pour et le contre, lu divers articles de presse dont celui signé du docteur Steve James dans ces pages, et j’en ai conclu que j’avais bien assez de deux injections. Comme l’écrit le médecin, “dès qu’il y a coercition ou remise en cause du droit de disposer de son corps, c’est notre société de libertés qui se trouve en échec”. » (…) 3/2/2022