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29 février 2020
COLMAR a refusé de signer un contrat avec le Département parce que, contrairement au droit applicable, la Ville veut imposer au Département de faire les travaux sur la route départementale (ce qui est normal) mais aussi sur les trottoirs (ce qui n'est pas normal !). Pour donner un exemple, la position actuelle de la Ville, c'est comme si vous exigiez de votre voisin qu'il vienne faire la peinture dans votre salon ! Résultat, des bordures et trottoirs défoncés, l'absence d'aménagements pour les usagers ! Les Colmariens sont pris en otage face à ce positionnement illégal de la Ville.
Benoît Nicolas
Benoît Nicolas
28 février 2020
LOO
On a assisté mercredi dernier à un débat quelque peu affligeant.
Il reflète globalement l’endormissement intellectuel du monde politique français des 40 dernières années.
Qui sont les élus d’aujourd’hui mais surtout qu’attend-on de ceux de demain ?
Malgré le chômage et les crises, les 40 dernières années ont été fastes économiquement. Suite à la décentralisation, les élus ont bénéficié d’une manne importante pour leur ville, la taxe professionnelle permettant de réaménager les places de mairie, construire les salles des fêtes, dans toutes les mairies on connaît l’histoire.
Globalement, il a fallu gérer les richesses, boulot plutôt facile qui laissait par ailleurs toute latitude pour consacrer le reste de son énergie à s’assurer une rente en multipliant les mandats, faire de (plus ou moins) bons mots dans les bistrots ou sur les plateaux de télévision pour décrédibiliser ses adversaires ou détracteurs et conserver sa place.
Il semble que nous ayons perdu en route les élus visionnaires, pour qui la vie publique est un devoir et une charge, voire un sacrifice, qui sont là non souvent par choix mais parce qu’ils ont fait le constat que, dans une situation critique, il fallait, qu’on le souhaite ou non, prendre des responsabilités pour que le monde soit meilleur.
C’est ceux-là que nous n’avons pas vus autour de la table pendant le débat de mercredi soir, soit qu’ils ne correspondaient pas au profil (et c’était clairement le cas des forts en gueule) soit que nous n’ayons pas entendu ce qu’ils avaient à nous dire.
Cela pose question.
Devant les défis qui se posent à nous, l’action et l’engagement démocratiques doivent-ils être assumés par les seuls acteurs de la vie civile, voire par ceux de la désobéissance civile ?
Si c’est le cas, à quoi serviront les élus de demain ? Qu’attend-on d’eux ? Quels sont les enjeux ? De quoi l’homme a-t-il besoin ?
Les enjeux existent.
Ils sont mondiaux, connus et simples à décrire : le réchauffement climatique, les risques pour la survie du végétal, du monde animal et de l’homme.
Les réponses sont de deux ordres possibles.
La lutte et le déchirement entre les hommes et que le meilleur gagne mais on ne gagne pas seul et surtout pas quand le monde est détruit … quand on se retrouve seul c’est qu’on a perdu.
Un travail collectif et acharné pour le maintien de la vie dans les meilleures conditions possibles.
Il n’existe qu’un choix pour survivre, qu’il soit spontané, choisi ou imposé, c’est le second.
C’est cette tâche qui attend les élus de demain.
Ils en baveront sans doute bien plus que ceux d’hier car pour l’accomplir, il ne sera plus possible de faire plaisir à tout le monde. Loin de là !
Il faudra du courage.
Un grand travail d’apprentissage et de pédagogie les attend.
A toutes les échelles, les actions publiques doivent être menées sur deux volets conjointement.
La lutte contre le réchauffement climatique et la préservation/reconstruction d’un environnement naturel adapté qui permette la survie des espèces, y compris l’homme.
Prendre toutes les mesures utiles pour diminuer l’usage de la voiture, des camions et des avions.
Promotion de l’usage du vélo par l’apprentissage à l’école, la construction de pistes cyclables sécures et saines y compris pour des enfants de 8 ans non accompagnés.
Limitation de l’usage de l’auto de façon autoritaire - on est en lutte pour la survie - diminution des possibilités de stationnement ou de circulation, diminution de sa valeur concurrentielle (offre de transport alternatif, prix des carburants) initiation ou réapprentissage de l’utilisation des autres modes de déplacement (journées sans voiture, journée du vélo, bus gratuits, etc.)
Limitation des kilomètres de livraison inutiles par la reconstitution d’une production locale permettant de couvrir le plus possible de besoins (nourriture, habillement, etc.)
Limitation de la promotion internationale du tourisme qui encourage les flux par avion.
Prendre toutes les mesures pour limiter les déperditions de chaleur des logements et des locaux d’entreprises (isolation des logements et locaux existants, performance des constructions neuves, etc.)
Lutter contre le réchauffement par l'aménagement d’espaces publics (plantation d’arbres, reperméabilisation des sols, limitation de l’étalement, etc.) ; faire revenir la nature en ville.
Parallèlement il faudra reconstituer un environnement viable.
La plaine d’Alsace comporte aujourd’hui très peu de forêts, son fonctionnement est comparable à celui d’une steppe, après la steppe vient le désert inexorablement.
À Colmar en particulier, le microclimat auparavant envié pour le peu de précipitations par an a un effet accélérateur du changement. Ainsi, Colmar sera sans conteste à la pointe … de la sécheresse.
De plus la Vallée d’Alsace s’est massivement spécialisée dans la culture céréalière et viticole. Tous les ingrédients sont rassemblés pour la découverture, la pollution et l’appauvrissement des sols. C’est le constat que l’on peut faire aujourd’hui.
La plaine d’Alsace ne peut plus être considérée comme une terre riche, elle doit être regardée comme une terre extrêmement appauvrie.
Pour maintenir une agriculture à terme, il faut donc reconstituer un espace forestier et agricole/forestier. Les arbres ne poussent pas en 5 ans, il faut s’y prendre maintenant pour espérer échapper au pire dans 40 ans. Des expérimentations sont à faire en se basant à la fois sur les milieux actuels mais aussi sur des espèces méditerranéennes et tous les niveaux intermédiaires entre elles afin de donner la meilleure chance possible au maintien d’une flore la plus résistante possible aux changements climatiques, à la sécheresse, aux inondations et aux tempêtes.
Lutter contre les catastrophes sanitaires dans les forêts par la diversification des espèces comme des origines de plants, l’extension des emprises forestières, la régulation de la pression du gibier sur la flore par la réintégration de prédateurs autres que l’homme, la réouverture des espaces agricoles à la faune afin que la pression ne se fasse pas que sur les plants forestiers.
Reconstituer les sols affaiblis par l’agriculture intensive par la réintégration d’arbres qui permettraient pendant les sécheresses, d’assurer une protection des plants contre le soleil, de limiter l’évapotranspiration et les arrosages, de nourrir le sol de matières phosphatées et carbonées, de reconstituer un réseau biologique propice à la réinstallation de la faune et à sa survie par des échanges génétiques entre territoires et de participer à un meilleur bilan carbone.
Assurer la reconstitution sous ce couvert, d’une polyculture et d’un maraîchage pouvant répondre à l’intégralité des besoins du territoire.
Reconstituer des prairies.
Sensibiliser et initier les enfants au soin à apporter à l’environnement qui leur sera laissé.
Nourrir les vocations, encourager la filière et les formations agricoles allant dans le sens du respect de l’environnement, favoriser l’expérimentation, montrer par l’exemple, travailler avec les ingénieurs de l’INRA et les élèves des lycées et grandes écoles, monter des partenariats entre maraîchers et élèves pour des tests grandeurs nature dans les exploitations existantes.
Analyser et négocier les mesures de la politique agricole commune.
Combattre sur le terrain législatif comme judiciaire les lobbys agricoles et alimentaires et les réticences nationales et européennes.
En bref sécuriser l’alimentation des populations.
L’apprentissage de la solidarité, du vivre-ensemble nécessaires à ne pas aboutir à des ruptures définitives dans la société.
On a assisté mercredi dernier à un débat quelque peu affligeant.
Il reflète globalement l’endormissement intellectuel du monde politique français des 40 dernières années.
Qui sont les élus d’aujourd’hui mais surtout qu’attend-on de ceux de demain ?
Malgré le chômage et les crises, les 40 dernières années ont été fastes économiquement. Suite à la décentralisation, les élus ont bénéficié d’une manne importante pour leur ville, la taxe professionnelle permettant de réaménager les places de mairie, construire les salles des fêtes, dans toutes les mairies on connaît l’histoire.
Globalement, il a fallu gérer les richesses, boulot plutôt facile qui laissait par ailleurs toute latitude pour consacrer le reste de son énergie à s’assurer une rente en multipliant les mandats, faire de (plus ou moins) bons mots dans les bistrots ou sur les plateaux de télévision pour décrédibiliser ses adversaires ou détracteurs et conserver sa place.
Il semble que nous ayons perdu en route les élus visionnaires, pour qui la vie publique est un devoir et une charge, voire un sacrifice, qui sont là non souvent par choix mais parce qu’ils ont fait le constat que, dans une situation critique, il fallait, qu’on le souhaite ou non, prendre des responsabilités pour que le monde soit meilleur.
C’est ceux-là que nous n’avons pas vus autour de la table pendant le débat de mercredi soir, soit qu’ils ne correspondaient pas au profil (et c’était clairement le cas des forts en gueule) soit que nous n’ayons pas entendu ce qu’ils avaient à nous dire.
Cela pose question.
Devant les défis qui se posent à nous, l’action et l’engagement démocratiques doivent-ils être assumés par les seuls acteurs de la vie civile, voire par ceux de la désobéissance civile ?
Si c’est le cas, à quoi serviront les élus de demain ? Qu’attend-on d’eux ? Quels sont les enjeux ? De quoi l’homme a-t-il besoin ?
Les enjeux existent.
Ils sont mondiaux, connus et simples à décrire : le réchauffement climatique, les risques pour la survie du végétal, du monde animal et de l’homme.
Les réponses sont de deux ordres possibles.
La lutte et le déchirement entre les hommes et que le meilleur gagne mais on ne gagne pas seul et surtout pas quand le monde est détruit … quand on se retrouve seul c’est qu’on a perdu.
Un travail collectif et acharné pour le maintien de la vie dans les meilleures conditions possibles.
Il n’existe qu’un choix pour survivre, qu’il soit spontané, choisi ou imposé, c’est le second.
C’est cette tâche qui attend les élus de demain.
Ils en baveront sans doute bien plus que ceux d’hier car pour l’accomplir, il ne sera plus possible de faire plaisir à tout le monde. Loin de là !
Il faudra du courage.
Un grand travail d’apprentissage et de pédagogie les attend.
A toutes les échelles, les actions publiques doivent être menées sur deux volets conjointement.
La lutte contre le réchauffement climatique et la préservation/reconstruction d’un environnement naturel adapté qui permette la survie des espèces, y compris l’homme.
Prendre toutes les mesures utiles pour diminuer l’usage de la voiture, des camions et des avions.
Promotion de l’usage du vélo par l’apprentissage à l’école, la construction de pistes cyclables sécures et saines y compris pour des enfants de 8 ans non accompagnés.
Limitation de l’usage de l’auto de façon autoritaire - on est en lutte pour la survie - diminution des possibilités de stationnement ou de circulation, diminution de sa valeur concurrentielle (offre de transport alternatif, prix des carburants) initiation ou réapprentissage de l’utilisation des autres modes de déplacement (journées sans voiture, journée du vélo, bus gratuits, etc.)
Limitation des kilomètres de livraison inutiles par la reconstitution d’une production locale permettant de couvrir le plus possible de besoins (nourriture, habillement, etc.)
Limitation de la promotion internationale du tourisme qui encourage les flux par avion.
Prendre toutes les mesures pour limiter les déperditions de chaleur des logements et des locaux d’entreprises (isolation des logements et locaux existants, performance des constructions neuves, etc.)
Lutter contre le réchauffement par l'aménagement d’espaces publics (plantation d’arbres, reperméabilisation des sols, limitation de l’étalement, etc.) ; faire revenir la nature en ville.
Parallèlement il faudra reconstituer un environnement viable.
La plaine d’Alsace comporte aujourd’hui très peu de forêts, son fonctionnement est comparable à celui d’une steppe, après la steppe vient le désert inexorablement.
À Colmar en particulier, le microclimat auparavant envié pour le peu de précipitations par an a un effet accélérateur du changement. Ainsi, Colmar sera sans conteste à la pointe … de la sécheresse.
De plus la Vallée d’Alsace s’est massivement spécialisée dans la culture céréalière et viticole. Tous les ingrédients sont rassemblés pour la découverture, la pollution et l’appauvrissement des sols. C’est le constat que l’on peut faire aujourd’hui.
La plaine d’Alsace ne peut plus être considérée comme une terre riche, elle doit être regardée comme une terre extrêmement appauvrie.
Pour maintenir une agriculture à terme, il faut donc reconstituer un espace forestier et agricole/forestier. Les arbres ne poussent pas en 5 ans, il faut s’y prendre maintenant pour espérer échapper au pire dans 40 ans. Des expérimentations sont à faire en se basant à la fois sur les milieux actuels mais aussi sur des espèces méditerranéennes et tous les niveaux intermédiaires entre elles afin de donner la meilleure chance possible au maintien d’une flore la plus résistante possible aux changements climatiques, à la sécheresse, aux inondations et aux tempêtes.
Lutter contre les catastrophes sanitaires dans les forêts par la diversification des espèces comme des origines de plants, l’extension des emprises forestières, la régulation de la pression du gibier sur la flore par la réintégration de prédateurs autres que l’homme, la réouverture des espaces agricoles à la faune afin que la pression ne se fasse pas que sur les plants forestiers.
Reconstituer les sols affaiblis par l’agriculture intensive par la réintégration d’arbres qui permettraient pendant les sécheresses, d’assurer une protection des plants contre le soleil, de limiter l’évapotranspiration et les arrosages, de nourrir le sol de matières phosphatées et carbonées, de reconstituer un réseau biologique propice à la réinstallation de la faune et à sa survie par des échanges génétiques entre territoires et de participer à un meilleur bilan carbone.
Assurer la reconstitution sous ce couvert, d’une polyculture et d’un maraîchage pouvant répondre à l’intégralité des besoins du territoire.
Reconstituer des prairies.
Sensibiliser et initier les enfants au soin à apporter à l’environnement qui leur sera laissé.
Nourrir les vocations, encourager la filière et les formations agricoles allant dans le sens du respect de l’environnement, favoriser l’expérimentation, montrer par l’exemple, travailler avec les ingénieurs de l’INRA et les élèves des lycées et grandes écoles, monter des partenariats entre maraîchers et élèves pour des tests grandeurs nature dans les exploitations existantes.
Analyser et négocier les mesures de la politique agricole commune.
Combattre sur le terrain législatif comme judiciaire les lobbys agricoles et alimentaires et les réticences nationales et européennes.
En bref sécuriser l’alimentation des populations.
L’apprentissage de la solidarité, du vivre-ensemble nécessaires à ne pas aboutir à des ruptures définitives dans la société.
Le deuxième volet est celui qui doit permettre d’affronter ensemble les épreuves qui nous attendent et non les uns contre les autres à l’échelle locale comme internationale.
Aussi est-il nécessaire de mettre l’accent sur l’apprentissage de la vie sociale.
Il s’agit parfois de mesures simples à prendre comme supprimer des mains des enfants les objets hypnotiques qui servent aujourd’hui aux parents à se décharger de la tâche de canaliser l’énergie de leurs petits. Il est aujourd’hui démontré que l’interférence des écrans affecte de façon profonde le développement de l’empathie pourtant indispensable à la vie en société.
La Ville pour sa part peut commencer à éviter d’encourager par des subventions l’achat de tablettes pour les enfants.
La deuxième mesure à prendre d’urgence serait de rompre avec les habitudes de communautarisme ou de ségrégations qu’elles soient religieuses, sexuelles ou sociales. Il faut multiplier les rencontres et les expériences des enfants dans le cadre scolaire et périscolaires et lutter contre les endoctrinements.
Cela suppose d’occuper le terrain de l’enfance et de ne pas le laisser aux groupements prosélytes tel que cela est observé aujourd’hui dans certains quartiers.
Il faut préserver la place de l’enfant dans la ville qui est globalement hostile à son épanouissement aujourd’hui.
L’amélioration de l’espace public pour les enfants et les seniors répondra aux besoins de tous.
De nombreuses personnes sont isolées du fait de leurs capacités physiques, sociale ou de non accès à la langue ou même à la connaissance du droit de disposer de soi.
Il faut savoir détecter ces personnes, les amener à pouvoir participer à des activités, valoriser ou développer leurs savoir-faire. Pour cela il faut intensifier la vie sociale et culturelle. Les lieux sont là. L’accent est à mettre sur l’animation.
Enfin, l’implication directe de la collectivité dans l’organisation des festivités permettra d’éviter les phénomènes d’entre-soi et d’exclusion qui prévalent dans les fêtes associatives aujourd’hui.
Enfin, le partage des savoirs constitue de la production de richesse. Il faut l’encourager chaque fois que possible.
Voilà, chers candidats, les questions dont il faut se préoccuper dès maintenant et pour les prochaines 40 années et pour lesquelles il est nécessaire de nous préciser vos intentions claires en matière d’orientations, d’objectifs à atteindre, d’actions et moyens à mettre en œuvre.
Toute autre considération sur l’aspect désuet de la fontaine de la Mairie, ou sur un éventuel jouet gonflable géant sur le plan d’eau n’est que temps perdu et ne nous intéressera éventuellement que lorsque tout le reste aura été garanti.
À Colmar où les arbres fruitiers sont en fleurs depuis la mi-février cette année,
Amicalement,
LOO
Aussi est-il nécessaire de mettre l’accent sur l’apprentissage de la vie sociale.
Il s’agit parfois de mesures simples à prendre comme supprimer des mains des enfants les objets hypnotiques qui servent aujourd’hui aux parents à se décharger de la tâche de canaliser l’énergie de leurs petits. Il est aujourd’hui démontré que l’interférence des écrans affecte de façon profonde le développement de l’empathie pourtant indispensable à la vie en société.
La Ville pour sa part peut commencer à éviter d’encourager par des subventions l’achat de tablettes pour les enfants.
La deuxième mesure à prendre d’urgence serait de rompre avec les habitudes de communautarisme ou de ségrégations qu’elles soient religieuses, sexuelles ou sociales. Il faut multiplier les rencontres et les expériences des enfants dans le cadre scolaire et périscolaires et lutter contre les endoctrinements.
Cela suppose d’occuper le terrain de l’enfance et de ne pas le laisser aux groupements prosélytes tel que cela est observé aujourd’hui dans certains quartiers.
Il faut préserver la place de l’enfant dans la ville qui est globalement hostile à son épanouissement aujourd’hui.
L’amélioration de l’espace public pour les enfants et les seniors répondra aux besoins de tous.
De nombreuses personnes sont isolées du fait de leurs capacités physiques, sociale ou de non accès à la langue ou même à la connaissance du droit de disposer de soi.
Il faut savoir détecter ces personnes, les amener à pouvoir participer à des activités, valoriser ou développer leurs savoir-faire. Pour cela il faut intensifier la vie sociale et culturelle. Les lieux sont là. L’accent est à mettre sur l’animation.
Enfin, l’implication directe de la collectivité dans l’organisation des festivités permettra d’éviter les phénomènes d’entre-soi et d’exclusion qui prévalent dans les fêtes associatives aujourd’hui.
Enfin, le partage des savoirs constitue de la production de richesse. Il faut l’encourager chaque fois que possible.
Voilà, chers candidats, les questions dont il faut se préoccuper dès maintenant et pour les prochaines 40 années et pour lesquelles il est nécessaire de nous préciser vos intentions claires en matière d’orientations, d’objectifs à atteindre, d’actions et moyens à mettre en œuvre.
Toute autre considération sur l’aspect désuet de la fontaine de la Mairie, ou sur un éventuel jouet gonflable géant sur le plan d’eau n’est que temps perdu et ne nous intéressera éventuellement que lorsque tout le reste aura été garanti.
À Colmar où les arbres fruitiers sont en fleurs depuis la mi-février cette année,
Amicalement,
LOO
Eric Straumann et ses colistiers
1. Eric Straumann , 55 ans, député ; 2. Odile Uhlrich-Mallet , 53 ans, adjointe à Colmar ; 3. Pascal Sala , 54 ans, maraîcher ; 4. Sybille Berthet , 53 ans, responsable en ingénierie ; 5. Rémy Angst , 64 ans, retraité de la fonction publique ; 6. Isabelle Fuhrmann , 62 ans, gestionnaire de collège ; 7. Michel Spitz, 62 ans, architecte ; 8. Nathalie Prunier , 55 ans, retraitée de l’Education Nationale ; 9. Eric Loesch , 50 ans, principal de collège ; 10. Fabienne Houbre , 50 ans, commerçante ; 11. Alain Ramdani , 61 ans, directeur d’une société de logements sociaux ; 12. Nadia Hoog , 49 ans, cadre dans l’industrie ; 13. Olivier Zinck , 58 ans, professeur d’économie et gestion ; 14. Catherine Hutschka , 46 ans, présidente de la société des transports urbains ; 15. Barbaros Mutlu , 42 ans, cadre territorial ; 16. Michèle Sengelen-Chiodetti , 65 ans, médiatrice judiciaire ; 17. Christian Meistermann , 63 ans, représentant de l’association des paralysés de France ; 18. Claudine Mathis , 51 ans, directrice d’une entreprise de distribution d’énergie ; 19. Ossama Tikradi , 35 ans, contractuel au rectorat ; 20. Manurêva Pelletier , 37 ans, chef d’entreprise ; 21. Olivier Scherberich , 59 ans, expert en œuvre d’art ; 22. Emmanuella Rossi , 57 ans, retraitée aide-soignante ; 23. Laurent Denzer-Figue , 31 ans, conseiller municipal ; 24. Patricia Keller , 62 ans, fleuriste ; 25. Xavier Dessaigne , 48 ans, chef d’entreprise ; 26. Nathalie Lacassagne , responsable de boutique ; 27. Benoît Nicolas , 43 ans, avocat ; 28. Geneviève Ebel , 56 ans, agricultrice ; 29. Philippe Leuzy , 48 ans, agent commercial ; 30. Léna Duman , 24 ans, étudiante ; 31. Pascal Weill , 58 ans, commerçant ; 32. Frédérique Schwob , 46 ans, attachée administrative ; 33. Yavuz Yildiz , 36 ans, animateur ; 34. Stéphanie Allançon , 45 ans, chef d’entreprise ; 35. Eddy Vingatamarin , 44 ans, entrepreneur ; 36. Amandine Baliry , 36 ans, aide-soignante ; 37. Jean-Marc Bernaud , 55 ans, chargé d’études ; 38. Déborah Sellge , 24 ans, juriste ; 39. Kevin Martin , 29 ans, vendeur ; 40. Monique Fritsch , 64 ans, rédactrice territoriale ; 41. Bertrand Sonet , agent sportif ; 42. Wilhelmine Robert , 39 ans, employée de bureau ; 43. Gilles Tursin , 63 ans, directeur commercial ; 44. Léa Groneke , 35 ans, chef d’équipe ; 45. Franck Berger , 43 ans, directeur des services ; 46. Marie-Michèle Masson , 69 ans, professeur des écoles retraitée ; 47. Fabien Nierengarten , 57 ans, cadre territorial ; 48. Aldina Hrustanovic , 24 ans, employée de banque ; 49. Jean-Luc Deckert , 67 ans, agent municipal retraité. Suppléants : 50. Julie Hussmann , 22 ans, étudiante ; 51. Hervé Danjean, 64 ans, principal de collège retraité.
1. Eric Straumann , 55 ans, député ; 2. Odile Uhlrich-Mallet , 53 ans, adjointe à Colmar ; 3. Pascal Sala , 54 ans, maraîcher ; 4. Sybille Berthet , 53 ans, responsable en ingénierie ; 5. Rémy Angst , 64 ans, retraité de la fonction publique ; 6. Isabelle Fuhrmann , 62 ans, gestionnaire de collège ; 7. Michel Spitz, 62 ans, architecte ; 8. Nathalie Prunier , 55 ans, retraitée de l’Education Nationale ; 9. Eric Loesch , 50 ans, principal de collège ; 10. Fabienne Houbre , 50 ans, commerçante ; 11. Alain Ramdani , 61 ans, directeur d’une société de logements sociaux ; 12. Nadia Hoog , 49 ans, cadre dans l’industrie ; 13. Olivier Zinck , 58 ans, professeur d’économie et gestion ; 14. Catherine Hutschka , 46 ans, présidente de la société des transports urbains ; 15. Barbaros Mutlu , 42 ans, cadre territorial ; 16. Michèle Sengelen-Chiodetti , 65 ans, médiatrice judiciaire ; 17. Christian Meistermann , 63 ans, représentant de l’association des paralysés de France ; 18. Claudine Mathis , 51 ans, directrice d’une entreprise de distribution d’énergie ; 19. Ossama Tikradi , 35 ans, contractuel au rectorat ; 20. Manurêva Pelletier , 37 ans, chef d’entreprise ; 21. Olivier Scherberich , 59 ans, expert en œuvre d’art ; 22. Emmanuella Rossi , 57 ans, retraitée aide-soignante ; 23. Laurent Denzer-Figue , 31 ans, conseiller municipal ; 24. Patricia Keller , 62 ans, fleuriste ; 25. Xavier Dessaigne , 48 ans, chef d’entreprise ; 26. Nathalie Lacassagne , responsable de boutique ; 27. Benoît Nicolas , 43 ans, avocat ; 28. Geneviève Ebel , 56 ans, agricultrice ; 29. Philippe Leuzy , 48 ans, agent commercial ; 30. Léna Duman , 24 ans, étudiante ; 31. Pascal Weill , 58 ans, commerçant ; 32. Frédérique Schwob , 46 ans, attachée administrative ; 33. Yavuz Yildiz , 36 ans, animateur ; 34. Stéphanie Allançon , 45 ans, chef d’entreprise ; 35. Eddy Vingatamarin , 44 ans, entrepreneur ; 36. Amandine Baliry , 36 ans, aide-soignante ; 37. Jean-Marc Bernaud , 55 ans, chargé d’études ; 38. Déborah Sellge , 24 ans, juriste ; 39. Kevin Martin , 29 ans, vendeur ; 40. Monique Fritsch , 64 ans, rédactrice territoriale ; 41. Bertrand Sonet , agent sportif ; 42. Wilhelmine Robert , 39 ans, employée de bureau ; 43. Gilles Tursin , 63 ans, directeur commercial ; 44. Léa Groneke , 35 ans, chef d’équipe ; 45. Franck Berger , 43 ans, directeur des services ; 46. Marie-Michèle Masson , 69 ans, professeur des écoles retraitée ; 47. Fabien Nierengarten , 57 ans, cadre territorial ; 48. Aldina Hrustanovic , 24 ans, employée de banque ; 49. Jean-Luc Deckert , 67 ans, agent municipal retraité. Suppléants : 50. Julie Hussmann , 22 ans, étudiante ; 51. Hervé Danjean, 64 ans, principal de collège retraité.
27 février 2020
L’IRE
Les comptes d’apothicaires font-ils la bonne gestion d’une Ville ?
Que cela soit pour entretenir sa cote de popularité ou simplement se faire réélire, l’argument inlassablement ressorti par Gilbert MEYER est le maintien des taux d’imposition.
Peu importe que cela ne reflète pas la réalité de la fiscalité réellement versée. Les bases étant indexées sur l‘inflation, les recettes liées à la fiscalité augmentent de toutes façons sans qu’il soit besoin de modifier les taux.
Cet argumentaire passe également sous silence le fait que les Colmariens « passent à la caisse » par d’autres biais (augmentation exponentielles des redevances de stationnement, augmentation des frais d’écolage, des tarifs d’entrée dans les musées, etc.)
En effet, la subtilité a été de varier les recettes de la Ville. Ce qui est vrai pour la recherche de subventions s’applique également aux tarifs municipaux généralement augmentés, pour leur part, à des taux supérieurs à celui de l’inflation.
Et c’est là que la question de la bonne gestion se pose. Car cette recette, appliquée à toutes les sauces, peut être hautement improductive en matière de politique publique.
Payer plus pour garer sa voiture ? Pourquoi pas. Ne faisons rien pour encourager les voitures au contraire. On pourrait même considérer que c’est une bonne mesure si parallèlement les investissements de la Ville consacrés à la voiture n’avaient pas explosé.
Chercher un meilleur équilibre entre entrées payantes et entrées gratuites au musée ou dans les salles de spectacle pose bien plus de questions.
Et pourtant, la chasse aux entrées gratuites de tous les lieux culturels semble être devenue la nouvelle obsession de Gilbert MEYER.
En effet, un important travail a été engagé différents directeurs.rices de musées ou de salles de spectacles en direction des élèves (pas tous favorisés loin s’en faut) de la ville ou de l’agglomération. Ce faisant, certaines structures ont obtenu de très bons scores en termes de fréquentation traduite par un grand nombre d’entrées gratuites.
C’est ce que Gilbert MEYER remet systématiquement en question.
Pourtant, quel est le prix réel de ces entrées gratuites ?
Prenons l’exemple d’un Musée.
Le plaisir, l’acculturation, l’ouverture d’esprit, la découverte procurée par une visite au Musée peut être estimée … au tarif plein : celui payé volontairement par une personne qui s’est déplacée tout exprès pour voir les toiles ou œuvres exposées. Personne ne perd : la personne a dépensé 13 € et gagné tout autant en plaisir soit 13 €.
Que coûte une entrée d’enfant ou d’étudiant supplémentaire au musée ? Le personnel est là : Les conservateurs.trices, les guides, les gardiens.ennes, le personnel de ménage. Tout le monde est sur place.
Et surtout, les œuvres sont là ! Elles ne s’usent certainement pas plus d’être regardées par plus de monde.
Certes, on consomme certainement plus de salive de guides, de papier et d’eau dans les toilettes (strictement la même quantité, toutefois, pour ces derniers items que ce qui aurait été consommé à l’école si les élèves avaient été en classe).
Et que produit-on ? Des sorties, des interrogations, des découvertes, une ouverture des esprits, de l’ennui parfois mais même un élève très capable de s’ennuyer ne pourra s’empêcher, malgré lui, d’avoir été intéressé à telle ou telle œuvre, ou fonctionnement du bâtiment ou de la Ville ou de n’importe quel autre quoi, du fait d’être sorti, pour un instant, de son chemin et de son univers personnel et habituel. D’autres, de surcroît, auront appris mille choses en une après-midi.
Qu’aura-t-on produit de tout ça ? Et bien … au moins un équivalent de 13 € par entrée gratuite.
Qu’a donc un Maire dans les mains quand il laisse la gratuité aux élèves dans ses Musées ? Une planche à billets, une planche à billets qui ne fonctionne jamais si bien que lorsqu’il y a gratuité et facilité d’accès.
Et entre nous, que ces billets soient produits pour les enfants colmariens ou non peu importe ! Vous faites souvent payer souvent le papier et l’eau des toilettes à vos invités, vous ?
Les spectacles coûtent plus cher, certes, il faut multiplier les séances, ouvrir les salles, etc. mais le principe est le même.
Et à quoi sert une salle de spectacles, financée en investissement certes, lorsque les restrictions budgétaires de fonctionnement empêchent de s’en servir ?
Le palmarès des Villes les mieux gérées ne me semble pas prendre en compte ces calculs d’apothicaires qui, pour générer des recettes et rétablir de fumeux « équilibres » entre entrées payantes et gratuites, menacent de faire perdre collectivement tout le bénéfice des entrées gratuites.
Et non, avec ce type de calculs et sans évaluation de leurs impacts, on ne peut pas dire que la Ville de Colmar est bien gérée !
Les comptes d’apothicaires font-ils la bonne gestion d’une Ville ?
Que cela soit pour entretenir sa cote de popularité ou simplement se faire réélire, l’argument inlassablement ressorti par Gilbert MEYER est le maintien des taux d’imposition.
Peu importe que cela ne reflète pas la réalité de la fiscalité réellement versée. Les bases étant indexées sur l‘inflation, les recettes liées à la fiscalité augmentent de toutes façons sans qu’il soit besoin de modifier les taux.
Cet argumentaire passe également sous silence le fait que les Colmariens « passent à la caisse » par d’autres biais (augmentation exponentielles des redevances de stationnement, augmentation des frais d’écolage, des tarifs d’entrée dans les musées, etc.)
En effet, la subtilité a été de varier les recettes de la Ville. Ce qui est vrai pour la recherche de subventions s’applique également aux tarifs municipaux généralement augmentés, pour leur part, à des taux supérieurs à celui de l’inflation.
Et c’est là que la question de la bonne gestion se pose. Car cette recette, appliquée à toutes les sauces, peut être hautement improductive en matière de politique publique.
Payer plus pour garer sa voiture ? Pourquoi pas. Ne faisons rien pour encourager les voitures au contraire. On pourrait même considérer que c’est une bonne mesure si parallèlement les investissements de la Ville consacrés à la voiture n’avaient pas explosé.
Chercher un meilleur équilibre entre entrées payantes et entrées gratuites au musée ou dans les salles de spectacle pose bien plus de questions.
Et pourtant, la chasse aux entrées gratuites de tous les lieux culturels semble être devenue la nouvelle obsession de Gilbert MEYER.
En effet, un important travail a été engagé différents directeurs.rices de musées ou de salles de spectacles en direction des élèves (pas tous favorisés loin s’en faut) de la ville ou de l’agglomération. Ce faisant, certaines structures ont obtenu de très bons scores en termes de fréquentation traduite par un grand nombre d’entrées gratuites.
C’est ce que Gilbert MEYER remet systématiquement en question.
Pourtant, quel est le prix réel de ces entrées gratuites ?
Prenons l’exemple d’un Musée.
Le plaisir, l’acculturation, l’ouverture d’esprit, la découverte procurée par une visite au Musée peut être estimée … au tarif plein : celui payé volontairement par une personne qui s’est déplacée tout exprès pour voir les toiles ou œuvres exposées. Personne ne perd : la personne a dépensé 13 € et gagné tout autant en plaisir soit 13 €.
Que coûte une entrée d’enfant ou d’étudiant supplémentaire au musée ? Le personnel est là : Les conservateurs.trices, les guides, les gardiens.ennes, le personnel de ménage. Tout le monde est sur place.
Et surtout, les œuvres sont là ! Elles ne s’usent certainement pas plus d’être regardées par plus de monde.
Certes, on consomme certainement plus de salive de guides, de papier et d’eau dans les toilettes (strictement la même quantité, toutefois, pour ces derniers items que ce qui aurait été consommé à l’école si les élèves avaient été en classe).
Et que produit-on ? Des sorties, des interrogations, des découvertes, une ouverture des esprits, de l’ennui parfois mais même un élève très capable de s’ennuyer ne pourra s’empêcher, malgré lui, d’avoir été intéressé à telle ou telle œuvre, ou fonctionnement du bâtiment ou de la Ville ou de n’importe quel autre quoi, du fait d’être sorti, pour un instant, de son chemin et de son univers personnel et habituel. D’autres, de surcroît, auront appris mille choses en une après-midi.
Qu’aura-t-on produit de tout ça ? Et bien … au moins un équivalent de 13 € par entrée gratuite.
Qu’a donc un Maire dans les mains quand il laisse la gratuité aux élèves dans ses Musées ? Une planche à billets, une planche à billets qui ne fonctionne jamais si bien que lorsqu’il y a gratuité et facilité d’accès.
Et entre nous, que ces billets soient produits pour les enfants colmariens ou non peu importe ! Vous faites souvent payer souvent le papier et l’eau des toilettes à vos invités, vous ?
Les spectacles coûtent plus cher, certes, il faut multiplier les séances, ouvrir les salles, etc. mais le principe est le même.
Et à quoi sert une salle de spectacles, financée en investissement certes, lorsque les restrictions budgétaires de fonctionnement empêchent de s’en servir ?
Le palmarès des Villes les mieux gérées ne me semble pas prendre en compte ces calculs d’apothicaires qui, pour générer des recettes et rétablir de fumeux « équilibres » entre entrées payantes et gratuites, menacent de faire perdre collectivement tout le bénéfice des entrées gratuites.
Et non, avec ce type de calculs et sans évaluation de leurs impacts, on ne peut pas dire que la Ville de Colmar est bien gérée !
26 février 2020
L’IRE
Est-ce de la bonne gestion que de savoir capter des subventions ?
Pour le Maire Gilbert MEYER, une bonne gestion c’est, entre autres, savoir capter des recettes et il est passé maître dans sa capacité à capter les subventions ou financement de l’Etat ou d’autres collectivités.
Que cela soit le fruit d’un harcèlement (pour ne pas dire de mendicité) acharné, de passe-droits (tout le monde se demande encore comment la Ville de Colmar a pu être retenue dans le dispositif cœur de Ville) ou d’une réelle capacité à réaliser les projets, le résultat est là ! La Ville a de bons résultats et les subventions ont permis la réalisation de nombreux équipements.
Deux interrogations pourraient être toutefois soulevées sur l’affichage permanent de cette bonne gestion des dépenses publiques.
En premier lieu, il faut noter que c’est l’argent des contribuables qui est reversé sous forme de subventions par l’Etat et les collectivités, et donc nécessairement pour partie des contribuables colmariens, malgré ce que l’on essaie de leur faire croire.
Sans aucun doute également, la Ville de Colmar fait-elle ainsi porter la charge de ses projets par des contribuables de villes plus pauvres. Des villes qui, dans certains cas, auraient besoin de ces subventions pour leurs propres investissements (et dont certains seraient parfois plus utiles à leurs habitants que certains investissements aux Colmariens) mais qu’elles ne sont peut-être pas dans la capacité de réaliser faute de moyens propres pour les engager.
Enfin, la capacité financière de la Ville à investir dans de nouveaux projets, ainsi « dopée », est-elle la preuve d’un discernement absolu dans le choix des investissements ?
Avec une distribution des subventions basées sur la capacité à réaliser et à investir, on ne prête … pardon … on ne donne qu’aux riches.
Sur cette base, la finalité des investissements reste finalement un critère souvent mineur.
Le paradoxe, dans un tel système, est qu’il dispense d’avoir à faire des choix et d’être obligé de « peser » les projets en fonctions d’objectifs publics mesurés, au lieu de céder, au coup par coup et comme par caprice, à un nouvel objet, aussi spectaculaire ou architectural soit-il.
Ainsi quel aurait été le projet le plus utile aux habitants : la nouvelle salle d’athlétisme qui vient d’être livrée ou une maison de la santé pour laquelle le maire refuse de s’engager ?
Sans doute un projet avant tout utile et il est vrai destiné aux catégories les plus nécessiteuses de la population aura manqué de prestige à ses yeux !
Pour le Maire Gilbert MEYER, une bonne gestion c’est, entre autres, savoir capter des recettes et il est passé maître dans sa capacité à capter les subventions ou financement de l’Etat ou d’autres collectivités.
Que cela soit le fruit d’un harcèlement (pour ne pas dire de mendicité) acharné, de passe-droits (tout le monde se demande encore comment la Ville de Colmar a pu être retenue dans le dispositif cœur de Ville) ou d’une réelle capacité à réaliser les projets, le résultat est là ! La Ville a de bons résultats et les subventions ont permis la réalisation de nombreux équipements.
Deux interrogations pourraient être toutefois soulevées sur l’affichage permanent de cette bonne gestion des dépenses publiques.
En premier lieu, il faut noter que c’est l’argent des contribuables qui est reversé sous forme de subventions par l’Etat et les collectivités, et donc nécessairement pour partie des contribuables colmariens, malgré ce que l’on essaie de leur faire croire.
Sans aucun doute également, la Ville de Colmar fait-elle ainsi porter la charge de ses projets par des contribuables de villes plus pauvres. Des villes qui, dans certains cas, auraient besoin de ces subventions pour leurs propres investissements (et dont certains seraient parfois plus utiles à leurs habitants que certains investissements aux Colmariens) mais qu’elles ne sont peut-être pas dans la capacité de réaliser faute de moyens propres pour les engager.
Enfin, la capacité financière de la Ville à investir dans de nouveaux projets, ainsi « dopée », est-elle la preuve d’un discernement absolu dans le choix des investissements ?
Avec une distribution des subventions basées sur la capacité à réaliser et à investir, on ne prête … pardon … on ne donne qu’aux riches.
Sur cette base, la finalité des investissements reste finalement un critère souvent mineur.
Le paradoxe, dans un tel système, est qu’il dispense d’avoir à faire des choix et d’être obligé de « peser » les projets en fonctions d’objectifs publics mesurés, au lieu de céder, au coup par coup et comme par caprice, à un nouvel objet, aussi spectaculaire ou architectural soit-il.
Ainsi quel aurait été le projet le plus utile aux habitants : la nouvelle salle d’athlétisme qui vient d’être livrée ou une maison de la santé pour laquelle le maire refuse de s’engager ?
Sans doute un projet avant tout utile et il est vrai destiné aux catégories les plus nécessiteuses de la population aura manqué de prestige à ses yeux !
Eric Straumann à Azur FM
Il dévoile les grandes lignes de son programme tout en apportant quelques précisions et en ouvrant des pistes de réflexion.
Parmi les sujets abordés, le surtourisme durant certaines périodes, notamment à Noël : il faut que le centre-ville reste accessible aux Colmariens. ES suggère d'étaler le tourisme vers d'autres endroits de la ville mais également à l'extérieur, par exemple jusqu'à Neuf-Brisach, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Et de modifier le mode de promotion de ce tourisme pour attirer un public différent.
Concernant le stationnement, ES offrirait la gratuité aux personnels de santé. Les résidents du centre-ville verraient le coût du macaron passer de 600 euros à 180 (comme à Strasbourg) pour le stationnement en extérieur. « Le centre-ville appartient à ses habitants, avant les touristes », ajoute-t-il.
Le circuit de la navette électrique se prolongerait au-delà de la gare jusqu'à l'Hôpital Pasteur, permettant du même coup aux habitants du quartier Europe de rejoindre rapidement, gratuitement et de manière écologique le centre-ville.
La piétonnisation progressive du centre-ville est envisagée.
La végétalisation des abords de la Collégiale est prévue, de même que la transformation de la place de la Mairie en un jardin. ES souhaite planter 10.000 arbres pendant le mandat (plus de 4 arbres par jour, dimanches et jours fériés compris), ce qui semble plus réaliste que les 30.000 arbres que voudrait planter la candidate LREM.
Enfin, ES entend éviter l'exclusion de la cantine scolaire, encourager l'auto-partage, développer les commerces et améliorer le ramassage des déchets y compris le dimanche.
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