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25 janvier 2025

Musée Unterlinden

Dimanche festif
Unterlinden, quel cirque !


Journée de gratuité d'entrée

26/1/2025

Les compagnies Retouramont et Les 2 de la Spontanée vous invitent à prendre de la hauteur et à vous laisser émerveiller par un univers poétique.

Tout public
Entrée gratuite
Horaire : de 9h à 18h

En savoir plus



Visites guidées clownesques


Par la compagnie Les 2 de la Spontanée

Tout public
Horaires : 11h, 13h, 15h, 16h30

Lieu : point de rencontre en salle d’orientation
Entrée gratuite (jauge limitée*)


Atelier : Parcours sensoriel

Par la compagnie Retouramont

Tout public
Horaire : 11h à 12h, 14h à 17h, toutes les 5 min
Lieu : salle Louis Hugot


Spectacle : Totem

Par la compagnie Retouramont

Tout public
Horaire : 11h, 11h30, 12h, 15h, 15h30 et 17h
Lieu : salle de la Tribune de la chapelle - point de rencontre 1er étage du cloître
Jauge limitée (12 personnes par spectacle) sans réservation, file d’attente


Spectacle : Verticale de Poche

Par la compagnie Retouramont

Tout public
Horaire : 14h et 16h
Lieu : salle de la Piscine - accès par l’Ackerhof R+1


À l'occasion de ce dimanche festif, vous trouverez, sur la place Unterlinden, un food truck avec des burgers, pommes d’amour, barbes à papa, gaufres, boissons softs.
Dans la cour du musée, le café-restaurant Schongauer vous proposera des boissons fraîches et chaudes, boissons, tartes.


Promotions à la boutique

de 11h à 18h

La boutique du Musée Unterlinden organisera une vente exceptionnelle à prix soldés (sauf dépôt-vente et livres) de certains catalogues d'exposition et de produits dérivés des collections du musée (tapis de souris, cartes postales, posters, crayons, stylo, cahier, magnet, éventail, miroir...).


Retrouvez en ligne le programme détaillé de cette journée
* Pour participer aux événements, réservez auprès de l'accueil-billetterie au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com

24 janvier 2025

Eric Straumann

Cérémonie de la Libération de Colmar du dimanche 2 février à partir de 10h00, en présence du Président de la République

Dépêchez-vous de vous inscrire sous ce lien :

Attention le nombre de place est limité.
Les personnes inscrites auront accès à la zone "public" de la place Rapp.
Les personnes sans inscription pourront se placer le long de l’avenue de la République (retransmission de la cérémonie sur écran géant) la rue des Clefs, la rue Vauban pour assister au défilé de la Libération.

H16

- 24/1/2025 - Nous sommes dans la troisième semaine de janvier 2025, le budget pour l’année 2025 n’est toujours pas bouclé et tout indique qu’il n’est pas près de l’être : ça coince de tous les côtés.

Il manque des douzaines de milliards, non pour un chimérique équilibre qui n’a plus été envisagé depuis 1974, mais pour simplement limiter le prochain déficit à un pourcentage déjà délirant du PIB (on évoque 5,4%, loin, très loin d’un 3% déjà fort peu glorieux).

Bien évidemment, quelques mesures d’économies (largement symboliques) sont envisagées et lorsqu’on les épluche, on découvre l’ampleur de l’escroquerie.


Ainsi, on évoque une baisse (de 10%) de l’indemnisation des congés maladie pour les fonctionnaires, ce qui permet presque d’économiser un milliard d’euros, mais l’absence de jours de carence pour eux rend l’ensemble de l’opération particulièrement douteux.

Ainsi, on envisage quelques heures d’esclavagisme pardon de travail non payé pour les salariés. Les économies seront d’autant plus risibles que le vol sera caractérisé.

Ainsi, on se demande si l’on ne pourrait pas revenir un peu sur l’aide médicale d’État (AME) et on sait, compte tenu de la volatilité de ce sujet, que ce sera bien vite oublié.

En revanche, il semble qu’on n’oubliera pas la disparition de « MaPrimRénov », énième bricolage étatique pour « compenser » des distorsions de marché en introduisant de nouvelles distorsions. L’économie sera d’autant plus microscopique qu’elle sera avalée par les prochains chèques-bidules, primes-trucs et autres distributions gratuites d’argent gratuit des autres que le gouvernement mettra en place pour compenser le tabassage fiscal permanent qui règne dans le pays.

Enfin, n’oublions pas de mentionner « l’économie » lumineuse qui consiste à augmenter une taxe (ici sur les transports aériens avec la « taxe de solidarité sur les billets d’avion », la TSBA) et dont l’actuel ministricule souhaite qu’elle ne soit pas trop reportée sur le consommateur, les entreprises devant faire des sacrifices. Décidément, la notion d’économie, chez ces incultes, est un concept particulièrement élastique mais se traduit toujours à la fin par une égale répartition de la misère et des pénuries. À vrai dire, on dirait du socialisme.

Mais malgré ces bricolages (et d’autres, qu’on multipliera pour arrondir ce petit angle-ci, enfoncer cette porte ouverte-là) il apparaît évident que le prochain déficit sera bien trop gros pour être gobé sans broncher par les marchés, les prêteurs habituels et les contribuables.

Et il est vrai que marchés, prêteurs et contribuables pourraient trouver la situation de plus en plus délicate : les faillites, en 2024, ont atteint des records qu’on n’avait plus vus depuis 2009 avec plus de 66.000 dépôts de bilan. Dans le sillage de ces faillites, ce sont environ 260 000 emplois qui sont menacés par ces défaillances en 2024, soit une augmentation de 41% par rapport à 2019. Et pour 2025, une nouvelle augmentation des faillites est anticipée, avec une estimation d’environ 68 000 entreprises en difficulté. On ne se rassurera pas en apprenant que cette hausse devrait principalement concerner les très petites structures : cela ne permettra au mieux que de rendre moins visible la catastrophe en cours.

Au passage, on notera que les secteurs impactés incluent la construction, le commerce, et l’hébergement-restauration. Dans l’immobilier, les faillites se multiplient à un rythme soutenu.

Zut, les gros bouillons d’argent frais du contribuable et des entreprises productives françaises pourraient être un peu moins vigoureux que prévus. C’est gênant.


Faudrait-il se résoudre à faire de vraies économies ? À couper, vraiment, dans des gabegies, dans les douzaines d’agences, commissions, hautotorités et comités inutiles ? À réduire pour de bon le train de vie et le nombre d’institutions républicaines de plus en plus inutiles ?

Oh là, mon brave, comme vous y allez ! Avant d’en arriver à ce dernier recours, à cette extrémité droitiste de la gestion de l’État, à ce Javier-Mileïsme de la pensée économique, on peut trouver d’autres recettes.

Par exemple, on peut hem disons taxer les hum bon mettons… disons enfin bon hem les retraités. Hum. Non ?

C’est en tout cas ce que suggère la ministricule en charge du travail, en introduisant l’idée d’une contribution de certains retraités (présentés comme les « pluzaizés » forcément) histoire de participer au financement de la « protection sociale » (qui ne protège rien et est bien plus socialiste que sociale, mais peu importe).

Bien évidemment, cette proposition a déjà déclenché l’ire de la petite tranche d’électorat concerné. Comme elle se réduit déjà naturellement par attrition, on peut légitimement se douter que cela ne va pas renforcer le pouvoir en place, au contraire.

En outre, cette taxation-surprise ne résoudra en rien le problème d’équilibre du système de retraites, tant le système est vermoulu. Il est assez facilement démontrable que les retraites des fonctionnaires ne sont pas correctement abondées et entraînent une grosse partie du déficit structurel, dans lequel s’ajoute un déséquilibre démographique de plus en plus criant.

Ce dernier étant en partie provoqué par une politique fiscale et familiale délirante que personne ne semble vouloir remettre à plat, ces mauvais fondamentaux ne seront pas corrigés, le déficit perdurera et les bricolages sur les pensions des retraités actuels ne feront, au mieux (et ce n’est même pas sûr) que faire gagner un peu de temps.

Bref, nos politiciens sont résolument en plein périplaquisme forcené et ne s’arrêtent pas là : puisqu’il faut trouver de l’argent, notamment pour « investir », voilà que le gouverneur de la Banque de France appelle à « mobiliser l’épargne privée ». Sans les guillements, cela veut dire que les autorités envisagent de spolier les épargnants pour arroser les copains-coquins.

Les trous, déficits, dettes et abysses budgétaires ne sont donc pas près d’être bouchés.


Pourtant…

Pourtant, la solution est là, sous les yeux de tous, politiciens compris : l’absence de budget voté jusqu’à présent entraîne… des économies très palpables. Pour le moment et sans rien faire de spécial, on estime ces économies à 2,5 milliards d’euros. C’est trop petit, bien sûr, mais cela donne une idée de la marge de manoeuvre possible avec un minimum d’efforts.

Poussons donc l’idée plus loin et fermons un maximum de ces services, agences, bâtiments, associations qui ne servent à rien. Mieux encore, les économies vont se multiplier et s’entraîner elles-mêmes, les fermetures de certaines activités entraînant l’arrêt d’autres et les économies afférentes.

Voilà pourquoi cela a marché en Argentine, pourquoi cela marchera aux États-Unis avec le DOGE, et pourquoi cela pourrait marcher en France… Mais cela ne sera surtout pas mis en place, et pourquoi, en conséquence, nous irons joyeusement (ou pas) à la faillite.

Ce pays est foutu.


[⇨ Une alternative au journalisme de connivence, des analyses pertinentes pour alimenter la réflexion, c'est ici : liberteresistance.fr]


TD Colmar

Un appel à la solidarité pour cet hiver !

Il y a deux semaines, nous avons lancé une initiative simple et chaleureuse : chaque mardi soir et jeudi soir, en ce froid d’hiver, nous offrons une soupe bien chaude dans notre restaurant, TD HOUSE, aux personnes sans-abri ou en situation de besoin.
Mais plus qu’un repas, cette initiative porte un message important : nous voulons rappeler à ces personnes qu’elles sont des êtres humains précieux, qu’elles ne sont pas oubliées. Chez nous, elles ne viennent pas simplement chercher une soupe. Elles sont accueillies avec respect, elles s’assoient à table, elles sont servies comme n’importe quel client. Parce qu’elles méritent ce moment de dignité et de chaleur humaine.
Malheureusement, jusqu’à présent, très peu de personnes à franchi notre porte. Peut-être que cette information n’a pas encore atteint ceux qui en auraient besoin.
C’est pourquoi nous faisons appel à vous aujourd’hui. Si vous connaissez des personnes dans le besoin, si vous croisez quelqu’un qui pourrait bénéficier de ce repas, parlez-leur de notre initiative. Et mieux encore, si vous le pouvez, accompagnez-les jusqu’à TD HOUSE. Un simple trajet peut changer une soirée, et ce geste peut leur montrer qu’ils comptent, qu’ils ne sont pas seuls.
Nous voulons que cette action profite à ceux qui en ont besoin, mais cela ne sera possible qu’avec votre aide. Partagez ce message autour de vous, dans vos réseaux, vos quartiers, vos associations. Ensemble, nous pouvons faire de cette idée un véritable soutien pour les plus démunis.
Les mardis et jeudis soirs, une soupe chaude avec un pide (pizza turque) un accueil bienveillant, et un moment de dignité et de réconfort vous attendent ici, à TD HOUSE.
Merci pour votre solidarité et votre engagement. Ensemble, rendons cet hiver un peu plus doux pour ceux qui en ont besoin.
Avec tout notre cœur,
L’équipe TD HOUSE
39 rue Herzog
68124 Logelbach


23 janvier 2025

© Michel Spitz

Kuzmanovic Georges

Davos 2025 : Trump déclare la guerre économique au monde

Cliquer sur l'image (vidéo de 11min 58s) ↴

Le Forum économique de Davos, qui se tient du 20 au 24 janvier 2025, attire des hommes d’affaires influents, en particulier des patrons de multinationales. Une intervention était particulièrement attendue, celle de Donald Trump.

L'attaque de Donald Trump contre l'économie mondiale

Depuis Washington, en visio, Trump a livré une charge sans précédent contre les autres économies, déclarant littéralement une guerre commerciale. Sa position est claire : "America First", et il l’applique sans réserve. Il a invité les entrepreneurs du monde entier à s’installer aux États-Unis, leur offrant des impôts parmi les plus bas, en échange de la production locale. En revanche, ceux qui choisissent de ne pas fabriquer en Amérique se verront imposer des droits de douane élevés.

Trump cible particulièrement l’Union européenne, la qualifiant de "plutôt inamicale" envers les États-Unis. Il a aussi critiqué l'administration Biden, l’accusant de lui transmettre un pays en plein chaos économique, marqué par une criminalité galopante, une immigration incontrôlée et une inflation catastrophique.

Propositions de Trump

Lors de son discours, Trump a fait plusieurs annonces :
Il veut transformer les États-Unis en la première nation mondiale en matière de cryptomonnaies et d’intelligence artificielle. Il a promis une réduction massive des impôts, en particulier pour la classe ouvrière et la classe moyenne. Il a proposé une "urgence énergétique nationale" et a critiqué vivement le "Green New Deal". Trump a exprimé son souhait de relancer l’industrie américaine, notamment en matière d’hydrocarbures.

Hostilité envers l'Union Européenne

Trump a clairement exprimé son hostilité envers l’Union européenne, la considérant comme injuste et inamicale. Ses actions sont pourtant déjà bien visibles : les États-Unis vendent du GNL trois fois plus cher que le gaz russe, sabordent l’économie européenne, aspirent son industrie (BMW, Volkswagen, BASF), et forcent l’achat de matériel de guerre américain. Même la destruction de NordStream semble ne pas être suffisante pour Washington, qui réclame davantage de tributs de ses vassaux européens.

Mark Rutte et l’OTAN

Mark Rutte, Secrétaire Général de l’OTAN, a déclaré que l’Europe devrait financer les armes américaines destinées à l’Ukraine et prendre plus en charge les dépenses liées à ce conflit. Cette situation met en lumière la subordination de l’Europe aux États-Unis et pose la question : les Européens continueront-ils à être atlantistes et à soutenir une Europe fédérale dirigée par un agent américain, Ursula von der Leyen ?

Intervention d'Ursula von der Leyen à Davos

À Davos, Ursula von der Leyen a tenté de se faire entendre en menaçant la Chine et les États-Unis. Cependant, son discours est largement ignoré par Trump et Xi Jinping. L’Union européenne, avec des prix de l’énergie plus élevés que ceux de la Chine ou des États-Unis, se dirige vers une désindustrialisation accélérée en raison de son abandon des ressources énergétiques russes. De plus, Bruxelles reste inféodée à Washington et ne dispose pas des moyens institutionnels ou économiques pour s’opposer efficacement aux États-Unis.

L’OPEP et le prix du pétrole

Trump a également fait une demande surprenante aux pays de l’OPEP, en particulier l’Arabie Saoudite, de réduire le prix du pétrole. Selon lui, cette réduction pourrait contribuer à arrêter la guerre en Ukraine. Toutefois, Trump semble oublier que les États-Unis et l’UE ont déjà exigé cette même réduction, mais l’OPEP+ (y compris la Russie et la Chine) avait augmenté les coupes de production, ce qui a conduit à une hausse des prix du pétrole.

Une situation explosive qui échappe à toute lecture simpliste, entre conflits géopolitiques et économiques.

[⇨ Une alternative au journalisme de connivence, des analyses pertinentes pour alimenter la réflexion, c'est ici : liberteresistance.fr]
Guy Ritzenthaler

Spectacle "La boite à souvenirs"
samedi 25 janvier à 17h

Bonjour,

Dans le cadre des Nuits de la Lecture, la bibliothèque Europe organise un spectacle gratuit sur inscription :

"La boîte à souvenirs" proposé par Comtesse Luciolle.

N'hésitez pas à vous inscrire au 03.89.79.60.44

Nous vous attendons nombreux !

L'équipe de la Bibliothèque Europe

21 janvier 2025

Yves Hemedinger
21/1/2025

Des paroles et des actes aux États-Unis
Des paroles et encore des paroles en France.
N’étant pas Américain, je ne souhaite pas commenter l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Cependant, force est de constater que la comparaison entre ce qui s’est passé hier aux États-Unis et ce qui se passe en France est particulièrement cruelle pour notre pays.
Voilà un président qui, le jour même de son investiture, prend des mesures précises et concrètes, en totale conformité avec son discours électoral.
Pendant ce temps, en France, on ne cesse de perdre du temps dans des débats stériles et des discours remplis de grandes phrases, mais suivis de très très peu d’actes.
Nous ne devons plus accepter l’impuissance française qui est celle de nos dirigeants.
Freddy Schmidt

Bâtiments de l'ancienne manufacture des tabacs à Colmar
(Dessins aux feutres avec rehauts de blanc)