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6 décembre 2024

Galerie Murmure

- 6/12/2024 - Nous avons le plaisir de partager avec vous une vidéo réalisée par Gael Poulain pour TV7, qui met en lumière l'exposition de Marie Amédro et Aude Bray-Deperne à la galerie Murmure .

Appuyez sur l'image pour visualiser la vidéo.

Ce film nous fait découvrir l'écho silencieux qui se tisse entre les œuvres des deux artistes.
Entre abstraction et matière leurs univers plastiques se font face et se dévoilent à vous, à travers le prisme du regard de Gael Poulain .


Marie Amédro nous offre les fragments d’un discours fait d’éclats de formes, de couleurs et de matières qui se répondent en se sublimant. Ses œuvres forment un discours visuel où chaque élément semble dialoguer avec le suivant dans une chorégraphie harmonieuse, marquée par l'abstraction.


Dans l'univers d'Aude Bray-Deperne, le grès devient un langage, une matière vivante qui murmure les secrets de la terre et de l'âme. Elle donne vie à la terre qu'elle sculpte comme une poésie, faite de rimes chromatiques et d’allitérations formelles.


Entre abstraction et matière,
l’« Écho silencieux » devient une invitation à ressentir et à percevoir la profondeur des matériaux et des émotions, dans un espace où le visible et l'invisible se rencontrent et se répondent avec délicatesse.


L'exposition « Écho silencieux, entre abstraction et matière » réunissant les œuvres de Marie Amédro et d' Aude Bray-Deperne se tient à la galerie Murmure tout au long du mois de décembre et jusqu'au 11 janvier 2025.



Galerie Murmure
5 place de l'Ancienne Douane à Colmar
jeudi et vendredi : 14h à 18h - samedi : 10h à 19h
Et tous les jours sur rendez-vous
contact@galerie-murmure.fr
Tél. +33 3 89 41 49 25
www.galerie-murmure.com
Instagram : galerie_murmure

5 décembre 2024

Politique spectacle, pitoyable spectacle

Vivien Garnier

- 5/12/2024 - Depuis plusieurs années, la classe politique dans son ensemble offre une mise en scène minable de sa médiocrité. Les motions de censure de ce jour ne forment qu’un énième acte dans cette tragédie aux airs de café-théâtre. C'est Molière au théâtre du Splendid, Spielberg qui réalise les Bidasses en folie.
À droite, pour commencer. Michel Barnier est tombé ce soir. L’abus de 49.3 depuis 2022 aura eu raison de lui, alors qu’il n’en était qu’à son premier. Depuis trois mois, il aura essayé de faire au mieux, pense-t-il, cédant au piège du RN et ne faisant aucune concession à la gauche. Pourtant, quand on est issu d’un parti qui fait 6% aux législatives, on fait en sorte de travailler collégialement. Le RN voulait le briser dès le début, jouant les sirènes à la douce voix pour mieux le noyer. La bande annonce du film était pourtant évidente, même si la sortie, initialement prévue en juillet, aura été repoussée à septembre.
Marine Le Pen, pour éviter une éventuelle inéligibilité justifiée liée au détournement de fonds, met la pression pour provoquer une présidentielle, lui offrant soit la possibilité d’une élection, soit un sursis – encore – pour la suivante. "Au nom des Français", il s’agit surtout de sauver sa peau. Rien d’autre.
La responsabilité, au RN, c’est de sauver la chef et d’installer Jordan Bardella à Matignon, portrait miroir et faux jumeau de Gabriel Attal, version vintage, tout juste bon à faire rougir les adolescentes sur Insta et TikTok. Un garçon de 28 ans, qui ne sait rien de la vie – encore un ! – qui veut nous faire croire qu’il sait mieux que les autres comment redresser le pays. On a déjà donné.
Puis il y a Bruno Retailleau, tapis dans l’ombre, qui attend la chute de Barnier pour s’installer à Matignon. Lui saura avoir la confiance du RN. Du moins le croit-il. Il ne serait pas surprenant que les pourparlers avec l’Elysée aient commencé dès la semaine dernière.
Eric Ciotti, le traître ou le héros, selon comment on se positionne dans cet improbable échiquier, est là, qui boit son petit-lait, trop heureux de savourer la chute des ex-copains et qui se rêve déjà à la place de Retailleau.
"Au nom des Français", il dresse un pitoyable spectacle de leur médiocrité et on repense à cette phrase de Guy Mollet qui disait que la France avait « la droite la plus stupide du monde ».
LR, qui ne gagnera probablement plus jamais aucune élection nationale, a eu une occasion unique de s’offrir un dernier tour de piste aux responsabilités avec l’entrée en scène de Barnier. Mais le rideau risque de tomber.
Au entre ensuite. Emmanuel Macron pour commencer. Il a hissé l’irresponsabilité politique au rang d’art majeur. La dissolution était une connerie monumentale, un caprice de petit garçon mécontent. Un chat sur une étagère qui pousse un pot de fleur. Avant, l’Assemblée était branlante mais il y avait un semblant d’équilibre. Depuis six mois, c’est la chienlit.
Gabriel Attal, au fond, est victime collatérale de cela. On ne pouvait lui enlever cette volonté de bien faire. Et de subir. Et on le pointe comme responsable alors qu’il n’aura été réellement premier ministre que six mois.
Elisabeth Borne, recordwoman ès 49.3, joue Ponce-Pilate alors qu’elle copartage la réalisation de ce mauvais film.
Aussi étrange que cela puisse paraître, le grand argentier des sept dernières années, qui nous a fait croire qu’il était le Mozart de la finance, Bruno Le Maire, ne semble pas comprendre qu’il est responsable des 3000 milliards de déficit. Harpagon de pacotille qui a protégé sa cassette mais pas le trésor, nous sommes 70 millions à craindre le pire, à être incités à se serrer la ceinture. Dans la vraie vie, hors des écrans, le Français lambda, le figurant, fait face à la justice quand il a des dettes. Lui se pensait Louvois, il ne fut que Fouquet. À nous de jouer les Harpagon, alors que notre cassette est vide.
Enfin, à Gauche, où l’on confond lutte des classes et lutte des places. Jean-Luc Mélenchon le fantôme, qui hante les couloirs du Palais Bourbon, qui distribue ses ordres et qui fait peur aux Français, malheureusement pour certains assez stupides pour penser qu’il a encore une influence.
Parmi ses lieutenants, on y trouve Mathilde Panot, Clémence Guetté, Sandrine Rousseau, notre formidable trio de Précieuses Ridicules, vociférantes extasiées qui ne fédèrent pas. Telles des poissonnières sur un marché, elles lancent leurs invectives comme elles vendraient des morues ou des crevettes, croyant détenir la vérité absolue. C’est à babord qu’on gueule le plus fort dit la chanson.
François Hollande est aussi de la partie, comme un vieil acteur sur le retour qui depuis 2012 jouait dans les téléfilms ou les séries en espérant revenir sur grand écran. Il est aussi responsable de cette farce, lorsque son incompétence crasse l’a empêché de se représenter en 2017 et qu’il nous a laissé pour choix en 2017 un obscur énarque et une héritière fachisante. Dans un western, il pensait être le shérif de GaucheTown, il n’est que le croquemort de PS-City.
Puis Oliver Faure, qui a transformé le PS en sous-parti de LFI, un peu comme chez AB Production avec Hélène et les garçons et ses variantes telles Le miel et les abeilles, Premiers baisers…
Et tous, à droite et à gauche, veulent la chute de Barnier et la démission de Macron.
Nous sommes dans l’impasse, dans l’absurde. Le RN pas plus que le NFP se sortiront indemne de ce nanar politique.
Personnellement, je suis mi-blasé mi-furieux. Tous sont responsables de cette situation hallucinante. Nous vivons dans un feuilleton improbable où le scénario est écrit sans songer à la fin.
Les acteurs sont mauvais, les dialogues mal écrits et le scénario mal abouti. Les Français regrettent d’avoir payé leur place lorsqu’ils sont allés voter en juillet dernier.

4 décembre 2024

Brigitte Klinkert

"Je suis sincèrement désolée du sombre spectacle qu’offre notre Assemblée nationale aujourd’hui [...] Je refuse de participer à une déstabilisation inutile de nos institutions dans un contexte international explosif."
Retrouvez mon message aux Alsaciens suite à la motion de censure du Gouvernement de Michel Barnier par les extrêmes. 4/12/2024

Yves Hemedinger

Stop aux fakes news et à l’hypocrisie !

Je n’ai pas trop envie de commenter la situation politique actuelle.
Chacun a son avis.
Les seules questions qui vaillent, en réalité, et qui devraient pousser de nombreux politiques à faire profil bas sont les suivantes : qui a mis le pays dans cette situation de dette abyssale, de crise des valeurs et d’identité, d’affaiblissement des services publics, de surimposition, d’augmentation de la pauvreté, qui a dissout l’Assemblée nationale, plongeant le pays dans la chaos etc., qui a eu l’idée saugrenue de mener un front républicain faisant élire des députés d’extrême gauche pour écarter un parti qui aurait eu une majorité stable ?
Le reste, c’est du blabla et du temps perdu dans des analyses qui occupent les professionnels du commentaire ou de ceux qui parlent de cela pour tenter de faire oublier les vrais problèmes quotidiens de nos concitoyens.
À bon entendeur…
3/12/2024
Thikent

J’aurais tellement aimé voir ce genre de geste architectural à Paris. Un magnifique projet qui comme tant d’autres a été évincé au profit du conventionnel, fade et sans surprise. Quand est-ce qu’on se réveillera et qu’on osera marquer notre époque avec de tels projets ? Les centres historiques de nos villes musées semblent immuables depuis des siècles. Que va t’on laisser comme trace artistique et architecturale du début du 21eme siècle ? Des maisons et immeubles carrés avec du bois en attique ? Une entrée de village aussi laide que celle de Turckheim avec ses maisons Monopoly ? Des ronds-points avec de ridicules sculptures ? Notre région mérite mieux. Il serait temps qu’on soit un peu plus couillu non ? 4/12/2024

À la conjonction de la haute ingénierie et du savoir-faire de l'artisanat français, Vincent Callebaut a fait campagne - il y a cinq ans - pour un projet durable pionnier qui embrassait son époque avec franchise et non pour l'architecture pastiche qui muséifie la ville. Économie circulaire, énergies renouvelables, innovation sociale inclusive, agriculture urbaine, protection de la biodiversité, sans oublier la beauté et l'élévation spirituelle, toutes ces valeurs émanent de notre projet de reconstruction pour prendre un sens profond.
Du gothique primitif du 12e siècle à sa restauration par Viollet-le-Duc au 19e siècle, en passant par le gothique rayonnant du 13e siècle et le gothique flamboyant du 14e siècle, la cathédrale Notre-Dame est résolument l'œuvre du temps qui passe et qui n'est pas chargée de considérations stériles sur les styles superposés inhérents au bâtiment.
« Chaque flux de temps superpose son alluvium, chaque race place sa couche sur le monument, chaque individu apporte sa pierre. Les castors aussi, les abeilles aussi et les hommes aussi. » Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831.




Bibliothèques de Colmar


Le programme des manifestations culturelles de décembre

Toutes les manifestations culturelles du réseau des bibliothèques de Colmar
du mois de décembre sont ici





Chaque premier samedi du mois, à 14h30 et à 16h30, c'est l'occasion de découvrir le parcours muséal de la bibliothèque des Dominicains.






Une première à la bibliothèque Europe, un atelier de scrapbooking (créacollage en français) vous est proposé :



Mardi 17 décembre, le dernier ciné-thème de l'année est de saison, avec Jésus de Montréal du cinéaste Denys Arcand :




Jeudi 19 décembre à 16h30, à l'Espace Musique Live au 2ème étage du PMC, c'est l'heure du cercle de lecture "Des Livres et vous", animé par Clara Bischoff.
Inscription à clara.bischoff@colmar.fr



Attention à nos horaires d'ouverture durant les fêtes :



Les nouveautés de décembre sur toutapprendre

30 novembre 2024

Bernard Friedrich

Bizarre, ces personnes qui parfois demandent la clarté dans le discours et d'autre fois se complaisent dans l'étalage de leur culture pour nous asséner des « banalités » dans un langage tellement alambiqué ou savant que le commun des mortels n'y comprend plus rien, avec des mots si peu utilisés que le dictionnaire « classique » ne prend même pas la peine de les mentionner ! Or, un programme ne se doit-il pas d'être compréhensible pour tous ?
Lézard

CINÉMA - Soirée Débat : Cimade
CGR Colmar


Mardi 3 décembre 2024 à 20h

Même si tu vas sur la lune
Sara, Hasan, Ghaith et Khairy ont une vingtaine d’années et sont étudiants à Paris. Arrivés de Syrie, il y a six ans, ils ont le statut de réfugiés. Dans la maison de campagne de leur ami et professeur à l’Université Paris 1, Emmanuel, ils se souviennent de leur vie d’avant, du voyage et des débuts de leur nouvelle vie en France. Sont-ils toujours ceux qu’ils étaient en Syrie ou se sont-ils réinventés avec l’exil ?
En partenariat avec la CIMADE et le CGR de Colmar.
Soirée organisée dans le cadre de Migrant'scène.

Billetterie disponible uniquement sur place
1 film : 6,50€ - 5,50€ (Carte Lézard)
Soirée au CGR Colmar - 1 place Scheurer Kestner
Plus d'infos : https://lezard.org/cinema-soiree-cimade/