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14 août 2023

Lézard

1ère exposition de la saison

"Le musée du banal", gravures de Nina Imbs


"Artiste graveuse, illustratrice et intervenante originaire de Strasbourg, Nina articule sa pratique et sa réflexion autour des espaces qui l'entourent, des gens qui les habitent et du quotidien qu'elle appelle le musée du banal. Elle aime imaginer des scènes en regardant les fenêtres allumées et inventer une histoire à une passante assise à une terrasse qu'elle aura croquée. Les carnets sont des outils qu'elle utilise et remplit quotidiennement, ils deviendront la base de ses productions futures.
Le travail de Nina Imbs rayonne de petits paradoxes que l'on pourrait aussi nommer contrastes.
Drôles et sombres, les personnages de ses images sont habités. Ils paraissent souvent absorbés dans un lointain intérieur mais sont très proches les uns des autres. Caractériels, taillés à la hache, ils vibrent pourtant d'une mystérieuse douceur. Nina Imbs grave le bois et le métal et en fait patiemment émerger des vies possibles, dans des formats jamais assez grands pour toutes les contenir. Un pied qui s'invite, le regard oblique d'un chien, une fenêtre ouverte, tout nous attache à un présent palpable mais nous attire ailleurs, hors champ. Dans cette première exposition solo, nous avons la joie de découvrir les dernières productions de cette artiste graveuse strasbourgeoise qui aime tant observer les chiens, les gens dans les bars, les chiens dans les bars des gens, et la vie en général."
Joseph Kieffer

VERNISSAGE:
Vendredi 8 septembre à 18H30 (dans le cadre du lancement de saison)
Espace Lézard, 12 route d'Ingersheim 68000 Colmar
Entrée libre

VISITE D'EXPOSITION:
Du lundi au vendredi de 14H30 à 18H00
Le samedi de 14H30 à 17H30
Exposition visible jusqu'au vendredi 13 octobre 2023
Visite en groupe sur rendez-vous uniquement à l'adresse: mediation@lezard.org

10 août 2023

Michel Spitz

Le Bauhaus de Dessau. Plus qu’un bâtiment, le Bauhaus est devenu le symbole du Mouvement moderne. Construit en 1925 à Dessau près de Berlin, le Bauhaus est une école qui a pour projet pédagogique une formation réconciliant l’art, l’artisanat et l’industrie. Une équipe d’artistes, d’architectes et d’artisans y enseigne les arts et les techniques réunis : peinture, sculpture, architecture, création textile, typographie, théâtre, danse, menuiserie, métallerie, dessin industriel. Conçues par l’agence de Walter Gropius, cet édifice de béton, de métal et de verre exprime la modernité et célèbre la nouvelle architecture. ©Photos_Michel_Spitz










Lézard

LANCEMENT DE SAISON 2023-24
VENDREDI 8 SEPTEMBRE 2023 À 18:30


Lézard lance sa saison culturelle en transformant la cour de l'association en grande guinguette culturelle ! Au programme : une nouvelle expo dans une galerie toute neuve, une rencontre avec l'équipe de l'association pour vous parler de la saison à venir, des concerts pour festoyer, de la restauration du monde pour vos gosiers et une buvette pour s'hydrater !

Programmation détaillée

• 18h30 - Vernissage de l'exposition des gravures de Nina Imbs "Le musée du banal"

• 19h30 - Présentation de saison avec l'équipe de l'association

• 20h30 - Joe Ma Poule (trio poético-sauvage)
Joe ma Poule ? C’est une chanteuse qui scande, chante, feule, s’épanche et décortique l’absurde de nos vies ; c’est un vielliste qui tourne avec délicatesse des riffs musclés ; c’est encore un batteur (grand amateur de brocantes), qui fait sonner les poêles en fonte et groover les annuaires. Joe ma Poule, c’est surtout la synergie de trois fortes personnalités musicales qui ensemble ont crée un répertoire atypique, un étourdissant manège d’univers sonores mêlant cabaret, rock, poésie et musiques traditionnelles.

• 22h30 - El MIRA (musique latine)
Evoluant dans un courant musical façonné par la tradition flamenca, le groupe El MIRA propose un répertoire de flamenco, rumba flamencas et Son latino. Pour nous faire découvrir une musique plus que vivante : profonde et vibrante, envoûtante et passionnée aux rythmes hypnotiques et obstinés. Teinté de modernité par les multiples influences de ses musiciens, le concert nous transporte sur les chemins des musiques gitanes et latines.

Infos pratiques :
Soirée gratuite pour les adhérents 2023-2024 !
Tarifs : 12€, 8€*, 6€**
Restauration et buvette sur place
Préventes en ligne sur HelloAsso : www.helloasso.com/associations/lezard/evenements/lancement-de-saison-2023-24 
*Membres Lézard, Hiéro, Comédie de Colmar, Salle Europe, L’Évasion, IRCOS, GAS, ASPAD68, Amicale HCC, demandeurs d’emploi
**Moins de 25 ans, Carte culture, bénéficiaires des minima sociaux

3 août 2023

Kelly Scott

« La bête immonde »

La venue de Geoffroy Lejeune au JDD fait ressortir le pire de l’âme humaine qui se dévoile dans certains commentaires. Bizarrement toujours chez les mêmes, ceux qui sont persuadés d’être dans le bon camp ou « le camp du bien » comme on dit.
Sous des articles de Télérama et Libération comme par hasard...
Je lis ça et là des réflexions ignobles, certains osent parler du retour de la « bête immonde » en parlant du jeune journaliste ou de Bolloré... Et pousser l’ignominie jusqu’à comparer Geoffroy Lejeune à Goebbels...
Ils ont oublié les liens étroits d’une gauche moribonde, celle qu’ils défendent encore minablement. Les liens opaques et opportunistes qu’elle entretenait à une autre époque avec cette fameuse « bête immonde ».
Cette même gauche qui aujourd’hui pactise avec l’islam radical et crache sur les valeurs et les traditions de la France.
Ces gens-là se croient au dessus de tout et ne supportent ni la liberté ni le pluralisme des idées et des opinions, terreau et base du journalisme. Ils bafouent sans vergogne les droits les plus fondamentaux comme la liberté d’expression.
Les insultes et la bêtise sont leurs seules armes et leur vocabulaire est celui d'un vieux disque rayé.
Je souhaite bonne chance à ce journaliste plein de talent et surtout beaucoup de courage, il va lui en falloir.
Pour info, lui et ses proches sont toujours menacés de mort. On se demande qui est la « bête immonde ».

Michel Spitz

Le nouveau Centre Albert Schweitzer « dans les pas du prix Nobel de la paix » a ouvert ses portes à Kaysersberg Vignoble. Sa maison natale a été entièrement réhabilitée.
Le projet s’inscrit dans la maison où Albert Schweitzer a vécu enfant, à proximité de sa maison natale. Il est axé sur l’œuvre de paix d’Albert Schweitzer et sur la thématique de la Paix dans son universalité : les moments phares de la vie et l’action d’Albert Schweitzer dédiées à la paix, avec une présentation plus générale et universelle des faits et œuvres de paix dans le monde aux 20e et 21e siècles.
Au travers d’un parcours muséographique, le centre vise à « éveiller les consciences, à porter les valeurs de liberté, de tolérance et de respect mutuel » insufflées par le prix Nobel de la paix. Lors de sa formation, Albert Schweitzer ouvre ses champs d’actions, ses centres d’intérêts, et étudie parallèlement la théologie, la philosophie, la musique, puis la médecine, des disciplines qu’il décloisonne !
Par la valorisation d’actions concrètes, menées depuis l’enfance jusqu’à la mort, il nous montre que la paix est l’affaire de tous. « Il était l’une de ces rares âmes généreuses de l’Histoire qui se consacrent au bien des autres. » extrait de l’hommage de Martin Luther King lors de sa mort en 1965.
A l’heure où les démons de la guerre continuent de gronder à nos portes, sans doute est-il temps de se souvenir de l’enseignement d’Albert Schweitzer concernant l’étonnante modernité de son éthique et le respect de la vie. Puisse son action inspirer nos propres vies !

Equipe de conception :
MSA ARCHITECTES, Architecte mandataire & Programmation
RICHARD KLEIN ARCHITECTE, Scénographie & Muséographie
MIREILLE KINTZ, Scénographie & Muséographie

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité » Article 1er de la DUDH
©Photos_Michel_Spitz








2 août 2023

Inscriptions aux activités de la MJC Colmar

MERCREDI 23 AOÛT 2023 À 09:00

Le nouveau programme des activités pour la saison 2023-2024 de la MJC de Colmar est arrivé ! Les inscriptions seront ouvertes à partir du 23 août 2023 à 9h

Infos au 03 89 41 26 87 et inscription sur : https://www.mjc-colmar.fr/ ou au 17 rue Camille Schlumberger
Fondation François Schneider
Centre d'art - Wattwiller

Déluge d'étoiles - Nuit des étoiles

SAMEDI 12 AOÛT 2023 À 20:00

Observation de la voûte céleste, danse aérienne et harpe, tirages astraux, visites guidées et pique-nique champêtre.
Avec la compagnie Les Aéronotes, Ornella Baccarani et Norbert Joly, montreur d’étoiles.
Tarif unique 10€
Réservation à info@fondationfrancoisschneider.org
ou au 03 89 82 10 10


Venez découvrir le trésor de l'Abbaye !

Après plusieurs années d’arrêt, les visites guidées reprennent de plus belle avec une toute nouvelle équipe. Venez découvrir les trésors cachés de l'Abbaye de Marbach. Son codex, son histoire tourmentée, ses moments de gloire. Portés par François Maurer et Christophe Weck, les passionés de l’histoire de Marbach vous invitent à découvrir ou re-découvrir l’histoire de ce lieu emblématique du Moyen Age à nos jours.
Avec le soutien de l’Office de Tourisme d'Eguisheim, des visites guidées se déroulent durant l’été, les jeudi à 17h.
Rendez-vous devant le porche d'entrée
Durée de la visite 45 minutes
Inscription auprès de l’Office du Tourisme au 03 89 78 53 15

Prochaine visite : jeudi 3 août à 17h



Les prochains concerts à l'Abbaye

Peter Perfido Wayfarer's Trio

Samedi 12 août à 20h30

Dominique Humbert au saxophones alto et soprano, Jean-Alexis Montignies à la voix et basse électrique, Peter Perfido à la batterie et aux percussions unissent leur talent et leur créativité dans des compositions de Charles Mingus, Thelonious Monk, Carla Bley et autres ; ils sauront vous emmener dans un univers rempli de créations spontanées, bien fraîches et vivantes !



Daozi

Dimanche 13 août à 17h

Une contrebasse et une harpe : un son atypique, changeant, louvoyant entre les styles, refusant de rentrer dans quelque case que ce soit ! Daozi façonne une musique qui joue avec les contrastes et les textures, invente sa propre voie. Au dialogue des cordes se mêlent les voix et les mots au service de l'écriture poétique, la nôtre et celle d'autres qui nous touchent. Annabelle Galland, à la contrebasse et Sonia Louvet, à la harpe celtique, dessinent avec leurs instruments le son de leurs identités croisées, mélangées, métissées.
Leurs origines sont classiques, mais les chemins empruntés sont, dans le désordre, ceux du folk, du jazz, de la musique ethnique et contemporaine. Le résultat est à la fois tout cela et rien de cela. Daozi est une alchimie.
Elles cherchent dans leurs compositions pour quatre mains et deux voix l’expérience des possibles de leurs mastodontes. Elles façonnent une musique qui joue avec les contrastes et les textures, déplient des paysages arides et aquatiques, et finissent par mélanger la terre avec le ciel.
Elles choisissent aussi la compagnie de poètes alsaciens pour célébrer la quête de la beauté, de la vibration commune, du juste tempo. Daozi signifie en mandarin, à la fois, petit couteau de poche et enfants du chemin. Chanson et poésie sonore, voici ce que propose le duo.


Ecouter Daozi


Infos Pratiques

Réservation en ligne recommandée
Participation financière de 6€ à partir de 12 ans
Ouverture 45 minutes avant le début des concerts
Plateau au profit des artistes
Caisse du soir - Buvette - Covoiturage
Renseignements
Contacter Laurence au 0619 36 49 64
Email : marbach.culture@gmail.com
http://abbayedemarbach.org

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Tous les concerts de la saison#16

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Abbaye de Marbach
lieudit Marbach
68420 Obermorschwihr
marbach.culture@gmail.com

31 juillet 2023

[Patrimoine]

LA RUE DES MARCHANDS ET LE FER ROUGE, volet 1
 
La rue des Marchands est citée dès le XIVe siècle, sous le nom de Schädelgasse (rue des crânes), certainement dû à la proximité d’une chapelle ossuaire à l’emplacement du Corps de Garde.
En 1783, elle prend son nom actuel, traversant d’Ouest en Est le cœur de la ville, elle fait partie des plus anciennes rues de Colmar. On y trouve plusieurs bâtiments emblématiques, témoins prestigieux de l’histoire de la ville. Aujourd’hui, nous vous invitons à traverser cinq siècles avec le numéro 27, qui abrite aujourd’hui une magnifique brasserie, le Fer Rouge.
Le bâtiment arrière est construit en 1470, le bâtiment qui fait l’angle avec la Grand’Rue en 1486, ainsi qu’une extension en 1515. Ces bâtiments abritent des locaux professionnels au rez-de-chaussée, du stockage en cave et grenier, et des habitations en étage. La rue des Marchands se situe au cœur d’un secteur constituant le poumon économique et commerçant de la ville à la fin du Moyen Âge, la construction de ces bâtiments est donc certainement en relation avec les activités du Koïfhus, nous sommes ici à l’intérieur du périmètre fortifié dès la moitié du XIIIe siècle.
On est proche de l’église St Martin et de l’ancien couvent des Augustins (début XIVe siècle) et l’activité commerciale et marchande se trouve dans ce secteur. On trouve, au XIVe et XVe siècles, le marché aux draps, les étals des boulangers et des bouchers, le marché aux poissons, le grenier à grains, plusieurs moulins (d’où le nom de Mühlbach pour le cours d’eau tout proche)... de plus, les bâtiments font partie d’un « îlot », anciennement appelé Salzkasten (coffres à sel ) entre 1362 et 1480. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’îlot est composé de six maisons.

Le Fer Rouge en quelques dates :

• 1840 : Salon de coiffeur / parfumeur au 52 Grand’Rue
• 1893 : Destruction des trois maisons au sud de l’îlot
• 1895 : J-C Chomat ouvre au 27, rue des Marchands, une fabrique de fleurs en perles.
• 1895 : Ouverture du café « Zum grünen Wald » au 52, Grand’Rue
• 1927 : Reprise du café qui devient café de la Victoire par Camille Deybach
• 1947 : Paul Gassmann devient propriétaire Grand’Rue et ouvre un restaurant, le Fer Rouge qui s’étend au 1er étage.
• 1961 : Paul Gassmann achète l’immeuble à l’arrière et (presque) mitoyen, au 27, qui appartient à la ville.
• 1962 : Transformation intérieure, percée des murs mitoyens, agrandissement du restaurant au rez-de-chaussée, installation de la cuisine et des sanitaires en étage. Exploitation de l’épicerie Sadal côté rue des Marchands.
Le Fer Rouge doit son nom au passage de la ligne rouge du tram, on appelle alors communément ce moyen de transport : le Fer.
On trouve encore aujourd’hui des vestiges des fixations des câbles du « Fer » sur la façade côté Grand’Rue.
• 1971 : Paul Gassmann est malade et transmet la succession de son restaurant à la famille Fulgraff, des amis qui pratiquent une cuisine alsacienne et bourgeoise comme lui. Ils ont perdu leur restaurant dans un terrible incendie en décembre 1962, le restaurant du Musée rue Kléber.
Plus tard, leur fils Patrick exploite l’auberge jusqu’en novembre 2006, c’est à ce moment-là un restaurant étoilé qui ferme ses portes.
La suite bientôt : l’histoire d’une rénovation réussie, une véritable métamorphose.
ASPC
Crédit photos : collection privée
Merci également à Alain

L’entrée de la rue des Marchands en 1962, à gauche en premier plan , le Fer Rouge

En 1915, les deux bâtiments sont séparés par une petite impasse, qui permet l’évacuation des eaux usées vers les rigoles. La fabrique de fleurs en perles, ouverte en 1895 par J-C Chomat est toujours en fonction, plumes et fleurs fines en accessoires de mode, fleurs et bonbons d’oranger, parures de mariées, couronnes de première communion...

Dans les années 1930, au centre la bijouterie de Mr Baer dont la statue en forme d’ours, en clin d’œil à son nom, est toujours visible aujourd’hui. Il est à noter que le bâtiment mitoyen à gauche a été sérieusement transformé depuis (arcades), cf photo suivante de 1947.

En 1947, la famille Gassmann donne un nouveau souffle à ce lieu incontournable en agrandissant le restaurant à l’étage et en exploitant la nouvelle épicerie SADAL

Le président de la République Georges Pompidou en visite officielle à Colmar (27 juin 1970).