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8 mars 2022

MÉLISSA SIMON - MIDI LIBRE

Covid : sept questions autour de la suspension du pass vaccinal et de la fin du masque obligatoire le 14 mars

Jean Castex a annoncé jeudi 3 mars la fin du port du masque en intérieur et la suspension du pass vaccinal à compter du 14 mars. Mais des questions subsistent. On fait le point.

La lumière au bout du tunnel ? Invité du JT de 13 h de TF1 le jeudi 3 mars 2022, le Premier ministre a annoncé un nouvel assouplissement des mesures sanitaires en France. Cet allégement intervient dans un contexte de baisse significative de nombre de nouveaux cas de Covid. Concrètement, le 14 mars, le pass vaccinal ne sera plus nécessaire et le port du masque ne sera plus obligatoire. Mais des questions demeurent autour de ces allégements. Nous allons donc tenter d'éclaire votre lanterne.

Est-ce vraiment la fin du pass vaccinal ?

En fait, la suspension du pass vaccinal entraînera le retour du pass sanitaire. Disparu depuis le 24 janvier dernier, le pass sanitaire sera requis "dans les établissements de santé, les maisons de retraite et dans les établissements accueillant des personnes en situations de handicap".

En d'autres termes, les personnes qui ne possédaient pas de pass vaccinal (obtenu grâce à un schéma vaccinal complet) devront effectuer un test de dépistage négatif pour que leur pass sanitaire soit actif durant une durée limitée et ainsi accéder à ces lieux précis.

Pour les autres endroits où le pass vaccinal était exigé, à partir du 14 mars ce dernier ne sera plus nécessaire.

Quels seront les tests acceptés pour obtenir un pass sanitaire valide ?

La DGS indique à nos confrères de RTL que des tests PCR, antigénique ou des autotests sous supervision d'un professionnel de santé permettent d'obtenir ce pass sanitaire, même après le 14 mars. Entre autre, les conditions de dépistage restent les mêmes que celles que nous connaissons aujourd'hui.

Pendant combien de temps resteront-ils valides ?

À partir du 14 mars, l'obtention d'un pass sanitaire via un test de dépistage négatif sera réduite : 24 heures depuis la date de prélèvement. Si la personne a de nouveau besoin d'un pass sanitaire passé ce délai, elle devra réaliser un nouveau test, et qu'il soit négatif.

Les tests seront-ils payants ?

Ils le seront pour les personnes dont le schéma vaccinal n'est pas complet, indique le ministère à nos confrères. Font exception : "les personnes mineures, disposant d’une contre-indication à la vaccination, identifiées dans le cadre du contact-tracing fait par l’Assurance maladie ou TousAntiCovid, concernées par des campagnes de dépistage collectif - organisées par les Agences régionales de santé ou au sein des établissements de l’éducation nationale par exemple - présentant une prescription médicale ou ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois". Ces dernières pourront donc bénéficier des tests gratuitement.

La fin du masque, partout et pour tout le monde ?

Jean Castex a annoncé le 3 mars deux exceptions. Le port du masque restera obligatoire dans les "transports collectifs de voyageurs". Comprenez, les transports en commun (métro, bus, tramway...). Par ailleurs, on ne sait pas encore si les transports de longue distance seront concernés par la levée du masque ou non.

Concernant les écoles, Jean Michel Blanquer a précisé que cette levée des restrictions en milieu scolaire concernerait les élèves mais aussi l'ensemble des personnels de l'éducation. Le protocole sanitaire en vigueur à cette devrait évoluer après "une instance de coordination avec les organisations syndicales et les autorités de santé le 9 mars."

Le ministre de l'Education assure que les changements iront vers l'allégement, notamment sur "la vie à la cantine", les "activités sportives" ou encore le brassage des élèves. "Une étape supplémentaire, pas la dernière."

De son côté, Olivier Véran s'est adressé aux plus fragiles, par leur âge ou leur état de santé : "N'hésitez pas à conserver votre masque dès lors que vous êtes dans un milieu clos avec des gens que vous ne connaissez pas et qui sont potentiellement contagieux". "ll n'est plus obligatoire mais il reste tout à fait possible voire recommandé de le porter dans certaines situations", a préconisé le ministre de la Santé.

Peut-on vraiment lever les restrictions ?

Lorsqu'il annonçait espérer pouvoir lever ces restrictions à la mi-mars, Olivier Véran avait évoqué plusieurs conditions à remplir pour acter l'assouplissement des mesures de lutte contre le Covid. Ces conditions s'articulaient autour du nombre de patients admis dans les services de réanimation à l'hôpital, du taux d'incidence et la dynamique épidémique.

Jean Castex a fait état d'une amélioration de la situation épidémique, lors de son passage sur TF1, mais n'est pas rentré dans le détail des chiffres. La date du 14 mars semble en revanche arrêtée, quels que soient les indicateurs à ce moment-là, à moins d'une forte reprise épidémique qui viendrait rebattre les cartes, mais qui reste peu probable, si l'on se fie à la tendance de ces dernières semaines.

Où en sont les indicateurs actuels ?

Devant le Sénat, Olivier Véran avait évoqué un objectif de 1 500 patients maximum en service de réanimation, hospitalisés à cause du Covid.

Concernant le taux d'incidence, il était de 558,6 cas pour 100 000 habitants selon les données communiquées par Santé Publique France le 4 mars, un taux qui reste très élevé mais qui observe une baisse constante, note Covid Tracker. Le ministre de la Santé avait fixé pour objectif d'atteindre un taux d'incidence se situant entre 300 et 500 cas pour 100 000 habitants.

Enfin concernant la dynamique épidémique, elle est actuellement en situation de décrue aussi. Le seuil fixé par le gouvernement de ce côté-là est déjà atteint. En effet, le 2 mars, R, qui indique le nombre de personnes contaminé par un malade, est de 0, 68. Un taux "bas et stable" qui signifie que l'épidémie recule, selon Covid Tracker, qui observe néanmoins une légère hausse par rapport aux derniers jours.
Eric Straumann - Facebook Live du 8 mars 2022

Accueil des réfugiés ukrainiens / Produits de première nécessité / Covid / Carnaval des enfants
Phil

DNA Colmar : Punitions scolaires : responsabiliser plutôt que sanctionner...



Variations sur le bretzel par Guy Ritzenthaler (Ritchie)



















6 mars 2022

Clo

J'en ai marre des gens qui se la pètent, qui se croient supérieurs aux autres, qui vantent leurs diplômes ou leurs médailles, fiers d'être "des gens bien comme il faut", rangés comme des oignons dans une cagette, à ne pas dépasser d'un pli, à manger du poulet le dimanche avec la grand-tante toujours à la même place, de boire le thé à 16h tapante, et de sonner la cloche du dîner à 19h !
Moi je suis tout l'inverse, j'aime les gens tordus, les gens bizarres, les cabossés de la vie, ceux qui ont le cœur à fleur de peau, qui dansent à poil dans leur salon, qui se déguisent avec leurs enfants, qui pleurent devant Bambi, qui mangent à n'importe quelle heure, et qui vivent l'imprévu...
Ceux dont la sensibilité dépasse l'entendement, ceux qui sont ailleurs, à l'ouest, à côté, avec cet air étonné de se trouver là où ils ne devraient pas être. Ceux que tout érafle, tout déchire, ceux qui sont bouleversés par le soleil qui se lève, la nature qui s'éveille, par les étoiles et la lune, ceux qui sont à l'écart...
J'aime tous ceux-là, parce que ce sont ceux qui n'ont pas peur d'être différents, ceux qui changent le monde juste parce qu'ils sont vrais...



Manifestation anti pass du 5 mars 2022 à Colmar (photos)




















5 mars 2022

[Colmar] Rassemblement en soutien au peuple ukrainien







Phil

DNA Colmar : la statue de la liberté (celle de Colmar) aux couleurs de l'Ukraine...



Galerie Murmure

Vernissage de l'exposition Roger Decaux (1919 - 1995)

vendredi 11 mars de 18h30 à 21h





La Fédération des concours de musique alerte contre l'exclusion des jeunes candidats russes

Louis-Valentin Lopez




Le récital que le jeune pianiste russe Alexander Malofeev devait donner à Vancouver a été annulé - Compte Facebook d'Alexander Malofeev

« Nous demandons fermement aux organisations membres de ne pas discriminer ni exclure de jeunes artistes talentueux de leurs compétitions », réclame la Fédération mondiale. Alors qu'un jeune pianiste russe, notamment, vient d'être exclu du concours de piano de Dublin.

Gare à ne pas discriminer des jeunes artistes à l’aube de leur carrière, alors qu’ils n’ont rien à voir avec la guerre provoquée par la Russie. C’est le message ferme envoyé par la Fédération mondiale des concours internationaux de musique dans un communiqué transmis à France Musique ce vendredi soir. « La guerre entraîne une isolation croissante des musiciens russes et biélorusses, souvent sans faire la distinction entre les artistes soutenus par l’État, qui représentent l’idéologie de leur gouvernement, et les musiciens qui ont pris de grands risques en s’exprimant contre cette guerre », déplore l’organisation.

« Il est de la responsabilité de la Fédération de prévenir l’instrumentalisation des jeunes musiciens. Avec cela à l’esprit, nous recommandons et demandons fermement aux organisations membres de ne pas discriminer ni exclure de jeunes artistes talentueux de leurs compétitions », poursuit l'instance, soulignant qu’ « aucun candidat ne peut être considéré comme un représentant officiel de son gouvernement, et être déclaré le représentant d’une idéologie simplement à cause de sa nationalité. Au contraire, notre organisation protégera et soutiendra toujours les jeunes musiciens, peu importe d’où ils viennent. »

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De jeunes musiciens russes déjà congédiés

Car certains candidats sont d’ores et déjà mis au ban des compétitions internationales. C’est le cas du jeune pianiste russe Roman Kosyakov, qui a partagé sur son compte Facebook un courriel sans équivoque de la Dublin International Piano Competition, à laquelle il avait postulé. « Cher Roman, nous vous remercions d’avoir candidaté à l’édition 2022 », peut-on lire. Mais « à l’unisson avec les organisations culturelles à travers le monde et en cette période difficile, nous vous informons à regret que nous ne pourrons pas inclure de candidat russe dans la compétition 2022 ». « Voilà où nous en sommes rendus… », commente le jeune homme, dépité.

S’il ne participait pas à un concours, le tout jeune pianiste russe Alexander Malofeev, 20 ans, a lui aussi fait les frais de la guerre déclarée par son gouvernement. Le récital qu’il devait donner à Vancouver a été annulé, simplement à cause de sa nationalité. « À la Vancouver Recital Society, nous ne pouvons en toute conscience présenter en ce moment le concert d’un artiste russe à moins qu’il ne s’exprime ouvertement contre cette guerre », a justifié l’organisatrice, Leila Getz. Tout en soulignant qu’Alexandre Malofeev craignait des représailles sur lui et sa famille si jamais il venait à s'exprimer.