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29 juillet 2022

Le pass sanitaire n'est plus exigé aux Hôpitaux civils de Colmar



27 juillet 2022

Musée Unterlinden

Concert exceptionnel sur le clavecin Ruckers
par Jean Rondeau

le dimanche 11 septembre 2022 à 16h30




Celui qui s’est révélé comme l’un des clavecinistes les plus prometteurs de ces dernières années interprète les Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach.

Concert au bénéfice de la restauration du clavecin Ruckers

Programme : Jean-Sébastien Bach - Variations Goldberg
Durée : environ 70 min
Horaire : 16h30, accès à partir de 16h00
Tarif | Plein : 25 € - Membres : 22 € - Jeunes 16 à 27 ans : 10 € - Moins de 16 ans : gratuit
Placement libre – accès à partir de 16h00
Lieu : Cloître, 1er étage

En savoir plus

Achetez vos places en ligne ou sur place à la billetterie du Musée Unterlinden, du mercredi au lundi de 9h à 17h30

Eric Vial

Note aux lecteurs. En raison de la suppression de la redevance, je me vois contraint de modifier légèrement mes commentaires Facebook.
Politique : Tout va bien. Nous sommes dirigés par des politiciens formidables qui ne font aucune erreur et qui acceptent totalement la contradiction surtout dans les rangs du gouvernement, de la droite et de l’extrême-droite. Saluons le haut niveau intellectuel des débats parlementaires.
Dette publique : pas de problème, c’est les vacances. On verra demain.
Russie. Les sanctions font leur effet. Poutine envisage de prendre sa retraite. La France reste un pays puissant et tout le monde prend peur quand elle parle.
Pouvoir d’achat : Apprendre à vivre d’amour et d’eau fraîche c’est possible !
Indépendance énergétique : Le gouvernement veut relancer le tricot en proposant de baisser les températures des habitations cet hiver.
International : « Hasta la vista, babe » selon Boris.
Télévision : À la place de votre édition d’information nationale inintéressante, retrouvez pour votre plaisir la rediffusion de votre feuilleton policier allemand préféré.
Météo : Après la pluie le beau temps.

Anne Mellier - Reporterre

Dans le sud alsacien, on irrigue le maïs malgré la sécheresse



Les systèmes d'arrosages continuent de préserver le vert éclatant des champs, même en période de canicule. - © Anne Mellier / Reporterre


La nappe phréatique rhénane est historiquement basse, mais les pompages agricoles s’y poursuivent, en pleine canicule et au détriment de la biodiversité. Les associations écologistes demandent une mise à jour des critères de l’alerte sécheresse.

Sélestat (Bas-Rhin), reportage

Dans les champs de maïs qui entourent Sélestat (Bas-Rhin), le bruit des arroseurs trouble à peine le silence d’une après-midi écrasée de soleil, dimanche 25 juillet. Il fait 34 °C, mais l’irrigation des cultures suit son cours. Situé dans la zone Ill aval — du nom de la rivière, l’Ill, qui le borde — le Grand Ried (la plaine située entre Strasbourg et Colmar, et entre le Rhin et l’Ill) n’est pour l’heure soumis à aucune restriction d’usage de l’eau. Contrairement au nord et à l’ouest du Bas-Rhin, respectivement placés en vigilance sécheresse et en vigilance sécheresse renforcée depuis le 22 et le 18 juillet [1]. Ces départements sont concernés par au moins un arrêté préfectoral limitant certains usages de l’eau.. Sous les racines de la céréale, pourtant, l’eau baisse.

Dans un rapport de situation du 18 juillet, l’Association pour la protection de la nappe phréatique de la plaine d’Alsace (Aprona) s’inquiète que cette dernière atteigne cette année des niveaux bas records dans le sous-sol de la plus grande zone humide d’Alsace. Sur les cinq secteurs de mesure du Grand Ried, deux ont franchi le seuil d’une atteinte forte des cours d’eau et trois celui d’une atteinte très forte. « Nous sommes à quelques centimètres de la valeur la plus basse jamais enregistrée pour certains endroits, dit Fabien Toulet, ingénieur à l’Aprona. Ce sont des niveaux que l’on peut observer en août ou en septembre, mais pas en juillet habituellement. »



Sous le Grand Ried, la nappe phréatique atteint des niveaux historiquement bas pour le mois de juillet. © Anne Mellier / Reporterre


En Alsace, la nappe rhénane s’étend sur presque 300 kilomètres de longueur et mesure entre 50 et 100 mètres d’épaisseur. Mais entre Strasbourg et Colmar, dans la plaine du Grand Ried, de nombreux ruisseaux prennent leur source au mètre supérieur de cette citerne naturelle. « Une variation de 20 à 30 centimètres peut suffire à assécher un cours d’eau », poursuit Fabien Toulet. Mi-juillet, l’Observatoire national des étiages (Onde) relevait d’ailleurs trois assecs [2] dans le secteur et des écoulements à peine visibles pour trois autres sources. Or, « une seule journée d’assèchement d’une rivière anéantit des années d’efforts pour restaurer sa biodiversité », s’inquiète Daniel Reininger, responsable du réseau eau de l’association de protection de l’environnement Alsace Nature.

Comment expliquer, dès lors, l’absence de mesure de restrictions d’eau ? « Aujourd’hui, le niveau de la nappe n’est pas pris en compte par les arrêtés préfectoraux », explique le porte-parole de l’association. Les seuils déclenchant une alerte sécheresse sont définis en Alsace par un arrêté cadre du 26 juillet 2012. Ils sont indexés sur les étiages, c’est-à-dire sur les débits moyens des principaux cours d’eau de la région au moment où ils sont les plus bas. Un système obsolète pour Alsace Nature, qui appelle à une intervention des pouvoirs publics.



Pour l’association Alsace Nature, les critères de déclenchement de l’alerte sécheresse sont obsolètes. © Anne Mellier / Reporterre


« On reste sur un système figé alors qu’il faudrait tenir compte des spécificités locales dans la gestion de l’eau, poursuit Daniel Reininger. En 2020, une étude a été menée par le BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières] sur la gestion quantitative des eaux souterraines du Grand Ried, dans le cadre d’un projet territorial de gestion de l’eau. Elle définit des limites au-delà desquelles il faut arrêter les pompages agricoles dans la nappe pour éviter l’assèchement des ruisseaux phréatiques. Cela fait deux mois qu’elles sont atteintes. Nous avons aujourd’hui des données qui nous permettent d’anticiper ces situations, d’imaginer un changement des pratiques : pourquoi ne sont-elles pas prises en compte ? »

La préfecture du Bas-Rhin n’a pas répondu aux questions de Reporterre. Le pompage continue, malgré la sécheresse.



24 juillet 2022

GUEBWILLER : LES URGENCES DE L'HÔPITAL VONT FERMER LA NUIT
Juliette Vignaud - BFMTV ALSACE - 22/7/2022

Les urgences de nuit du centre hospitalier de Guebwiller seront fermées à compter de ce lundi 25 juillet, et ce, jusqu’au 15 août.

Dans un communiqué, l’hôpital a annoncé que cette fermeture est liée à la pénurie de médecins urgentistes. "Confronté à une pénurie de médecins urgentistes et malgré les recherches effectuées en ce sens, le Centre Hospitalier de Guewbiller ne sera pas en mesure de maintenir son service des urgences ouvert la nuit durant la période du lundi 25 juillet au lundi 15 août inclus", est-il écrit.

Reprise normale le 16 août

« Nous avons fait le choix de fermer les urgences la nuit, ce qui nous permet de les laisser ouvertes tous les jours plutôt que d'en arriver à une autre solution qui aurait consisté à les fermer temporairement pendant 24h et de les rouvrir ensuite pendant 24h », explique Jérémy Vannier, directeur délégué de l'hôpital de Guebwiller pour BFM Alsace.
« Il nous a semblé plus pertinent de les laisser ouvertes pendant toute la période plutôt que de les fermer un jour sur deux », résume le directeur délégué de l'hôpital.

Les patients qui nécessitent une prise en charge en urgence sont invités à appeler le Samu. Ils seront redirigés par des médecins régulateurs vers les services adaptés.
Organisation millimétrée

Une organisation a été menée en amont avec le centre d'appel du Samu, comme l'explique Marc Nicoue-Beglah, chef du service de médecine et président de la Commission Médicale d'Établissement : « La réflexion a été menée de fond en comble et nous avons pris la décision de prendre en charge les patients ne relevant d'aucune hospitalisation jusqu'à 20h. Pour les patients nécessitant une hospitalisation, nous avons contacté le centre de régulation et nous les recontacterons tous les jours en leur demandant de bien faire le tri [...] Cela va être un calcul millimétré, on a anticipé sur la gestion. »

Des lits devraient être disponibles tous les jours. Si ce n'est pas le cas, le centre régulateur sera prévenu. « La tension sera reportée sur Mulhouse et Colmar, nous le savons », précise Marc Nicoue-Beglah.

La situation n'est pas propre à Guebwiller. En France, de nombreux hôpitaux sont en pénurie de médecins et contraints de fermer leurs urgences pendant la période estivale.




23 juillet 2022

- EXPOSITION -

Jan Voss ou la cacophonie de la vie moderne

Jan Voss est né en 1936 à Hambourg (Allemagne). Après des études à l'Académie des Beaux-Arts de Munich, il s'installe définitivement à Paris. Il a été professeur à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris où il a enseigné de 1987 à 1992.

« Dans le travail de Jan Voss, il y a le besoin impérieux de continuellement interroger la peinture, le support, la matière, et ce jusqu'à l'acte même de peindre. La toile, le bois, le métal, la ficelle, le papier, le plastique, tout y passe. Tout est tordu, cloué, vissé, plié, gratté, torsadé, troué, relié, condensé, imbriqué. L'atelier de Jan Voss est le lieu de toutes les expérimentations : certaines seront rejetées, d'autres trouveront le chemin des cimaises. Ce qui distinguera les unes des autres reste un mystère dont la clé réside dans l'expérience sensible de l'artiste face à son travail. »

Espace d'Art Contemporain André Malraux
4 rue Rapp à Colmar

Exposition ouverte du mardi au dimanche de 14h à 18h, le jeudi de 12h à 17h
jusqu'au 2 octobre 2022
Entrée gratuite

Visites guidées publiques :
- le dimanche 18 septembre à 15h30
- le jeudi 29 septembre à 18h30









22 juillet 2022

- EXPOSITION -

Une vingtaine de lithographies de Camille Hilaire inspirées des cours d'eau alsaciens sont visibles au Pôle média culture (PMC) de Colmar, place du 2 Février, jusqu'au 24 août.

Ouvert du lundi au samedi, de 14h à 18h et également le samedi matin de 10h à 12h30.




21 juillet 2022

PIQUE-NIQUE DE LA LIBERTÉ

Nous avons appris à vivre différemment avec le pass-sanitaire...
Restos, bars, discothèques, c'était sans nous, les Anti-pass de Colmar !
Nous avons trouvé bien mieux !

Tous les vendredis à 19h, nous nous retrouvons place Rapp à Colmar pour discuter, danser, se défouler et vaincre l'isolement...

Si le cœur vous en dit, apportez votre pique-nique, votre bonne humeur et à vous la liberté !
N'hésitez pas à partager.

Audrey et toute l'équipe.



19 juillet 2022

Benoît Legrand

Clap d’entracte pour les manifs de Colmar

Les manifestations du samedi contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale ont un an. Beaucoup d’eau à coulé sous les ponts, entre le moment où il fallait présenter un test PCR négatif pour se livrer à des activités, et ce moment où les députés parlent de supprimer le pass en tant que mesure sanitaire.
Cette année a été intense et trois revendications nous paraissent importantes :
Nous voulons que le pass sanitaire ne puisse plus être un outil de contrôle du peuple par le gouvernement. Nous suivons avec intérêt les évolutions des débats sur le pass depuis qu’Emmanuel Macron a perdu sa majorité parlementaire. Peut-être allons-nous assister à sa disparition !
Nous voulons que le peuple puisse avoir un moyen d’action direct sur les lois et les gouvernants. Avec un référendum d’initiative citoyenne législatif, abrogatif et révocatoire. En un an de manifestation, nous n’avons jamais été écouté par une autorité politique censée nous représenter.
Nous voulons un droit au travail pour les personnels suspendus. En effet, s’ils sont inaptes au travail pour cause de non vaccination, ils auraient dû être déclarés inaptes et reclassés ou licenciés (avec indemnités). Mais ils auraient dû avoir droit à tous les dispositifs de lutte contre le chômage et la précarisation, comme tous les travailleurs.
Nous maintenons nos "terrasses de la liberté" tous les vendredis à 19h sur la place Rapp (tout le monde peut venir), mais ne reprendrons les manifestations du samedi qu’à la rentrée. À partir de septembre, nous reviendrons plus frais que jamais pour poursuivre la résistance, sur ces revendications comme sur d’autres. Nous appelons d'ores et déjà tous les citoyens, associations, collectifs et syndicats à s’organiser et à nous rejoindre du moment qu’ils partagent nos revendications et veuillent ajouter les leurs aux nôtres.



Eric Straumann

Facebook Live du 18 juillet 2022

https://www.facebook.com/villecolmar/videos/563561105245329