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24 octobre 2018

La Montagne Verte : un paradis sur terre


Sur sa page Facebook, Gilbert Meyer s'est livré à un véritable plaidoyer en faveur de l'aménagement de l'espace de la Montagne Verte, espérant calmer la colère des riverains à qui aucune solution alternative sérieuse n'a été proposée pour garer leur voiture, et qui vont vivre pendant des mois dans le bruit, la poussière et subir le ballet incessant des camions et des engins de chantier.

Au-delà de la colère légitime des riverains se pose la pertinence d'un projet qui, à l'heure du développement durable, va faire pénétrer DANS le centre-ville un nombre impressionnant de voitures et la pollution allant de pair. Un projet mal ficelé dès le départ, dont les frais de fonctionnement viendront se rajouter à ceux du parking Saint-Josse, situé à une centaine de mètres de là et jamais plein.


Gilbert Meyer Officiel

15 octobre, 15:03

MOT DE LA SEMAINE n° 418 (Place de la Montagne Verte)

Les travaux liés à la réalisation du parking souterrain de la Montagne Verte ont débuté le 1er octobre. Ils s’achèveront au mois de novembre 2019, avec à la clé une nouvelle offre de stationnement (705 places) couplée à un parc urbain arboré de 1,5ha accompagnant les rives de la Lauch, en continuité de la coulée verte existante.

L’espace restructuré de la Montagne Verte va constituer une nouvelle entrée au cœur de ville par la création d'accès piétons majeurs, reliant la rocade qui ceinture le centre-ville aux principaux axes piétons (rue des clés, Grand-Rue). Les accès aux équipements du secteur seront également réorganisés et mis en valeur par les liaisons douces.

Cette opération importante d’aménagement va offrir un nouveau cadre de vie pour les riverains et l'ensemble des Colmariens, en offrant tout à la fois une esplanade ouverte et libre, un nouveau lieu arboré de détente et de jeux et un véritable espace vert, doté d’une forte diversité végétale, faisant écho au parc du Champ de Mars.

De par sa localisation stratégique dans le cœur historique, ce projet va aussi impulser de nouvelles dynamiques, notamment en matière de commerces. En effet la suppression de la friche actuelle ne peut être que hautement une valorisation pour tous.

De plus, la capacité de stationnement complémentaire offerte par le parking permettra de répondre aux besoins des projets d'urbanisme à travers l’établissement de concessions. De trop nombreux projets sont en effet bloqués à l'heure actuelle au centre-ville par manque de places de stationnement, avec les conséquences qui en résultent dans les domaines de l’économie et de l’emploi.

1. Le parc de stationnement sera ouvert 24h/24 et constituera une sorte de parvis pour les équipements alentours.

Les usagers potentiels sont multiples : habitants du centre-ville, clients des commerces du centre-ville, visiteurs, usagers du complexe sportif de la Montagne Verte ou du Pôle média culture Edmond Gerrer, clients du marché couvert et des marchés hebdomadaires.

Un système d'abonnement et de concession à long terme sera mis en place. A l'instar des autres parkings en ouvrage de la Ville de Colmar, le parking souterrain de la Montagne Verte sera un parking payant, et géré en régie par du personnel municipal.

Les répercussions de ce projet en matière de déplacement doux iront bien au-delà du périmètre de la Montagne Verte. L'aménagement en question permettra en effet la suppression ultérieure des 102 emplacements de la Place de la Cathédrale, favorisant ainsi la piétonisation progressive de l'hypercentre.

2. Le parc urbain, en surface, constitue aussi une réelle innovation, tant du point de vue économique et social que paysager.

Il se caractérise par une mixité des fonctions. Sa localisation en fait une porte d'entrée du centre-ville tant pour les habitants du quartier, les clients des commerces et des services du centre-ville, que pour les visiteurs. Il revêt un caractère de centralité et/ou de nœud du quartier, à la fois lieu de passage et de rencontre. Il crée le lien entre les différentes occupations existantes à savoir les zones d'habitations, les équipements donnant directement sur la place (Pôle Média Culture, gymnase et plateau sportif) et ceux à proximité (Marché couvert, parking Saint Josse, collège Victor Hugo...). L'aménagement de ce site permet dans le même temps de traiter et de valoriser les accès à ces équipements structurants.

Le site sera couvert par le réseau wifi (tout comme la place du 2 Février, de l’autre côté du PMC) de manière à répondre à une demande croissante d'espaces connectés en ville. Cette « fenêtre » sur le monde trouvera tout son sens s'agissant d'un lieu attenant au Pôle Média Culture avec, en parallèle, l'objectif de créer un lieu attractif, ludique et multigénérationnel.

La diversité des espaces récréatifs proposés permettra de répondre aux attentes des citoyens de toutes les tranches d'âges. Deux aires de jeux pour enfants sont prévues, avec certains agrès totalement innovants par rapport à ceux en place dans les aires actuellement existantes à Colmar. S’ajouteront un boulodrome et des agrès pour adultes permettant de proposer un nouveau parcours sportif en ville, au cœur du parc arboré, loin des nuisances liées aux circulations motorisées.

Ce parc est donc conçu pour devenir un lieu de rencontre multigénérationnel, ludique et convivial, un espace de respiration en centre-ville.

L'innovation paysagère du parc arboré réside dans sa conception. Il comportera 1,50 mètre d'épaisseur moyenne de terre végétale sur la dalle haute du parking, donnant la possibilité de planter des sujets de grande taille. Cet aménagement donnera ainsi à court/moyen terme l'aspect d'un parc en pleine maturité. La conservation des sujets les plus intéressants, notamment ceux situés rue de la Montagne Verte, renforcera encore davantage cette perception et constituera un réel espace de fraîcheur en période estivale.

Au sein du Parc, en plus des axes de cheminement principaux, il sera possible de rejoindre les itinéraires secondaires, plus calmes et moins fréquentés, pour le promeneur en quête d'espaces de repos. L'un des objectifs de ce parc est en effet de créer une réelle mise en scène végétale et florale (variée et évolutive) et de proposer une diversité d'ambiances.

Le mobilier urbain sera également innovant car très largement intégré à l'aménagement et aux éléments paysagers. Les légères différences de niveaux de terrain, liées notamment aux fosses de plantations, seront mises à profit avec l'installation de banquettes.

Un espace planté sera également aménagé sous forme de « jardin olfactif », en s'appuyant sur une diversité florale.

Enfin, l'intérêt patrimonial du site sera souligné par la mise en valeur partielle des remparts historiques. Une ligne métallique sera positionnée sur les emplacements des remparts non visibles, découverts lors des fouilles archéologiques réalisées sur le site. Les anciens reliefs végétalisés seront rappelés par la création d'une émergence agrémentée d'une série de banquettes tournées vers le cours d'eau de la Lauch, en limite Sud-Est du site.

La réalisation de ce projet va donc permettre une mise en valeur du patrimoine historique, en rendant visible une partie des fortifications aujourd’hui ensevelies.

3. Une démarche de développement durable

L'accessibilité et l'équité ont été recherchées dès la conception du projet. La réglementation en matière d'accessibilité sera bien entendu respectée pour le parking et pour le parc en surface. Un travail a été mené sur la répartition équitable des accès au parking souterrain et aux équipements environnants.

Les revêtements de sols employés pour les aires de jeux rendront ces dernières accessibles pour les personnes en fauteuil roulant. D'une manière générale, les espaces de jeux ont été pensés de manière à être accessibles au plus grand nombre, et donc aux personnes à Mobilité Réduite (PMR).

Une part belle sera réservée aux piétons et aux modes de déplacement doux à travers de nombreux emplacements de stationnement vélos couverts dont une partie sera équipée d'un contrôle d'accès.

Le nouvel espace paysager permettra de lutter contre le phénomène d'îlot de chaleur urbain en période estivale notamment, avec l'apport d'espaces ombragés et grâce à l'évapotranspiration des plantes. L’aménagement s'inscrit bien évidemment dans la démarche de gestion différenciée des espaces verts de la ville, et répond aux exigences d'entretien du « zéro pesticides ».

La gestion des eaux pluviales sera nettement améliorée, privilégiant le principe de gestion à la parcelle, par infiltration. Seules les eaux d’égouttures collectées sur les niveaux du parc de stationnement souterrain et au niveau de la rampe d'accès seront évacuées vers le réseau public d’assainissement, après avoir été prétraitées.

Par ailleurs, la conception de l'éclairage du parc vise à garantir le respect des riverains, la limitation des nuisances nocturnes et la pollution lumineuse. Dans un objectif d'économies d'énergie, l'éclairage sera réduit une partie de la nuit.

4. Le coût de l’opération et l’intervention des partenaires

 parking : 20 781 530,32 € HT*
 parc urbain et divers : 4 365 000 € HT (soit 5 238 000 € TTC)

Financement :

 - Région Grand Est 500 000 €
 - Colmar Agglomération 1 383 000 €
 - Etat (fonds de compensation de la TVA) 859 242 €
 - Ville de Colmar (solde) 23 277 288,32 €

Il faut relever que cet investissement s’ajoute aux projets proposés lors des élections municipales de 2014.

Il porte à 35 M €, les investissements supplémentaires réalisés durant le mandat. Faut-il aussi rappeler que ce nouveau financement de plus de 24 M € sera assuré par la Ville, avec le maintien pendant 6 ans, des taux de la fiscalité locale, donc sans augmentation.

Gilbert MEYER


22 octobre 2018

Joël JEROME revient sur « l'affaire ROGALA »


Législatives 2017. Fin de l'acte. Explications de texte.

Les élections qui se sont déroulées les 11 et 18 juin 2017 trouvent leur conclusion.
J'attendais une décision en particulier pour livrer mon sentiment. C'est la décision du conseil constitutionnel concernant le candidat ROGALA. Le lien suivant est explicite.
https://www.conseil-constitutionnel.fr/…/2018/20175341AN.htm

C'est l'histoire d'un homme, coureur cycliste, pour autant que l'on puisse comparer une élection à une course cycliste. Plusieurs étapes sont nécessaires pour avoir le maillot final du vainqueur.

On connaît les dérives du cyclisme et les prises de produits qui aident bien.
Dans cette élection, le coureur Ocana, non pardon Rogala, a eu son équipe officielle, mais aussi son équipe officieuse.

J'entends par là le team colmarien, celui qui voulait que le coureur Rogala batte le député sortant.

Et les étapes ont été aménagées pour que tout soit réussi :
- invitations et prises de paroles dans toutes les manifestations, que ce soit à la foire bio, au salon de la photographie, ....
- et il y a eu ce mercredi 17 mai 2017 et l'Apéro du Colmarien. Colmar ville étape qui accueillait le coureur Rogala. Mieux qu'aux césars de Cannes. Tapis rouge, table en évidence, personnalités du monde politique, il fallait que la mayonnaise prenne.

Aujourd'hui, la mayonnaise a tourné, déjà le 11 juin 2017 avec un score catastrophique, loin des espérances et des attendus, loin des aides consenties en sous-sol !!!

Et le meilleur, c'est de ne pas avoir rendu le compte de campagne en temps et en heure. Juste une confusion de mois certainement !!!

Je pense à la réaction de certains de ses soutiens, celles et ceux qui il y a quelques jours encore lui caressaient le dos !

Un an d'inéligibilité c'est peu, mais au moins ça aura le mérite d'être rappelé au moment opportun.

Moi je suis serein. J'ai mené mon opération comme je l'avais programmée, et j'ai pu m'exprimer auprès du Conseil Constitutionnel sur bien des choses à revoir !!

Avec cette décision du 13 avril 2018 qui m'a validé mon compte de campagne.

Fin

15 octobre 2018

Municipales 2020
Une publication de Benoît Nicolas, seul candidat déclaré à ce jour :

Colmar, une ville attractive ?

Indiscutable selon nos élus !

Le palmarès du Journal l'Express des 50 villes les plus attractives de France est paru (basé sur 24 critères objectifs : coût de l'immobilier, sécurité, circulation et transports publics, vie nocturne, bassin d'emploi, création d'entreprises, etc...).

Sans être exhaustif :

Dijon : 7ème
Strasbourg : 10ème
Besançon : 16ème
Annecy : 24ème
Chambéry : 35ème
Belfort : 40ème
Mulhouse : 44ème.

Et Colmar ?
Pas dans le classement !
Mais Colmar est la 1ère ville de FRANCE des clients Airbnb au palmarès 2018 des destinations de vacances les plus accueillantes.
Un choix, une politique !
Et les Colmariens ?
Qu'en pensent-ils ?
Un des premiers élus de la Ville, politique professionnel depuis 25 ans, nous avait déclaré cette citation de Talleyrand (personnage politique cynique et opportuniste de la Révolution) en indiquant ceci :
« Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console. »
OK.
Monsieur le Maire et les élus de la Ville aiment les classements.
Parfait.
Pourquoi COLMAR n'est-elle pas dans le classement des 50 villes de FRANCE mais 1ère du classement airbnb ?

IL EST DONC TOUT À FAIT POSSIBLE DE FAIRE BIEN MIEUX À COLMAR

NOTRE ACTION ENTRE DONC dans le champ du possible.

SUPER.

Il y a donc un espoir de faire mieux, beaucoup mieux pour que COLMAR entre dans ce palmarès des 50 villes où il fait bon vivre et travailler !

Quelle chance, quelle opportunité !

AGIR POUR COLMAR

12 octobre 2018

Parking Dreyfus :
Amis automobilistes, attention !


Vous cherchez à vous garer pour une course ou un rendez-vous dans Colmar, vous ne voulez pas être tributaire du parcmètre, vous avez trouvé le parking Dreyfus. Bon, il est un peu loin de l'endroit où vous voulez aller mais marcher ne vous contrarie pas et vous n'avez rien de lourd à porter. Surtout, il est gratuit ! Vous vous présentez à l'entrée du parking mais évidemment, aucun panneau ne vous avertira qu'il est complet ! Après en avoir fait trois fois le tour et ne voulant pas rater votre rendez-vous, vous finissez par vous garer dans l'une des allées périphériques, là où d'autres voitures bien rangées stationnent déjà. Vous vous dites « allons-y, puisque d'autres voitures y sont et que cela ne gêne pas la circulation. » [Précisons qu'il n'y a pas de sens de circulation ni de signalétique d'interdiction de stationner.]
Résultat : vous vous ferez systématiquement aligner par la police municipale. Le maire a trouvé là sa poule aux œufs d'or. Pas sûr qu'il soit pressé de la tuer.



11 octobre 2018

Le doigt d'honneur du maire aux automobilistes colmariens [suite]


Rappelez-vous ! cette file de voitures toutes verbalisées. Toutes ? Non. Pour échapper à l'ardeur policière, il suffisait que la voiture soit celle d'un officiel, ils étaient plusieurs officiels à participer à une réunion dans la salle attenante au parking Dreyfus, en présence de Gilbert Meyer. Qui n'est pas un modèle d'exemplarité en matière de stationnement.

Ce "deux poids, deux mesures" est d'autant plus scandaleux aux yeux de l'automobiliste lambda que ce dernier subit le harcèlement de la police municipale à longueur de temps, comme en témoignent les nombreux messages reçus à colmarinfo.

Nous avons cru un moment que seules les voitures garées à contresens étaient verbalisées, comme nous l'ont fait remarquer plusieurs lecteurs. SAUF QUE DE CONTRESENS, IL N'Y EN A PAS ! Donc, les voitures des officiels qui étaient dans la file en infraction auraient dû être verbalisées comme les autres, qu'elles soient garées dans un sens ou dans un autre.

Ce parking Dreyfus, bien que gratuit, est une mine d'or pour la ville. Les policiers qui s'y rendent sont sûrs d'y faire du chiffre. Le parking est toujours plein, en désespoir de cause, les automobilistes se garent comme ils peuvent, en dehors du marquage et se font systématiquement aligner.

10 octobre 2018

Mobilité urbaine à Strasbourg

Comme Bordeaux, Nantes, Lyon ou Grenoble, souvent citées en exemple, Strasbourg a su anticiper les problèmes engendrés par la mobilité urbaine et organiser l'espace en conséquence, afin de permettre la cohabitation des différents moyens de locomotion.

À Strasbourg, on va utiliser un vélo beaucoup plus facilement parce que l'espace public est bien partagé.

À Strasbourg, on peut arriver en voiture à la périphérie de la ville, garer sa voiture, prendre un ticket qui comprend à la fois le parking et le tram (4,60 euros la journée, jusqu'à 7 personnes), évitant ainsi de polluer avec sa voiture l'intérieur de la ville tout en s'y déplaçant avec un tram super efficace.

Les résidents ne sont pas oubliés : le tarif du stationnement à l'année est de 180 euros, contre 600 euros à Colmar centre.


Pour nous écrire :
colmarinfo68@gmail.com

5 octobre 2018

Qui a dit que Gilbert Meyer n'écoutait pas ses administrés ?

Dès le lendemain de la publication du commentaire d'un de nos intervenants, le vilain enrobé noir a été remplacé par un enrobé à la couleur plus conforme.
L'opération a été rondement menée. Chapeau les gars et merci colmarinfo !






COLMAR VILLE PROPRE ?

Quel est l'intérêt d'avoir ouvert des cours d'eau si c'est pour avoir ce résultat-là ?




Pour nous écrire :
colmarinfo68@gmail.com

29 septembre 2018

Fermeture du Parking de la Montagne Verte :
aucune solution n'est proposée aux riverains


Benoît NICOLAS monte au créneau

Fermeture du Parking de la Montagne Verte.
Du 1er octobre 2018 au 29 novembre 2019.
14 mois !
Le plus grand parking gratuit de Colmar disparaît.
Paix à son âme.
Il n'apparaît déjà plus dans la liste des parkings gratuits sur le site de la Ville de COLMAR.
Par contre, dans la liste, les 1433 places du Parc Expo....!
Aucune mesure de compensation, au moins provisoire, n'a été prévue.
On aurait pu solliciter les Colmariens pour des propositions.
On aurait pu imaginer :
- une diminution du coût des stationnements.
- une baisse des tarifs exorbitants des autres parkings dont le dernier né (BLEYLE-GARE) qui, vu son coût, est tout le temps vide.
- la remise en gratuité de certains espaces publics vides (rue de la Gare, le pont de la gare, etc...)
- la création d'un parking à l'extérieur avec des bus spéciaux.
- etc...
Rien.
Le mépris.
La Ville considère que ce ne sont pas les Colmariens qui y stationnent !
AHURISSANT.
La colère gronde et ils feignent de ne rien entendre.
Ras-le-bol :
- de cette politique autoritaire du mépris,
- de cette politique des grands travaux,
- du renchérissement constant et impressionnant en quelques mois du coût de l'espace public.
600 € / an
50 € / mois
COLMAR CHAMPIONNE DE FRANCE.
AUCUNE VILLE DE FRANCE N'A OSÉ PRATIQUER UN TEL TARIF.
Et les contraventions pleuvent même pour un dépassement d'une minute ou pour une vielle dame de 92 ans déposée par sa fille en bas de sa résidence et verbalisée sur le champ !
Il suffit de lire le blog de COLMARINFO pour le constater au-delà de tous les témoignages que j'ai reçus des Colmariens depuis quelques mois.
MAIS IL FAUT FAIRE RENTRER L'ARGENT DANS LES CAISSES.
Rien de tel pour faire fuir les résidents au bénéfice des gîtes et des touristes.
Rien de tel pour empêcher les commerces de recruter les travailleurs venant à Colmar.
Rien de tel pour envoyer les consommateurs dans les zones commerciales gratuites et hyper-accessibles à proximité immédiate.
Une politique fiscale par le renchérissement des coûts de l'espace public et par les prunes.
Un beau projet.
Le délire.
L'espace public, c'est l'espace que le plus grand nombre doit pouvoir se partager.
C'est le lieu de la concorde civile.
C'est le lieu du partage.
C'est le lieu de l'égalité.
Le domaine public, son principe, puisque nous payons des impôts en fonction notamment de notre richesse respective, c'est LA GRATUITÉ !
Les Colmariens que nous sommes savent toutes les difficultés que nous avons à trouver une place pour se stationner.
Le dernier rempart de la gratuité de l'espace public vient de tomber.
Les commerces, en concurrence directe avec d'immenses surfaces commerciales, hyper accessibles, peuvent se frotter les mains.
Alors oui, le futur projet, sera un beau projet.
Ce sera vert, il y aura des arbres.
C'est la ville verte que je défendrai dans mon futur projet.
Mais à quel prix ?
Avec quel mépris !
REJOIGNEZ-NOUS, SOUTENEZ-NOUS.
À PARTAGER - AGIR POUR COLMAR

Pour nous écrire :
colmarinfo45@gmail.com

26 septembre 2018

Bravo, la voirie !

Rue Kulhmann se trouve, oh miracle ! une place libre pour se garer. Bien matérialisée par le marquage au sol, vous pensez pouvoir vous y mettre en toute confiance. Erreur funeste !
Regardez ce qui risque de vous arriver. Admirez au passage le chanfrein réalisé en dépit du bon sens, vu la hauteur du trottoir à cet endroit.







Des artistes, on vous dit. La rue de l'Ours fait partie des rues régulièrement défoncées pour cause de travaux. Un vrai patchwork. Tout récemment, un énième trou avait été rebouché par du sable qui ne demandait qu'à s'envoler, un piège à vélos et trottinettes, et exerçant une forte attraction sur nos amis à quatre pattes.
Le trou a fini par recevoir un revêtement définitif. Gag ! Au lieu d'un asphalte rouge comme celui de la rue, c'est du beau noir qui a été mis à la place ! Comment expliquer cette boulette ? À moins qu'il ne s'agisse d'art minimaliste, un clin d’œil à l'adjointe à la culture qui habite la même rue...





Des bottes pour rentrer chez soi ?

30 millions pour le quartier Ouest, c'est bien, mais faut-il pour autant délaisser les autres quartiers, St Léon, Ladhof ? Des habitants du quartier du Ladhof devront-ils chausser des bottes pour rentrer chez eux, par temps de pluie ?





Gilbert Meyer répond :

Rue Kuhlmann : un chanfrein en enrobés existe le long de la bordure pour accéder plus facilement aux places de stationnement délimitées à cheval sur le trottoir. Un tel chanfrein n’est pas réalisable à hauteur d’un siphon de rue…

Rue de l’Ours : il s’agit d’une réfection provisoire en enrobés noirs, suite à une réparation liée à une fuite sur un branchement d’eau. Les concessionnaires regroupent en général plusieurs chantiers en enrobés rouges, car la fabrication de ce type d’enrobés ne se fait pas pour de petites quantités. La « rustine » réalisée sera donc reprise prochainement en enrobés rouges.

Rue du Ladhof : l’entretien des trottoirs est à la charge du Conseil Départemental, la rue du Ladhof faisant partie des voies relevant de son champ d’intervention.



Vivien Garnier répond :

Concernant la rue Kulhmann : la législation rappelle que la hauteur du trottoir maximale est de 4 cm s’il y a un chanfrein. Or ici, nous en sommes loin. De plus, il existe des grilles avaloirs chanfreinées qui pourraient largement se substituer aux actuelles (chez Pont-à-Mousson, en référence C250 il me semble…). Arrêtez Monsieur le Maire d’être toujours de mauvaise foi ! Cette manie de toujours vouloir avoir le dernier mot amuse peut-être votre fan-club mais lasse profondément la population.

Concernant la rue de l’Ours : je n’ai rien à redire, vous avez ici raison. Une rustine provisoire est toujours mieux que rien… attention à ne pas transformer les rustines provisoires en rustines pérennes comme c’est le cas dans de nombreuses rues… Ceci dit, c’est au centre-ville, au nom de notre brave industrie touristique, je ne doute pas que cela se refera rapidement. Les autres rues attendront, encore.

Concernant la rue du Ladhof : vos services voient le problème. Il serait intelligent que la collectivité colmarienne alerte la collectivité départementale de ce type de problème. Si j’osais, je supposerais qu’une fois de plus, vos mésententes avec les trois derniers présidents du département sont sources de mauvais dialogue. Il suffit de voir les polémiques sur la route de Strasbourg à l’époque et de ce serpent de mer qu’est le carrefour de la Semm…


21 septembre 2018

GILBERT MEYER ET LE SOCIAL


➦ Une contributrice nous envoie ce témoignage :

« Montant imposable égal à zéro ?

La Ville de Colmar vous fait un abattement de 30% sur les tarifs de restauration scolaire. »

Super alors ! Ça tombe bien. Notre foyer est composé d'une personne active et d'une personne en situation de handicap (cancer). Avec la baisse de salaire due à ce handicap, nous ne payons pas d'impôts.

Donc, nous pourrions avoir droit à cet abattement de 30% ?

Oui, mais non !

Car notre fiche d'impôt ne mentionne pas LA phrase que le Gilbert Meyer, maire de Colmar, veut, LA phrase magique, que le centre des impôts n'écrit pas, même si on ne paie pas d'impôts.

La phrase, c'est "vous n'êtes pas imposable à l'impôt sur le revenu".

Alors tu fais des photocopies de tes feuilles d'impôts, tu copies et recopies tes feuilles de salaires, mais rien.

Y a pas la phrase ? Y a pas l'abattement.

On passe donc de 92 € pour une cantine et une garderie, à 113 €.

Pour un foyer qui ne paie pas d'impôts parce que les fins de mois ne sont pas simples, ces 21 € vont peser.

Et c'est d'autant plus humiliant et vexant qu'on a bien compris que ce n'était qu'une mascarade de plus de la part du maire qui se veut tellement proche de ses concitoyens.

Un mensonge de plus.
[17/9/2018 22:36]


➦ Réponse de M. Gilbert Meyer :

Madame, Monsieur,

Je réponds à l’intervention concernant l’abattement de 30 % consenti par la Ville de Colmar sur les tarifs de restauration scolaire.

L’observation retranscrite est « à côté de la plaque » : le fait d’avoir 0 € à payer, ne signifie pas que l’on est non imposable ! Avec le jeu des abattements et des dégrèvements, un avis d’imposition peut en effet aboutir à un impôt 0.

C’est toute la différence entre les termes « non imposé » et « non imposable ». Or c’est bien ce dernier qualificatif figurant sur l’avis d’imposition qui aboutit à l’égibilité du parent d’élève à l’engagement de la municipalité relatif à la restauration scolaire.

J’observe que pour l’année scolaire 2017 / 2018, 1 125 enfants ont bénéficié de la réduction de 30 %, pour un montant de 224 044 €.



➦ Réponse de M. Joël Jerome :

Colmar, le 21 septembre 2018

Monsieur le Maire,

Dans les engagements pris par la municipalité pour le mandat 2014-2020, la mention numéro 12 prévoit un allègement pour les familles aux revenus bas.

"Cet engagement de la municipalité mis en œuvre par délibération du 23 juin 2008 porte sur une réduction de 30 % sur le coût de la restauration scolaire pour les familles colmariennes dont les enfants sont scolarisés en écoles maternelles et élémentaires soit dans le secteur public soit dans le secteur privé.

A partir de la rentrée 2016-2017, cette mesure concerne les familles colmariennes exonérées d’impôt sur le revenu pour l’année N-1 (la mention « non imposable à l’impôt sur le revenu » doit figurer sur l’avis d’imposition)."

J'ai été interpellé dans le cadre scolaire sur ce point, et je viens de prendre connaissance sur le site de Colmar Infos, de la non acceptation par Préalis de l'allègement mis en place et applicable au motif suivant: " la mention non imposable à l'impôt sur le revenu n'apparait plus. C'est à mon sens une application stricte mais qui mérite une explication.

Depuis la réforme de l'imposition et la mise en place du prélèvement à la source, apparait un taux d'imposition. Sauf pour les ménages dont l'imposition est égale à zéro.

De ce fait, la mention non imposable à l'impôt sur le revenu n'est plus affichée ni écrite.

Or, avoir une imposition égale à zéro est bien une non imposition sur le revenu.

Aujourd'hui, de nombreux foyers se voient pénalisés. L'objectif de cet allègement était, il me semble, que chaque enfant puisse manger.

Conscient mais certain que vous saurez apporter une réponse qui ira dans le sens des familles, il suffit de faire supprimer la mention en cause et de la remplacer par une mention actualisée, je vous prie de croire Monsieur le Maire, en l'assurance de mes salutations distinguées et choisies.

Joël JEROME (Conseiller des quartiers en tant que personne qualifiée)