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3 avril 2022

Macron à La Défense Arena

Anne-Sophie Chazaud

Bonjour les amis,

En guise de pénitence pour ce beau mois de Carême je me suis infligée le spectacle de Macron à La Défense Arena. Je pensais également, par prudente abnégation, ne rien en dire, mais Dieu me pardonnera car c’est au-dessus de mes forces. Ce sera donc mon ultime commentaire après ces 5 ans de bagne, ou d’asile d’aliénés, qui nous ont été infligés depuis 2017, et dont j’espère que la peine ne sera pas doublée.
Lorsque je dis «spectacle », c’est vraiment de cela qu’il s’agit, pas d’un discours mais d’un concentré de l’ère du vide politique, ce fameux trou noir de la pensée caractérisant l’extrême-centre, cette antimatière macroniste dont j’ai souvent parlé ces dernières années, s’associant dans un parfait alliage avec la vanité de la société du spectacle dans toute sa quintessence, à l’état chimiquement pur.
Sur les chaînes d’info qui semblaient s’être subitement souvenues que nous étions en campagne électorale française et non en guerre russo-ukrainienne, comme par enchantement, l’on s’est mis à parler de ladite campagne, afin d’honorer comme il se devait le président que ces mêmes médias avaient contribué à porter au pouvoir en 2017 en abreuvant les citoyens de l’affaire-éclair Fillon, quand le gigantesque scandale d’État McKinsey (sans doute un coup des illuminati complotistes du Sénat) est à peine abordé.
Sur ces chaînes et dans les principaux médias, vous ne trouverez pas mention de ces gradins non remplis à l’Arena, de ces trouble-fêtes qui chantaient «Macron démission» ou autres oppositions, vous ne verrez pas ces appels qui ont circulé abondamment sur les réseaux par lesquels la Macronie a tenté d’appâter le chaland en promettant des récompenses à ceux qui viendraient au spectacle, ou leur communiquant dans le plus parfait ridicule la liste des chants à préparer en guise de programme politique dans un grand moment d’authenticité. Parmi ces chants d’ailleurs, vous ne verrez pas que Bella Ciao fut comprise comme étant la musique de la Casa de Papel et non en raison de sa longue histoire de Résistance et de luttes sociales, telle qu’elle fut d’ailleurs chantée dans tous les innombrables cortèges d’opposition qui ont émaillé ce quinquennat.
Au-delà de la quintessence du vide et du spectacle pur, cet événement représente également une sorte de summum de la gênance qui donne, par son ampleur, une idée assez précise de l’infini. Une ministre de la Défense tentant grotesquement de chauffer l’assemblée en évoquant les Rolling Stones, un autre représentant du gouvernement se livrant à des bouffonnades sur l’air de «Qui ne saute pas n’est pas Macron, cron» (oscours), une ministre égarée par là en robe de chambre, jouant sans doute le rôle de la Madelon et ayant visiblement oublié le reste de ses vêtements de ville au lavoir, bref, tout était gênant, la liste ici n’étant pas exhaustive.
Le discours en lui-même était interminable, de bric et de broc, mélangeant tout, racontant n’importe quoi, comme si la candidat avait perdu un pari et devait y fourrer tous les mots qu’il connaissait, grapillant des éléments de langage sans la moindre honte ici et là jusqu’à ceux de Philippe Poutou (leurs vies valent plus que tous les profits), piquant des morceaux de programme aux uns, aux autres, sans queue ni tête, présentant son propre bilan sans la moindre contradiction dialectique mais avec une manifeste auto-satisfaction qui faisait honte, promettant tout et n’importe quoi, se présentant également comme le candidat de la santé et des soignants, de la justice sociale (les éborgnés, les réprouvés, les emmerdés, les mis au ban de la République auront apprécié), faisant des phrases creuses ponctuées de clins d’yeux embarrassants, plongeant tout spectateur normal dans une honte encore plus grande par un moment de faux pathos à l’américaine en évoquant sans pudeur sa femme dont on n’a rien à faire, parsemant cet indigeste pudding avec des slogans dignes d’un mauvais PowerPoint à la McKinsey dont, d’ailleurs, l’on parla dans un incompréhensible dialecte dépourvu de toute logique.
Bref, ce spectacle ne fut rien d’autre que le spectacle du macronisme à l’état pur : du fake, du vide, des spectateurs pour la plupart incapables de narrer le moindre élément de programme si ce n’est celui d’être du côté du manche et dans le brouhaha d’un réformisme écervelé érigé en mantra, de la fausse émotion, de l’absence de débat de fond, un sorte de sous-convention américaine avec du bruit, de l’agitation, et rien dedans.
Derrière toute cette esbroufe toutefois, derrière ce vide communicationnel, il convient de ne pas oublier la violence bien concrète de ces 5 années, le mépris, la haine attisée contre des parties entières de la société française, par ailleurs complaisamment montées les unes contre les autres, les écarts de conduite, les rabaissements de la fonction et de la nation, l’insécurité endémique, les escamotages incessants de souveraineté nationale, la quasi-abolition des contre-pouvoirs et des corps intermédiaires (dont d’ailleurs l’affaire dite McKinsey est un des symptômes), la liquidation par prédation du pays vendu à la découpe.
En ce sens, pour raté et lunaire qu’il fût, ce spectacle azimuté et azimutant ne doit rien faire oublier de ce dont il conviendrait désormais de se libérer et qui fut le pire mandat présidentiel de la Vème République.
Il appartient désormais aux citoyens de mettre fin à cette déchéance à la fois politique, intellectuelle, morale mais on comprend aussi, à voir pareil spectacle, que, pour beaucoup, le vide habité par le seul attrait des paillettes, du pouvoir, de l’arrogance et de la niaiserie peut tout à fait tenir lieu de programme.



"La campagne Macron, c'est mort". Puisse Alexis Poulin avoir raison. Allons voter le 10 avril !

https://www.facebook.com/annie.carpentierkasperek/videos/931368090881935



DNA du 1/4/2022


EHPAD : Après ORPEA qui plume nos vieux, le groupe BRIDGE s’y met aussi à Colmar

Jeanne Fischer - HEBDI

Le “Canard enchaîné” gâche encore une fois le silence médiatique local.

Le palmipède dénonce dans l’édition de ce 31 mars d’autres pratiques douteuses dans la prise en charge de nos anciens. ORPEA, tout le monde connaît malheureusement. Retenez dorénavant aussi le groupe Bridge fondé en 2017 et très présent dans le Grand Est. Par exemple à Colmar avec Les Fontaines.

Un objectif : du pognon, du pognon, du pognon.

Les Fontaines est un regroupement de trois EHPAD racheté mi-décembre 2021. Très vite des dérives sont constatées, le nouveau propriétaire voulant limiter les dépenses. Peu importe les conséquences pour les résident pris en charge. « Dès les premiers jours Bridge demande à la directrice en place de se séparer de huit temps pleins. La directrice rechigne. Le 14 janvier suivant elle est licenciée pour "insubordination". Son successeur tiendra six semaines. »




Dans cette ambiance délétère les démissions de professionnels y travaillant se multiplient. Une dizaine en quelques semaines selon le Canard. En conséquence, dans « la nuit du 27 février à Horbourg-Wihr, faute de personnel, la direction a appelé une femme de ménage et une aide-soignante pour surveiller les 84 résidents ». Mises devant le fait accompli, les familles s’inquiètent. Certaines réagissent. Osent dénoncer un management "industriel" et une maltraitance des résidents par manque d’effectifs ».

Heureusement, le Canard enchaîné nous alerte !

Légitime et immédiate question : que font les tutelles ? L’ARS et la Collectivité Européenne d’Alsace ? L’article du Canard et le relais Heb’di permettront peut-être de les réveiller enfin. La direction de l’autonomie de la CEA qui entretenait historiquement une relation très étroite avec le précédent propriétaire des Fontaines semble oublier aujourd’hui ces établissements pourtant bichonnés pendant des décennies avec l’argent public. Au président Frédéric Bierry de secouer les services pour défendre nos anciens et de s’intéresser à ces pratiques scandaleuses et irrespectueuses qui visiblement existent donc aussi en Alsace, dans le coin de Colmar. Mais pas que...


ANTI PASS COLMAR - Témoignage

Chers tous, chère famille du Samedi,

Je voulais m'excuser de ne pouvoir être des vôtres ce samedi et samedi prochain ; infirmier suspendu d'un hôpital de la région, je peux à nouveau exercer provisoirement pendant quelque temps, à la faveur d'un pass de rétablissement puisque j'ai eu le covid, sans gravité, en février ; un planning soutenu m'impose de travailler ces 2 samedis ... le comble, c'est que je remplace des collègues vaccinés mais contaminés actuellement par le covid !

À défaut de pouvoir être à vos côtés, comme pour les précédentes manifs, je suis de tout cœur avec vous en pensée ; un énorme merci à tous les organisateurs et tous les manifestants, notre courage et notre persévérance vont payer, à très bientôt pour tous nos futurs RdV du Samedi, pour le Liberté, pour la Vérité !

(Je pense que ce petit message peut être lu au micro si vous le souhaitez, sans donner le prénom SVP ; il me semble important de faire savoir que de nombreux absents préfèreraient être place Rapp plutôt qu'ailleurs ! Grosses bises !)

Nicolas Dupont-Aignan

En direct de Lille : rencontre avec des soignants non vaccinés exclus. Harcèlement, abandon, immense gâchis. Trop c’est trop, je les réintégrai tous avec indemnisation.



2 avril 2022

Quiz sur la présidentielle 2022 : de quel candidat êtes-vous le plus proche ?

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/03/31/quiz-sur-la-presidentielle-2022-de-quel-candidat-etes-vous-le-plus-proche_6119971_4355770.html?fbclid=IwAR0Q00Qu2vLO8TvubnEupIymM_OZhqdRSDavnLcxgojA8rP-DrYU-PlRjV4

ANTI PASS COLMAR

Prise de parole de Pierre DISCHINGER, maire de Munster

Chers amis résistants,

Aujourd'hui, je pense tout particulièrement aux soignants qui continuent d'être suspendus sans salaires ni indemnités, ou arrivent au terme d'autorisation d'exercer. Les revoilà à nouveau en grande difficulté. Tandis que le pouvoir hypocrite, pour des raisons électorales, lève l'obligation des pass et masques, les soignants qui ont refusé de se faire injecter, sont les grands oubliés !

Certes, nous bénéficions d'un certain assouplissement et de la baisse des prix du carburant. Mais ne nous laissons pas abuser par ces manœuvres.
J'espère qu'après les élections, un retour à la normale sera définitivement maintenu, par simple respect du peuple français !

Un de nos ministres va jusqu'à nous rappeler que voter est un droit constitutionnel, mais il oublie que bénéficier de la liberté, d'une justice équitable, de disposer librement de son corps et de pouvoir travailler, sont aussi des droits constitutionnels fondamentaux ! Ces droits ont été bafoués par ces mêmes politiciens !

Je suis pour une France démocratique, c'est-à-dire gérée par des élus responsables et au service de la population, des élus que nous, le peuple, choisissons. Et non pas des élus à la solde des lobbies et du monde de la finance, qui cherchent à nous asservir pour assouvir leurs intérêts personnels.

C'est pourquoi, aujourd'hui, je suis ici avec vous, fier d'être résistant !