Translate

18 juillet 2024

Musée Unterlinden

Pour en savoir plus depuis chez vous ou sur votre lieu de vacances :
Podcast "Passion Médiévistes"

“Peintures germaniques des collections françaises”

Ce podcast a été enregistré, au musée le 2 juin dernier, par Fanny Cohen Moreau, productrice du podcast "Passion Médiévistes" avec les commissaires scientifiques de l'exposition "Couleur, Gloire et Beauté" : Isabelle Dubois-Brinkmann, conservatrice en chef du patrimoine, directrice des musées municipaux de Mulhouse, et Aude Briau, chargée d’études et de recherche à l’Institut national d’histoire de l’art, chercheuse attachée au Wittert Project, université de Liège.

Quelle place pour l’histoire de l’art allemande et plus spécialement les primitifs allemands de la fin du Moyen Âge ? Quelle réception, en France, de l’art allemand à la lumière de l’histoire des relations franco-allemande ? Quelles sont les origines et les enjeux d’un tel projet de recherche, sa mise en œuvre, l’enquête sur le terrain et ses résultats ?

Les coulisses du programme de recherche « Peintures germaniques des collections françaises » seront dévoilées dans ce podcast.

En savoir plus

Retrouvez tout l'agenda de la programmation culturelle en ligne
Benoît Nicolas

Futur cadeau de Noël à Colmar ?

Laurence Muller-Bronn
Sénatrice du Bas-Rhin

Ce mardi 17 juillet 2024, La Cour de Justice de l’Union européenne reconnaît les infractions commises par la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen qui perd l'affaire sur la transparence des contrats d'achats de vaccins. La décision intervient un jour avant le vote des députés européens sur Ursula von der Leyen à Strasbourg. Les députés européens qui DEMAIN voteront pour sa reconduction auront des comptes à rendre aux citoyens européens, au nom de l'État de droit.
Qui aura le courage de ne pas l’investir ?

Plus qu’une victoire, c’est un hommage au combat de feu Michèle Rivasi, qu'elle menait depuis 2021. Quelle joie posthume car elle a gagné !


« La Commission européenne n'a pas donné au public un accès suffisamment large aux contrats d’achat de vaccins contre la Covid-19 », écrit la Cour de Justice de l’Union européenne CJUE dans son jugement rendu le 17 juillet 2024.

Cette infraction concerne deux éléments majeurs :

- L’indemnisation des entreprises pharmaceutiques pour d’éventuels dommages et intérêts qu’elles devraient payer en cas de défaut de leurs vaccins. La Cour de Justice souligne en effet que le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit et que sa responsabilité ne peut être limitée ou écartée à l’égard de la victime (contrairement aux dérogations voulues par la Commission).
- Le refus, par la Commission, de donner accès aux déclarations d’absence de conflits d’intérêts concernant les membres de l’équipe de négociation pour l’achat des vaccins. Le jugement confirme à cet égard « l’intérêt public de la divulgation de ces informations ».

En vertu du droit d’accès aux documents prévu par les traités de l’Union européenne et la législation relative aux obligations de transparence des institutions européennes, Michèle Rivasi avait demandé, début 2021, avec quatre eurodéputées du groupe Verts/Ale, l’accès aux différents contrats de vaccination signés entre la Commission et les laboratoires pharmaceutiques pour l’achat de vaccins COVID 19 (AstraZeneca, Sanofi-GSK, Johnson and Johnson, BioNTech-Pfizer, CureVac et Moderna, pour une valeur totale de 71 milliards d'euros).
La Commission européenne avait alors tout mis en œuvre pour prolonger les délais administratifs de réponse.
La Présidente Ursula von der Leyen n’ayant jamais répondu, les députées avaient saisi la Cour de justice de l'UE en avril 2022. Au nom du droit fondamental des citoyens européens à la transparence et à l'information.


[POLITIQUE]
Pour en savoir plus : liberteresistance.fr

13 juillet 2024

Venu d’ailleurs

Bernard Rodenstein

13/7/2024 - Lors des obsèques, hier, de l’ami Bernard Wemaere, ancien avocat et tête de file du PS colmarien, je n’ai pu m’empêcher de repenser à l’épithète de « Hargaloffener » « venu d’ailleurs » dont il s’est vu affublé par le maire de l’époque, Joseph Rey.
Venu du Nord de la France, Bernard a été perçu comme un agitateur qui se permettait de déranger le doux ronronnement de notre cité tranquillement assise sur son glorieux passé.
« Mit uns », le fameux mot d’ordre de l’empire de Guillaume II (Gott mit uns) était le slogan favori de Bernard, dès la création, sous sa conduite, de l’un des premiers GAM en France, (groupe d’action municipale) en 1971.
Avec humour et culot, il avait détourné au profit de la gauche renaissante le fondement du conservatisme local, la tranquille assurance de détenir le pouvoir de droit quasi divin.
Qui était-il, ce trublion qui n’était même pas de « chez nous », pour oser remettre en question notre système bien rodé et pour prétendre le remplacer par « autre chose » ?
Il fallait avoir son audace, son intelligence et son bagout pour se lancer à la manière d’un chien fou au milieu du jeu de quilles traditionnel auquel tout le monde semblait s’être habitué.
Un vent venu du large s’est engouffré dans la cité.
Il a d’abord soufflé sur nos églises et y a fait pénétrer peu ou prou l’esprit de Vatican II et celui de l’œcuménisme à la mode.
Il s’est ensuite introduit dans le monde de la culture très sclérosé, lui aussi. Le « théâtre d’aujourd’hui » a révolutionné l’offre de spectacles et drainé de nouveaux publics.
Puis, cerise sur le gâteau, c’est le champ politique qui a été revisité et qui a bénéficié de l’apport des idées et des engagements imprégnés de l’idéologie contestatrice et solidaire de Mai 68.
Nous devons incontestablement à de nombreux amis arrivés à Colmar pour des raisons d’ordre professionnel surtout, dans les années 70, d’avoir connu des changements significatifs et heureux pour notre cité.
Nous ne sommes pas dupes : la ville n’est pas passée à gauche et ses vieilles structures sociologiques n’ont guère bougé.
Les acteurs les plus déterminés ont tous appartenus à la même génération militante qui a été le fer de lance en 68. Ils se sont, pour partie, embourgeoisés, pour partie fatigués et ils ont vieilli. La relève attendue n’est pas arrivée.
« La belle au bois dormant » comme nous aimions désigner notre cité, a été secouée, certes, mais elle est vite retournée à ses vieilles habitudes.
Les nouveaux quartiers construits à la hâte, au début des années 60, n’ont pas été réellement intégrés à la vieille ville et ont connu le sort des banlieues, la mise au ban.
Ils n’ont guère influencé le fonctionnement de la ville centre qui garde la maîtrise des structures collectives.
Les gens venus d’ailleurs ne manquent pas à Colmar.
Ils sont légions au cours des saisons touristiques. Leur apport est principalement économique. Mais le surtourisme pose de sérieux problèmes.
Dans les quartiers où la population d’origine étrangère est plus dense, de nombreuses tentatives d’intégration ont été ratées pour diverses raisons liées à la méconnaissance des personnes qui y ont été logées. Elles ont été fortement instrumentalisés aussi par un parti politique qui a réussi à faire sien un électorat littéralement « acheté ». Mais, sur le fond de ce qui sépare les deux villes, rien ou pas grand chose n’a changé.
Ce qui pourrait nous venir d’ailleurs et qui nous ferait du bien, assurément, nous devrions être disposés à aller le regarder dans les régions voisines, en Allemagne notamment, mais aussi en Europe plus largement.
Les problématiques auxquelles nous sommes confrontés sont connues ailleurs aussi et sont diversement appréhendées en maints endroits. Des missions d’études seraient utiles pour s’inspirer d’exemples qui donnent de plus grandes satisfactions.
Tout est question d’ouverture d’esprit. Le repli de l’Alsace sur elle-même, prôné par les partisans de la sortie du Grand Est, est un très mauvais signal à cet égard.
Nous n’avons pas la science infuse face aux bouleversements que connaît notre époque. Nous devons apprendre les uns des autres. Pour notre plus grand bien. Malgré nos différences et nos divergences.
C’est principalement ce que les « Hargaloffini » des années 70 nous ont fait découvrir, à nous autres, Colmariens.
Bernard Wemaere en a été l’un des acteurs majeurs.
Notre reconnaissance est grande envers lui et envers celles et ceux qui ont fait cause commune avec lui.

12 juillet 2024

Accalmie

Bernard Rodenstein

12/7/2024 - Les esprits se sont beaucoup échauffés au cours des dernières semaines. Notre pays était face à une menace qui n’a pas laissé grand monde indifférent et c’est tant mieux si les réactions ont été rapides et fortes.
Les passions ont souvent pris le dessus sur les raisonnements froids, mais elles s’expliquent aisément par le contexte peu rassurant dans lequel nous nous trouvons et c’est le propre aussi de la chose politique que d’être une affaire de tripes autant qu’elle est cérébrale.
La tension a déjà baissé de quelques crans.
Nous sommes dans l’expectative de décisions qui ne nous appartiennent plus, puisque seuls les élus ont la charge d’interpréter les messages assez contradictoires que nous leur avons envoyés.
Comment vont-ils configurer la gouvernance avec nos choix contrastés ?
Il semble évident que les propos tenus avant les élections et dans les heures qui ont suivi la proclamation des résultats devront être révisés.
Les affirmations péremptoires des uns et des autres sont largement contrecarrées par nos votes.
Des alliances, des compromis, des coalitions doivent être envisagés. Il ne peut pas y avoir d’autre issue. Pourvu que cela se fasse dans la plus grande transparence et sans magouilles infâmes.
Dans notre vie quotidienne nous devons tous composer aussi, les uns avec les autres. Les oppositions d’idées qui se sont manifestées au cours de la séquence électorale vont perdre en intensité pour permettre la vie en commun.
La complexité de l’humain est notre chance. Il faut nous accorder mutuellement le bénéfice de l’histoire singulière de chaque être. Je ne comprends pas ce qui conduit l’autre à être ce qu’il est et à ce qu’il fait, mais je peux admettre qu’il ne peut pas être et faire autrement. Je ne suis pas juge de ses peurs et de ses désirs.
L’été sera-t-il propice au travail auquel nous devons consentir pour trouver l’apaisement indispensable ?
L’autre est rarement un ennemi. Il est autre, tout simplement. Son altérité lui appartient comme la mienne m’appartient.
Nous sommes collectivement intelligents si nous parvenons à nous accepter ainsi. Et bien plus, nous serons même heureux, si nous y trouvons des motifs de nous entr’aimer.

[POLITIQUE]
Pour en savoir plus : liberteresistance.fr

11 juillet 2024

OSM
<OSM@mulhouse-alsace.fr>


Chère Spectatrice, Cher spectateur,

Nous sommes très heureux d’apprendre que le ministère de la Culture a attribué le label « Orchestre national en région » à l’Orchestre symphonique de Mulhouse et nous tenions à partager cette nouvelle avec vous.

Ce label récompense la qualité artistique et l’ambition de l’Orchestre. C’est une nouvelle étape qui s’ouvre pour l’Orchestre.

Au vu de cette actualité et face à la demande pressante du public à pouvoir réserver leur concert, hors abonnement, l’Orchestre a fait le choix d’avancer l’ouverture de la billetterie individuelle.

A compter du 10 juillet, il vous sera donc possible de réserver votre place pour l’un ou l’autre des concerts de l’Orchestre de la saison 2024-25, soit en ligne, 24h/24, sur www.orchestre-mulhouse.fr, soit sur place, à la billetterie de La Filature, du mardi au samedi de 14h à 18h (sauf les 9 et 13 juillet).

Nous vous souhaitons un très bel été et avons hâte de vous retrouver, dès septembre, pour cette nouvelle saison… avec l’Orchestre national de Mulhouse !

Guillaume Hébert, directeur général - Christoph Koncz, directeur musical

Retrouvez toute la programmation de l’Orchestre sur www.orchestre-mulhouse.fr.

10 juillet 2024

Michel Spitz

Belle exposition d'Hermine Anthoine à l'Espace Malraux de Colmar, à découvrir absolument du 6 juillet au 6 octobre 2024.

Hermine Anthoine revendique le dialogue entre la sculpture et l’univers de son enfance de fille d’agriculteur. Dans cet univers, marqué par l’interaction permanente entre l’homme et la nature, elle délocalise des éléments du champ rural vers le champ sculptural. Ainsi se crée un univers empreint de poésie et de fantastique, d’humour, de délicatesse et de gravité.
Son travail est exposé régulièrement en France et en Allemagne et a intégré nombreuses collections privées de Düsseldorf à New York. Elle nous invite à revisiter des souvenirs d'enfance et à explorer des émotions profondes par le biais d'œuvres sculpturales.
Le titre « COUCOU » évoque immédiatement une familiarité et une complicité, un appel à l'attention de manière douce et subtile. Ce mot simple et récurrent rappelle le jeu enfantin où les parents cachent et dévoilent leurs visages, créant des moments de surprise et de joie.
Les œuvres présentées jouent sur l'impermanence des choses, une thématique universelle qui résonne en chacun de nous. Hermine Anthoine transpose, démonte, fond et recrée des éléments de notre quotidien en sculptures, formant des installations qui capturent des moments éphémères. Ces œuvres, à la fois méditatives et hypnotiques, dégagent une mélancolie douce et poétique, souvent teintée d'humour et d'optimisme.
Hermine Anthoine a fréquenté l’atelier de Giuseppe PENONE, figure majeure de l’art contemporain et membre du mouvement « Arte povera ». Le terme « povera » se veut une revendication du fait que l’œuvre n'est pas grand-chose en elle-même, au sens qu'elle s'ancre dans une démarche globale, que ce soit au niveau de la création parfois collective, de la diffusion, comme de la réception. C'est au public de s'approprier l’œuvre et les propositions qu'elle ouvre, voire d’y contribuer; la « richesse » consiste à « ouvrir » plutôt qu'à enfermer dans un discours !
Que cette rencontre avec l'art soit source d'inspiration et d'émerveillement pour chacun d'entre vous. Un chaleureux MERCI pour le partage de son talent à Hermine Anthoine, ainsi qu’à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette exposition.
Photos ©Michel Spitz










8 juillet 2024

Thikent

Le jeu de l'été qui passionne tous les Colmariens : faire les courses chez Picard et rentrer à la maison avant que toutes les courses ne soient complètement décongelées.

7 juillet 2024

Michel Spitz

Quel bonheur d’assister à la deuxième édition du Symphonic Mob© et de partager la joie de plus de 500 musiciens et choristes, amateurs et professionnels, jouant tous ensemble à l’unisson les plus grands tubes du répertoire classique sous la direction d’Alain Altinoglu ! Un grand moment inoubliable ! Merci au Festival de reconduire ce Colmar Symphonic Mob© avec un nombre de participants toujours plus grand, accompagné des musiciens professionnels de l'Orchestre de la Monnaie auxquels se sont joints les musiciens et chanteurs amateurs de la région. Une expérience incroyable de partage de la grande musique tant du côté des musiciens que des spectateurs !
Photos : Michel Spitz









Michel Spitz

Concerts gratuits, ouverts à tous, le Festival OFF 2024 est inauguré par l’ensemble de trombones du Conservatoire à rayonnement départemental de Colmar sous la direction de Philippe Spannagel, assisté de Stéphane Dardenne, avec Thimothée Lansu en soliste dans le Cloitre de la Bibliothèque des Dominicains. (Photos Michel Spitz)

Concerts organisés par la Ville de Colmar avec le Conservatoire de Colmar