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24 janvier 2025



TD Colmar

Un appel à la solidarité pour cet hiver !

Il y a deux semaines, nous avons lancé une initiative simple et chaleureuse : chaque mardi soir et jeudi soir, en ce froid d’hiver, nous offrons une soupe bien chaude dans notre restaurant, TD HOUSE, aux personnes sans-abri ou en situation de besoin.
Mais plus qu’un repas, cette initiative porte un message important : nous voulons rappeler à ces personnes qu’elles sont des êtres humains précieux, qu’elles ne sont pas oubliées. Chez nous, elles ne viennent pas simplement chercher une soupe. Elles sont accueillies avec respect, elles s’assoient à table, elles sont servies comme n’importe quel client. Parce qu’elles méritent ce moment de dignité et de chaleur humaine.
Malheureusement, jusqu’à présent, très peu de personnes à franchi notre porte. Peut-être que cette information n’a pas encore atteint ceux qui en auraient besoin.
C’est pourquoi nous faisons appel à vous aujourd’hui. Si vous connaissez des personnes dans le besoin, si vous croisez quelqu’un qui pourrait bénéficier de ce repas, parlez-leur de notre initiative. Et mieux encore, si vous le pouvez, accompagnez-les jusqu’à TD HOUSE. Un simple trajet peut changer une soirée, et ce geste peut leur montrer qu’ils comptent, qu’ils ne sont pas seuls.
Nous voulons que cette action profite à ceux qui en ont besoin, mais cela ne sera possible qu’avec votre aide. Partagez ce message autour de vous, dans vos réseaux, vos quartiers, vos associations. Ensemble, nous pouvons faire de cette idée un véritable soutien pour les plus démunis.
Les mardis et jeudis soirs, une soupe chaude avec un pide (pizza turque) un accueil bienveillant, et un moment de dignité et de réconfort vous attendent ici, à TD HOUSE.
Merci pour votre solidarité et votre engagement. Ensemble, rendons cet hiver un peu plus doux pour ceux qui en ont besoin.
Avec tout notre cœur,
L’équipe TD HOUSE
39 rue Herzog
68124 Logelbach


23 janvier 2025

© Michel Spitz

Kuzmanovic Georges

Davos 2025 : Trump déclare la guerre économique au monde

Cliquer sur l'image (vidéo de 11min 58s) ↴

Le Forum économique de Davos, qui se tient du 20 au 24 janvier 2025, attire des hommes d’affaires influents, en particulier des patrons de multinationales. Une intervention était particulièrement attendue, celle de Donald Trump.

L'attaque de Donald Trump contre l'économie mondiale

Depuis Washington, en visio, Trump a livré une charge sans précédent contre les autres économies, déclarant littéralement une guerre commerciale. Sa position est claire : "America First", et il l’applique sans réserve. Il a invité les entrepreneurs du monde entier à s’installer aux États-Unis, leur offrant des impôts parmi les plus bas, en échange de la production locale. En revanche, ceux qui choisissent de ne pas fabriquer en Amérique se verront imposer des droits de douane élevés.

Trump cible particulièrement l’Union européenne, la qualifiant de "plutôt inamicale" envers les États-Unis. Il a aussi critiqué l'administration Biden, l’accusant de lui transmettre un pays en plein chaos économique, marqué par une criminalité galopante, une immigration incontrôlée et une inflation catastrophique.

Propositions de Trump

Lors de son discours, Trump a fait plusieurs annonces :
Il veut transformer les États-Unis en la première nation mondiale en matière de cryptomonnaies et d’intelligence artificielle. Il a promis une réduction massive des impôts, en particulier pour la classe ouvrière et la classe moyenne. Il a proposé une "urgence énergétique nationale" et a critiqué vivement le "Green New Deal". Trump a exprimé son souhait de relancer l’industrie américaine, notamment en matière d’hydrocarbures.

Hostilité envers l'Union Européenne

Trump a clairement exprimé son hostilité envers l’Union européenne, la considérant comme injuste et inamicale. Ses actions sont pourtant déjà bien visibles : les États-Unis vendent du GNL trois fois plus cher que le gaz russe, sabordent l’économie européenne, aspirent son industrie (BMW, Volkswagen, BASF), et forcent l’achat de matériel de guerre américain. Même la destruction de NordStream semble ne pas être suffisante pour Washington, qui réclame davantage de tributs de ses vassaux européens.

Mark Rutte et l’OTAN

Mark Rutte, Secrétaire Général de l’OTAN, a déclaré que l’Europe devrait financer les armes américaines destinées à l’Ukraine et prendre plus en charge les dépenses liées à ce conflit. Cette situation met en lumière la subordination de l’Europe aux États-Unis et pose la question : les Européens continueront-ils à être atlantistes et à soutenir une Europe fédérale dirigée par un agent américain, Ursula von der Leyen ?

Intervention d'Ursula von der Leyen à Davos

À Davos, Ursula von der Leyen a tenté de se faire entendre en menaçant la Chine et les États-Unis. Cependant, son discours est largement ignoré par Trump et Xi Jinping. L’Union européenne, avec des prix de l’énergie plus élevés que ceux de la Chine ou des États-Unis, se dirige vers une désindustrialisation accélérée en raison de son abandon des ressources énergétiques russes. De plus, Bruxelles reste inféodée à Washington et ne dispose pas des moyens institutionnels ou économiques pour s’opposer efficacement aux États-Unis.

L’OPEP et le prix du pétrole

Trump a également fait une demande surprenante aux pays de l’OPEP, en particulier l’Arabie Saoudite, de réduire le prix du pétrole. Selon lui, cette réduction pourrait contribuer à arrêter la guerre en Ukraine. Toutefois, Trump semble oublier que les États-Unis et l’UE ont déjà exigé cette même réduction, mais l’OPEP+ (y compris la Russie et la Chine) avait augmenté les coupes de production, ce qui a conduit à une hausse des prix du pétrole.

Une situation explosive qui échappe à toute lecture simpliste, entre conflits géopolitiques et économiques.

[⇨ Une alternative au journalisme de connivence, des analyses pertinentes pour alimenter la réflexion, c'est ici : liberteresistance.fr]
Guy Ritzenthaler

Spectacle "La boite à souvenirs"
samedi 25 janvier à 17h

Bonjour,

Dans le cadre des Nuits de la Lecture, la bibliothèque Europe organise un spectacle gratuit sur inscription :

"La boîte à souvenirs" proposé par Comtesse Luciolle.

N'hésitez pas à vous inscrire au 03.89.79.60.44

Nous vous attendons nombreux !

L'équipe de la Bibliothèque Europe

21 janvier 2025

Yves Hemedinger
21/1/2025

Des paroles et des actes aux États-Unis
Des paroles et encore des paroles en France.
N’étant pas Américain, je ne souhaite pas commenter l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Cependant, force est de constater que la comparaison entre ce qui s’est passé hier aux États-Unis et ce qui se passe en France est particulièrement cruelle pour notre pays.
Voilà un président qui, le jour même de son investiture, prend des mesures précises et concrètes, en totale conformité avec son discours électoral.
Pendant ce temps, en France, on ne cesse de perdre du temps dans des débats stériles et des discours remplis de grandes phrases, mais suivis de très très peu d’actes.
Nous ne devons plus accepter l’impuissance française qui est celle de nos dirigeants.
Freddy Schmidt

Bâtiments de l'ancienne manufacture des tabacs à Colmar
(Dessins aux feutres avec rehauts de blanc)


20 janvier 2025

Musée Unterlinden

Nuits de la lecture : collecte de souvenirs


Chers membres,

Le Musée Unterlinden participe comme chaque année aux Nuits de la lecture. Cette année, le thème retenu concerne les patrimoines.

Les institutions partenaires (Bibliothèque Bel’Flore – Pôle média-culture Edmond Gerrer – Bibliothèque Europe – Bibliothèque des Dominicains – Musée Unterlinden – Musée d’Histoire naturelle et d’ethnographie – Musée Bartholdi – Musée du jouet – la Comédie de Colmar) invitent les Colmariens à partager une anecdote, un souvenir ou une expérience marquante vécu dans un des lieux participants. En effet, la plupart de ces lieux ont eu une autre histoire avant celle que nous connaissons aujourd’hui : le Musée du jouet était un cinéma et une brasserie, le Musée Unterlinden abrite en partie les anciens bains municipaux, le Pôle média-culture Edmond Gerrer était un IUT des années 1960 à 2005, et la Comédie de Colmar était une manufacture de tabac jusqu’en 1972. La bibliothèque des Dominicains, d’abord ancienne école préparatoire d’instituteurs transformée en bibliothèque en 1951, a été entièrement rénovée en 2022.

Si vous n’avez pas encore l’occasion de faire part de votre témoignage, il est possible de l’envoyer encore jusqu’au 22 janvier 2025. Vous pouvez nous faire part de vos souvenirs en vous rendant directement sur : https://www.musee-unterlinden.com/nuit-de-la-lecture-2025-collecte-de-souvenirs/

Ces témoignages seront anonymisés et lus par les Amis de la bibliothèque de Colmar jeudi 23 janvier à 18h30 au PMC.

En vous remerciant,
Cordialement,

L’équipe du Musée Unterlinden

Musée Unterlinden
Place Unterlinden
68000 Colmar

www.musee-unterlinden.com
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HelloQuitteX, les ingérences des uns et la panique des autres

H16

- 20/1/2025 - Nous sommes le 20 janvier et le moment tant attendu est arrivé : non, je ne veux pas parler de l’investiture de Donald Trump comme 47e président américain, ce qui est – on le reconnaîtra aisément – complètement anecdotique mais bien du départ officiel de Sandrine Rousseau du réseau X, qui devrait provoquer une onde de choc majeur sur tous les intertubes numériques du globe.


Eh oui, pendant que la géopolitique mondiale est en train de changer fondamentalement, il semble que certains politiciens français préfèrent s’agiter sur X afin de mobiliser leurs congénères à quitter le réseau social d’Elon Musk.

C’est aussi grotesque que microscopique et l’importance que prend cette affaire, propulsée par Sandrine Rousseau quelques jours à peine après son audition comme suspecte dans l’enquête sur les soupçons d’inscription frauduleuse de sa part sur les listes électorales à Paris, en dit long sur la panique qui s’empare de la caste jacassante. La députée EELV de Paris semble en effet décidée à quitter le réseau de Musk en le faisant savoir le plus bruyamment possible afin d’inciter autant de monde que possible à faire pareil.

L’hémorragie du camp du bien

En réalité, toute une partie de la caste politique ne peut pas rester sur X : exposée à différentes affaires dont la publicité n’est plus minorée par des médias complaisants, elle se retrouve confrontée à une contradiction argumentée sur les réseaux sociaux sans plus aucun filtre jadis imposés par les fact-checkers et les systèmes internes de contrôle orwellien, et surtout le risque de se voir directement impliquée, prise à partie et désignée par une masse croissante d’individus qui leur sont de plus en plus hostiles.

Il faut en effet comprendre que le groupe des gens qui soutiennent les politiciens actuels, les fact-checkers, les médias traditionnels, ce groupe ne fait que perdre des membres au profit du groupe opposé, celui des gens qui n’en peuvent plus des hypocrites et de leurs barils de moraline, qui les ont manipulé pendant des années pour leur faire avaler un nombre invraisemblable de couleuvres, depuis le vivrensemble jusqu’aux vertus des injections miracles en passant par la minimisation des trous budgétaires pourtant abyssaux et le gaslighting permanent sur à peu près tous les sujets de sociétés qualifiés de complotistes.

Autrement dit, le premier groupe, dans lequel se love évidemment Sandrine Rousseau et sa clique ainsi que l’écrasante majorité des politiciens, ne fait que perdre des membres pendant que l’autre ne fait qu’en gagner (le passage en sens inverse n’existant pas). On comprend la panique qui s’empare des perdants à ce petit jeu de dupes.


La trouble ingérence du CNRS

Avec l’annonce de ce départ, il n’a pas fallu longtemps pour que des petits malins tentent d’en tirer parti. On pourra s’étonner cependant de constater que c’est le CNRS qui s’y colle (notamment l’ISCPIF, Institut des Systèmes Complexes), puisqu’il semble avoir participé au travers de quelques uns de ses chercheurs, ces derniers ayant mis en place une application pour aider la migration des utilisateurs de X vers d’autres plateformes jugées plus faciles à censurer. HelloQuitteX a sobrement été discuté et relayé sur tous les médias de grand chemin, ce qui a permis de constater la présence du logo CNRS, au moins dans les premières versions.


Eh oui, le contribuable semble encore une fois avoir été mis à contribution d’un truc qu’il n’avait pas demandé. Cela ressemble assez fort à un détournement de biens publics dont les responsables n’auront probablement jamais à se soucier. Ainsi va la France et ses déficits.

Au sein du « mouvement » (sans existence légale) qui pousse cette application, on ne s’étonnera pas de trouver quelques habitués de l’agitation politique d’extrême-gauche, pas plus qu’on ne devra sourciller de la provenance des fonds de ces ONG qui aiment tendrement le financement de l’Open Society du sulfureux Soros…

À ingérence, ingérence et demie (ennemie ?)

Et à propos d’ingérence, rappelons que l’ensemble de la démarche de Sandrine Rousseau et de ses coreligionnaires vocaux prend essentiellement sa source dans leur outrage devant l’ingérence (largement fantasmée) de Musk dans la vie politique de certains pays. On notera que cette ingérence n’a été pour le moment en France qu’assez discrète, mais que les quelques joutes entre le multimilliardaire et certains politiciens (britanniques notamment) ont suffi à déclencher une telle panique chez les politiciens français qu’on se doute que ces derniers sont nombreux à avoir, eux aussi, des choses à se reprocher.

C’est probablement l’annonce de l’abandon du fact-checking par Facebook puis plus récemment encore par Google qui a largement amplifié cette panique morale chez les politiciens et militants français : la caste jacassante sait qu’elle a ici perdu la bataille de l’information, et le repli hors de X signe surtout l’impérieuse nécessité d’ignorer tout ce qui viendra des sphères alternatives, estampillées complotistes et d’extrême-droite.

Ceci sera utile si des révélations aussi crédibles que bouleversantes pouvaient y prendre place, l’indifférence et le déni étant alors plus simples à feindre.


Mais sur le fond, on se devra de noter que, comme bien souvent, les moralisateurs accusent Musk de turpitudes dont ils sont eux-mêmes largement coupables : l’ingérence est évidemment partagée par tous les camps, et celui des politiciens en place la pratique depuis si longtemps et avec si peu de vergogne qu’elle en devient une seconde nature dont ils ne se rendent même plus compte.

Ainsi, Nathalie Loiseau, elle aussi fort vocale dans son opposition à Musk, ou Amélie de Montchalin sont par exemple membres du conseil de l’European Council on Foreign Relations (ECFR), une officine au service de l’influence de George Soros dans l’Union Européenne. Loiseau l’admet elle même en appelant think-tank ce qui est enregistré sans ambiguïté comme lobby auprès des institutions européennes.

Ainsi, l’influence de l’Open Society sur Pierre Haski n’a pas d’importance. Circulez.

Autrement dit, il y a d’un côté les bons milliardaires qui, quand ils voient un réseau social ou une institution, tirent leur carnet de chèque, et de l’autre, les mauvais milliardaires qui voient un réseau social ou une institution et tirent leur carnet de chèque mais ils sont mauvais.

Les gags s’écrivent tout seul.


Quant à la nouvelle occupation de Thierry Breton, grand ennemi de Musk devant les institutions (européennes et autres), au board de Bank of America comme conseiller, ce qui lui permettra de monnayer son carnet d’adresse, là encore, il ne s’agit pas d’ingérence, mais d’un simple petit hobby pour valoriser une retraite active, je présume.

Au passage, décrocher ce genre de sinécure dans une entreprise américaine, c’est souvent une récompense du Department of State américain pour services rendus. Rapprocher cet élément des destructions laissées dans le chemin de Breton est probablement hardi. Oubliez.

Je Quitte X ou … Sauve qui Peut ?

Pendant ces gesticulations de Sandrine et ses copains, notons tout de même que la France continue de s’enfoncer dans ses 3400 milliards d’euros de dette et qu’elle semble fort mal se préparer à des changements géopolitiques majeurs. Hélas, le débat public français semble occupé par l’ingérence de Musk et le « Je quitte X » qui s’en est suivi, réaction d’enfants gâtés dont le jouet vient d’arrêter de fonctionner comme prévu.

Le délitement démocratique, politique, économique est complet. L’incurie des dirigeants et des représentants du peuple est totale. Le « Je Quitte X » ressemble de plus en plus à un « Sauve Qui Peut » d’élites dégénérées.

Ce pays est foutu.


[⇨ Une alternative au journalisme de connivence, des analyses pertinentes pour alimenter la réflexion, c'est ici : liberteresistance.fr]