Translate

2 avril 2022

ANTI PASS COLMAR

Prise de parole de Pierre DISCHINGER, maire de Munster

Chers amis résistants,

Aujourd'hui, je pense tout particulièrement aux soignants qui continuent d'être suspendus sans salaires ni indemnités, ou arrivent au terme d'autorisation d'exercer. Les revoilà à nouveau en grande difficulté. Tandis que le pouvoir hypocrite, pour des raisons électorales, lève l'obligation des pass et masques, les soignants qui ont refusé de se faire injecter, sont les grands oubliés !

Certes, nous bénéficions d'un certain assouplissement et de la baisse des prix du carburant. Mais ne nous laissons pas abuser par ces manœuvres.
J'espère qu'après les élections, un retour à la normale sera définitivement maintenu, par simple respect du peuple français !

Un de nos ministres va jusqu'à nous rappeler que voter est un droit constitutionnel, mais il oublie que bénéficier de la liberté, d'une justice équitable, de disposer librement de son corps et de pouvoir travailler, sont aussi des droits constitutionnels fondamentaux ! Ces droits ont été bafoués par ces mêmes politiciens !

Je suis pour une France démocratique, c'est-à-dire gérée par des élus responsables et au service de la population, des élus que nous, le peuple, choisissons. Et non pas des élus à la solde des lobbies et du monde de la finance, qui cherchent à nous asservir pour assouvir leurs intérêts personnels.

C'est pourquoi, aujourd'hui, je suis ici avec vous, fier d'être résistant !



ANTI PASS COLMAR 68 - Manifestation du 2 avril 2022 (photos)








1 avril 2022

ANTI PASS COLMAR



Matthieu Aron, l’auteur du livre "Les infiltrés" sur les cabinets de conseil

Kelly Scott

Chiffres pharaoniques, optimisation, conflits d’intérêt, non-paiement d’impôts (Delaware : un paradis fiscal) mélange des genres, copinage, les gens autour de Macron sont pour la plupart issus de ces cabinets... Et l’ont aidé à accéder au pouvoir.
On apprend que l’État fait appel à d’autres cabinets aux coûts tout aussi exorbitants ! En doublon du travail des hauts fonctionnaires et ministres déjà payés grassement...
Matthieu Aron donne un exemple avec Le Maire qui en février 2021 a dépensé 18 millions d’euros pour une enquête sur le budget. Sujet : où tailler pour faire des économies !
PROPREMENT SCANDALEUX.



AFFAIRE MCKINSEY : POURQUOI LA JUSTICE POURRAIT INTERVENIR SELON L'AUTEUR DU LIVRE "LES INFILTRÉS"
Guillaume Descours

L'entreprise américaine McKinsey, à laquelle a fait appel à de nombreuses reprises le gouvernement pendant le quinquennat d'Emmanuel Macron, ne paye pas d'impôt sur les sociétés en France selon le Sénat. De l'optimisation fiscale qui dérange et qui met le chef de l'Etat dans une position difficile, à quelques jours de la présidentielle.

C’est un sacré caillou dans la chaussure d’Emmanuel Macron à quelques jours du premier tour de la présidentielle. Depuis plusieurs semaines, le président sortant et son entourage doivent se justifier sur l’affaire McKinsey. Ce cabinet de conseil avec lequel l’Etat a passé de nombreux et juteux contrats, alors que l’entreprise n’a pas payé d'impôts sur les sociétés en France depuis dix ans selon le Sénat.

Une affaire qui, si elle ne met pas encore Emmanuel Macron dans une très mauvaise position, l’agace a minima, en témoigne sa réponse il y a quelques jours sur France 3. “On a l'impression qu'il y a des combines, c'est faux. Aucun contrat n'est passé dans la République sans qu'il respecte la règle des marchés publics. Que quiconque a la preuve qu'il y a manipulation mette le contrat en cause au pénal", a indiqué le chef de l’Etat.

Pourtant, selon Matthieu Aron, auteur du livre "Les Infiltrés" sur ces fameux cabinets de conseil, il y a bien de la matière à ce que la justice intervienne.
“Il y a d’abord la question qui est posée, qui pour l’instant n’est qu’une question, est-ce que le monsieur de McKinsey qui a fait son témoignage au Sénat a dit toute la vérité ou est-ce qu’il a fait un faux témoignage ? Et deuxièmement, ce qui est beaucoup plus intéressant à mon sens, c’est que la justice devrait peut-être se pencher sur ces pratiques d’optimisations fiscales. McKinsey ne paye pas d’impôt en France parce que McKinsey affiche des bénéfices qui sont de l’ordre de zéro, parce qu’ils font payer un certain nombre de leurs frais par leur maison mère qui est basée aux Etats-Unis. C’est de l’optimisation fiscale, c’est autorisé. Sauf que, est-ce qu'on n'abuse pas de cette optimisation ? C’est sur ce point que les services des impôts doivent se prononcer”, indique-t-il dans "Les Grandes Gueules" ce jeudi sur RMC et RMC Story.

Et selon lui, si McKinsey le fait, c’est peut-être que d’autres cabinets de conseils le font également.

Ce qui dérange également Matthieu Aron, c’est aussi le type des missions qui ont été confiées à McKinsey.
“Bruno Le Maire a confié en février 2021, à McKinsey, une mission qui consiste à lui indiquer quels sont les choix à faire pour faire des économies budgétaires en France. C’est une mission payée 18 millions d’euros. Et McKinsey va conseiller Bruno Le Maire pour savoir où on taille dans le budget pour les achats de l’Etat français”, détaille-t-il.

30 mars 2022

☐ Face-à-face Marion Maréchal / Valérie Pécresse

https://www.youtube.com/watch?v=JUDIZ1s_vi8





☐ Face-à-face Adrien Quatennens (LFI) / Valérie Pécresse

⇒ https://www.youtube.com/watch?v=uncGij2SfSc



29 mars 2022

Anne-Sophie Chazaud

L’affaire McKinsey comme fait politique total

« Que ça aille au pénal ! » a donc lancé, en forme de nouveau « Qu’ils viennent me chercher ! », le jeune représentant de l’extrême-centre.
Vous le savez peut-être, je prépare pour la rentrée prochaine un essai qui, prenant au départ appui sur la question de la société de surveillance, analyse la dérive d’une société procédant par multiples confiscations anti-démocratiques dans de nombreux domaines, lesquelles traduisent en réalité, pour ce qui nous concerne, un changement de régime. La question que cela pose est : sommes-nous réellement encore en démocratie, entendons par là dans une démocratie fonctionnant de manière saine ?
L’affaire McKinsey – et autres cabinets de conseil – et le climat qui l’entoure permet d’illustrer cette dérive.
Tout agité et manifestement contrarié, au bord de taper du pied par terre et la houpette au vent, le chef de la Macronie a donc engagé ceux qui, lucides, comprennent que l’affaire McKinsey constitue bien une affaire d’État, à « aller au pénal ». Mais bien sûr, c’est tellement simple ! Et puis, allons au pénal à 2 semaines des élections ! Autre manière d’ailleurs de dire que le macronisme consiste à décorréler le politique (élections) du réel (renvoyé aux calendes grecques d’un hypothétique calendrier judiciaire) et à « assumer » que l’on n’ait jamais de comptes politiques à rendre en particulier lorsqu’on se soustrait au débat.
La première dérive, évidente, que l’on peut ici relever, est celle d’une démocratie où la justice dysfonctionne lourdement. Rappelons qu’il y a 5 ans, à quelques encablures de la présidentielle, la magistrature et notamment le PNF qui ne bouge pourtant pas une oreille sur le gigantesque scandale en cours, ont, pour une question infiniment moins grave (bien que répréhensible) dézingué le candidat Fillon par une opération express dans le but clair de porter le candidat Macron au pouvoir. Comment fait-on pour « aller au pénal » quand ceux qui sont supposément les garants et les détenteurs de l’autorité judiciaire sont aux ordres du pouvoir en place, voire anticipent ses ordres parce que cela va dans le sens idéologique qui leur convient ? Cette analyse a déjà été largement étayée et trouve ici sa pleine illustration. Notons que, quand bien même il y aurait une action en justice, le temps judiciaire qui serait déployé serait, là encore, mis au service du pouvoir et l’on serait loin de l’expédition punitive expresse du type Fillon qui ne semble pouvoir s’abattre que sur les adversaires de la Macronie.
Ce scandale, dont le pouvoir décrète lui-même (on n’est jamais mieux servi que par soi-même) qu’il ne constitue pas une « affaire d’État », révèle par ailleurs l’absence quasi-totale de contrepouvoir médiatique. On est bien loin du Pullitzer, à l’exception de ceux qui ont eu le courage de lancer le scandale et qui trouvent bien peu de relais auprès de leurs confrères.
Pas de justice réelle donc, pas non plus d’indépendance médiatique : occuper le terrain du débat présidentiel par l’affaire ukrainienne, ad nauseam, afin de ne surtout pas mettre le candidat Macron en danger en le confrontant au bilan calamiteux tous azimuts du président Macron, telle semble être la nouvelle mission que se sont fixée les petits agents journalistiques zélés d’un système parvenu au bout de son ineptie anti-démocratique, où toute forme de contestation, d’opposition, voire de travail de contrôle parlementaire (en l’occurrence l’enquête du Sénat) est taxée de « complotiste ».
Sans les réseaux sociaux pourtant sous haute surveillance, cette affaire, littéralement gigantesque par tous ses aspects, et qui fait la une à l’étranger d’où l’on nous regarde à juste titre comme une démocratie malade et corrompue, serait déjà enterrée et passée aux oubliettes.
Le fait que la Macronie et que ses appuis (ici justice et médias) s’imaginent pouvoir passer outre malgré les révélations, en dit long également sur le niveau d’apathie des citoyens, estourbis par 5 ans de comportements antidémocratiques, d’éborgnages, de mépris, de violences, de lois liberticides et autres confiscations polymorphes.
L’affaire Benalla et son cortège de manipulations, l’affaire de prédation Alstom (dite affaire Pécron) – par exemple – le traitement indigne de la révolte sociale des Gilets Jaunes, le traitement erratique de la crise sanitaire ont démontré que le pouvoir pouvait tout se permettre, qu’il n’y avait dans le fond plus de limites ni de barrières, alors, pourquoi se gêner puisqu’au final le bloc élitaire finirait toujours par se rassembler dans la préservation de ses intérêts, comme il l’a manifesté aux européennes, trop content que l’on casse du gueux ?
L’affaire McKinsey révèle aussi les travers d’un pouvoir néolibéral (ce qui explique que ces pratiques soient mondiales, d’où la bêtise inepte du raisonnement « les autres font pareil ») qui décide de faire sécession, sous prétexte de meilleure efficacité, de son propre corps social ainsi que de ses propres agents, lesquels sont pourtant formés à cela et qui fournissaient jusqu’alors ces services d’évaluation et d’expertise. Cette manière de privatiser l’action publique (y compris l’action du législateur) est grave en ce qu’elle cherche, sur le modèle managérial importé du secteur privé, à expulser en quelque sorte la fonction publique de ses propres prérogatives et, partant, par cette externalisation, à dénaturer voire anéantir la notion-même d’intérêt général. Il est du reste normal que ce soit le même pouvoir qui décide démagogiquement de supprimer l’ENA. À quoi bon, même, si l’on va jusqu’au bout de la logique, des cadres supérieurs et des hauts fonctionnaires puisqu’on a les copains intéressés, fabricants de powerpoints et de punchlines incultes, auxquels on confie le dépeçage des fleurons et des outils de pilotage et de gestion stratégique de l’État ?
L’intérêt général n’existe plus et laisse la place à la somme des intérêts particuliers, à la gabegie et aux dépenses inconsidérées de l’argent du contribuable, ainsi qu’à la guerre de tous contre tous, à quoi peut d’ailleurs se résumer le quinquennat Macron. C’est le « there is no society » version disruptive nimbée d’inculture communicante.
Il est à noter que cette externalisation de l’action publique vient redoubler les effets de la gouvernance européenne qui, on a encore pu le constater récemment, prend des décisions déconnectées de tout processus démocratique en lieu et place des peuples souverains (liberté d’information, transfert des données personnelles aux USA, soumission au racket américain du gaz de schiste destructeur d’environnement et qui va peser lourdement sur les citoyens européens sans que ceux-ci aient eu le droit de se prononcer, pour les exemples les plus récents, etc.).
En ce sens, l’affaire McKinsey constitue, outre un scandale majeur, un fait politique total (je ne suis pas ici exhaustive) qui tout à la fois révèle et incarne la dérive anti-démocratique de notre régime politique : l’illibéralisme comme aboutissement naturel du néolibéralisme.
Il y a encore 2 semaines pour empêcher que cette dérive ne se poursuive et pour que l’action publique et politique retrouve son sens et sa valeur.
Je vous souhaite une bonne semaine (mes publications demeurent inivisibilisées par fb pour encore 3 jours mais peu importe).

Méli-mélo


⬦ Page la plus consultée du blog ces derniers jours : cliquez ⇒ ici


⬦ Bientôt le vaccin Vivaldi : un pour chaque saison.


⬦ « De la contradiction naît la lumière » dit-on.


⬦ La liberté consiste d’abord à ne pas mentir. Là où le mensonge prolifère, la tyrannie s’annonce ou se perpétue.
Albert Camus


⬦ S'abstenir équivaut à voter Macron. Alors j'irai voter.


⬦ Certains inventeront le passe-muraille...


⬦ S'il vous plaît ne mélenchon pas tout.


⬦ Si je baisse la température de 2º je sauve une Ukrainienne.


⬦ Il vaut mieux être de drôles de gens que des gens pas drôles.


⬦ Le plus étrange, c'est que malgré les gestes barrière et le vaccin, l'épidémie de Covid n'a pas lâché prise...


⬦ Il reste encore beaucoup de covidistes en manque de doses.


⬦ Ne vous réjouissez pas, le pass est seulement suspendu. Vous avez juste une permission pour aller voter Macron.


⬦ De mauvaises langues prétendent que Véran serait prié de se faire discret, plus question d’évoquer la gestion de la covid... Tout oublier...


⬦ Le projet qui accompagne Macron et ses semblables est la gestion globale du bétail humain. C'est ainsi qu'ils nous voient. C'est ainsi qu'ils nous veulent.
Votez.


⬦ Standardisation et numérisation poussées à l'extrême ne sont pas synonymes de progrès et sont contraires à une société qui respecte les droits et les besoins de chacun.


⬦ Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
Jean de La Fontaine, Le lion et le rat

28 mars 2022

Conflit ukrainien

Éric Denécé : "Il ne faut pas éluder les responsabilités du régime de Zelensky"

https://www.youtube.com/watch?v=INwOOm8uWU0



Bernard Friedrich

Ce que je vois, lis ou entends ces derniers jours me conforte dans l'idée qu'il n'était peut-être pas si judicieux de se précipiter pour aller chercher des réfugiés (déjà sauvés en fait) pour se retrouver aujourd'hui avec sur les bras des milliers de malheureux dont on ne sait s'occuper ! Réfléchir avant d'agir ! Dommage que l'État ait attendu si longtemps avant de mesurer l'immensité du défi ! Je reste d'avis qu'il faut tout faire pour maintenir des "communautés" qui pourraient d'ailleurs servir de famille d'accueil aux innombrables gosses isolés : ce qui suppose que nous ayons la "générosité" de sacrifier quelques-unes de nos structures destinées au tourisme de masse pour offrir à ce peuple dans la misère un cadre de vie digne en attendant qu'il puisse retrouver son sol dès que les circonstances le permettront. L'hébergement "individuel" devrait rester une exception.

Générosité et réalisme !

Ils sont sublimes tous ces actes généreux qui chaque jour de plus en plus nombreux viennent porter secours aux milliers (millions en fait) d'Ukrainiens fuyant leur pays. Et pourtant certains peuvent poser question.
La récupération, l'acheminement, l'accueil puis la répartition et le suivi des réfugiés, ne peuvent être laissés à l'initiative « privée » aussi noble cette dernière puisse-t-elle être ; sauf cas exceptionnel lorsqu'il s'agit de recueillir des membres de sa famille ou de proches. Il s'agit d'une responsabilité et compétence exclusives de l'État !
En effet, seul l'État peut décider de qui entre et séjourne sur son territoire ; seul l'État et ses représentants disposent des moyens pour réquisitionner si nécessaire personnes et biens, fixer les règles, fournir les moyens indispensables aux fonctions de la vie courante telle que sécurité ou soutien médical etc. Aucun citoyen, aucune association ne dispose de ces pouvoirs ! Mais la solidarité, la générosité, l'adhésion de tous est indispensable.
Dans l'immédiat, ces « réfugiés » vivent dans des conditions plus ou moins confortables, peut-être loin des membres de leur famille. Mais au moins la peur et la misère ont baissé d'un cran ! Demeure l'inquiétude de lendemains incertains dans des lieux inconnus.
Notre territoire regorge de mobil-homes conçus pour une vie décente et implantés sur des terrains de camping pour la majorité proches des commodités ; endroits parfaits pour concilier vie familiale et respect des communautés qui pourront y recréer au mieux leur cadre de vie traditionnel. Lieux où en outre il est facile d'organiser les relais administratifs et de soutien indispensables. Et bien d'autres structures prêtes à l'emploi à moindre coût existent ! Notre solidarité s'y concrétisera par les gestes de soutien que chacun de nous y apportera au quotidien.

COULEURS DE LA TURQUIE D'AUJOURD'HUI

à la médiathèque de Colmar jusqu'au 14 avril