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28 juillet 2024

25 juillet 2024

Michel Spitz

Sur le pont Turenne, en partenariat avec la Ville de Colmar
 
Présentation d’une chorégraphie de David Llari, auteur chorégraphe du « Le Ballet de la Danse Physique Contemporaine », le BDPC. « Éclosion » est une forme libre de dialogue entre l’homme, la nature et l’urbain. Le chorégraphe et interprète fait éclore la nature, là où seul l’art permet cette passerelle entre les corps humains. Insolite endroit, au milieu des touristes dubitatifs... l’interprète a planté là, l’art et la rencontre avec le public.
David Llari est artiste associé au Centre chorégraphique de la Ville de Strasbourg. Il a remporté en décembre 2022 le prix de l'Académie des Beaux-Arts & Art Explora pour la meilleure méthode d’accès à l’art et à la culture en Europe. Il est le créateur du BDPC en 2015.
La danse physique contemporaine est un langage qui repose sur l’intention derrière le geste. Le mouvement dansé, habité avec authenticité, s’émancipe de toutes formes de danses déjà existantes. Le danseur, dans sa pleine individualité, peut alors servir les pièces de l’auteur. Résultat d’une chorégraphie d’anticipation et de recherche, les chorégraphies du BDPC posent un regard singulier sur le monde et la société. Au-delà des scènes spécifiques à la danse, le BDPC se déploie sur des lieux comme l’espace public, les monuments, les musées ou les zones urbaines les moins habituées à recevoir des manifestations culturelles. 23/7/2024

24 juillet 2024

Igor Uibo / Théâtre de la Citerne

24/7/2024 - Si parmi vous, chers membres de cette page, vous avez l'envie de faire un pas de plus, c'est-à-dire faire partie de l'association Théâtre de la Citerne, vous êtes bienvenus. Il ne s'agit pas obligatoirement de faire de vous une comédienne ou un comédien (mais c'est possible !), les membres passifs, mais intéressés par la vie de la troupe, sont tout aussi accueillis avec joie. Tout comme ceux qui seraient tentés d'approcher les diverses techniques théâtrales, des décors aux costumes, aux éclairages, etc. Il n'y a pas de "bureau de recrutement", mais vous pouvez le faire savoir ici ou sur ma page Messenger FB personnelle, ou encore par voie de courriel (uiboigor@orange.fr). Réponse assurée !

Cliquer sur l'image ↴

22 juillet 2024

Michel Spitz

LAC DE NEUCHATEL / LA PASSERELLE DE L'UTOPIE

Elle s’avance sur le lac en défiant l’équilibre le long du quai Ostervald, invitant au voyage vers des rivages imaginaires… Conçue en 1991 par les architectes Frank et Regula Mayer dans le cadre d’une exposition temporaire pour les festivités des 700 ans de la Confédération, la passerelle de l’Utopie se devait éphémère, mais a tellement séduit qu’elle a été conservée. Pérennisée en 2013 après une rénovation d’envergure, elle fait aujourd’hui partie des lieux emblématiques de la ville.

20 juillet 2024

Abbaye de Marbach


Dan Steffan nous fait le plaisir de venir exposer à l'Abbaye de Marbach. Intimiste, parfois impudique, le travail de Dan Steffan est quelquefois indiscret, mais reste toujours bienveillant, comme son regard sur le Monde et les êtres le composant.

Peinture, sculpture, gravure et théâtre : autant de supports pour le sujet de prédilection de Dan Steffan – l’humain. L’artiste centre son travail sur la quête intérieure qui traverse chaque femme et homme. Loin d’une pratique de séries ou de déclinaison, chacun de ses tableaux est une histoire à part entière, “ un cheminement au pays de l’humain ”.

Exposition visible pendant les concerts et sur demande
du 21 juillet au 15 septembre 2024

18 juillet 2024

Musée Unterlinden

Pour en savoir plus depuis chez vous ou sur votre lieu de vacances :
Podcast "Passion Médiévistes"

“Peintures germaniques des collections françaises”

Ce podcast a été enregistré, au musée le 2 juin dernier, par Fanny Cohen Moreau, productrice du podcast "Passion Médiévistes" avec les commissaires scientifiques de l'exposition "Couleur, Gloire et Beauté" : Isabelle Dubois-Brinkmann, conservatrice en chef du patrimoine, directrice des musées municipaux de Mulhouse, et Aude Briau, chargée d’études et de recherche à l’Institut national d’histoire de l’art, chercheuse attachée au Wittert Project, université de Liège.

Quelle place pour l’histoire de l’art allemande et plus spécialement les primitifs allemands de la fin du Moyen Âge ? Quelle réception, en France, de l’art allemand à la lumière de l’histoire des relations franco-allemande ? Quelles sont les origines et les enjeux d’un tel projet de recherche, sa mise en œuvre, l’enquête sur le terrain et ses résultats ?

Les coulisses du programme de recherche « Peintures germaniques des collections françaises » seront dévoilées dans ce podcast.

En savoir plus

Retrouvez tout l'agenda de la programmation culturelle en ligne
Benoît Nicolas

Futur cadeau de Noël à Colmar ?

Laurence Muller-Bronn
Sénatrice du Bas-Rhin

Ce mardi 17 juillet 2024, La Cour de Justice de l’Union européenne reconnaît les infractions commises par la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen qui perd l'affaire sur la transparence des contrats d'achats de vaccins. La décision intervient un jour avant le vote des députés européens sur Ursula von der Leyen à Strasbourg. Les députés européens qui DEMAIN voteront pour sa reconduction auront des comptes à rendre aux citoyens européens, au nom de l'État de droit.
Qui aura le courage de ne pas l’investir ?

Plus qu’une victoire, c’est un hommage au combat de feu Michèle Rivasi, qu'elle menait depuis 2021. Quelle joie posthume car elle a gagné !


« La Commission européenne n'a pas donné au public un accès suffisamment large aux contrats d’achat de vaccins contre la Covid-19 », écrit la Cour de Justice de l’Union européenne CJUE dans son jugement rendu le 17 juillet 2024.

Cette infraction concerne deux éléments majeurs :

- L’indemnisation des entreprises pharmaceutiques pour d’éventuels dommages et intérêts qu’elles devraient payer en cas de défaut de leurs vaccins. La Cour de Justice souligne en effet que le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit et que sa responsabilité ne peut être limitée ou écartée à l’égard de la victime (contrairement aux dérogations voulues par la Commission).
- Le refus, par la Commission, de donner accès aux déclarations d’absence de conflits d’intérêts concernant les membres de l’équipe de négociation pour l’achat des vaccins. Le jugement confirme à cet égard « l’intérêt public de la divulgation de ces informations ».

En vertu du droit d’accès aux documents prévu par les traités de l’Union européenne et la législation relative aux obligations de transparence des institutions européennes, Michèle Rivasi avait demandé, début 2021, avec quatre eurodéputées du groupe Verts/Ale, l’accès aux différents contrats de vaccination signés entre la Commission et les laboratoires pharmaceutiques pour l’achat de vaccins COVID 19 (AstraZeneca, Sanofi-GSK, Johnson and Johnson, BioNTech-Pfizer, CureVac et Moderna, pour une valeur totale de 71 milliards d'euros).
La Commission européenne avait alors tout mis en œuvre pour prolonger les délais administratifs de réponse.
La Présidente Ursula von der Leyen n’ayant jamais répondu, les députées avaient saisi la Cour de justice de l'UE en avril 2022. Au nom du droit fondamental des citoyens européens à la transparence et à l'information.


[POLITIQUE]
Pour en savoir plus : liberteresistance.fr

13 juillet 2024

Venu d’ailleurs

Bernard Rodenstein

13/7/2024 - Lors des obsèques, hier, de l’ami Bernard Wemaere, ancien avocat et tête de file du PS colmarien, je n’ai pu m’empêcher de repenser à l’épithète de « Hargaloffener » « venu d’ailleurs » dont il s’est vu affublé par le maire de l’époque, Joseph Rey.
Venu du Nord de la France, Bernard a été perçu comme un agitateur qui se permettait de déranger le doux ronronnement de notre cité tranquillement assise sur son glorieux passé.
« Mit uns », le fameux mot d’ordre de l’empire de Guillaume II (Gott mit uns) était le slogan favori de Bernard, dès la création, sous sa conduite, de l’un des premiers GAM en France, (groupe d’action municipale) en 1971.
Avec humour et culot, il avait détourné au profit de la gauche renaissante le fondement du conservatisme local, la tranquille assurance de détenir le pouvoir de droit quasi divin.
Qui était-il, ce trublion qui n’était même pas de « chez nous », pour oser remettre en question notre système bien rodé et pour prétendre le remplacer par « autre chose » ?
Il fallait avoir son audace, son intelligence et son bagout pour se lancer à la manière d’un chien fou au milieu du jeu de quilles traditionnel auquel tout le monde semblait s’être habitué.
Un vent venu du large s’est engouffré dans la cité.
Il a d’abord soufflé sur nos églises et y a fait pénétrer peu ou prou l’esprit de Vatican II et celui de l’œcuménisme à la mode.
Il s’est ensuite introduit dans le monde de la culture très sclérosé, lui aussi. Le « théâtre d’aujourd’hui » a révolutionné l’offre de spectacles et drainé de nouveaux publics.
Puis, cerise sur le gâteau, c’est le champ politique qui a été revisité et qui a bénéficié de l’apport des idées et des engagements imprégnés de l’idéologie contestatrice et solidaire de Mai 68.
Nous devons incontestablement à de nombreux amis arrivés à Colmar pour des raisons d’ordre professionnel surtout, dans les années 70, d’avoir connu des changements significatifs et heureux pour notre cité.
Nous ne sommes pas dupes : la ville n’est pas passée à gauche et ses vieilles structures sociologiques n’ont guère bougé.
Les acteurs les plus déterminés ont tous appartenus à la même génération militante qui a été le fer de lance en 68. Ils se sont, pour partie, embourgeoisés, pour partie fatigués et ils ont vieilli. La relève attendue n’est pas arrivée.
« La belle au bois dormant » comme nous aimions désigner notre cité, a été secouée, certes, mais elle est vite retournée à ses vieilles habitudes.
Les nouveaux quartiers construits à la hâte, au début des années 60, n’ont pas été réellement intégrés à la vieille ville et ont connu le sort des banlieues, la mise au ban.
Ils n’ont guère influencé le fonctionnement de la ville centre qui garde la maîtrise des structures collectives.
Les gens venus d’ailleurs ne manquent pas à Colmar.
Ils sont légions au cours des saisons touristiques. Leur apport est principalement économique. Mais le surtourisme pose de sérieux problèmes.
Dans les quartiers où la population d’origine étrangère est plus dense, de nombreuses tentatives d’intégration ont été ratées pour diverses raisons liées à la méconnaissance des personnes qui y ont été logées. Elles ont été fortement instrumentalisés aussi par un parti politique qui a réussi à faire sien un électorat littéralement « acheté ». Mais, sur le fond de ce qui sépare les deux villes, rien ou pas grand chose n’a changé.
Ce qui pourrait nous venir d’ailleurs et qui nous ferait du bien, assurément, nous devrions être disposés à aller le regarder dans les régions voisines, en Allemagne notamment, mais aussi en Europe plus largement.
Les problématiques auxquelles nous sommes confrontés sont connues ailleurs aussi et sont diversement appréhendées en maints endroits. Des missions d’études seraient utiles pour s’inspirer d’exemples qui donnent de plus grandes satisfactions.
Tout est question d’ouverture d’esprit. Le repli de l’Alsace sur elle-même, prôné par les partisans de la sortie du Grand Est, est un très mauvais signal à cet égard.
Nous n’avons pas la science infuse face aux bouleversements que connaît notre époque. Nous devons apprendre les uns des autres. Pour notre plus grand bien. Malgré nos différences et nos divergences.
C’est principalement ce que les « Hargaloffini » des années 70 nous ont fait découvrir, à nous autres, Colmariens.
Bernard Wemaere en a été l’un des acteurs majeurs.
Notre reconnaissance est grande envers lui et envers celles et ceux qui ont fait cause commune avec lui.