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30 mars 2019

CORDAY

Qui sont les cloches ?




À Colmar, la mode est à la cloche. Les cloches sont trop fortes pour les uns, pour les autres elles sont la tradition. Malgré tout ça, ces cloches-stars étaient là avant nous et seront encore là après. Elles n’ont rien perdu en bruit, en mélodie et en puissance. Elles sont les stars de notre Collégiale et le resteront. Nul besoin de polémiquer là-dessus.

Mais qui prend-on pour des cloches dans cette histoire ? Les honnêtes citoyens colmariens.
« L’avocat des râleurs », comme on aime à le surnommer, fervent défenseur des riverains indisposés par les cloches, lance cette affaire de cloches trop bruyantes, sans fondement. A-t-il ou n’a-t-il pas de vrais plaignants ? Seule la justice le saura. Cependant, ce monsieur qui est contre le bruit, n’hésite pas à passer dans Colmar, cheveux aux vents, en décapotable, en nous gratifiant de son éternel tube « Mission Impossible », à n’importe quelle heure. S’est-il demandé si les riverains étaient ravis de ce tintamarre ? Et il ose plaider pour des nuisances sonores concernant les cloches ? Sommes-nous des cloches !
L’avocat des râleurs cherche à exister et faire parler de lui. Il a fait le buzz ! Son besoin de reconnaissance est enfin assouvi.

D’un autre côté, nous avons également à Colmar, un éternel second, écrasé par le charisme, la présence et l’autorité de son maître. Quoi de mieux qu’une histoire de cloche pour se sentir exister et vivant ! Immédiatement, le premier buzz de l’avocat des râleurs lui permet de créer un second buzz dont il sortira en héros ! Alertons tous les médias pour se manifester ! Les citoyens admirent le second pour sa défense des cloches.
Il peut exister brièvement et se sentir adulé ! S’il n’avait pas réagi, personne n’aurait fait attention à cette histoire et ni lui, ni l’avocat des râleurs n’auraient eu leur instant de gloire. Au final, l’un comme l’autre ont réussi leur coup : faire parler d’eux, en bien ou en mal. Un méchant et un super-défenseur. Scénario digne d’une bande dessinée. Au final, nous nous sommes faits avoir par l’un comme par l’autre. Qui sont les cloches ?

Marie Coulon
France3 - 27/03/2019

Les cloches de la collégiale prennent leur revanche

Depuis un mois, André Kornmann, l'avocat à la personnalité controversée, évoque une vingtaine de riverains prêts à saisir la justice pour faire taire les cloches. Mais personne n'en connaît l'identité et la plainte se fait attendre. Des voix s’élèvent pour dénoncer une fausse requête.

C’est une affaire retentissante. Celle des cloches de la collégiales Saint-Martin de Colmar qui seraient beaucoup trop bruyantes aux oreilles d’une vingtaine de riverains, particulièrement incommodés le dimanche à 10h30. À tel point que ces derniers auraient saisi un avocat pour faire valoir leur gêne et obtenir une diminution de ces nuisances sonores.

Une histoire, comme on en entend parfois dans les villages, mais qui à l’échelle colmarienne, a pris la tournure d’un feuilleton au scénario improbable. L'histoire a fait le tour des médias nationaux (La Croix, le Parisien, le Figaro, le JT de TF1...).

Et si tout cela n'était qu'un canular ? Un contentieux inventé de toute pièce ? Impossible ? Pourtant certains protagonistes de l’affaire, les "pro-cloches", sont catégoriques. Il faut dire qu'à ce jour, aucun des plaignants n'a été identifié. Le parquet de Colmar n'a pas non plus reçu de requête. On vous explique.

Colmar : les cloches de la collégiale font (encore) beaucoup de bruit

A l’origine de cette querelle (de clocher), il y a un homme, au caractère bien trempé. Maître André Kornmann, avocat au barreau de Strasbourg, le porte-voix des Colmariens qui ont les oreilles qui saignent. Un homme volubile, prenant volontiers la parole à travers les médias, pour exprimer la "détresse" de ses clients "infirmiers, commerçants, professions libérales", sans jamais toutefois révéler plus de détails sur leur identité. Face à lui, quelques citoyens attachés au carillon, mais aussi des politiques locaux et l’archevêché de Strasbourg qui n’hésitent plus à monter au créneau pour remettre en cause les dires du conseil et à carrément questionner son intégrité.

On a demandé à M. Kornmann les noms des plaignants pour les contacter directement, dialoguer avec eux. Il a toujours refusé.

Bernard Xibaut, chancelier de l’archevêché de Strasbourg, est en première ligne sur le sujet. Au début de la polémique, il avait affirmé qu’il n’était pas question de modifier la sonnerie "effectivement bruyante", avant finalement, de se montrer conciliant en acceptant de réduire sa durée dominicale. Pas de quoi calmer André Kornmann qui se montrerait particulièrement "virulent" à l’encontre du diocèse. Dans une lettre adressée le 11 mars à Luc Ravel, archevêque de Strasbourg, l’avocat n’y va effectivement pas de main morte.

« Faut-il vous sonner les cloches pour que votre bon sens raisonne ? Et que vos diaboliques cloches cessent de nuire en résonnant ? ... Même votre livre de conneries – la bible – dit que Dieu se reposera le 7e jour. »
André Kornmann, avocat

Une missive de surcroît adressée au "citoyen Ravel, payé par la République, chef de la secte catholique en Alsace". Contacté sur ces propos, André Kornmann assume. « L’athée que je suis considère toute religion comme une secte. Je ne suis pas une grenouille de bénitier. J’ai appris qu’avec ces gens-là, plus on est gentil, plus on se fait cracher dessus. » Une rancœur et des griefs à peine voilés à l’encontre de l’Eglise à qui il conseille « le silence des carmélites ou des trappistes plutôt que les volées de cloches... Qu'elle se la joue discret vu ce qui se passe en ce moment en son sein. »

Selon Bernard Xibaut, l’avocat ne se serait pas limité aux invectives version papier. "Il a également téléphoné au secrétariat à plusieurs reprises en se montrant injurieux. C’est notre secrétaire qui était au bout du fil, et ce n’était pas agréable pour elle d’entendre de tels propos."

Ces accusations-là, l’intéressé les réfutent: "qu’on m’apporte la preuve de ces injures." "Tout ce que je constate c’est que l’archevêché qui avait promis d’agir concrètement, en orientant notamment les abat-sons de la collégiale vers le haut, ce qui permettrait de réduire l’impact sonore des 9 cloches, mais rien n’a été fait. Leur parole n’a visiblement qu’une valeur très limitée." Et de rajouter "Pourtant en Alsace-Moselle, ces gens-là sont payés avec l’argent de nos impôts. Ils doivent être exemplaires, plus qu’ailleurs, et être davantage respectueux."

Combat coup pour coup entre l’homme de droit et l’homme de foi. Ce dernier, avoue perdre exceptionnellement l’amour de son prochain face à cette histoire. « Maître Kornmann a voulu se faire de la publicité en créant cette polémique qui n’existe pas. On a essayé de prouver notre bonne foi, on était d’accord pour étudier sérieusement le dossier, mais on a très vite compris que ce monsieur voulait simplement faire parler de lui. » Pour lui c’est clair, il n’y a pas de plaignants, pas d’affaire, point final.

Même son de cloche du côté du député haut-rhinois Eric Straumann. Lui parle de l’avocat comme d’un "agitateur" habitué à provoquer :

« À Colmar, on a l’habitude de le voir faire des tours de la cathédrale en décapotable avec la musique de Mission Impossible à fond la caisse. C’est dire le personnage ! »
Eric Straumann, député LR de la première circonscription du Haut-Rhin

Concernant l’affaire de la collégiale Saint-Martin, le politique assène: « André Kornmann s’invente un film pour que la presse en parle. Il est heureux de faire parler de lui, qu’on lui donne une certaine crédibilité, et pourtant il n’a rien. Il se cache derrière le droit mais il n’a pas un plaignant, j’en suis persuadé. La seule chose intéressante dans cette histoire c’est comment un homme seul arrive à créer le buzz. »

Des plaignants invisibles

Quid des clients donc. Aux allégations de mensonges et de mandants fantômes, le conseil rétorque en se retranchant derrière le principe de discrétion. "Mes clients ont peur des représailles. L’un d’eux, une dame de 73 ans, s’est déjà fait molestée par ses voisins suite à l’affaire. Je ne veux pas que ça se termine en bagarre." A notre demande, il a accepté de nous mettre en relation avec le fils de cette dame "choquée"… sans toutefois revenir vers nous.

Aucun média d'ailleurs, n'a pu parler à un seul plaignant, ni en démontrer l'existence. André Kornmann affirme qu'avant lui, deux autres avocats colmariens auraient été approchés pour prendre en charge le dossier. Mais là encore, impossible de vérifier ses dires, le conseil refuse d'en communiquer l'identité.

Un avocat au profil atypique

Ce qui est certain c’est que la personnalité d'André Kornmann ne laisse pas indifférent. L’homme n’est pas tout à fait inconnu dans le paysage local. En 2014, il avait été désigné tête de liste FN à Strasbourg en vue des municipales. Il avait été incité à se retirer après avoir essuyé des critiques, au sein même de son camp, pour son programme jugé trop "radical". En pleine stratégie de dédiabolisation du parti d’extrême droite, lui prônait notamment le déplacement forcé des Roms devant le consulat de Roumanie, l’équipement de gros chiens de défense pour les policiers municipaux, l’expulsion des familles de mineurs délinquants récidivistes.

Municipales à Strasbourg : le candidat du FN André Kornmann se retire

En 2016, son nom avait resurgi dans la presse suite à une condamnation du tribunal correctionnel de Strasbourg, en première instance, à trois mois de prison avec sursis, six mois d’interdiction d’exercice et 3.000 euros d’amende pour avoir insulté et harcelé des notaires sur la base de vieilles rancœurs. Un profil atypique que les détracteurs de l’avocat ne manquent pas de souligner pour accréditer leur thèse. Ce type a un "problème de santé mentale" tranche Eric Straumann.

En attendant, loin de se laisser démonter face à ses attaques personnelles, André Kornmann n’a pas l’intention d’étouffer la polémique qui entoure sa nouvelle actualité. « Moi et mes clients sommes déterminés » affirme-t-il, prêt à mettre ses menaces de poursuite à exécution. « Nous allons déposer une requête auprès de la procureur de la république de Colmar pour mise en cause de la santé d’autrui, tapage et atteinte à l’ordre public. Cette dernière en fera ce qu’elle voudra. Mais si cela ne suffit pas, nous nous réservons la possibilité de saisir le doyen des juges d’instruction. »

Ce mercredi 27 mars, le parquet affirme n'avoir rien reçu...

27 mars 2019


[L'ALSACE/DNA du 27/3/2019]

Municipales : Benoît Nicolas ouvre la porte

Candidat déclaré aux prochaines municipales à Colmar en 2020, l’avocat Benoît Nicolas réagit à l’appel lancé dans nos colonnes par Tristan Denéchaud.

L’élu centriste au conseil municipal, encarté au MoDem, plaidait en effet pour une démarche de rassemblement des « petits candidats » situés du centre-gauche au centre-droit, avouant « ne pas se reconnaître à 100 % » dans les candidatures déclarées ou potentielles à droite (notre édition de dimanche).

Benoît Nicolas se dit favorable à une rencontre avec Tristan Denéchaud pour « confronter une première ébauche du projet » qu’il est en train de construire. Il devrait aussi rencontrer prochainement Bertrand Burger, candidat malheureux en 2014, pour connaître « sa vision des choses ».

Plus généralement, Benoît Nicolas se dit « prêt à rencontrer toutes les personnes qui souhaitent un nouveau souffle pour Colmar et entendre leurs idées ». S’il se situe au centre-droit, il précise que son équipe, « issue de la société civile », englobe « des sensibilités de gauche comme de droite ».

Une nouvelle étape sera franchie avec l’inauguration d’un local de campagne situé 20 rue du Nord, vendredi 5 avril à partir de 17h30. « Toutes les personnes de bonne volonté qui veulent porter un projet pour Colmar sont les bienvenues », précise l’avocat.



26 mars 2019

CORDAY

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ? À Colmar, l’on a la mémoire courte.
Il suffit de la mise en place de navettes électriques pour oublier les problèmes de stationnement qui durent depuis des mois.
Le saviez-vous ? Elles ne circuleront qu’au centre, et relieront les parkings du centre. Les problèmes de stationnement et la circulation problématique des bus ne sont pas résolus ! Poudre de perlimpinpin !
Le saviez-vous ? Si un concurrent ou opposant de la majorité soumet une idée, elle est forcément décriée, rejetée par les détracteurs et fans de la majorité. Par contre, la même idée, annoncée par la majorité, est encensée et qualifiée de géniale par les fans. Cherchez l’erreur !
Le saviez-vous ? La directrice du conservatoire est rétrogradée au poste de directrice adjointe et un poste de directeur/directrice est créé. En cause ? D’après le Maire, des problèmes profonds au sein de la gestion. Un audit a été fait, mais où est-il ? Il ne sera jamais disponible. On nous apprend à vérifier l’information depuis notre entrée à l’école. À Colmar, on nous dit « de croire ce qui est dit ».
Le saviez-vous ? Si vous êtes une association, un commerçant ou un fonctionnaire, si vous avez le malheur de faire une allusion, un commentaire, un simple « like » concernant un concurrent, la sanction tombera. Un appel téléphonique de menace (ne laissons pas de traces écrites) ou une diminution voire suppression de vos subventions tombera. Colmar, application de la censure !
Le saviez-vous ? Les cloches ont sonné ce week-end pour faire taire les râleurs. L’éternel second ne cesse de vanter cet événement, en recherche de reconnaissance et pour faire le buzz. Pourra-t-il enfin exister derrière le grand chef ?
Le saviez-vous ? Vos nids de poule seront comblés dans les prochains mois contre un vote de votre part !
Le saviez-vous ? Vous êtes sanctionné(e)s pour 5 minutes de dépassement de stationnement, ou parce que vous êtes handicapé(e)s ou en fonction médicale. D’autres, se garent sans vergogne dans des voies qui doivent être accessibles aux pompiers ! Nous ne sommes pas égaux de la même manière !
Le saviez-vous ? À Colmar, on nous apprend quoi dire, comment penser et qui voter. L’un va défaire l’autre, car le costume est trop grand pour l’un. Et vous, vous a-t-on consulté pour savoir si vous souhaitiez à nouveau son retour ? En Algérie, Bouteflika est sous le coup d’une mesure de destitution pour ne pas vouloir laisser sa place.
Le saviez-vous ? Les fans de la majorité vont commenter et défendre leurs chouchous et vous blâmer.
Le saviez-vous ? Brel disait : « On n'oublie rien de rien. On s'habitue, c'est tout. »
Continuera-t-on à s’habituer ou est-on prêt au changement ?



Conservatoire : c’est flou, et quand c’est flou, il y a un loup !

Victorine Valentin

[Conseil Municipal de Colmar - 25/03/2019]

QUESTIONS RELATIVES À L’INFORMATION QUI NOUS EST PARVENUE CONCERNANT LA CRÉATION D’UN POSTE DE DIRECTRICE ADJOINTE AU CONSERVATOIRE

⬦ On s'étonne de la création d'un poste de directeur adjoint alors que l'on doit maîtriser les dépenses de fonctionnement.

En effet, les usagers (mais aussi des professeurs qui ont fait un courrier en avril 2018 dans ce sens à Mme l’Adjointe à la Culture) se plaignent du manque de personnel ; les parents sont obligés d’aider au transport du matériel pour les concerts ou d'une salle à l'autre…

⬦ Pourquoi ne pas régler en priorité ce problème, à moindres frais, au lieu de créer un deuxième poste de cadre A (pour au moins 60 000 € par an) à la tête de cet établissement qui fonctionne très bien avec une directrice ?

⬦ Quelles nouvelles missions y aurait-il au conservatoire pour que cela nécessite un poste de directeur ET de directeur adjoint" ?

⬦ On a également entendu que cette création de poste a pour but de rétrograder l’actuelle directrice, ce qui peut être assimilé à une mesure de sanction. Si tel est le cas, quel en serait le motif ?

Si effectivement vous avez décidé d’affecter Mme SANGLIER au poste de Directrice Adjointe, nous avons deux remarques qui nous semblent importantes :


PREMIÈRE REMARQUE :

Ce poste n’a – en principe – pas encore été créé puisque sa création doit être autorisée par les Conseillers Municipaux. Ceci est obligatoire avant d’y affecter qui que ce soit, et de plus, même si vous décidez (vous avez la majorité) de le créer ce soir, il devrait, pour être pourvu, faire l’objet d’une publicité obligatoire, en respect du principe d’égal accès à la fonction publique.

Ce principe stipule :

Le principe d'égal accès à la fonction publique s'oppose à ce qu'un poste soit réservé, que ce soit pour une personne interne ou externe à la collectivité.

En application de ce principe, et sauf exceptions prévues par la loi, toutes les vacances d’emploi doivent faire l’objet d’une publicité.

L’article 41 de la loi 84-53 indique ainsi que : "Lorsqu'un emploi permanent est créé ou devient vacant, l'autorité territoriale en informe le centre de gestion compétent qui assure la publicité de cette création ou de cette vacance, à l'exception des emplois susceptibles d'être pourvus exclusivement par voie d'avancement de grade (…) »

Les collectivités et établissements publics (affiliés ou non) sont tenus de communiquer au centre de gestion compétent leurs déclarations de créations et vacances d'emplois.

Cette transmission relève de la compétence de l’autorité territoriale, c’est à dire le maire ou le président.


Avez-vous fait le nécessaire pour être en conformité avec ce principe ? Dans ce cas, nous vous demandons de nous fournir la preuve des publicités concernant cette création d’emploi et de leur communication au centre de gestion.


DEUXIÈME REMARQUE :

L’article 12 – loi 83-634 du 13/07/1983 - Modifié par LOI n°2016-483 du 20 avril 2016 - art. 58 (V) prévoit que :

Toute nomination ou toute promotion dans un grade qui n'intervient pas exclusivement en vue de pourvoir à un emploi vacant et de permettre à son bénéficiaire d'exercer les fonctions correspondantes est nulle. (Toutefois, le présent alinéa ne fait pas obstacle à la promotion interne d'agents qui, placés dans la position statutaire prévue à cette fin, sont soumis aux II et III de l'article 23 bis de la présente loi).
En cas de suppression d'emploi, le fonctionnaire est affecté dans un nouvel emploi dans les conditions prévues par les dispositions statutaires régissant la fonction publique à laquelle il appartient.

Or, il n’y a pas de suppression d’emploi, mais bien création d’un emploi de Directrice Adjointe pour y rétrograder l’actuelle Directrice.

Nous pensons qu’il s’agit là d’une décision moralement contestable, voire attaquable en justice et nous nous y opposons par conséquent.

25 mars 2019

En ce moment

Exposition de Phil


Ne ratez pas l'exposition de l'ami Phil au Conseil Départemental du Haut-Rhin (jusqu'au vendredi 29 mars 2019). Certains dessins datent d'une vingtaine d'années et sont toujours d'actualité !









Au Conseil Départemental du Haut-Rhin
100 Avenue d'Alsace COLMAR

du lundi au vendredi :
08:00 - 12:00
14:00 - 18:00

(jusqu'au 29 mars 2019)


24 mars 2019

CLÉMENT TONNOT

Municipales - Tristan Denéchaud - DNA du 24/3/2019

Il veut toujours bouger les lignes


municipales 2020
Tristan Denéchaud siège au sein du groupe « Colmar veut bouger » au
conseil municipal de Colmar. Photo L’Alsace - Hervé Kielwasser


L’élu MoDem ne se retrouve pour l’heure dans aucune des candidatures potentielles aux municipales de Colmar. Il lance un appel avec l’espoir d’ouvrir un espace au centre.

Les candidatures potentielles pour les prochaines municipales à Colmar ne manquent pas, pour l’heure toutes situées à droite. Seul candidat officiellement déclaré, l’avocat Benoît Nicolas. Reste ceux dont on attend qu’ils sortent du bois : Yves Hemedinger, en précampagne depuis belle lurette, Gilbert Meyer, qui laisse planer l’éventualité d’une candidature depuis la mi-février, voire Eric Straumann, dont beaucoup scrutent les intentions. Sans compter l’inconnue de la stratégie locale d’En Marche.

Dans ce paysage « assez flou », Tristan Denéchaud observe, mais « ne se retrouve à 100 % dans aucune candidature dont [il] a pu entendre parler ». Élu en 2008 sur la liste du collectif de jeunes Colmariens « Bougeons les lignes », dont il a été un des fondateurs, réélu en 2014 sur la liste de Bertrand Burger, le conseiller municipal centriste - il est le représentant du MoDem à Colmar - siège toujours au sein du groupe « Colmar veut bouger ». Directeur général des services des Fins, une petite commune du Haut-Doubs, il est toujours régulièrement présent à Colmar.

« Les petits candidats potentiels doivent se parler et essayer de construire quelque chose ensemble »

S’il prend aujourd’hui la parole, c’est que son entourage dans les rangs de l’association Bougeons les lignes, du MoDem, ou des anciens de la liste Burger, le sonde régulièrement sur ses intentions. « Ce sont des gens qui ne savent pas trop où et comment militer, qui ont envie de s’engager, mais pas avec les candidats dont on parle actuellement. Des gens qui se retrouvent dans une démarche progressiste, dynamique, innovante et solidaire. »

Au-delà des candidats, l’élu espère fédérer autour d’un projet, fidèle à la démarche originelle de Bougeons les lignes. « J’ai plutôt envie de travailler avec de petits candidats progressistes qui portent les thématiques du cadre de vie et de la démocratie locale. » Il s’agit d’ouvrir un espace qui s’étendrait du centre gauche aux Marcheurs. « Les petits candidats potentiels doivent se parler et essayer de construire quelque chose ensemble. On sera beaucoup plus forts pour porter des idées. »

Au risque de devoir jouer les supplétifs pour un hypothétique second tour ? « La constante pour moi, c’est de porter un projet pour Colmar. En 2014, le programme de Bertrand Burger était à 60 % celui de Bougeons les lignes. L’important, c’est de faire avancer des idées. »

Le projet est toujours centré autour des transports et des déplacements, de l’environnement et de la démocratie locale. Parmi les objectifs phares, construire un réseau de bus à haut niveau de service, « qui pourrait être financé par les recettes de stationnement », ou de vrais conseils de quartiers « pour impliquer les citoyens au maximum ». « On a bien vu avec les gilets jaunes qu’il y a une demande », souligne le conseiller municipal d’opposition.

Il se donne aujourd’hui l’été pour mener avec d’autres bonnes volontés une « réflexion de fond ». Rendez-vous ensuite à la rentrée, avec l’espoir « d’ouvrir une porte, de se donner les moyens que ça bouge… » : « Il faut qu’on arrête de laisser passer les trains à Colmar ».

Les personnes intéressées par la démarche de Tristan Denéchaud peuvent lui écrire par mail : tdenechaud@gmail.com