Translate

13 février 2022

Le délit de drapeau français

Anne-Sophie Chazaud

Vous le savez, pour encore quelques jours mes publications ici sont reléguées dans quelque bolge de l’enfer facebookien afin d’en réduire l’audience. Cela m’est égal et je suis ravie ainsi de contribuer à l’effondrement de cette société en bourse tout en continuant de l’exploiter jusqu’au bout. Elle est à mon (notre) service et pas l’inverse.
Je ne commente plus guère l’actualité guignolesque de cette campagne, ne supportant plus la superficialité des pseudo-débats sur la gastronomie ou les guerres intestines entre gauchistes atomisés non plus que les affaires pitoyables de débauchages opportunistes gamellards et pathétiques sur ma droite. Aucun intérêt quand il faudrait d’urgence constituer un vrai Front Populaire uni en arc sacré afin de virer Macron le Fou.
Toujours est-il qu’il est viscéralement insupportable de voir de nouveau des images de répression délirante semblables à celles de l’époque pas si lointaine des Gilets Jaunes. Répression démesurée par son ampleur et surtout par sa forme (Calmez-vous mon petit monsieur Darmanin, vous allez voir, ça va bien se passer !).
Voir des manifestants réprimés pour port du drapeau français sur l’Avenue des Champs Élysées soulève le cœur et donne la nausée. Il est vrai qu’on oublie vite que pour les macronnards seul le drapeau européiste y est désormais toléré, ou l’algérien pour les soirs de «fête» sportive sous forme de destructions post-coloniales acceptées passivement en guise d’éternelle repentance.
Hier donc, lors des convois de la Liberté, des drapeaux français ont été arrachés parfois sous la menace d’armes à feu, leurs porteurs verbalisés et des manifestants blessés.
Il m’importe peu que parmi ceux-ci figurent peut-être quelques illuminés anti ceci ou anti cela. Certains qui par le passé n’avaient pas de mots assez durs pour critiquer les méthodes répressives macronnardes n’ont pas eu un seul mot franc et sans ambiguïté afin de dénoncer les mesures éminemment liberticides et délirantes qui se sont succédées depuis 2 ans, sans lien aucun avec une quelconque efficacité sanitaire dont celle-ci n’était que le prétexte à la mise en place d’une répugnante société de surveillance, n’ont pas eu donc un seul mot sérieux pour critiquer sans ambiguïté ces mesures et le discours de pseudo-raison en réalité délirante les accompagnant. Nous étions bien seuls, considérés comme des complotistes analphabètes de la science et mangeurs d’enfants.
Peut-être vont-ils finir par se réveiller en se souvenant subitement que la dernière fois que des milices policières freinaient ou punissaient le port du drapeau français, a fortiori sous l’Arc de Triomphe, c’était pour servir la police allemande, même si je suis toujours prudente sur les comparaisons historiques. Il y a toujours des Résistants de la dernière heure.
Revient donc la question restée en suspens depuis les Gilets Jaunes et non résolue : y a-t-il encore une police républicaine au service du peuple français ou une milice macronnarde au service du pouvoir et de ses donneurs d’ordre, lesquels ont et le peuple et les symboles de la nation en horreur, et à qui l’on ne va cesser de faire subir des lois liberticides votées par des députés aussi perspicaces et utiles que des petits pois dans une boîte de conserve pour servir l’ineptie d’un pouvoir décervelé et nuisible?
Je ne doute pas que certains finissent par se réveiller après n’avoir pas eu le courage de contester depuis 2 ans les chapelets de mesures grotesques prises sous le prétexte de la crise sanitaire afin de masquer l’incurie des pouvoirs publics directement responsables de la crise hospitalière.
Il est un peu tard.
Enfin, je ne saurais que trop recommander aux manifestants d’aller VOTER pour mettre fin à ces absurdies et répressions ineptes qui s’ajoutent à la dégradation constante du niveau de vie des Français. Virer Macron le Fou et la bande d’incapables nuisibles qui le servent en chapelets sera le seul vrai Convoi de la Liberté envisageable et utile et il serait temps de s’unir pour cela, de droite à gauche entre gens réellement raisonnables au lieu de se pouiller sur l’usage des fromages, des biftecks et des parrainages.

ZOLA

Covid, pass, vaccins... Elle nous dit tout.

Ce mardi 8 février 2022, un ange masqué est passé dans le Sénat. Les sénateurs présents ont alors entendu des voix. Les voix de la vérité, de la science, de la sagesse. À tel point que certains, qui non seulement ont voté pour le pass vaccinal, mais étaient pour la vaccination obligatoire, ont demandé comment faire pour revenir en arrière.




Le Docteur Alice Desbiolles est médecin de santé publique, épidémiologiste, diplômée de vaccinologie. Elle leur a parlé des indicateurs, des modélisations, de la situation en réanimation, du pass, du confinement, des masques, des vaccins,… avec un calme olympien, en s’appuyant uniquement sur les études de tous les organismes officiels, dont les conclusions vont à l’encontre de tout ce qui est fait. Du factuel, rien que du factuel, qui transforme tout le discours officiel en fake news, le tout sans polémiquer.

Ce que les sénateurs ont appris et que manifestement ils ne connaissaient pas :

En ce qui concerne les indicateurs, elle déplore le niveau de transparence dans les données accessibles, dont une bonne partie ne sont pas fournies, notamment en ce qui concerne les patients en réanimation et les enfants, empêchant toute interprétation rigoureuse et pertinente. Il y a nombre d’écarts dans les protocoles, notamment concernant les classes d’âges et les comorbidités, rendant les analyses difficiles ou erronées, du fait de biais majeurs.

En réanimation, on fait l’amalgame avec trois catégories de lits (réas, soins intensifs et surveillance continue), et des indications sont erronées, notamment les hospitalisations “avec” ou “pour” covid. Elle nous apprend que 30% des » patients covid », n’ont pas été hospitalisés pour covid, mais pour une autre cause, toutefois étant par ailleurs porteurs du virus, sans que ce soit le motif d’hospitalisation. Ce chiffre monte à 50% pour la tranche 20-39 ans !

En ce qui concerne la tension dans les services de réanimation, elle cite une note interne de l’APHP, qui signale que cette tension et les reports d’intervention ne sont pas dus à des hospitalisations covid, mais à une fuite du personnel infirmier.

Le tout est couronné par une présentation partiale et orientée des données, qui ne respecte pas la neutralité et l’objectivité.

Elle évoque ensuite le recours systématique aux modélisations pour justifier les mesures prises. Or ces modélisations ont un niveau de preuves extrêmement faible, insuffisant pour alimenter la politique de santé publique au regard de leur impact. Il n’y a aucune évaluation de la pertinence de ces modélisations, alors qu’il y a un décalage très important avec la réalité.

Elle cite un travail fait par des polytechniciens sur ces modélisations, en citant l’exemple de la Suède. Lors de la première vague, alors que tout le monde confinait sauf ce pays, 11 modélisations ont été faites. Elles démontraient que ce pays aurait plus de 90 000 morts sans confiner. En réalité, il y a eu moins de 10 000 décès, 9 modélisations sur 11 étaient totalement hors réalité. Pour le docteur Desbiolles, « en la matière, l’erreur est la norme ». « La tendance systématique et constante à la surestimation conduit à des mesures de santé publique à fort impact et des mesures plus restrictives que nécessaire, comme le confinement ».

On a également un rappel des modélisations publiées le 6 juillet 2021 par le Conseil Scientifique conduisant au pass, partant d’hypothèses erronées quant à l’efficacité des vaccins sur la transmissions et la contagiosité. Elle signale que les études randomisées de Pfizer ne portaient pas comme critère de jugement principal sur le risque d’hospitalisation ou de la transmission, utilisés pour justifier le pass, ne concernant pas non plus les formes graves ou décès.

Ces mesures ont été prises sans aucune donnée scientifique probante sur l’efficacité du pass. Ce dernier a été justifié pour deux raisons. La première était la sanctuarisation des lieux où il était appliqué, alors que des études (Institut Pasteur) ont montré un échec là où il était utilisé (clusters dans les bars et boîtes de nuit). La seconde était l’amélioration attendue du taux de vaccination, alors que nombre de pays (cités), sans pass ou qui n’en avaient pas encore, avaient montré qu’il était possible d’avoir un taux de vaccination de 100% chez les personnes à risques sans ce pass.

Si la vaccination peut apporter un bénéfice individuel chez les personnes à risques, le bénéfice collectif sur les populations à faibles risques n’a jamais été démontré. Il y a un niveau de preuves scientifiques insuffisant pour la mise en place du pass en population générale, n’étant pas dénué de dommages collatéraux qui n’ont pas été pris en compte.

L’étude du Conseil d’Analyse Economique prétendant la réduction de 4 000 décès grâce au pass est démolie en raison des conflits d’intérêts, car on retrouve les mêmes personnes au Conseil Scientifique, qui ne peuvent être juges et partie, et justifier ainsi a posteriori de la pertinence des mesures qu’ils ont prises.

Petit rappel au passage d’une note de l’OMS, d’avril 2021, sur le risque de ces campagnes vaccinales massives, pouvant conduire à une perte de confiance des populations dans les vaccins en général, ce qui serait très dommageable, ainsi qu’une altération du contrat social. Elle nous cite également une étude de l’Inserm, qui montre que le pass augmente les hésitations vaccinales, non seulement pour le covid, mais pour les autres vaccins.

Le docteur Desbiolles déplore ensuite la création du Conseil Scientifique, qui a shunté nombre d’agences ayant l’expérience de la gestion des épidémies, formées pour cela, et qui se sont occupé de toutes les diverses épidémies précédentes. Le choix des membres de ce Conseil a été fait par cooptation, les personnes se recommandant les unes aux autres, ce qui entraîne l’émergence d’une seule tendance, sans débat contradictoire, indispensable pour une action réfléchie et efficace. Le 19 janvier 2022, dans un communiqué, le Conseil Scientifique a attaqué la médiatisation de la situation et les critiques. « Le débat contradictoire scientifique, non seulement n’est pas organisé, mais n’est pas toléré, ce qui m’interroge très profondément. » nous dis le docteur Alice Desbiolles.

Elle soutient également la position du Professeur François Alla, démissionnaire du Haut Conseil de la Santé Publique, » on assiste aujourd’hui à un processus de décrédibilisation de toute voix discordante. C’est devenu très dur pour un expert de dire : je ne suis pas tout à fait d’accord avec les politiques. Les gens sont tétanisés. Ils ont peur de passer pour des anti-vaccins ou des complotistes. » ajoutant: » l’impression a été donnée qu’il n’y avait qu’une seule voix scientifique homogène et consensuelle dans cette crise, ce qui n’était pas le cas. Et l’impression était donnée qu’il n’y avait qu’une seule voie pour faire face à cette pandémie, encore une fois, ce n’était pas le cas. » Autre propos du Professeur Alla qu’elle fait sienne, disant que : « les agences sanitaires ont joué un rôle de Service Après-Vente pour enregistrer les décisions déjà prises par l’exécutif. »

A propos de la vaccination, le docteur Desbiolles précise qu’on attend d’abord d’un vaccin de bloquer la transmission d’un agent infectieux, ce qui n’est pas le cas ici. Elle insiste pour que la vaccination soit ciblée sur les personnes à risques consentantes.

Pour la prise de mesures, le niveau de preuves doit être rigoureux et le rapport bénéfice/risque doit être indiscutable, ce qui n’est pas le cas pour nombre de mesures comme le confinement, la fermeture des écoles, le pass, qui sont toutes des interventions non fondées sur des preuves. L’Université John Hopkins, a ainsi fait une étude sur 53 pays, montrant l’inefficacité du confinement.

Même chose pour les masques, l’OMS ne recommande pas le port du masque dans les activités sportives, et on l’impose aux enfants dans les écoles, mesure qui n’est pas fondée sur des preuves. Il n’existe aucune étude qui montre un quelconque intérêt, même chose pour le port du masque en extérieur.

Il existe par contre un niveau de preuves suffisantes pour vacciner des personnes à risques, mais clairement insuffisant pour une vaccination de masse, sans bénéfice collectif démontré pour des personnes non à risques. Elle estime qu’il est contre-productif d’empêcher les enfants de se contaminer avec omicron.

« On parle d’obligation vaccinale. Il faut bien voir que la médecine a vocation normalement à être suggestive et non pas normative et le respect du consentement des individus est un élément majeur de la médecine moderne, un élément majeur de la progression du droit des patients. C’est la loi Kouchner de 2002, dont on va fêter les 20 ans cette année, qui est aussi acté dans le Code de la santé publique. C’est l’article 36 du Code de déontologie médicale qui stipule que tout patient, après une information loyale, doit pouvoir donner son consentement libre et éclairé sur ce qu’il estime être sa balance bénéfices risques individuels. »

Plus loin encore, tester à l’aveugle dans la population générale n’a pas de sens. Dépenser 1,6 milliards par mois, d’argent destiné à la santé publique pour des tests, qui pour la plupart n’ont pas lieu d’être, sans fondement scientifique, n’est pas sérieux et devrait être utilisé ailleurs. Même chose pour les 60 millions dépensés par les hôpitaux pour contrôler les pass.

Pour les vaccins il existe une incertitude en matière de sécurité. 2 mois de recul ne permettent pas d’évaluer la sécurité du médicament. Il est important d’avoir plus de recul sur l’innocuité, ce qui a été souligné également par l’OMS.

L’usage de la vaccination doit être mesuré et proportionné, fondé sur des preuves, en raison d’un risque d’échappement. D’ailleurs la Haute Autorité de Santé, le 23 décembre 2020, ne préconisait la vaccination que pour les personnes à risques et non obligatoire. Cet avis n’a pas été suivi.

Il se crée en permanence des variants et sous-variants, et les animaux sont autant porteurs de coronavirus, participant à une dissémination. Comment éviter la sélection de nouveaux mutants avec nos vaccins avec ce que l’on appelle une « pression de sélection » en vaccinant tout le monde.

Une publication du CNRS le 18 janvier 2022 souligne que « la stratégie optimale pour minimiser les dommages globaux de la pandémie consiste à focaliser la vaccination sur les personnes à hauts risques afin de les protéger individuellement et efficacement, tout en évitant de sélectionner et de faire circuler des souches résistantes à partir de vaste population de personnes à faibles risques ».

« Quand on met en place des mesures lourdes et coûteuses il faut que cela repose sur de forts niveaux de preuves. Persister dans une erreur n’en fait pas une vérité. »

Je pense que l’on devrait porter plainte à l’Ordre contre le docteur Desbiolles. En effet, pour être sur la même ligne et pour avoir tenu les mêmes propos, nombre de médecins sont actuellement poursuivis, menacés de suspension ou suspendus. L’Ordre ne doit pas pratiquer de discrimination et doit rester fidèle à lui-même. Il doit aller jusqu’au bout de sa démarche. Lorsqu’elle sera entendue, et qu’elle leur lira le serment d’Hippocrate, comme elle l’a fait devant le Sénat, en leur demandant qui d’eux ou d’elle respecte le mieux ce serment, ce sera un grand moment dans l’histoire de la médecine.

Docteur Desbiolles, RESPECT ! Respect pour vos compétences, pour votre connaissance, pour la simplicité avec laquelle vous expliquez les choses. Respect pour votre courage, votre éthique, votre indépendance, votre respect de la science, de la médecine, et surtout des individus, malades ou non. Vous avez rétabli l’honneur de la médecine et des médecins, tombé bien bas depuis 2 ans. Merci.

TOTALITÉ DE L’INTERVENTION DEVANT LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES DU SÉNAT

Manifestation anti pass du 12 février 2022 à Colmar (photos)
















12 février 2022

Allumer le feu



"Ras le bol d’être ridiculisés !"

Colère légitime d’une citoyenne embarquée dans un des nombreux "convois de la liberté". Plus rompu à servir la soupe de la propagande makronienne qu’à écouter battre le cœur du pays profond, "Le Monde" tente timidement, sinon de comprendre, du-moins de décrire cette nouvelle forme de jacquerie populaire. Ces Gilets jaunes d’après le Covid. Quand tous les nantis et les bien-pensants se sont couchés, c’est une fois de plus dans l’obscure épaisseur de notre patrie que se produit le sursaut. La résistance. Ces réfractaires à moteur ont été aussitôt calomniés, insultés, discrédités. Les bonnes vieilles méthodes de la domination ordinaire. Les principaux médias ont d’abord censuré le mouvement. Pas un mot, pas une image, pas un son. Il fallait traquer l’info. Sur Facebook et autres réseaux sociaux. Puis ils ont déversé leur fiel sur une poignée de cloportes antisémites, homophobes, nazillons & mangeurs d’enfants. Deux cent camions tout au plus, des hurluberlus. Depuis hier le réel commence à faire effraction. L’insurrection qui vient. "Europe 1" parle du "convoi des enragés". "Franceinfox" de "ces gens". Mais force est de prendre acte. Des milliers de citoyen.ne.s, en voiture, sur toutes les routes de France, direction Paris. La pétoche commence à gagner. Premiers blindés positionnés dans la capitale par le préfet Lallement, éborgneur de Gilets jaunes aux mains coupées. Jupiter qui avait "très envie d’emmerder les non-vaccinés", en décembre dernier, appelle soudain "au plus grand calme". Et à une "concorde" bienveillante. La bouffonnerie fasciste tient aussi à ces injonctions contradictoires. Grotesque cacophonie du "en même temps". Je suis, bien sûr, solidaire de ces résistants exaspérés. De cette grogne bougonne, cette hargne des gens en rogne. Ils le refusent de toutes leurs fibres. L’ignoble Apartheid créé par le Pass’ vaccinal. Ils ont la lucidité des désespérés. Et le sens de la formule pour épingler la situation. "On crée des sous-citoyens, forcément ça va péter". Parole d’un manifestant, le soir du 10 février 2022, sur le parking Auchan de Saint-Priest (Rhône) en périphérie lyonnaise. "De la démocratie à la dictature il n’y a qu’un pass’." Percutant éditorial en forme de slogan sur un panneau brandi dans la nuit. Ça change des vérâneries débitées lors des conférences de presse liberticides de Jean Kastex. Et du service après-vente des chroniqueurs aux ordres de l’ordre selon Pfizer. C’est d’ailleurs une des premières mesures prises par le sinistre de l'intérieur. Faire protéger le siège social de ces empoisonneurs pharmaceutiques dans le quatorzième arrondissement de Paris. Le makronisme est un variant du Kapital. Rien de viral comme cette dévastation économique de notre monde en attente d’une catastrophe.
"Pariabook", pp. 44-45.



11 février 2022

H16

Les prochaines semaines seront décisives

Il règne comme une étrange atmosphère de fin de règne dans les sphères du pouvoir. Derrière des sourires crânes et des postures assurées, on sent comme un parfum de panique s’installer à mesure que le « narratif » change, que les évidences d’il y a un mois n’en sont plus. C’est vrai à l’Élysée bien sûr mais pas seulement : on sent confusément que la situation n’est plus celle qui prévalait il y a quelques semaines, et qu’elle évolue de plus en plus vite.

Eh oui : peu à peu, l’idée même que le pass vaccinal (ou sanitaire) sert à quelque chose au plan sanitaire s’est maintenant évaporée. Tout le monde sait que c’est un outil de ségrégation absolument sans intérêt médical. Les derniers abrutis à prétendre le contraire ne le font plus que de façon épisodique et se murent progressivement dans le silence à mesure que leurs affirmations grotesques ne rencontrent plus qu’un mépris largement mérité.

L’empilement par Véran de grotesques conditions pour son obtention (avec ou sans maladie mais toujours avec une petite injection, les amis, et puis une immunité à durabilité variable, hein, ne poussons pas) montre clairement, à chaque petit graphique de presse essayant de résumer de façon didactique le foutoir gouvernemental, l’improvisation totale de nos clowns à seringues.

Leur crédibilité est maintenant négative.

Des pays, partis moins loin sur la pente glissante du « tout à l’État » crasseux et dictatorial, sont maintenant en train de faire marche arrière et d’abandonner ces mesures idiotes. À de nombreux États américains qui ont purement et simplement renoncé aux obligations vaccinales et au passeport du même tonneau se sont maintenant ajoutés quelques pays européens, quelques provinces canadiennes et chaque semaine qui passe ajoute de nouveaux pays à ceux qui ont décidé de reprendre le cours normal de leur vie. La France apparaît de plus en plus seule sur ce chemin honteux.

Tout ceci est inévitable.

D’une part, parce que les pandémies ne durent pas indéfiniment. On arrive au bout, cela est visible et tout le monde l’a bien compris. Quelques irréductibles de la panique sanitaire continuent de croire à une prochaine vague abominable, à des millions de morts inopinés, mais la population générale, elle, comprend qu’il faut passer à autre chose à présent.

D’autre part, parce que les restrictions et les obligations commencent à porter des fruits amers que tout le monde est en train d’avaler sans apprécier : l’économie a clairement plongé dans des proportions si importantes que même un clown comme Le Maire n’arrive pas à faire passer ses annonces pour autre chose que des carabistouilles statistiques piteuses.

Mais surtout, parce que la majorité des individus a bien compris que les mesures prises ont été des échecs cuisants et que persévérer ne résoudra rien, au contraire : les confinements ont été un désastre économique et sanitaire et n’ont absolument rien empêché.

Nous en sommes au point inévitable à présent où les anciennes pom-pom girls du verrouillage économique et social intégral tentent de mettre leurs décisions lamentables sur le dos de leurs prédécesseurs (comme aux États-Unis où l’on découvre que l’actuelle administration Biden n’aurait jamais été pro-confinement, cette grosse blague).

Les politiques de distanciation indiscriminées, la gestion calamiteuse des masques (un coup oui, un coup non, un coup surtout pas, un coup c’est obligatoire), la centralisation à outrance des décisions en criminalisant toute initiative des médecins de terrain, bref, chaque faux-pas typique de la vision énarchique, étatiste et bureaucratique du pays n’ont en rien permis de sauver des vies, d’alléger les problèmes des hôpitaux ou des finances publiques, au contraire.

En fait, chaque jour qui passe réveille son lot de citoyens qui se rendent compte que les simagrées auxquelles les pouvoirs publics les ont contraints n’ont en rien permis de sauver des vies : ils se sont fait vacciner, souvent à contrecœur, ils ont dû utiliser un pass ou l’imposer dans leurs établissements, ils ont tenté de respecter les obligations ou ont payé les amendes et vexations diverses, mais rien de tout cela n’a sauvé de vies. La balance est négative sur tous les plans et le bilan désastreux devra être épongé pendant des années, sur des générations, tant les enfants et les adolescents ont durement payé les choix calamiteux imposés.

La peur ne gagne plus : même si l’on doit encore supporter sur les plateaux télé certains des experts hystériques autoproclamés débitant leurs chiffres morbides, qui tentent à tout prix, avec une gourmandise visible, de raviver la flamme de la panique et de la peur d’une mort certaine et douloureuse, ça ne marche plus.

Oh, bien sûr, on trouve encore des frétillants crétins, sur les réseaux sociaux, sur les plateaux télés, prêts à toutes les bassesses et à tous les rampements les plus gluants pour continuer la mascarade coûte que coûte : comme ils n’existent plus que par ça, ils seront les derniers à se taire et on peut déjà se réjouir que certains, trop stupides, ne sauront pas s’arrêter et passeront donc sous le rouleau compresseur de l’Histoire. Mais indépendamment de ces derniers lampions blafards du covidisme, tout le discours covidosanitaire démentiel que nous avons dû supporter de façon de plus en plus hystérique est en train de se déliter.

Mieux encore : comme je l’expliquais dans un précédent billet, à force de contraintes idiotes sur les vaccins, le nombre de possesseurs de pass valides diminue chaque jour. Chaque jour, on assiste à l’attrition inexorable des troupes passées-pucées-obéissantes et l’augmentation mécanique des troupes des déchus du pass, dont immanquablement certains rejoignent les courroucés puis les opposants farouches à mesure que les restrictions apparaissent pour ce qu’elles sont : des vexations idiotes et sans fondement.

Devant ce constat, que peuvent faire les dirigeants ?

Question délicate : envisage-t-on vraiment la possibilité que des types comme Véran ou Castex puissent admettre être allés trop loin, présenter des excuses et lâcher du lest, maintenant, à quelques semaines d’une élection ? La science-fiction a des limites et ce genre de pliage improbable de l’espace-temps est évidemment à écarter mais on doit s’interroger : l’équipe « en marche » de clowns à seringues ne mise-t-elle pas trop ouvertement sur un arrêt du pass un peu avant les élections pour présenter en libérateur leur Lider Fumisto ?

Inversement, pensent-ils vraiment qu’ils vont pouvoir continuer encore longtemps leurs vexations sans en souffrir dans les urnes ?

Peut-on vraiment imaginer continuer ces âneries ségrégationnistes comme tente de le faire croire de façon assez consternante la Commission européenne en expliquant vouloir maintenir son petit pass jusqu’en 2023 ?

Le pire, ici, est que rien de tout cela n’est impossible : on comprend que tant que les oppositions des citoyens ne seront pas plus fortes, plus fermes, les dirigeants, qui ont maintenant amplement prouvé qu’ils méprisaient complètement peuple et démocratie, continueront sur leur lancée. Comme les Canadiens, sauf à bloquer physiquement ces politiciens, on comprend sans mal qu’ils ne rendront ce pouvoir qu’ils ont volé que s’il y sont contraints et forcés, lorsque leur avenir en dépendra directement.

Ne vous leurrez pas : le combat qui s’ouvre, et qui consiste à récupérer maintenant la maîtrise de nos vies, est un combat qui sera âpre et sans merci.

Ceux qui vous ont manipulé, abusé de vous et qui ont profité de vous pour vous faire souffrir ne voudront jamais entendre parler d’un bilan, d’une facture et d’une responsabilité quelconque. Ils vous combattront de la façon la plus vicieuse et la plus violente possible : ils vous méprisent, et pour eux, le bétail ne doit pas se rebeller.

Les prochaines semaines seront décisives. Attendez vous aux pires ignominies.

ANTI PASS COLMAR


LA SAINT-VALENTIN À LA FONDATION BEYELER

OFFRE SPÉCIALE SAINT-VALENTIN : BILLETS « 2 POUR 1 »
LUNDI 14 FÉVRIER 2022, 10H-18H

Partagez votre amour de l’art avec une personne qui vous est chère. Le jour de la Saint-Valentin, deux personnes peuvent accéder à la Fondation Beyeler pour le prix d’une. Générez tout simplement votre billet spécial sur notre site web et présentez-le en version imprimée à l’accueil du musée le lundi 14 février.

https://www.fondationbeyeler.ch/fr/accueil





☐ SPÉCIAL SAINT-VALENTIN : MUSIQUE LIVE DE « KING CARUSO »




Le groupe suisse « King Caruso » assurera l’ambiance musicale de la journée de la Saint-Valentin. Entre 12h et 18h, le quatuor évoluera librement dans les espaces de la Fondation Beyeler: avec ses instruments acoustiques, il jouera des classiques romantiques tel «Besame mucho» et des morceaux d’anthologie de Nat King Cole ou Elvis Presley, qui mettront le cœur des visiteurs·ses en joie. King Caruso: Marcel Jeker: guitare, Oliveiro Sotano: contrebasse, Martino Camposeco: percussions, Flaco Martino: voix



☐ VŒUX DE LA SAINT-VALENTIN EN PROVENANCE DE LA FONDATION BEYELER




Le jour de la Saint-Valentin, faites plaisir à celles et ceux qui vous sont chers. Au musée, des cartes de vœux spéciales ornées de motifs de l’exposition « Georgia O’Keeffe » attendent vos messages. Écrivez à votre famille, à vos amis, à vos amours ou à une personne à laquelle vous souhaitiez refaire signe depuis longtemps, et laissez-vous inspirer par l’exposition. Ensuite, déposez simplement votre carte dans la boîte à lettres installée spécialement pour cette occasion. La carte et l’envoi sont gratuits.



Daniel N. Sebban

MEDIAS MENTEURS DÉMASQUÉS / MERCI LUC MONTAGNIER

Luc Montagnier était une superstar dans le monde médical. Il avait découvert le virus du SIDA, ce qui lui avait valu le prix Nobel de Médecine. Il était bardé de diplômes, de faits d'armes, de citations et d'honneurs qui lui avait valu un immense respect autour de la planète.
Lorsque l'arnaque à la covid-19 a démarré, il a très vite identifié l'origine non-naturelle du virus et s'en est ouvert dans les médias. Mais comme ça allait à l'encontre des intérêts de la Mafia de Davos, il s'est immédiatement pris d’immondes représailles, qui ont conduit le grand public à s'imaginer qu'il était devenu sénile, idiot, et que sais-je encore. C'est dire la stupidité de l'écrasante majorité de la race humaine.
Il avait gardé sa tête jusqu'au bout, au point d'avoir une idée 𝑔𝑒́-𝑛𝑖𝑎𝑙𝑒 pour sa sortie : il a fait en sorte que seuls les médias qualifiés imbécilement de « complotistes » (quel terme crétin pour désigner ceux qui doutent, ce qui est le b.a.-ba de l’esprit scientifique !) soient informés de sa disparition. France-Soir a donc été le tout premier à donner l’information, presque immédiatement après la disparition de Luc Montagnier.
Aussi, pendant près de deux jours, deux interminables jours, seuls les médias qui avaient été l’objet de tant de discrédit, de railleries et d’injures, ont donné l’information ; les médias « officiels » étant incapables de l’obtenir ! Un comble.
Ce faisant, Montagnier a prouvé que la vérité se situait du côté des soi-disant complotistes et non du côté des autres médias, soi-disant respectables, mais en réalité menteurs au-delà de l’imaginable.
Depuis hier, c’est avec près de 48 heures de retard après le décès que les médias « officiels » ont enfin annoncé la mort de l’immense professeur. Mais ce n’est pas tout : le pire d’entre eux, le soi-disant « respectable » quotidien Le Monde s’est un peu plus enfoncé : il a annoncé que Libération avait été le premier à donner l’information, alors que les médias alternatifs, dont France Soir en premier, l’avaient donnée depuis des heures, ce qui, dans le monde de l’information, s’apparente à l’éternité.
Et il y en a qui croient encore au pipi de chat diffusé par les médias « mainstream » ?
Luc Montagnier aura été génial jusqu'au bout.