TrialSiteNews vient de sortir un article, intitulé « Enquête sur les tendances Covid-19 dans les 10 pays les plus vaccinés et les 10 pays les moins vaccinés ».
Deux tableaux résument bien la situation, et se passent de commentaires, sinon celui-là : « On peut discuter de tout sauf des chiffres ».
Certains chipoteront sur les pays sélectionnés, il y a peut-être des erreurs, un oublié ou un en trop. C’est ce que j’ai pensé en me disant qu’ils avaient omis l’Islande. Eh bien non, sur Our World in Data, l’Islande est « fully vaccined” à 75%, donc inférieur au Cambodge, dernier de la liste. Le Portugal m’étonnait, je le croyais au niveau de la France, non, la liste semble donc juste (et vérifiable toujours sur OWD).
On peut confirmer en ce qui concerne les plus et les moins vaccinés :
Pour les courbes de cas, c’est moins évident, mais une remarque : TrialSite ne parle pas de niveau de contamination, mais de l’évolution, soit épidémie en cours de développement, ou d’amélioration. Seule critique recevable : le niveau de fiabilité des relevés, mais comme déjà expliqué plusieurs fois ici, si des pays ont des statistiques peu fiables, l’évolution des courbes est fiable, car au début, au pic et en fin de vague, les conditions de recueil sont les mêmes, les erreurs ou insuffisances, les mêmes. Augmentation ou baisse, c’est juste, par contre le niveau, peut être discuté.
D’autres on fait le même constat il y a quelques jours. Autres courbes, autre présentation, même résultat.
« La vaccination ne réduira pas l’épidémie » était en début d’année un discours de complotistes. Aujourd’hui, c’est plus clair et non complotiste, admis par tous : « La vaccination ne réduit pas l’épidémie ». Même le premier financier et premier défenseur de la vaccination, Bill Gates, le reconnaît.
Le discours est maintenant différent : « la vaccination réduit les formes graves ». Sans doute, en espérant qu’on n’apprendra pas un jour que c’est la même histoire que le nuage de Tchernobyl qui s’est arrêté à la frontière. Des pays, des études, nous disent que la majorité des hospitalisés sont vaccinés, d’autres comme le nôtre, nous disent que la majorité des hospitalisés ne sont pas vaccinés. Qui croire alors que, depuis des mois, tout ce qu’on nous affirme s’inverse avec le temps ? Quant aux risques, circulez, il n’y a rien à voir, et le rapport bénéfice/risque appartient au passé de la médecine, même si cela a prévalu depuis plus de 100 ans.
Forts de ce constat, les esprits intelligents en déduiront que ce n’est pas en vaccinant plus, que ce n’est pas en mettant en prison les non-vaccinés, que l’on mettra fin à l’épidémie. Nos dirigeants ne voient pas que le virus se joue de notre campagne de vaccination et de notre pass avec notre 5e vague, que l’on ne peut même pas attribuer à un nouveau variant !
L’Inde s’est joué du même virus, du même variant, en deux mois. Sans vaccin (3% à l’époque), et avec traitement. De plus, cela leur a conféré une immunité supérieure, plus durable et collective (67%). Résultat, depuis 7 mois, rien, pas de nouvelle vague en vue.
L’exemple antillais est aussi spectaculaire et devrait faire réfléchir et se poser la question de savoir si on prend les bonnes mesures. Comme pour l’Inde en début de vague, ils ont fait la une de tous les journaux, mais on n’en parle pIus. Pourquoi ? Parce que, comme en Inde, sans vaccin, en recherchant par tous les moyens d’autres traitements, entraînant des ruptures de stocks, ils ont vaincu la covid. En 1 mois, le nombre de cas a été divisé par 40 en Guadeloupe et par 20 en Martinique. Ils ont résisté, ils ont gagné, contre le virus et contre l’Etat qui a cédé. Comme l’Inde, ils ont démontré que la vague cède peut être plus vite sans vaccination. (Vous pouvez vérifier en tapant sur Google « chiffres covid Guadeloupe » ou Martinique).
Quant aux cas moins graves avec la vaccination, ceux qui justement sont susceptibles de présenter ces formes graves, sont parfaitement ciblés depuis 18 mois. Pourquoi ne pas réserver cette « vaccination » à cette seule population, celle qui en aurait besoin, au lieu de contraindre ceux qui n’en ont pas besoin, les obligeant à prendre un risque pouvant être supérieur à la maladie.