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16 février 2022

20 Sénateurs appellent à lever le pass vaccinal sans délai

Alain HOUPERT
Sénateur de la Côte-d'Or

L’annonce par le porte-parole du gouvernement d’une levée possible du pass vaccinal fin mars / début avril n’est pas acceptable. Il ne s’agit plus de la gestion sanitaire de la crise, mais d’une stratégie politique. Après avoir mis les Français en liberté surveillée, le Gouvernement voudrait être celui qui les libère, à quelques semaines du premier tour des élections présidentielles. La ficelle est un peu grosse.

Avec 300 000 contaminations officielles par jour, c’est-à-dire sans doute plus de 500 000 en réalité, ce pass vaccinal n’a aucun sens. Il n’a d’ailleurs jamais été nécessaire. En effet, si l’objectif du gouvernement était de limiter la circulation du virus dans des lieux précis, un test négatif est bien plus efficace qu’une preuve de vaccination, puisque ni deux, ni trois, ni quatre doses n’empêchent d’être contaminé et contagieux.

En outre, la stratégie du « tout vaccinal », comme le démontrent le médecin Gérald Kierzek, et même l’Organisation Mondiale de la Santé, est une erreur stratégique ; généraliser le vaccin et laisser croire qu’il va nous sortir de la pandémie est une gageure.

Le pass vaccinal se révèle même contreproductif en donnant le sentiment à nos compatriotes d’être protégés, les incitant à abandonner les gestes barrières.

Et c’est une chimère de croire que les réticents à la vaccination d’hier seront les convaincus de demain.

Les pouvoirs publics auraient dû saisir l’avantage du variant Omicron, plus contagieux mais moins susceptible de donner des formes sévères, pour concentrer leurs efforts sur les populations fragiles ! Le bon sens a laissé la place aux calculs politiques voire politiciens, aux détriments des libertés des Français.

Le pass vaccinal a d’autant moins de justifications que l’engorgement de l’hôpital n’est plus seulement le fait du Covid-19. Une étude de l’AP-HP publiée en janvier dernier met en lumière que, parmi les patients en hospitalisation conventionnelle pour une durée inférieure à une journée, 43 % sont infectés par Omicron, contre 19 % par le variant Delta. Cette étude montre de surcroît que la part des patients infectés par Omicron hospitalisés en soins critiques est bien moindre que les patients infectés par Delta. Aujourd’hui, malgré des contaminations quotidiennes presque 10 fois supérieures aux précédentes vagues, le taux d’occupation des lits de réanimation reste en-deçà des 70 %. Les efforts du gouvernement auraient donc dû se concentrer sur le renforcement structurel des moyens de l’hôpital afin d’en finir avec la crise sanitaire. Mais les enseignements de deux années de crise n’ont pas été tirés. Pire, l’affaiblissement du secteur hospitalier s’est accentué : selon la DREES, sur la seule année 2020, ce sont 4389 lits d’hospitalisation qui ont été fermés.

Enfin, il ne faut pas négliger les conséquences de l’épidémie sur l’éducation et la santé mentale de nos enfants. De nombreux spécialistes, dont les orthophonistes du Collectif national des orthophonistes de France, ont mis en lumière les effets nocifs du port du masque sur les apprentissages du langage, de la lecture et sur le comportement des enfants. La balance bénéfice-risque n’était manifestement pas en faveur de l’application du port du masque à l’école. De surcroît, les conséquences de la vaccination des plus jeunes sont plus qu’incertaines. Les justifications scientifiques qui ont conduit le gouvernement à autoriser la vaccination des enfants de moins de 11 ans sont floues, alors que ces derniers ne sont pas sujets aux formes graves du virus et participent à l’immunité naturelle.

Le principe de précaution, pourtant invoqué avec gourmandise dans de nombreux domaines, doit être appliqué aux plus jeunes

Il est donc urgent de redonner la liberté aux Français, avant que le pays ne replonge à nouveau dans le désordre.

Il faut certes rester vigilant à l’égard des personnes à risque, dont certaines ne sont pas vaccinées et ne se vaccineront pas malgré les mesures gouvernementales. Les Français, dans leur immense majorité, n’en peuvent plus de toutes ces privations de liberté, alors qu’ils continuent au quotidien de constater les incohérences de la gestion sanitaire de la pandémie.

Le gouvernement doit arrêter « d’emmerder les Français » avec des mesures politiciennes dissimulées derrière des prétextes sanitaires.

Dans leur immense majorité, les Français ont fait preuve de responsabilité et d’abnégation, en accompagnant et en respectant les mesures gouvernementales. Mais trop, c’est trop ! Ils n’en peuvent plus.

Nous Sénateurs, très attachés aux libertés publiques, devons faire entendre leur voix.

Nous demandons donc, comme le font des pays de plus en plus nombreux, à l’image du Danemark et du Royaume-Uni, la levée sans délai du pass vaccinal.


Etienne BLANC, Sénateur du Rhône

Christine BONFANTI-DOSSAT, Sénatrice du Lot-et-Garonne

Sabine DREXLER, Sénatrice du Haut-Rhin Laurent DUPLOMB, Sénateur de la Haute-Loire

Christophe-André FRASSA, Sénateur représentant les Français établis hors de France

Muriel JOURDA, Sénatrice du Morbihan Sylvie GOY-CHAVENT, Sénatrice de l’Ain

Alain HOUPERT, Sénateur de la Côte-d’Or Alain JOYANDET, Sénateur de la Haute-Saône

Daniel LAURENT, Sénateur de Charente-Maritime

Vivette LOPEZ, Sénatrice du Gard Sébastien MEURANT, Sénateur du Val-d’Oise

Laurence MULLER-BRONN, Sénatrice du Bas-Rhin

Sylviane NOEL, Sénatrice de Haute-Savoie

Phillipe PEMEZEC, Sénateur des Hauts-de-Seine

Annick PETRUS, Sénatrice de Saint-Martin Cyril PELLEVAT, Sénateur de la Haute-Savoie

Kristina PLUCHET, Sénatrice de l’Eure

Damien REGNARD, Sénateur représentant les Français établis hors de France

André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin


Tribune publiée dans Le Figaro le 14 février 2022



La blague du virus et du laboratoire

Chère lectrice, cher lecteur,
Nous sommes le 30 mars 2020.
Voici le titre d’un article paru sur le site de Libération [1].




C’est un jackpot : “complot”, “électeurs du RN” et “coronavirus” dans la même phrase !
Aucun doute possible : cette vilaine théorie d’un virus inventé et/ou échappé de laboratoire provient de cerveaux extrémistes et complotistes.
Ceux qui croient en ça votent Le Pen. CQFD.
Nous sommes le 25 mai 2021.
Voici le titre d’un article paru sur le site de Libération [2].




En à peine un an et quelques semaines…
… l’affreuse théorie du complot s’est transformée en “doutes”.
Bien sûr : les journalistes de Libération ne sont pas devins.
Ils ne pouvaient pas savoir, en mars 2020, que l’OMS allait enquêter sur cette “théorie du complot”.
Pourtant…
… ils n’ont pas pris de précaution, ils n’ont pas douté.
L’idée d’un virus échappé et/ou fabriqué en laboratoire était une théorie du complot.
Point.
Peut-on encore faire confiance ? Des quotidiens de gauche, des hebdomadaires bien ancrés à droite, des canards engagés…

La crise du Covid-19 a mis en lumière des comportements médiatiques suspects.
Les mêmes informations traitées partout de la même manière.
Pas de remise en question.
Pas de contrepoids au discours gouvernemental.
Peu d’enquêtes fouillées…
… plus que jamais, des questions se posent.

Avez-vous l’impression de voir des journaux indépendants, qui vous proposent une information libre de toute pression extérieure ?
Êtes-vous sûr de lire un traitement de l’actualité différent en fonction du journal que vous ouvrez ?
Eh oui : la réalité est (un peu) différente…
D’un côté, des milliardaires surpuissants… En France, seulement 10 milliardaires [3] se partagent le gros du butin des médias français.
89,9 % des journaux vendus en kiosque.
55,3 % des parts d’audience à la télévision.
40,4 % des parts d’audience à la radio.
C’est simple : vous ne pouvez pas leur échapper.
Ces milliardaires s’appellent :
- Vincent Bolloré : CNews, Capital, Voici, Gala…
- Xavier Niel : Le Monde, Les Échos, L’Obs…
- Serge Dassault : Le Figaro, Le Particulier…
De très grands noms, parmi les 10 plus grosses fortunes de France, tous connus des milieux financiers et politiques.
De l’autre, l’État ! En 2019, le montant des subventions versées par l’État à la presse a atteint 76 millions d’euros [4].
C’était plus de 5,6 millions pour Le Figaro dont le propriétaire n’est autre que la famille Dassault…
… dont la fortune est estimée à 23,8 milliards d’euros en 2018 !

Autre exemple

En 2020, en pleine crise du coronavirus, le gouvernement a débloqué 2 milliards d’euros pour aider les médias [5].
Histoire de continuer à déverser le discours gouvernemental sans craindre l’approche de la fin du mois…
Où est-ce que vous voyez de l’indépendance ? Tous ces médias ont-ils intérêt à mordre la main qui les nourrit ?

On cache la misère, on bricole, on maquille la scène de crime mais…
… la supercherie est de plus en plus évidente !
Quels sont les médias 100 % indépendants aujourd’hui ?
Quels sont les médias qui n’ont pas peur de mourir si l’État leur retire les subventions ?
Quels sont les journaux qui peuvent enquêter sur de graves scandales financiers sans craindre pour leur pérennité ?

Ce qu’en pensent VRAIMENT les Français

Voici les résultats du “Baromètre 2021 de la confiance des Français dans les médias" réalisé par Kantar.
52 % des Français trouvent que les journaux ne sont pas crédibles.
Ça grimpe à 58 % pour la télévision (!).
Pour 63 % des Français, les journalistes ne résistent pas aux pressions politiques.
59 % d’entre eux estiment qu’ils ne résistent pas aux “pressions de l’argent”.
Mais à part ça, ce sont les réseaux sociaux qui n’inspirent pas confiance…
… d’après ces mêmes journalistes dont se méfient, visiblement, les Français !
Oui, vous avez le droit de choisir une information indépendante

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… et rédacteur en chef de Juste Mensuel (oui, je me la raconte un peu).

Sources :

[1] https://www.liberation.fr/les-idees/2020/03/30/pourquoi-les-electeurs-du-rn-croient-que-le-coronavirus-a-ete-invente-en-laboratoire_1783527/

[2] https://www.liberation.fr/sciences/origines-du-covid-les-doute-saccumulent-autour-du-laboratoire-de-wuhan-20210525_EGIAPUGU5FD7VHSW73PFJOKIBI/

[3] https://www.culture.gouv.fr/Media/Medias-creation-rapide/Tableau-des-titres-aide-s-en-2019.pdf

[4] https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/coronavirus-le-gouvernement-a-debloque-2-milliards-pour-les-medias-1221356

[5] https://basta.media/Le-pouvoir-d-influence-delirant-des-dix-milliardaires-qui-possedent-la-presse

15 février 2022

Musée LALIQUE à Wingen-sur-Moder




















FABIEN ROUSSEL À STRASBOURG

PCF COLMAR

La fédération PCF du Haut-Rhin organise un déplacement en bus au départ de Mulhouse et Colmar
Renseignements : pcf68fede@gmail.com
Avec Fabien Roussel pour une France des jours heureux !




ANTI PASS COLMAR 68





Plus de 600 acteurs de la culture dénoncent la politique sanitaire, « outil puissant de division »

Corinne Masiero, Alain Damasio, Edmond Baudoin, Dominique A, Alexandre Jardin... L’appel à sortir du silence lancé par des bibliothécaires le 14 janvier dernier, et que nous avions relayé, semble avoir été entendu. Plus de 600 artistes, professionnels et professionnelles du secteur culturel (dont nombre d’acteurs du livre) s’associent pour dénoncer une politique sanitaire « dangereuse » et stigmatisante.




NOUS NE SOMMES TOUJOURS PAS DUPES !

Depuis le mois de juillet 2021 et la mise en place d’un pass dans des lieux du quotidien (malgré les promesses faites au printemps que cela n’arriverait jamais), le gouvernement mène une dangereuse politique de ségrégation à l’encontre d’une partie de la population.

Un grand nombre de citoyennes et de citoyens s’est brutalement vu privé de droits élémentaires et ce dès l’âge de 12 ans. Avec la mise en place du pass vaccinal, l’accès aux loisirs et à la culture est désormais interdit à plusieurs millions de personnes, devenues des parias. Des lieux, pourtant essentiels aux plus modestes, aux plus isolés, pour accéder à l’information, à la culture, au sport, au lien social, ferment à présent complètement leurs portes aux "sans pass".

Même l’accès équitable aux soins est remis en cause, ce qui est sans doute le plus grave.

Qui n’a pas encore en tête ces déclarations de ministres, d’élus et d’éditorialistes aussi méprisants que méprisables ?

« Rendre la vie impossible aux non-vaccinés », « Il faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes », « les personnes qui refusent le vaccin, ces jusqu’au-boutistes, sont une faille dans notre système », « faire porter le poids des restrictions aux non-vaccinés », « les non-vaccinés nous pourrissent la vie », « une minorité de connards », etc.

Des propos outrageants et discriminants qui ont largement trouvé écho auprès des médias.

Ces stigmatisations atteignent un point culminant lorsque le Président de la République déclare : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire jusqu’au bout, c’est ça la stratégie ! » Il va même jusqu’à ajouter qu’un « irresponsable n’est plus un citoyen ». Il dresse ici un mur entre les Français et les Françaises, désigne des coupables, et appelle ni plus ni moins à la déchéance de citoyenneté pour ceux qu’il accuse de « saper la solidité d’une nation » et d’incarner « le mensonge et la bêtise, qui sont les pires ennemis en démocratie ».

Le « Nous sommes en guerre » semble aujourd’hui prendre un nouveau sens, celui d’une incitation à la haine.

En mai 2019, face au traitement médiatique du mouvement des Gilets jaunes et à la répression inouïe qui s’exerçait sur les manifestants, nous affirmions que nous n’étions pas dupes dans une tribune parue dans Libération.

Aujourd’hui, le gouvernement cherche à désigner des boucs émissaires dans la population alors qu’il se défausse systématiquement de toutes ses responsabilités dans la gestion de la crise. Dans le même temps, il orchestre la casse de l’hôpital public depuis des années en plus de la fermeture de lits en pleine crise.

Nous ne sommes toujours pas dupes. La dérive autoritaire se poursuit et se démasque de plus en plus.

Le pass est avant tout un outil puissant de division, de discrimination de la population, de stratification de la société. C’est une véritable porte ouverte vers le contrôle social d’État et entre les individus.

Aujourd’hui, le statut vaccinal comme marqueur de citoyenneté. Et demain ?

Aujourd’hui, l’exclusion sociale, culturelle et sanitaire comme mesure répressive. Et demain ?

Comment ne pas se souvenir qu’à chaque fois qu’un État a souhaité stigmatiser et attaquer une partie de sa population, le totalitarisme est alors sorti de l’ombre ?

Le gouvernement bafoue actuellement la Constitution française, le secret médical, le serment d’Hippocrate, la loi Kouchner dans le but d’imposer son « obligation vaccinale déguisée ». Il trahit la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen qui stipule que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » et que « tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ».

Il va même totalement à l’encontre de la Résolution 2361 du parlement européen votée par la France le 27 janvier 2021 qui prévoit « de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement » et « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas être vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ».

TRIBUNE: des libraires défendent l'accès aux bibliothèques pour tous

Nous refusons d’être désignés comme "vaccinés" ou "non vaccinés" et d’être poussés au rejet de l’autre.

Nous ne voulons être ni les actrices ou acteurs, ni les complices de ce séparatisme forcé.

Nous, artistes, professionnelles et professionnels, actrices et acteurs de la culture, sommes révoltés par la répression, la manipulation et l’idéologie de ce gouvernement. C’est un moment charnière de notre histoire.

Utilisons notre pouvoir, celui des mots, de la parole, de la musique, de l’image, de la pensée, de l’art, pour dire non à ce projet de société. Nous appelons toutes et tous à entrer en résistance face à ce discours de haine et de division et à être solidaires pour que « liberté égalité fraternité » ait encore un sens.

Les sous-marins jaunes (collectif.yellow.submarine@gmail.com)

Avec le soutien du collectif Lesessentiels.org et de bibliothécaires en lutte.

Pour voir les 600 signataires de la tribune et signer la pétition, cliquez ici

14 février 2022

Jean Linnhoff

Fresque réalisée tout récemment dans la cage d'escalier d'un bâtiment de l'entreprise Recipharm (Kaysersberg). Un projet conduit par Art Urban Concept (Lynda Freymann) et Sophie Lacoste Architecture Intérieure.
Photo : Stéphane, Full Bright Prod



Le casting de « Cauchemar en cuisine », l’émission phare de Philippe Etchebest, est lancé !

De ce fait, nous souhaiterions venir en aide à des restaurateurs en grande difficulté se trouvant vers Colmar et ses alentours. L’idée est comme chaque année de faire passer l’information au maximum pour ne pas passer à côté de restaurateurs qui seraient réellement dans le besoin.




CHLOE VERBO
CHARGÉE DE CASTING
STUDIO 89 PRODUCTIONS
46, RUE JACQUES DULUD 92200 NEUILLY-SUR-SEINE
TEL. +33 1 41 92 39 34 / 06 38 61 49 21

[Anti pass Colmar 68] – Message de paix

Julie



Aujourd'hui, je voudrais vous passer un message, à vous tous, qui que vous soyez, peu importe où vous êtes et si vous l'entendez ou non.

Aux commerçants : notre but n'est pas de vous embêter. Nous faisons en sorte de changer de parcours tous les samedis pour ne pas passer aux mêmes endroits. Le seul moyen pour nous de nous exprimer, c'est la rue.

À la police : notre but n'est pas de vous embêter. Nous aussi, nous aimerions être avec notre famille le vendredi et le samedi. Le seul moyen pour nous de nous exprimer, c'est la rue.

Aux automobilistes et aux habitants : notre but n'est pas de vous embêter. Nous passons de façon brève et les voies se libèrent rapidement. Le seul moyen pour nous de nous exprimer, c'est la rue.

Aux personnes vaccinées : notre but n'est pas de vous embêter. Nous ne sommes pas vos ennemis et vous n'êtes pas les nôtres. Le seul moyen pour nous de nous exprimer, c'est la rue.

Au gouvernement : nous ne lâcherons rien. Rendez-nous nos emplois, rendez-nous notre liberté. Respectez-nous. Écoutez-nous. À l'aube des élections, voilà que vous lancez la rumeur d'une possible fin du pass vaccinal fin mars, début avril. Si j'employais mon vocabulaire habituel je vous demanderais si vous n'êtes pas en train de vous foutre de nos gueules ? Mais je me contenterai de vous dire que vous avez beaucoup d'humour. Quoi qu'il en soit, ne pensez pas que je ferai une croix sur tout ce qu'il s'est passé. Ne croyez pas que je passerai l'éponge sur vos actes et vos paroles. Parce que nous avons été sacrifiés depuis trop longtemps, parce que certains ont tout perdu, par votre faute. Et cela impactera à jamais nos mémoires, nos comportements et encore plus nos enfants. Vous êtes tous les mêmes et vous êtes tous coupables. Je ne cherche pas la vengeance, mais seulement la justice et que la vérité soit assumée et dévoilée sur la place publique. Vous devrez assumer vos erreurs et votre mépris. Je ne suis pas soignante, je ne suis pas maman. Je n'avais aucune raison professionnelle ou personnelle de m'opposer au pass. Et pourtant je suis là. Tout simplement parce-que j'ai soif de justice et de liberté. Et cela depuis bien longtemps. J'ai cette boule d'énergie en moi qui me pousse à m'investir dans les causes qui me paraissent justes. Je ne suis pas là juste pour râler et dire que tout va mal, j'essaye de changer les choses à mon petit niveau, j'aimerais changer le monde mais qui suis-je pour le faire ? Personne. Et vous me trouverez toujours en face de vous, dès que vous ferez souffrir n'importe quel être vivant sur cette Terre. Je ne suis pas un leader, je ne suis pas une guerrière, mais j'ai le cœur armé d'espoir et de courage et cela, grâce à vous, les résistants, les manifestants, mes proches et mes deux familles de cœur : le groupe des anti-pass de Colmar et les Gilets Jaunes, plus particulièrement d'Horbourg-Wihr. Merci à vous tous, d'avoir su faire tomber les barrières entre nous. Merci de montrer l'exemple de l'unité, de la fraternité et du pacifisme.
12/2/2022

[H16] Convoi de la liberté : le pouvoir panique

Et voilà donc que les rassemblements routiers canadiens font des émules : en France, de nombreux automobilistes ont décidé de remonter jusqu’à Paris pour réclamer la fin du pass vaccinal et des contraintes sanitaires qui pèsent encore sur le territoire et ce alors que tout indique que la pandémie est à présent terminée. Des individus qui viennent protester à Paris et comptent ne pas se laisser faire ? Mais c’est un véritable crime démocratique, enfin, voyons !

Pensez donc : si on commence à laisser le peuple s’exprimer d’une façon moins camouflable que les défilés du samedi, et, surtout, si l’expression de ce mécontentement se traduit par quelque chose de très visible à la télévision, on prend le risque de voir s’effondrer tout un pan de la communication gouvernementale. Pour rappel, selon cette communication, ceux qui s’opposent à la ségrégation sanitaire des citoyens sont une infime minorité de gens déplorables. Très officiellement, il y a une parfaite égalité entre ces rouspéteurs égoïstes et les pires anti-vaccins anti-sciences complotistes d’extrême-droite fasciste (et pourquoi pas anti-féministes, transphobes et homophobes pour faire bonne mesure).

Bref, il n’est absolument pas question de laisser la moindre visibilité à ces groupuscules qui pourraient montrer que le peuple en a maintenant clairement soupé des restrictions et des obligations diverses et entend bien recouvrer cette liberté qu’une minorité de manipulateurs et de manipulés leur a confisquée.

Dès lors et avec la cohérence qui a marqué l’ensemble du quinquennat de Macron, l’État entend maintenant stopper toute circulation de ce « Convoi de la liberté », probablement avec la même compétence qu’il a déployée pour arrêter la circulation du virus : plutôt que de laisser Paris se faire davantage engluer par ce Convoi que par les seules exactions d’Anne Hidalgo, la Préfecture de police et le gouvernement ont donc agi préventivement pour bloquer la capitale, dans une sorte d’auto-sabotage subtil dont on peine à distinguer la logique.

Avec le même sens du timing et de la proportionnalité qui a largement contribué à sa popularité, le préfet Lallemand a donc mobilisé une série de blindés légers de la gendarmerie histoire de faire le sale travail de façon officielle, créant des bouchons massifs autour de la capitale, avant toute exaction éventuelle de ces manifestants pourtant pacifiques, poussant le professionnalisme jusqu’à détruire du mobilier urbain avant que des civils ne s’en occupent. C’est malin.

Notons au passage la diligence avec laquelle le pouvoir actuel a sorti ses joujoux militaires pour calmer les ardeurs de cette foule : pour cette prétendue « infime minorité », on n’hésite pas à mettre de gros moyens, engins qu’on ne verra jamais déployés dans certaines cités émotives où le vivrensemble s’exprime régulièrement de façon effervescente. Il est manifestement bien plus important de réprimer des citoyens lambdas dans leur camping-cars que de faire revenir l’ordre républicain dans les plaques tournantes de la drogue, même lorsqu’elles sont ostensiblement bloquées par les malfrats du cru.

Heureusement que la France reste un grand pays démocratique : on peut toujours y manifester à condition de ne pas se faire remarquer, de ne bloquer personne et de n’exprimer que des slogans neutres sous peine, le cas échéant, de poursuites, d’amendes voire de mutilations.

Les choses sont claires : comme l’expliquent les petits barons de la Macronie avec la même logique implacable qui a donné tout son sel à ce magnifique quinquennat, s’il est parfaitement légal voire désirable de bloquer tout un pays en forçant les citoyens à rester chez eux puis à n’en bloquer qu’une partie sur des critères médicaux, tant Castex que Bayrou et beaucoup d’autres trouveront scandaleux qu’on puisse les bloquer, eux, dans leurs petites allées et venues au moment où la facture commence à drôlement s’allonger et où des individus commencent à leur réclamer des comptes.

De façon très claire, le pouvoir en place a donc choisi de criminaliser les citoyens qui manifestent pour retrouver une vie normale dans un pays où plus rien ne justifie aucune des contraintes mises en place. Refusant toute discussion avec ces individus qu’ils savent pertinemment ne pas faire partie de leur électorat, Macron et son gouvernement choisissent donc cette fermeté qui leur a permis de mettre fin au mouvement des Gilets jaunes sans résoudre le moindre des problèmes qui les avaient motivés en premier lieu.

On peut raisonnablement s’interroger sur la pertinence politique de ce mode d’action.

Bien sûr et même si l’apparente gourmandise de Lallemand pour ses troupes et ses blindés cache mal une certaine panique du pouvoir, sur le court terme – celui qui mène à l’élection présidentielle – distribuer des coups de matraque pourrait ne pas coûter trop cher, surtout que, comme rappelé plus haut, le pouvoir ne tape pas sur son électorat et peut donc y aller « de bon cœur ».

Sur le moyen et long termes cependant, ce genre de comportement, étouffant tout dialogue et choisissant le mépris le plus crasse et la violence inutile ne peut amener qu’à une situation inextricable, pour tout dire intenable pour le pouvoir actuel : d’un côté (et c’est sans doute voulu par Macron dans un calcul très dangereux), on peut assister à une forte radicalisation du mouvement actuel, surtout s’il se fait récupérer par une extrême-gauche habituée du coup de poing.

De l’autre cependant, que faire de ces restrictions ubuesques en France alors que les pays, autourrelâchent progressivement les leurs ?

Le moindre relâchement sera une victoire facile pour les mouvements protestataires et une défaite cuisante pour le pouvoir en place qui ne pourra faire passer l’abandon des contraintes pour un geste bienveillant. Et à l’inverse, toute inflexibilité représentera un boulevard pour les opposants politiques qui auront beau jeu de promettre l’arrêt de ces dernières…

Si les élections ne sont pas annulées ou reportées d’ici là, il ne reste que deux mois à Macron pour assainir la situation sociale du pays, particulièrement explosive. Il serait sain de douter qu’il en sera capable et il serait même raisonnable de parier le contraire.

Comme je l’ai écrit dans un précédent billet, à partir de maintenant, toutes les saloperies de sa part sont imaginables, y compris les pires.

https://h16free.com/2022/02/14/70612-convoi-de-la-liberte-le-pouvoir-panique