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25 octobre 2021
24 octobre 2021
Un bel exemple de démocratie !
Marie-Laure Ruiz-Maugis
L'article 2 du nouveau projet de loi consacré à la crise du Covid a été adopté dans la soirée de ce mercredi (74 voix pour, 73 contre). Cet article, dénoncé par les oppositions de droite et de gauche, rend possible la prolongation du pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022.
147 votants sur 577 députés.
Un bel exemple de démocratie !
J'aimerais rappeler que l'indemnité mensuelle d'un député s'élève à 7 239,91 € brut.
Ça autorise en effet quelques absences (on sait déjà que Coralie Dubost était hier soir au restaurant...).
Le prolongement du pass sanitaire ne changera pas grand-chose à la situation sanitaire.
Ceux qui à ce jour ne sont pas vaccinés par conviction ne vont pas se précipiter.
De même ceux qui n'ont pas fait vacciner leurs enfants.
Une société du contrôle permanent et de la contrainte, ça n'est jamais très bon signe...
"Publié en dernière minute, un amendement gouvernemental à la loi "portant diverses dispositions de vigilance sanitaire" autorise les chefs d'établissement, les directeurs d'école et ceux à qui ils donnent délégation d'accéder au statut virologique et vaccinal des élèves".
Une grande première, un truc inouï.
Il y aura peut-être des chefs d'établissement zélés et aux ordres pour aller fouiller dans le statut vaccinal de leurs élèves.
J'espère que la plupart resteront fidèles à une éthique républicaine.
Car l'école de la République, ce n'est pas celle de la discrimination.
Tant que le vaccin Covid n'est pas rendu obligatoire, l'école n'a pas à connaître le statut vaccinal des élèves.
Nous vivons décidément une époque formidable !
L'article 2 du nouveau projet de loi consacré à la crise du Covid a été adopté dans la soirée de ce mercredi (74 voix pour, 73 contre). Cet article, dénoncé par les oppositions de droite et de gauche, rend possible la prolongation du pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022.
147 votants sur 577 députés.
Un bel exemple de démocratie !
J'aimerais rappeler que l'indemnité mensuelle d'un député s'élève à 7 239,91 € brut.
Ça autorise en effet quelques absences (on sait déjà que Coralie Dubost était hier soir au restaurant...).
Le prolongement du pass sanitaire ne changera pas grand-chose à la situation sanitaire.
Ceux qui à ce jour ne sont pas vaccinés par conviction ne vont pas se précipiter.
De même ceux qui n'ont pas fait vacciner leurs enfants.
Une société du contrôle permanent et de la contrainte, ça n'est jamais très bon signe...
"Publié en dernière minute, un amendement gouvernemental à la loi "portant diverses dispositions de vigilance sanitaire" autorise les chefs d'établissement, les directeurs d'école et ceux à qui ils donnent délégation d'accéder au statut virologique et vaccinal des élèves".
Une grande première, un truc inouï.
Il y aura peut-être des chefs d'établissement zélés et aux ordres pour aller fouiller dans le statut vaccinal de leurs élèves.
J'espère que la plupart resteront fidèles à une éthique républicaine.
Car l'école de la République, ce n'est pas celle de la discrimination.
Tant que le vaccin Covid n'est pas rendu obligatoire, l'école n'a pas à connaître le statut vaccinal des élèves.
Nous vivons décidément une époque formidable !
Jean-Pierre LUMINET revient sur le pass sanitaire
Le pass sanitaire, temporaire ? Faites-moi rire.
Lorsque dans une petite série de billets d'août et septembre je me suis élevé contre le pass de la honte avec quelque argumentation, j’avais eu des réactions très variées, allant de l’applaudissement à l’insulte. Je me souviens en particulier de commentaires non agressifs à mon égard mais quand même favorables au pass, du genre « mais enfin Jean-Pierre, pourquoi faire un tel foin, tout ceci c’est provisoire et pour notre bien, de toute façon cela va s’arrêter le 15 novembre ». J’avais rétorqué qu’il ne fallait pas « rêver du genou » et que le pass de la honte serait à coup sûr prolongé au moins jusqu’aux élections, ce qui m’a valu d’être une fois de plus traité de complotiste, de délirant, de perdu pour la science, de sénile et autres amabilités.
C’est donc à la surprise générale, complète et totale de cette gent lucide et confiante que le gouvernement a décidé très démocratiquement de prolonger l’usage du QR code afférent en étendant sa période d’utilisation jusqu’au mois de juillet 2022. Quelle stupéfaction ! Ces braves gens ne s’y attendaient absolument pas !
Je reprends pour la suite, en l’adaptant un peu, un long billet ironique d’un ami anonyme qui signe H16 des chroniques avec lesquelles je suis généralement d’accord à 90%. Chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de leurs pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes (d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles).
Qui donc, à part des crétins de complotistes dans mon genre, aurait en effet pu imaginer que ce gouvernement finirait par imposer le pass dans les activités quotidiennes, alors que notre si grand et si bienveillant Chef de l’État lui-même nous avait promis le contraire quelques mois auparavant ? Qui aurait pu imaginer un si compétent ministre de la santé faire une volte-face complète après ses discours de chafouin assurant au bon peuple peu éduqué que le pass serait limité à la fois dans le temps et dans ses applications à la plus stricte nécessité ?
Vraiment, c’est complètement inouï et totalement inattendu de la part d’un gouvernement jusqu’ici exemplaire, et de politiciens qui ont toujours su respecter leurs promesses avec une ponctualité et une régularité imparables. À leurs yeux jadis peau-de-saucissonnés, cela deviendrait-il choquant de découvrir l'impensable prolongation de ce pass, qui sépare les Français entre des lépreux irrationnels auxquels il faut rendre la vie impossible (« on les aura ces connards », dixit Macaron au Varan pas Komodo), et des obéissants raisonnables auxquels il convient d’attribuer de menus privilèges.
Distribués à la population soumise, ces pass/privilèges sont forts commodes tant ils sont, une fois numérisés, faciles à révoquer à chaque fois qu’on en aura besoin : l’épidémie repart, ou du moins veut-on le faire croire à coup de chiffres truqués ? Hop, on empêche en quelques minutes l’accès aux restaurants, aux cafés, aux musées, salles de concert, bibliothèques et autres lieux de culture.
Il reste de gros stocks de vaccins à écouler ? Hop, on invalide le pass/privilège tant qu’une piqûre supplémentaire n’a pas été faite. Etc.
Ensuite, le pass pourra facilement être relié, sous une forme ou une autre, à tout aspect de la vie sociale ou administrative que l’État et ses politiciens malins auront jugé indispensable d’encadrer fermement. Un matin, le pass vous autorisera à dépenser votre argent comme vous l’entendez. Un matin suivant, pouf, ce ne sera plus le cas parce que vous n’avez pas fait ce qu’il faut… Vous n’avez pas bien rempli votre feuille d’impôts, vous n’avez pas payé votre amende, que sais-je encore, ou simplement parce que, collectivement et avec tous les individus de votre sexe, de votre âge ou de votre classe, l’État en aura ainsi décidé.
Ah, que c’est bon de voir se profiler ce monde jadis imaginé dans les brouillards mentaux des Orwell, Huxley, Arendt et autres Anders, un monde qui devient de moins en moins flou et de plus en plus dystopique.
Certains trouveront que j’exagère. Tout ceci n’est en effet qu’une simple fiction… qui anticipe de quelques mois, de quelques années tout au plus, ce qui est en train de se mettre en place directement sous le nez des cohortes :
• de syndicats purement et simplement collaborateurs et complètement à la botte des politiciens, comme d’habitude incapables de protéger les droits fondamentaux de ceux qu’ils mentent représenter (exemple : SNCF),
• de naïfs qui refusent de croire qu’un gouvernement démocratique puisse imposer ceci à toute une population,
• d’idiots utiles qui persistent à voir dans ce pass une formidable opportunité de brandir fièrement leur smartphone dernier-cri pour montrer à quel point ils savent ramper,
• d’industriels trop heureux de se remplir les poches avec ce capitalisme de connivence sans plus aucun frein ni limite.
Eh bien non, le pass n’est pas temporaire, et tout sera fait pour qu’il perdure bien au-delà de ses enjeux pseudo-sanitaires : il y a trop d’investissements industriels derrière pour qu’il soit mis au placard. Dans un billet précédent je citais l’explication directement fournie par certains industriels qui entendent jouer un rôle actif et évidemment très lucratif pour installer ce pistage complet, permanent et universel des Français (et bien au-delà de notre pitoyable hexagone, tant la tendance se met obstinément en place au niveau mondial). L’exemple de Thalès, groupe spécialisé entre autres dans la sécurité et la défense, vient immédiatement à l’esprit, d’autant que le groupe français ne cache même pas ses ambitions de voir un jour un tel pass multi-usages déployé partout - j’avais donné le lien vers une traduction française de leur édifiant plan « marketing ».
C’est logique du reste : à partir du moment où le passeport vaccinal numérique européen était déjà dans les tuyaux depuis 2018, et où la crise sanitaire du Covid19 a été l’occasion rêvée (provoquée ?) de booster les efforts envisagés pour le déployer, il était normal que les acteurs industriels déjà engagés dans des développements sur le sujet profitent à présent de l’occasion pour pousser le plus loin possible leurs projets lucratifs et récolter la manne.
En réalité, la prolongation du pass sanitaire et son extension à tous les domaines n’a rien de surprenant, tant il s’inscrit dans un projet industriel qui recouvre à la fois le suivi médical exhaustif des individus, leur identité numérique complète (avec par exemple un remplacement des passeports et des cartes d’identité), puis de leur portefeuille, de leurs feuilles de paie, de leurs documents essentiels qui définissent toute leur vie familiale, professionnelle et sanitaire… puis politique.
L’avantage pour les industriels est énorme puisque cela leur donnera accès à des marchés publics gigantesques (un demi-milliard d’individus juste pour l’Europe), sans parler des retombées en termes d’analyse de données que cette numérisation forcenée va amener. Et si c’est un trésor dodu pour les industriels, il va de soi que c’est une méthode de pistage et de contrôle ultime pour les États prompts à encaisser les prébendes que les lobbyistes leur jettent dans les bras.
Est-ce surprenant alors que l’histoire récente et passée fourmille d’exemple de telles collusions ouvertes et profondes ? Est-ce inimaginable de voir se mettre en place de tels plans qui vont réduire les libertés des Européens à un vague souvenir sépia, alors que la crise a déjà illustré quelques édifiants exemples de collusions et de corruption profonde ?
A-t-on déjà oublié par exemple que l’Union européenne s’est fendue d’un milliard d’euros pour un remdesivir finalement avoué comme nocif ? Plus proche de nous, en France, qui se souvient du niveau de collusion entre État et entreprises privées bien introduites lorsqu’il a été question d’installer des portiques éco-taxe ? Le lobbying intense de certains industriels aurait permis la mise en place, au frais du contribuable bien sûr, de portiques qui allaient taxer d’abord les camions puis les voitures sur toutes les grandes routes de France…
Pour le pass, nous sommes clairement dans le cas d’un problème créé de toutes pièces par l’État, dont lui seul pourra apporter la solution qui lui aura été soufflée de bout en bout par des industriels à l’éthique globale plutôt défaillante, dans la mesure où la mise en coupe réglée de tout un peuple ne semble leur poser aucun souci.
On peut ainsi imaginer que les prochaines étapes, après cette prolongation du pass, incluront la découverte – ô surprise – que le pass est parfois contrefait, ou inefficace puisqu’on ne lui a pas adjoint l’identité réelle du porteur, et qu’il conviendra donc de rendre tout ceci biométrique (par exemple). La numérisation de l’identité sera une formalité. Comme un cheptel de vaches et de moutons, nous serons progressivement numérotés et pucés, avant la tonte et l’abattoir.
Rappelez-vous cependant : le projet des portiques « écotax » a finalement été abandonné. Pourquoi ? Parce que cet abandon n’avait pas été demandé « poliment ».
Eh bien, si l’on veut que le pass et ses avatars programmés disparaissent de même, il ne faut pas agir autrement.
Mais cela ne peut malheureusement passer, comme le prétendent les derniers naïfs, par les urnes et un bulletin de vote prétendûment démocratique : tous les partis politiques français, du moins ceux qui dépassent le 1% d'intentions de vote, sont corrompus. Car le but exclusif de l'exercice politique est devenu l'argent, certainement pas l'amélioration de la condition humaine.
Le pass sanitaire, temporaire ? Faites-moi rire.
Lorsque dans une petite série de billets d'août et septembre je me suis élevé contre le pass de la honte avec quelque argumentation, j’avais eu des réactions très variées, allant de l’applaudissement à l’insulte. Je me souviens en particulier de commentaires non agressifs à mon égard mais quand même favorables au pass, du genre « mais enfin Jean-Pierre, pourquoi faire un tel foin, tout ceci c’est provisoire et pour notre bien, de toute façon cela va s’arrêter le 15 novembre ». J’avais rétorqué qu’il ne fallait pas « rêver du genou » et que le pass de la honte serait à coup sûr prolongé au moins jusqu’aux élections, ce qui m’a valu d’être une fois de plus traité de complotiste, de délirant, de perdu pour la science, de sénile et autres amabilités.
C’est donc à la surprise générale, complète et totale de cette gent lucide et confiante que le gouvernement a décidé très démocratiquement de prolonger l’usage du QR code afférent en étendant sa période d’utilisation jusqu’au mois de juillet 2022. Quelle stupéfaction ! Ces braves gens ne s’y attendaient absolument pas !
Je reprends pour la suite, en l’adaptant un peu, un long billet ironique d’un ami anonyme qui signe H16 des chroniques avec lesquelles je suis généralement d’accord à 90%. Chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de leurs pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes (d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles).
Qui donc, à part des crétins de complotistes dans mon genre, aurait en effet pu imaginer que ce gouvernement finirait par imposer le pass dans les activités quotidiennes, alors que notre si grand et si bienveillant Chef de l’État lui-même nous avait promis le contraire quelques mois auparavant ? Qui aurait pu imaginer un si compétent ministre de la santé faire une volte-face complète après ses discours de chafouin assurant au bon peuple peu éduqué que le pass serait limité à la fois dans le temps et dans ses applications à la plus stricte nécessité ?
Vraiment, c’est complètement inouï et totalement inattendu de la part d’un gouvernement jusqu’ici exemplaire, et de politiciens qui ont toujours su respecter leurs promesses avec une ponctualité et une régularité imparables. À leurs yeux jadis peau-de-saucissonnés, cela deviendrait-il choquant de découvrir l'impensable prolongation de ce pass, qui sépare les Français entre des lépreux irrationnels auxquels il faut rendre la vie impossible (« on les aura ces connards », dixit Macaron au Varan pas Komodo), et des obéissants raisonnables auxquels il convient d’attribuer de menus privilèges.
Distribués à la population soumise, ces pass/privilèges sont forts commodes tant ils sont, une fois numérisés, faciles à révoquer à chaque fois qu’on en aura besoin : l’épidémie repart, ou du moins veut-on le faire croire à coup de chiffres truqués ? Hop, on empêche en quelques minutes l’accès aux restaurants, aux cafés, aux musées, salles de concert, bibliothèques et autres lieux de culture.
Il reste de gros stocks de vaccins à écouler ? Hop, on invalide le pass/privilège tant qu’une piqûre supplémentaire n’a pas été faite. Etc.
Ensuite, le pass pourra facilement être relié, sous une forme ou une autre, à tout aspect de la vie sociale ou administrative que l’État et ses politiciens malins auront jugé indispensable d’encadrer fermement. Un matin, le pass vous autorisera à dépenser votre argent comme vous l’entendez. Un matin suivant, pouf, ce ne sera plus le cas parce que vous n’avez pas fait ce qu’il faut… Vous n’avez pas bien rempli votre feuille d’impôts, vous n’avez pas payé votre amende, que sais-je encore, ou simplement parce que, collectivement et avec tous les individus de votre sexe, de votre âge ou de votre classe, l’État en aura ainsi décidé.
Ah, que c’est bon de voir se profiler ce monde jadis imaginé dans les brouillards mentaux des Orwell, Huxley, Arendt et autres Anders, un monde qui devient de moins en moins flou et de plus en plus dystopique.
Certains trouveront que j’exagère. Tout ceci n’est en effet qu’une simple fiction… qui anticipe de quelques mois, de quelques années tout au plus, ce qui est en train de se mettre en place directement sous le nez des cohortes :
• de syndicats purement et simplement collaborateurs et complètement à la botte des politiciens, comme d’habitude incapables de protéger les droits fondamentaux de ceux qu’ils mentent représenter (exemple : SNCF),
• de naïfs qui refusent de croire qu’un gouvernement démocratique puisse imposer ceci à toute une population,
• d’idiots utiles qui persistent à voir dans ce pass une formidable opportunité de brandir fièrement leur smartphone dernier-cri pour montrer à quel point ils savent ramper,
• d’industriels trop heureux de se remplir les poches avec ce capitalisme de connivence sans plus aucun frein ni limite.
Eh bien non, le pass n’est pas temporaire, et tout sera fait pour qu’il perdure bien au-delà de ses enjeux pseudo-sanitaires : il y a trop d’investissements industriels derrière pour qu’il soit mis au placard. Dans un billet précédent je citais l’explication directement fournie par certains industriels qui entendent jouer un rôle actif et évidemment très lucratif pour installer ce pistage complet, permanent et universel des Français (et bien au-delà de notre pitoyable hexagone, tant la tendance se met obstinément en place au niveau mondial). L’exemple de Thalès, groupe spécialisé entre autres dans la sécurité et la défense, vient immédiatement à l’esprit, d’autant que le groupe français ne cache même pas ses ambitions de voir un jour un tel pass multi-usages déployé partout - j’avais donné le lien vers une traduction française de leur édifiant plan « marketing ».
C’est logique du reste : à partir du moment où le passeport vaccinal numérique européen était déjà dans les tuyaux depuis 2018, et où la crise sanitaire du Covid19 a été l’occasion rêvée (provoquée ?) de booster les efforts envisagés pour le déployer, il était normal que les acteurs industriels déjà engagés dans des développements sur le sujet profitent à présent de l’occasion pour pousser le plus loin possible leurs projets lucratifs et récolter la manne.
En réalité, la prolongation du pass sanitaire et son extension à tous les domaines n’a rien de surprenant, tant il s’inscrit dans un projet industriel qui recouvre à la fois le suivi médical exhaustif des individus, leur identité numérique complète (avec par exemple un remplacement des passeports et des cartes d’identité), puis de leur portefeuille, de leurs feuilles de paie, de leurs documents essentiels qui définissent toute leur vie familiale, professionnelle et sanitaire… puis politique.
L’avantage pour les industriels est énorme puisque cela leur donnera accès à des marchés publics gigantesques (un demi-milliard d’individus juste pour l’Europe), sans parler des retombées en termes d’analyse de données que cette numérisation forcenée va amener. Et si c’est un trésor dodu pour les industriels, il va de soi que c’est une méthode de pistage et de contrôle ultime pour les États prompts à encaisser les prébendes que les lobbyistes leur jettent dans les bras.
Est-ce surprenant alors que l’histoire récente et passée fourmille d’exemple de telles collusions ouvertes et profondes ? Est-ce inimaginable de voir se mettre en place de tels plans qui vont réduire les libertés des Européens à un vague souvenir sépia, alors que la crise a déjà illustré quelques édifiants exemples de collusions et de corruption profonde ?
A-t-on déjà oublié par exemple que l’Union européenne s’est fendue d’un milliard d’euros pour un remdesivir finalement avoué comme nocif ? Plus proche de nous, en France, qui se souvient du niveau de collusion entre État et entreprises privées bien introduites lorsqu’il a été question d’installer des portiques éco-taxe ? Le lobbying intense de certains industriels aurait permis la mise en place, au frais du contribuable bien sûr, de portiques qui allaient taxer d’abord les camions puis les voitures sur toutes les grandes routes de France…
Pour le pass, nous sommes clairement dans le cas d’un problème créé de toutes pièces par l’État, dont lui seul pourra apporter la solution qui lui aura été soufflée de bout en bout par des industriels à l’éthique globale plutôt défaillante, dans la mesure où la mise en coupe réglée de tout un peuple ne semble leur poser aucun souci.
On peut ainsi imaginer que les prochaines étapes, après cette prolongation du pass, incluront la découverte – ô surprise – que le pass est parfois contrefait, ou inefficace puisqu’on ne lui a pas adjoint l’identité réelle du porteur, et qu’il conviendra donc de rendre tout ceci biométrique (par exemple). La numérisation de l’identité sera une formalité. Comme un cheptel de vaches et de moutons, nous serons progressivement numérotés et pucés, avant la tonte et l’abattoir.
Rappelez-vous cependant : le projet des portiques « écotax » a finalement été abandonné. Pourquoi ? Parce que cet abandon n’avait pas été demandé « poliment ».
Eh bien, si l’on veut que le pass et ses avatars programmés disparaissent de même, il ne faut pas agir autrement.
Mais cela ne peut malheureusement passer, comme le prétendent les derniers naïfs, par les urnes et un bulletin de vote prétendûment démocratique : tous les partis politiques français, du moins ceux qui dépassent le 1% d'intentions de vote, sont corrompus. Car le but exclusif de l'exercice politique est devenu l'argent, certainement pas l'amélioration de la condition humaine.
J’ai voté contre la loi « vigilance sanitaire »
Yves HEMEDINGER
J’étais présent cette semaine dans l’hémicycle, à toutes les séances, pour étudier un énième projet de loi du Gouvernement prévoyant la prorogation du cadre juridique de l’état d’urgence sanitaire du 31 décembre 2021 jusqu’au 31 juillet 2022, et de ce fait l’utilisation possible dans cette même période du passe sanitaire.
J’y ai défendu de nombreux amendements pour m’opposer à cette prorogation. Face à un Gouvernement et à une majorité LaREM sourds à tous les arguments, de tous les bancs, j’ai voté contre ce texte. Les raisons de mon opposition reposent à la fois sur des questions de fond et sur des questions de principes.
Pour les questions de fond, plus rien ne justifie aujourd’hui une nouvelle prolongation de mesures attentatoires aux libertés de nos compatriotes.
En effet, à la mi-octobre 2021, le taux de couverture vaccinale de la population vaccinée de plus de 12 ans avec un schéma complet (deux doses) dépasse les 85%. Les taux d’incidence sont de plus en plus faibles, tout comme le taux de R effectif. Il est grand temps, pour tout un chacun, de reprendre des vies normales. Plutôt que de prolonger inutilement des mesures qui pèsent sur le moral des Français et sur l’activité économique du pays, le Gouvernement serait bien inspiré d’assouplir ses dispositifs en commençant, par exemple, comme je le proposais dans deux amendements, par exclure le passe sanitaire pour les terrasses ouvertes des bars et des restaurants ainsi que pour les activités de plein air lorsqu’elles permettent le respect des distanciations sociales. Comment peut-on encore justifier que l’on puisse s’entasser sans passe sanitaire dans le métro alors qu’il en faut un pour boire un café sur une terrasse ? C’est incompréhensible.
Puis, il y a les questions de principes. Comme l’expliquait très justement mon collègue Aurélien PRADIÉ dans son discours introductif au débat et au nom du groupe LR, le danger qui nous guette est l’accoutumance. L’accoutumance aux lois d’exception, l’accoutumance aux restrictions de la vie sociale, l’accoutumance aux règles sanitaires, l’accoutumance aux mesures qui échappent au contrôle fondamental des Représentants du Peuple, l’accoutumance aux pouvoirs administratifs devenus plus puissants que les décisions politiques.
Plus notre pays s’accoutumera à cet état d’urgence permanent, plus nous perdrons une autre habitude : l’habitude de la démocratie, pleine et entière.
Si nous devions être confrontés à un nouveau pic épidémique, le régime de sortie d’urgence permettrait amplement au Gouvernement de prendre les mesures adéquates. Donc, pourquoi demander une nouvelle fois d’obtenir les pleins pouvoirs jusqu’après les élections présidentielles et législatives ? Par ailleurs, en cas de besoin, le Parlement est en session jusqu’à fin février et restera convocable à tout moment jusqu’au renouvellement de l’Assemblée nationale en juin prochain, permettant donc de prendre les mesures qui lui incombent.
Le rôle du Parlement est de contrôler le Gouvernement et non pas de donner les pleins pouvoir à un Gouvernement finissant.
23 octobre 2021
Rappel
LES ARTISTES S’ENGAGENT
Soirée OCTOBRE ROSE - lutte contre le cancer du sein
de 17h à 22h30
Avec la présence du président de la Ligue 68
Le Maire de Colmar
Le Député du Haut-Rhin
Ventes d’œuvres d’art
Cartes postales
Dessins
Photos
Doudous
Affiches
Chouchous
Peintures
Pain d’épices
À GAGNER : une séance photo avec vanessamoselle et Alexandra Weill
(10 photos + make-up)
Tirage au sort le 23 octobre 2021
Présence de nombreux artistes :
Vanessa Mos
Julie Artichoke
alexandrawbeauty
Alexandra Weill
Dan Steffan
Ginette And Claudette
Alexandra Gerber
Sophie Brugger
Rose-Marie Crespin
Marketa Macudova
Le Maire de Colmar
Le Député du Haut-Rhin
Ventes d’œuvres d’art
Cartes postales
Dessins
Photos
Doudous
Affiches
Chouchous
Peintures
Pain d’épices
À GAGNER : une séance photo avec vanessamoselle et Alexandra Weill
(10 photos + make-up)
Tirage au sort le 23 octobre 2021
Présence de nombreux artistes :
Vanessa Mos
Julie Artichoke
alexandrawbeauty
Alexandra Weill
Dan Steffan
Ginette And Claudette
Alexandra Gerber
Sophie Brugger
Rose-Marie Crespin
Marketa Macudova
Restauration du Retable d'Issenheim - Printemps 2021 (vidéo)
Après la phase de nettoyage (des vernis et autres repeints), les restaurateurs remettent de la couleurs là où il y a des lacunes / traces d'usures...
⇒ https://www.youtube.com/watch?v=-PfOClsyYzc
⇒ https://www.youtube.com/watch?v=-PfOClsyYzc
22 octobre 2021
Intervention de Phil au collège de Ribeauvillé
« Comment vous est venue l'envie de devenir dessinateur ? »
« Utilisez-vous l'outil numérique pour vos dessins ? »
« Y a-t-il des thèmes que vous ne pouvez pas aborder ? »
« Avez-vous déjà reçu des menaces ? »
Quelques-unes des nombreuses questions posées par les élèves du collège de Ribeauvillé à Phil qui y a répondu avec simplicité et sincérité. Myriam Vassal, professeure agrégée d'histoire-géographie a été à l'initiative de cet échange fructueux, dans le cadre d'une journée consacrée aux libertés et à la laïcité, en hommage à Samuel Paty.
« Utilisez-vous l'outil numérique pour vos dessins ? »
« Y a-t-il des thèmes que vous ne pouvez pas aborder ? »
« Avez-vous déjà reçu des menaces ? »
Quelques-unes des nombreuses questions posées par les élèves du collège de Ribeauvillé à Phil qui y a répondu avec simplicité et sincérité. Myriam Vassal, professeure agrégée d'histoire-géographie a été à l'initiative de cet échange fructueux, dans le cadre d'une journée consacrée aux libertés et à la laïcité, en hommage à Samuel Paty.
Phil face aux collégiens |
Un petit souvenir signé Phil |
Phil avec Myriam Vassal |
[22.10.21]
20 octobre 2021
Un vrai chef ou un petit chef ?
Michel Naudo
On lit de nombreux papiers concernant l’affaire des sondages de l’Elysée actuellement pendante devant le tribunal correctionnel de Paris. On relate aussi beaucoup le fait que Nicolas Sarkozy se voit désormais contraint de venir témoigner au procès alors qu’il avait fait savoir qu’il n’en avait pas l’intention.
Je n’ai pas lu ou entendu de commentaires ou de réflexions sur l’attitude de l’ancien président de la république. Je vous livre ici mon sentiment :
Je ne reviens pas sur l’affaire, chacun pouvant se renseigner sans aucune difficulté.
Pour moi, écrire une lettre aux juges en déclarant qu’il ne viendra pas témoigner, revient à dire à ses anciens proches collaborateurs de cabinet « démerdez-vous » !
Cette attitude est fâcheuse car elle semble révéler son peu d’intérêt pour celles et ceux qui ont travaillé avec lui de façon rapprochée pendant son mandat.
Le mal est fait mais j'imagine qu'il peut encore se rattraper et montrer sa vraie dimension de leader lors de sa prochaine audition contrainte et forcée suite à un mandat d’amener délivré par le tribunal de Paris.
L’article 67 de la Constitution de 1958 stipule que « Le Président de la République n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité… ». Autrement dit Nicolas Sarkozy ne peut être condamné pour des faits qui se sont déroulés sous sa présidence et jouit à ce titre d’une immunité totale et permanente.
Les juges ont néanmoins estimé que sa présence était « nécessaire à la manifestation de la vérité » et « susceptible d’avoir une influence sur les faits reprochés aux prévenus ».
Le 2 novembre prochain, devant le tribunal, il devra parler et répondre aux questions des juges et des parties civiles si toutefois il décide de s’exprimer.
Que devrait-il dire ?
Pour l’histoire et son image, il devrait déclarer endosser l’entière responsabilité de ce qui est reproché sur le fond à ses anciens proches collaborateurs de cabinet car ceux-ci agissaient sous son autorité, et suivant ses consignes.
Les juges feront ce qu’ils voudront et apprécieront les moyens et les mécanismes mis en œuvre pour exécuter les directives présidentielles. Nicolas Sarkozy sait qu’il ne risque strictement rien à adopter cette conduite. Ce serait d’ailleurs encore plus signifiant s’il encourait quelque chose…
Nicolas Sarkozy a encore l’image d’un leader tout comme l’avait un Jacques Chirac.
Le 2 novembre, il a rendez-vous avec l’histoire et devrait en sortir grandi, grâce à une attitude responsable et courageuse.
Il aura à choisir entre laisser le souvenir d’un vrai chef ou celui d’un petit chef…
On lit de nombreux papiers concernant l’affaire des sondages de l’Elysée actuellement pendante devant le tribunal correctionnel de Paris. On relate aussi beaucoup le fait que Nicolas Sarkozy se voit désormais contraint de venir témoigner au procès alors qu’il avait fait savoir qu’il n’en avait pas l’intention.
Je n’ai pas lu ou entendu de commentaires ou de réflexions sur l’attitude de l’ancien président de la république. Je vous livre ici mon sentiment :
Je ne reviens pas sur l’affaire, chacun pouvant se renseigner sans aucune difficulté.
Pour moi, écrire une lettre aux juges en déclarant qu’il ne viendra pas témoigner, revient à dire à ses anciens proches collaborateurs de cabinet « démerdez-vous » !
Cette attitude est fâcheuse car elle semble révéler son peu d’intérêt pour celles et ceux qui ont travaillé avec lui de façon rapprochée pendant son mandat.
Le mal est fait mais j'imagine qu'il peut encore se rattraper et montrer sa vraie dimension de leader lors de sa prochaine audition contrainte et forcée suite à un mandat d’amener délivré par le tribunal de Paris.
L’article 67 de la Constitution de 1958 stipule que « Le Président de la République n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité… ». Autrement dit Nicolas Sarkozy ne peut être condamné pour des faits qui se sont déroulés sous sa présidence et jouit à ce titre d’une immunité totale et permanente.
Les juges ont néanmoins estimé que sa présence était « nécessaire à la manifestation de la vérité » et « susceptible d’avoir une influence sur les faits reprochés aux prévenus ».
Le 2 novembre prochain, devant le tribunal, il devra parler et répondre aux questions des juges et des parties civiles si toutefois il décide de s’exprimer.
Que devrait-il dire ?
Pour l’histoire et son image, il devrait déclarer endosser l’entière responsabilité de ce qui est reproché sur le fond à ses anciens proches collaborateurs de cabinet car ceux-ci agissaient sous son autorité, et suivant ses consignes.
Les juges feront ce qu’ils voudront et apprécieront les moyens et les mécanismes mis en œuvre pour exécuter les directives présidentielles. Nicolas Sarkozy sait qu’il ne risque strictement rien à adopter cette conduite. Ce serait d’ailleurs encore plus signifiant s’il encourait quelque chose…
Nicolas Sarkozy a encore l’image d’un leader tout comme l’avait un Jacques Chirac.
Le 2 novembre, il a rendez-vous avec l’histoire et devrait en sortir grandi, grâce à une attitude responsable et courageuse.
Il aura à choisir entre laisser le souvenir d’un vrai chef ou celui d’un petit chef…
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