Isabelle Kieffer
Ça m’a agacée (FR3) ce concert de louanges pour G. Meyer sans que le journaliste n’évoque brièvement en contrepoint les erreurs d’orientation et de choix tout en n’hésitant pas à montrer des images où G. Meyer était visiblement très malade et diminué.
Après avoir vu dans L’Alsace l’appel aux dons d’Espoir je crois que cette association est en piteuse posture. Aucune activité pendant x mois, magasin fermé, aucune vente. Jardinage, menuiserie, déménagements… en plan. Des bénévoles de plus de 60 ans qui ont peur de reprendre par peur de la COVID, il a bien fallu restreindre les activités. Ce qui m’a été confirmé par leur menuisier venu poser des étagères. Les responsables en sont sûrement les premiers inquiets et désolés. Les cours de FLE à la Cimade n’ont pas repris non plus.
Que le patronat esclavagiste de l’hôtellerie-restauration profite de la situation n’a rien d’étonnant, d’autant que le système français est plutôt protecteur pour les employés en cas de chômage. On ne peut qu’encourager les jeunes à faire des études pour ne pas être réduits à travailler comme des forçats avec des horaires impossibles et des salaires de misère.
Quand ces patrons ne trouveront plus d’employés, il faudra bien qu’ils changent de comportement et de grille salariale.
Je ne serais pas fâchée de voir certaines terrasses se ratatiner au lieu de s’étendre de plus en plus (le Pfeffel va atterrir dans le musée) en servant une bouffe moins que médiocre, certains bars à ivrognes (Grand-Rue) partir ailleurs.
Cavaler dans tous les sens, se référer à Facebook et s’y activer, ne vouloir déplaire à personne et surtout pas aux propriétaires de chalets qui en plus paient pour être là, le marché de Noël on n’y coupera pas alors qu’on s’est bien passé de la Foire aux vins, de la fête du marché couvert etc., difficile d’avoir le beurre et l’argent du beurre ; les magasins de souvenirs je ne les regretterai pas.
Il y a effectivement un problème de police municipale habituée à tourner mollement pour surveiller le stationnement, pas à assurer la sécurité, on n’en voit jamais à pied. Si, une fois, arrêtée par la brigade verte qui a contrôlé si j’avais les sacs pour mon chien ! En fin de soirée, le dimanche, il m‘arrivait de croiser des individus assez inquiétants ravis de faire peur aux petits vieux, des jeunes faisant les zouaves en scooter, dans la nuit, c’était les ivrognes.
On peut écrire aux adjoints. Ils répondent vite, sans l’arrogance des anciens. Nous, nous avons une association de quartier (un peu minable mais gentille) qui obtient des choses (urbanisme).