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23 février 2022

Flavien Ancely Frey
Comité de soutien à Yannick JADOT - Colmar & Centre Alsace

La crise sanitaire, dont nous commençons seulement à entrevoir l'issue, a questionné les modes de fonctionnement de nos sociétés. 2 ans plus tard, force est de constater que le système ultra-libéral est incapable de se réformer dans l'intérêt des citoyennes, citoyens et de l'ensemble du vivant.
Le film « Don’t Look Up » dresse un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il dénonce la fuite en avant du capitalisme face à l'urgence climatique.
Au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeantes et dirigeants politiques et les multinationales détournent délibérément le regard voire sabotent l'espoir d’un avenir juste et soutenable. Parce que le système politique et financier privilégiera toujours les intérêts privés par rapport à la sécurité du plus grand nombre (quand bien même cela pourrait conduire au désastre), face à l'urgence, nous devons imposer un autre modèle de société.
À un mois de l'élection présidentielle, nous pouvons encore agir.
Nous devons rappeler l’ordre des priorités et faire de 2022 l’année où la France a enfin été à la hauteur des défis sociaux et environnementaux.
Nous n’attendrons pas 5 ans de plus. Nous pouvons changer nos vies maintenant. Nous pouvons faire payer les responsables.
Les revendications sociales et environnementales doivent être au cœur de cette campagne électorale !
Le samedi 12 mars, la #MarcheLookUp sera aussi à COLMAR, dans une ambiance festive, familiale, apartisane et non-violente ! Rendez-vous au départ de la place Rapp à 13h30
Deviens bénévole et rejoins l’équipe d’organisation de la marche :
ancely.flavien@gmail.com / 06 23 02 87 39
Des marches ont lieu partout en France. Plus d’infos ici : https://marcheclimat.fr/12mars/

Victime des effets secondaires du vaccin, Gaël Monfils accumule les forfaits



22 février 2022

Si vous pensez autrement, vous êtes un terroriste

H16

Il va devenir difficile de distinguer ce qui fait le charme un peu rude des dictatures orientales de la soyeuse bonté des démocraties occidentales : chaque jour qui passe accroît l’évaporation rapide des principes fondamentaux de nos démocraties et tout indique qu’on se dirige vers un monde où penser de travers vaudra sinon mise à mort physique, au moins mise à mort sociale…

Pour étayer ce constat, on pourrait par exemple jeter un œil au dernier bulletin produit par le Homeland Security, l’administration américaine en charge de la sécurité intérieure du pays, et qui a récemment explicité comment elle entendait lutter contre les menaces terroristes qu’elle voit manifestement partout.

Pour elle, et moyennant un élargissement particulièrement généreux de la définition de « terrorisme », le fait d’émettre de la désinformation participe maintenant des actions terroristes qu’il sera bon de traquer et poursuivre avec la plus grande fermeté. Bien évidemment, il appartiendra à cette administration de juger ce qui relève de la désinformation ou non, cette dernière étant jugée comme néfaste dès lors qu’elle peut engendrer la discorde au sein du peuple.

En somme, penser de travers et faire usage de sa liberté d’expression peut largement rentrer dans ce cadre, et conduire en prison ceux qui s’y prêtent.

On pourrait croire à une exagération, mais malheureusement, les récents événements en France et au Canada forcent à lever tout doute : en France, il est maintenant assez officiellement interdit de se rassembler pacifiquement à Paris pour protester contre les mesures sanitaires ségrégationnistes actuellement en place. La brutalité policière contre la tentative de manifestation dont les Parisiens et la communauté internationale ont été témoins il y a quelques jours ne permettent guère d’interprétation favorable à l’actuel gouvernement Macron-Castex.

Au Canada, l’ampleur de la dérive totalitaire est maintenant visible par tout le monde.

Devant le mouvement de protestation des camionneurs du Convoi de la Liberté qui s’est installé devant le Parlement à Ottawa et qui se traduit par une espèce de fête foraine bon enfant avec force distribution de nourriture, musique et châteaux gonflables pour les enfants, Justin Trudeau, l’actuel Premier ministre canadien, a courageusement décrété un état d’urgence proche d’une loi martiale.

Il fallait au moins ça pour disperser des barbecues et des distributions de sandwiches rythmés par une abominable musique populaire probablement mise trop fort.

Le bilan ne fait cependant pas rire : une fois cette loi d’exception passée, les médias ont très officiellement reçu l’interdiction d’aller sur place témoigner des opérations de police en cours. Certains régimes autocratiques répressifs ne procèdent pas autrement.




Lors de ces opérations, si des animaux domestiques venaient à être séparés policièrement de leurs propriétaires (ce qui est possible pour tous les camionneurs venus avec leur chien par exemple), les autorités ont déjà amplement prévenu qu’une confiscation de l’animal était prévue, le temps que les déboires judiciaires du propriétaire se résolvent. Au bout de 10 jours cependant, si le propriétaire est toujours englué dans les procédures, l’animal est considéré comme perdu et euthanasié. Là encore, certains régimes brutaux ne diraient pas non.

Enfin, et cette nouvelle a quelque peu désarçonné tous ceux qui croyaient encore naïvement aux fables sur les gouvernements responsables devant le peuple, le gouvernement Trudeau entend bloquer les comptes bancaires (et tous les avoirs financiers) des personnes impliquées de près ou de loin avec les mouvements de protestations qui parsèment le Canada. Bien que le droit d’assemblée pacifique ne soit pas remis en cause par les pouvoirs exceptionnels que Trudeau vient d’obtenir, le fait de faire partie d’une telle assemblée signifie donc à présent le gel de tout avoir bancaire, sans jugement ni procès.

Il va sans dire que ce genre de procédé (qui a d’ailleurs posé des problèmes techniques aux banques forcées de s’adapter très rapidement à un processus qui n’était pas vraiment prévu) est parfaitement scandaleux en ce qu’il revient à jeter à la rue, instantanément, tout opposant politique.

L’affaire prend des tournures glaçantes lorsqu’on apprend ainsi que des personnes ont été licenciées pour avoir fait des dons au Convoi de la Liberté, ce qui au passage est la définition même de la dictature et signifie la fin claire de la démocratie canadienne.

Ces pouvoirs exceptionnels auront en outre permis aux policiers d’intervenir sur place : rapidement, ce qui était jusqu’à présent une manifestation pacifique a donc logiquement tourné à une série d’arrestations plus ou moins violentes. Au passage, notons que Trudeau se comporte à l’antithèse d’un président Trump qu’on a vu conserver son calme lors des émeutes Antifa et BLM au cours de l’été 2020 et qui n’a jamais demandé de pouvoir spéciaux pour obtenir le retour au calme. A contrario, Trudeau a non seulement refusé de discuter avec les manifestants pacifiques d’Ottawa, il les a copieusement insultés, et, une fois ces pouvoirs spéciaux (et dictatoriaux) obtenus, il s’est empressé de les utiliser…

De façon plus inquiétante encore, les agissements de Trudeau n’ont été condamnés par aucun chef d’état occidental.

Ce n’est pas un hasard : la plupart d’entre eux (et Macron n’est pas le dernier) a déjà réfléchi à l’opportunité d’utiliser ce genre de pouvoirs avec leur propre population.

Pourquoi ? Probablement parce que la situation actuelle ne sent pas bon, pour le dire gentiment.

Économiquement, tout part en sucette, et les politiciens au pouvoir n’ont plus l’excuse pandémique pour cacher leur responsabilité ; l’inflation galope et tout le monde comprend qu’il s’agit d’une conséquence directe de fermetures de plus en plus arbitraires et stupides de pans entiers de l’économie, de l’« helicopter money » et du « quoi qu’il en coûte », certainement pas à cause des gens qui tombent malade…




Cette situation catastrophique est mondiale notamment car tout le système basé sur des liquidités contrôlées par des banques centrales est lui-même mondial. Tout le monde, peuple et dirigeants inclus, comprend qu’on arrive partout au bout des dettes, des distributions d’argent et des bidouilles créatives sur les marchés.

Or, lorsqu’une situation est mondiale, il n’y a nulle part où aller : les politiciens ne voulant pas être tenus responsables des monceaux d’erreurs qu’ils ont enfilées pour camoufler leur incompétence et leur impéritie, les gabegies qu’ils ont financées à crédit sur les générations futures puis les choix désastreux de politiques de santé destinées à maintenir la population sous contrôle, bref, comme tous veulent fuir leurs responsabilités et qu’ils ne peuvent s’enfuir ou disparaître durablement, il ne leur reste qu’accélérer vers l’autoritarisme le plus pur.

C’est exactement ce qu’on observe actuellement et dans ce contexte, le Canada n’est qu’une étape.

Si les politiciens veulent effectivement accélérer, quelques éléments les retiennent. Oh, bien sûr, il ne s’agit plus des institutions – on a par exemple vu en France le délitement complet du Conseil constitutionnel, ni même l’armée ou la police qui feront tout ce qu’on leur dit de faire, sans beaucoup d’états d’âme.

En revanche, il en va différemment pour chaque individu, tant ceux qui composent les institutions que les forces de l’ordre et tous les citoyens : tous ont besoin de l’assurance, même vaguement inconsciente, qu’ils sont du « bon » côté de l’Histoire, qu’ils sont les « gentils », ceux qui participent à la perpétuation de la société et de la civilisation dans un cadre raisonnable.

Comme je l’expliquais dans un précédent billet, pour garantir la continuité de ce consentement, il faut donc que le théâtre global continue de façon suffisamment satisfaisante sinon, ce consentement s’évapore et la fermeté des institutions disparaît et le gouvernement tombe.

Logiquement, nous sommes donc essentiellement dans une guerre de l’information : d’un côté les médias officiels, la pensée qui a le droit de cité et de l’autre l’ensemble des réseaux sociaux au sens large, depuis les discussions entre membres d’une même famille, au sein des entreprises, dans des restaurants, les bars et les lieux de rencontre traditionnels (dont on ne s’étonnera donc pas que les gouvernements aient tout fait pour les conserver fermés), jusqu’aux réseaux informationnels alternatifs (essentiellement internet).

Comment s’étonner, dès lors, que les seconds soient classifiés dans les terroristes par les premiers ?



Suspendus car non-vaccinés, la vérité sur ces soignants mis au ban sans aucune aide  (21 min)




ANTI PASS COLMAR 68





Idriss Aberkane

La rencontre Macron-Poutine a été une humiliation

https://www.youtube.com/watch?v=EzkuQ2N2DS8



21 février 2022

Eric Vial

Le résultat de la consultation citoyenne et populaire « L’Alsace doit-elle quitter le Grand Est pour redevenir une région à part entière ? » organisée par Toute l'Alsace vient de tomber.
92,4% disent OUI.
7,6% disent NON.
Succès immense pour cette consultation qui a recueillie 168 456 voix. Ce qui, rapporté au nombre d’habitants en Alsace, en fait l’une des votations les plus populaire de l’histoire de la République. (Presque 10%).
C’est évidemment beaucoup plus de votants que les primaires des Verts ou des LR.
Il s’agit là d’une défaite cinglante pour le Grand Est et son idéologie technocratique déconnectée des réalités du terrain et des gens.
La démocratie a parlé, il faut maintenant que l’Alsace recouvre ses prérogatives qui lui ont été ôtées.



Bernard Rodenstein

Ils vont nous en mettre plein la vue avec leur score à la soviétique !
Du grand n’importe quoi pour tromper les gens !
N’a-t-on pas déjà gaspillé assez d’argent public pour ces structures qui de toutes façons ne seront jamais satisfaisantes pour tout le monde ?
Notre esprit « Hans im Schnokeloch » va encore nous décrédibiliser un peu davantage.
Marre de tous les prétentieux qui tiennent l’Alsace pour le nombril du monde.
J’aime ma région mais je ne l’idolâtre pas. Nous sommes une poussière sur l’échelle où se prennent les grandes décisions. Il serait grand temps de voir plus loin et plus large ! Au lieu de chausser les lunettes qui rétrécissent la vue.

Benoît Legrand

J'entends beaucoup de personnes dire que nous sommes en dictature, que nous ne sommes plus en démocratie et que nous voulons revenir comme au temps d'avant. Mais, je vous pose la question : avons-nous déjà été en démocratie ? Quand avez-vous ressenti le sentiment d'être en démocratie pour la dernière fois ? Michel Rocard disait que vous avez beau ne pas vous occuper de la politique, la politique s'occupera de vous. Vous avez pu ressentir le fait d'être en démocratie il y a quelques années, car vous ne vous intéressiez pas à la politique et elle ne s'intéressait pas à vous. Mais le réveil a dû être douloureux pour certains, quand le gouvernement a décidé de s'attaquer à leur liberté avec ce pass sanitaire et que la politique s'est enfin occupée de vous. Alors la question est : qu'est-ce que la démocratie et comment savons-nous que nous y sommes ? Beaucoup me répondront que « demos » ça veut dire peuple en grec, et « kratos » c'est le pouvoir. Et donc : la démocratie c'est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Mais une fois qu'on a dit ça, on n'a pas dit grand-chose. C'est pour ça que je souhaite revenir à des temps un peu plus anciens pour expliquer les fondements de notre république. Lors de la révolution française, quand l'ancien régime est tombé, la souveraineté ne pouvait plus être exercée par le souverain. Il a donc fallu trouver un souverain de substitution pour maintenir le pays dans son état et pour que chaque région ne devienne pas autonome. C'est à ce moment-là qu'il y a eu des grands débats sur les formes de la démocratie et de transfert de la souveraineté, et qui valent encore aujourd'hui. D'un côté, nous avions les partisans de la souveraineté nationale. La souveraineté du roi est transférée à la nation. Les membres de l'assemblée nationale avaient un mandat représentatif, et faisaient tout au nom de ceux qui les avaient élus sans que ceux-ci puissent les contrôler. De l'autre côté, nous avions les partisans de la souveraineté populaire. La souveraineté du roi était transférée au peuple. Les membres de l'assemblée nationale avaient un mandat impératif, ils étaient là pour porter strictement les propositions qui leur avaient été faites et devaient rendre des comptes à leurs électeurs. Comme à l'époque la France se faisait envahir par des puissances étrangères et les messages se faisaient par coursiers à cheval, on peut comprendre qu'il y ait eu une préférence pour le mandat représentatif. 230 ans plus tard, c'est plus compliqué. Le mandat impératif est toujours interdit par la constitution et les députés n'ont de compte à rendre à personne de leurs actions. À personne si ce n'est au président de la république pour les députés LREM qui se sont fait élire grâce à son nom. 230 ans après la grande révolution, Emmanuel Macron a reconstitué le pouvoir du monarque en étant le seul à prendre les décisions du pays. Espérons pour lui qu'il respecte les gestes barrières afin qu'il n'éternue pas dans le sac. Et espérons pour nous que nous arriverons à poursuivre l'idéal d'émancipation de la grande révolution pour que nous soyons enfin en démocratie.

20 février 2022

Nanci Nette

Un premier jugement et il y en aura beaucoup d'autres...
 
Tous ceux qui ont été lanceurs d'alerte pour le bien de cette population abusée par une presse complice des mesures prises sans fondement scientifique et uniquement pour des raisons politiques et ce qui est plus grave pour des collusions d'ordre économique, va peu à peu devoir rendre des comptes en justice.
Jean-François Toussaint, Didier Raoult, Luc Montagnier, Christian Perronne, Laurent Toubiana et bien d'autres scientifiques ont été diffamés et parfois déchus de leur fonction, ces hommes d'expérience mus par la volonté intègre de n'être que médecin, c'est à dire de se soucier de ce qu'il y a de mieux pour la population en terme sanitaire... ce n'est pas pour leur gloire personnelle qu'ils ont alerté mais il viendra le temps de leur rendre justice et cela commence par ce type de condamnation. On s'en réjouit.
« Par jugement en date du 10 février 2022, le tribunal correctionnel de PARIS (17ème chambre) a condamné Dov ALFON, Directeur de publication du journal LIBÉRATION, pour avoir publiquement diffamé le Professeur Jean-François TOUSSAINT. »