Photo Edouard Dabrowski
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5 février 2024
« Live painting » au musée Unterlinden
Extraordinaire performance de l'artiste colmarien Jean Linnhoff, hier, au musée Unterlinden, exécutée en 6 heures (!) sans dessin préalable, directement à la bombe sur une toile de 2m x 3m, avec juste l'utilisation de quelques pochoirs et la photocopie du projet.
Jean Linnhoff s'est inspiré du Saint-Antoine qui fait partie du retable d'Issenheim (Matthias Grünewald). Une actualisation époustouflante d'une œuvre datant des années 1500.
Photos Edouard Dabrowski
L'œuvre terminée (photo Jean Linnhoff)
1 février 2024
Jean Linnhoff
Lors du dimanche festif des 170 ans du Musée Unterlinden à Colmar, j’aurai le plaisir et l'honneur de réaliser une performance "live painting" sur une grande toile. J'ai choisi de revisiter une œuvre majeure du musée dont voici un détail... Pas trop de suspense sur ce coup-là !
Date : dimanche 4 février 2024
Horaire : 10h à 17h
Entrée libre et gratuite
Lieu : Musée Unterlinden - Piscine
Lors du dimanche festif des 170 ans du Musée Unterlinden à Colmar, j’aurai le plaisir et l'honneur de réaliser une performance "live painting" sur une grande toile. J'ai choisi de revisiter une œuvre majeure du musée dont voici un détail... Pas trop de suspense sur ce coup-là !
Date : dimanche 4 février 2024
Horaire : 10h à 17h
Entrée libre et gratuite
Lieu : Musée Unterlinden - Piscine
31 janvier 2024
Musée Unterlinden
Le Mur Colmar
Dimanche 4 février 2024 - 10h à 17h
Entrée libre et gratuite
Lieu : Piscine
Le Mur Colmar
Dimanche 4 février 2024 - 10h à 17h
Tourné vers l’avenir le Musée Unterlinden continue de tisser des liens avec les différents acteurs artistiques et culturels.
C’est avec l’association de street art Le Mur Colmar que nous ouvrons ce dernier mois d’exposition lors d’un dimanche festif pour petits et grands.
Deux artistes du Mur proposent aux visiteurs une démonstration « live painting » dans le musée en regard d’une œuvre des collections de leur choix. Sur des toiles de deux mètres par trois, ils utiliseront diverses techniques des arts urbains.
Entrée libre et gratuite
Lieu : Piscine
Le Conservatoire de Colmar s’invite au Musée Unterlinden !
Jusqu'au au 23/02/2024
Musée Unterlinden - Colmar
Musée Unterlinden - Colmar68000 Colmar
+33 3 89 20 15 50
reservations@musee-unterlinden.com
www.musee-unterlinden.com/evenements/le-conservatoire-de-colmar-sinvite-au-musee-unterlinden/
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Horaires :
Jusqu'au au 23/02/2024
Musée Unterlinden - Colmar
Le Conservatoire de Colmar s’invite au Musée Unterlinden !
Imaginée avec les professeurs et les élèves du Conservatoire de Colmar, cette programmation musicale et théâtrale inédite créée pour l’anniversaire du musée accueille les visiteurs au grès de leur déambulation. Ces florilèges sont autant d’invitations à découvrir le musée de manière sensible.
Dates :
11, 12, 18, 19, 25, 26 janvier 2024
1, 2, 8, 9, 15, 16, 22, 23 février 2024
Horaire : 14h
Durée : 1h
Tarif : entrée du musée
Point de rencontre à la billetterie du Musée
1, 2, 8, 9, 15, 16, 22, 23 février 2024
Horaire : 14h
Durée : 1h
Tarif : entrée du musée
Point de rencontre à la billetterie du Musée
Musée Unterlinden - Colmar68000 Colmar
+33 3 89 20 15 50
reservations@musee-unterlinden.com
www.musee-unterlinden.com/evenements/le-conservatoire-de-colmar-sinvite-au-musee-unterlinden/
Horaires :
Jeudi 18 Janvier 2024 à 14h
Vendredi 19 Janvier 2024 à 14h
Jeudi 25 Janvier 2024 à 14h
Vendredi 26 Janvier 2024 à 14h
Jeudi 1 Février 2024 à 14h
Vendredi 2 Février 2024 à 14h
Jeudi 8 Février 2024 à 14h
Vendredi 9 Février 2024 à 14h
Jeudi 15 Février 2024 à 14h
Vendredi 16 Février 2024 à 14h
Jeudi 22 Février 2024 à 14h
Vendredi 23 Février 2024 à 14h
Réserver
Vendredi 19 Janvier 2024 à 14h
Jeudi 25 Janvier 2024 à 14h
Vendredi 26 Janvier 2024 à 14h
Jeudi 1 Février 2024 à 14h
Vendredi 2 Février 2024 à 14h
Jeudi 8 Février 2024 à 14h
Vendredi 9 Février 2024 à 14h
Jeudi 15 Février 2024 à 14h
Vendredi 16 Février 2024 à 14h
Jeudi 22 Février 2024 à 14h
Vendredi 23 Février 2024 à 14h
Réserver
Comédie de Colmar
Phèdre
de Jean Racine
mise en scène Matthieu Cruciani
Du 25/01/2024 au 02/02/2024
© Jean-Louis Fernandez / Chaillot Théâtre national de la danse
Dévorée de passion pour Hippolyte, le fils de son époux Thésée, Phèdre ne peut rien contre la fatalité. Sondant l’inconscient de la plus profonde des œuvres de Racine, Matthieu Cruciani en explore les arcanes et les ombres, pour révéler une héroïne pleinement humaine et charnelle, ravagée par les contradictions du désir.
Dans un palais noyé de soleil, ouvert sur la mer, Phèdre est enfermée. Un lieu somptueux et en péril, hanté par le passé et les trophées de Thésée. Un lieu d’errance et d’insomnie, en pleine décadence. C’est le décor que Matthieu Cruciani et le scénographe Nicolas Marie ont rêvé pour cette rencontre avec l’une des figures les plus troublantes du théâtre classique. Phèdre, emportée par sa passion, écrasée de culpabilité, fait tournoyer autour d’elle la complexité des émotions et leurs paradoxes : se taire pour rester libre, condamner en souhaitant venir en aide, éprouver son impuissance, désirer malgré soi. Mettre en scène Phèdre aujourd’hui, c’est aussi parler des femmes, nombreuses autour de l’héroïne à entrer en résistance et cherchant toutes une place dans un monde d’hommes. Pour incarner cette galerie d’êtres extrêmes, prêts à en découdre avec leur destin, une troupe pleine d’insolence et de jeunesse embrasse à pleine bouche les alexandrins raciniens, portés par la musique baroque et sensible de Carla Pallone.
Dates et horaires :
Jeudi 25 janvier 2024 à 19h
Vendredi 26 janvier 2024 à 20h
Samedi 27 janvier 2024 à 18h
Mardi 30 janvier 2024 à 19h
Mercredi 31 janvier 2024 à 20h
Jeudi 1er février 2024 à 19h
Vendredi 2 février 2024 à 20h
Tarifs : 22€/16€/10€/6€
Vendredi 26 janvier 2024 à 20h
Samedi 27 janvier 2024 à 18h
Mardi 30 janvier 2024 à 19h
Mercredi 31 janvier 2024 à 20h
Jeudi 1er février 2024 à 19h
Vendredi 2 février 2024 à 20h
Tarifs : 22€/16€/10€/6€
Michel Spitz
Comédie de Colmar : « Les arts ont-ils des choses à se dire ? »
Comédie de Colmar : « Les arts ont-ils des choses à se dire ? »
Pour un premier rendez-vous "Une heure, une œuvre", la Comédie, en partenariat avec le Musée Unterlinden, Matthieu Cruciani, co-directeur et metteur en scène et Magali Haas, documentaliste scientifique et responsable des collections d’arts graphiques du musée, ont passionné leur auditoire en mettant en parallèle le travail du graveur médiéval Martin Schongauer et celui du metteur en scène d'aujourd'hui. A partir de la gravure « Le grand portement de croix », les intervenants se sont saisis de la question : comment un artiste s’empare d’un texte des siècles passés pour le donner à voir, à comprendre et à ressentir à ses contemporains ? Un subtil décodage croisé de la mise en scène de Martin Schongauer... Quand le sacré devient humain pour parler aux contemporains...
Michel Spitz
Exposition Susanne Jannsen - Espace d’art contemporain André Malraux
« Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis », est une rencontre magique entre l'illustration de livres et la peinture libre sur grands formats. L'espace André Malraux de Colmar se transforme en un lieu où contes, mythes et eaux profondes cohabitent harmonieusement. Deux projets de livre en cours occupent une place centrale, offrant une nouvelle perspective sur la tragédie de la noyade d'Ophélie dans « Hamlet » de Shakespeare et explorant le conte méconnu des frères Grimm, « Jorinde et Joringel ».
Les œuvres de Susanne Janssen, que nous avons le plaisir de contempler, témoignent de la fluidité avec laquelle l'illustration et la peinture s'entremêlent dans sa pratique artistique. Les peintures à l'huile de grand format et les collages de gravures à la pointe sèche enrichissent notre expérience visuelle, créant une immersion captivante dans l'univers créatif de l'artiste.
28 janvier 2024
Jubilatoire !
Eric Vial
Le dernier ouvrage du philosophe Ghislain Benhessa, « Le référendum impossible, comment faire taire le peuple » est absolument jubilatoire. C’est l’histoire d’un hold-up : celui de la souveraineté du peuple français et de la démocratie directe.
L’enseignant de l’Université de Strasbourg décrit un à un les mécanismes qui ont conduit au vol de cette souveraineté et au schisme qui en résulte entre le peuple et ses élites.
Le désintérêt pour la chose publique est désormais tellement profond que « 60% des Français disent comprendre, sans les cautionner, les comportements violents à l’égard des députés et de leurs collaborateurs » ; « 40% des Européens estiment que voter ne sert à rien ».
Si les faits n’étaient pas si graves, l’ouvrage serait drôle, « voter bien ou ne pas voter ». Il est parsemé d’anecdotes historiques et de renoncements intellectuels qui ne visent qu’à la création et la préservation d’une caste de privilégiés : les élus.
Le constat est forcément amer pour notre République. De la Première Constitution des Révolutionnaires qui s’appuyait sur la philosophie des Lumières à aujourd’hui, où en sommes nous ?
De l’Abbé Sieyès qui proclamait que les représentants du peuple ne devaient « jamais être nuisibles à ses commettants » aux multiples passages en force par le 49.3, où en sommes-nous ?
De la volonté des constituants de la Vème République qui considéraient « qu’en période de tumulte, le dernier mot doit revenir au peuple dont la souveraineté rend la consultation obligatoire » à la « trahison du Traité de Lisbonne » alors que les Français avaient dit « non » à l’Europe par référendum en 2005, où en sommes-nous ?
Bref, le peuple considéré comme ignorant pour lui-même des affaires qui le concernent, est cadenassé, bâillonné, méprisé. Il n’a plus son mot à dire. « Le mal se loge dans le gouffre qui sépare le peuple de la décision prise par ses représentants. »
De l’Europe au Conseil Constitutionnel, à l’Assemblée Nationale en passant par l’Élysée, Ghislain Benhessa arpente comme un fin limier tous les lieux du détricotage de « la souveraineté par le peuple et pour le peuple ».
Le docteur en droit ne donne pas les solutions pour se sortir de ce marasme démocratique, mais il met très clairement des mots sur des maux, pointant les incapacités des différents présidents de la République après de Gaulle, à « prendre leur responsabilité » lorsque la souveraineté populaire s’exprime.
Benhessa conclut cette démonstration éloquente par : « qu’on ne s’y trompe pas, le placement sous tutelle du référendum va de pair avec la mise à mort du destinataire de la question : le peuple ».
« Le Référendum impossible » aux éditions de l’Artilleur est à lire absolument.
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