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11 février 2023

Musée Unterlinden

Concert L’Heure lyrique, Album Poulenc
En partenariat avec l’Opéra national du Rhin

Dimanche 12 février 2023 à 15h

Par les Artistes de l’Opéra Studio

Auteur d’œuvres symphoniques ou chorales, ainsi que d’opéras mémorables, Francis Poulenc a été l’une des voix les plus singulières du 20ème siècle français. Parallèlement aux représentations de sa Voix humaine, ce récital offre un aperçu de ses mélodies, tantôt canailles tantôt mélancoliques.

Concert suivi d’un moment de convivialité en partenariat avec La Cave de Turckheim.

Tarif | Plein tarif 12€, abonnés de l’OnR et membres de la société Schongauer 7€, Jeunes (-26 ans) 6€
Réservations | Théâtre municipal de Colmar 03 89 20 29 02 et le jour du concert à la billetterie du musée.
Lieu | Piscine

5 février 2023

Victorine Valentin

Exposition Fabienne Verdier au Musée Unterlinden, encore jusqu'au 31 mars ! Réalisée dans le contexte de la pandémie de 2020, Fabienne Verdier compare notre fin de vie à celle des étoiles : figurant l’aura lumineuse produite par la disparition des astres, elle y aborde la représentation de la mort comme une énergie transmise aux vivants.
« Chaque tableau de l'ensemble Rainbows représente un individu portant un nom en lien avec le ciel, les étoiles, la lumière. Ces prénoms ont été choisis par une équipe de linguistes à travers le monde. Au sein de l'installation ils deviennent des portes qui célèbrent les âmes disparues et prennent forme de halos, de lumières, icônes de consolation et allégorie du passage entre la vie et la mort.
Ce champ d'humanité forme une constellation d'étoiles irradiantes dans un espace devenu sacré. »


3 février 2023

Réforme des retraites

Yves HEMEDINGER

Remettre les Français au travail, c’est aussi veiller à ce que ce dernier paye plus que l’assistanat.
C’est libérer les entreprises du carcan de la bureaucratie.
C’est permettre à ceux qui ont commencé à travailler tôt et qui ont un métier à forte pénibilité de partir plus tôt.
C’est tout ce que ne propose pas la réforme actuelle et c’est pour cela qu’il faut la combattre.


Vous aussi avez ce sentiment que nous sommes tous sur un fil qui va craquer ?

Eric Vial

Bien sûr, qui suis-je pour donner des conseils ? Mais tout de même, en adoptant des positions inflexibles concernant les personnels soignants suspendus, en voulant notoirement les « em-mer-der » comme l’a dit le président de la République ; en refusant toute négociation avec les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites ; en étant belliqueux et obséquieux dans le conflit ukrainien ; en stigmatisant les Gilets jaunes et les classes sociales défavorisées ; en rejetant tout débat contradictoire avec l’opposition ; en imposant ses idées et en dictant ses éléments de langage à des éditorialistes parisiens comme un roi à sa cour ; en ayant une réflexion manichéenne dans son approche politico-économique ; en traitant tous ceux qui ne sont pas d’accord de « complotistes » afin de fermer la porte à toute discussion ; en faisant de la solidarité nationale la variable d’ajustement d’une économie libérale particulièrement injuste pour les plus fragiles et les plus précaires ; en n’étant absolument pas rassurant concernant la hausse des prix, notamment ceux de l’énergie... le gouvernement donne le sentiment d’une grande et étonnante radicalité qui sied mal à la culture française, comme s’il ne voulait pas s’encombrer d’être au service de tous les Français.
J’ai beau chercher, cela faisait très longtemps qu’on n'avait vu autant de mépris pour le corps social. Quand viendra le retour de la négociation si chère à nos anciens présidents de droite comme de gauche ?
Surtout, le gouvernement donne l’impression d’être tellement radical que les partis d’extrême droite ou d’extrême gauche passent pour des enfants sages. Ils n’ont plus besoin de rien dire : les excès viennent du pouvoir. Pourtant faire reculer les extrêmes n’était-il pas l’objectif cardinal de ces centristes qui n’en sont apparemment pas ?
Le gouvernement et les partis de gouvernement feraient bien de recouvrer le chemin de la conciliation, de la nuance et de l’écoute.
C’est l’avenir des Français qui se dessine actuellement. Et il vaut mieux ne pas jouer avec.

2 février 2023

C’est la chandeleur, la fête des chandelles

Eric Vial

Toutes les chandelles de la maison doivent normalement être allumées.
Cette fête est la dernière du cycle de la Nativité. Elle intervient exactement 40 jours après Noël. Traditionnellement c’est le jour où la crèche est rangée.
Selon la légende, si l’on mange des crêpes à la chandeleur c’est à cause du Pape Gélase 1er qui a institué officiellement cette fête dans le calendrier chrétien comme « la présentation du Christ au Temple ». Celui-ci distribuait des crêpes aux pèlerins qui venaient à Rome.
Plus sûrement, la chandeleur est une fête païenne que l’Église a récupérée pour lui donner un caractère religieux. Les Romains fêtaient les Lupercales en l'honneur du dieu Lupercus. En offrande, les familles faisaient des petites galettes de blé de l'ancienne récolte pour que la suivante soit bonne. Toutes les bougies du foyer devaient être allumées.
Tout le mois de février (qui tire son nom du verbe latin februare « purifier » ) était associé à Lupercus dieu des troupeaux mais surtout de la fécondité. Cela devait être l’occasion de rapprocher les couples dans les maisonnées après la rudesse de l’hiver et avant le travail éreintant dans les champs du printemps. Chrétiens comme Romains suscitaient des vocations à faire l’amour le plus souvent possible durant ce mois. La Saint Valentin n’est pas là par hasard. Bref, c’était l’occasion de faire des bébés !
Par association et pour respecter les traditions concernant la chandeleur, il est donc fortement conseillé de faire ses crêpes à deux, en enlaçant madame par la taille par exemple pendant qu’elle a les mains dans la farine...



1 février 2023

Dans la série "Alors tu vois, moi par exemple..."

Catherine Gaillard

Après qu'il ait été calculé il y a quelques années que j'avais droit à une retraite de 900 euros après avoir travaillé depuis l'âge de 17 ans et ensuite élevé seule 2 enfants, j'ai dû reprendre un boulot pour pouvoir de temps en temps gâter très modestement mon petit-fils, ou par exemple simplement m'acheter un vrai manteau ou des chaussures chaudes.
J'ai été embauchée pendant 3 ans en temps que nounou/aide scolaire chez différentes familles pour en moyenne 250 euros par mois. Au passage, je vous le dis, c'est dur, même si comme moi on aime tendrement les enfants (eh oui, il faut se coltiner les parents ^^)...
Déclarée, j'ai donc vu diminuer la modeste APL (aide personnalisée au logement) : de 160 euros, elle est passée à 120 euros. Perte sèche 40 euros, donc.
OK.
Parallèlement, les points retraite obtenus à la base de calcul de la pension de retraite n'augmentent pas si tu reprends un boulot. Donc mon travail de nounou pendant 3 ans ne m'a donné aucun point supplémentaire, et m'a laissée avec ma retraite de 900 euros.
Parallèlement également, on ne m'a jamais rétabli mon APL de départ, alors que je ne "fais" plus nounou depuis. Enfin, si, j'ai récupéré pas tout à fait 10 euros, parce qu'entre-temps Macron avait décidé de toute façon de diminuer les APL (y compris pour les étudiants, tous les étudiants).
J'ai bien conscience que ce sont là des comptes d'apothicaire, mais les pauvres en sont réduits à ça, aux comptes d'apothicaires. Même dans les rêves, la nuit, on fait encore les comptes (d'apothicaire).
Et il y a des situations bien plus problématiques que la mienne. Et quasiment toutes, elles passent sous les radars. Et on se garde bien de régler les radars.
Comme dit Mme Elisabeth Lévy au sujet de la "réforme" des retraites : « Oui, mais doit-on toujours écouter LA RUE ? »