Coup de g... du jour
Translate
10 février 2022
Coup de g... du jour
L’histoire tragique des doubles mandats présidentiels
En matière électorale, nul n’est madame Soleil et tout peut évidemment arriver. Il n’empêche: le matraquage sondagier quotidien semble ouvrir la voie à la réélection du président Macron. Non qu’il soit populaire: une petite minorité des Français souhaite sa réélection. Mais la baisse du niveau scolaire qui affaiblit l’esprit critique, l’émiettement des forces politiques, la médiocrité de la classe politique, l’indifférence et la résignation générales, l’illusion de l’autorité, la perte des repères d’une société traumatisée par la crise sanitaire, l’obséquiosité médiatique, la montée de l’opinion aux extrêmes, tous ces facteurs jouent en faveur d’un statu quo et d’une réélection. Encore faut-il savoir à quoi s’attendre. Dans l’histoire, sous l’effet de l’usure du pouvoir, tous les seconds mandats furent des désastres. Celui de Jules Grévy s’est terminé par le scandale des trafics de décoration aboutissant à sa démission (1889). Celui d’Albert Lebrun, à la suite de la débâcle militaire en 1940 déboucha sur l’abolition de la République et l’instauration du régime collaborationniste de Vichy. Le second mandat du Général de Gaulle s’achève par Mai 68, le référendum raté et la démission en avril 1969. N’ayons pas la mémoire courte. La fin de l’ère Mitterrand fut dramatique: de Grossouvre, Cresson, Bérégovoy, la cohabitation avec Balladur, les révélations sur son passé… Et celle de Chirac pas mieux: les raffarinades, le référendum raté, la révolte des banlieues, la guerre Sarkozy-Villepin… M. Macron, s’il est réélu, le sera par défaut. Il ne pourra jouer sur l’effet de stupéfaction comme en 2017 mais c’est un personnage profondément usé et radicalement impopulaire qui commencera son second mandat et devra tenir cinq années. Sa réélection plongera sans doute le pays dans l’une des plus graves crises politiques et sociales qu’il n’ait jamais connues depuis la fin de la DGM.
9 février 2022
La fin du pass vaccinal (partout, mais pas ici)
8 février 2022
⇒ https://www.youtube.com/watch?v=NoU8tLrf-Zc
Il ne faudra plus qu'un masque FFP2 pour faire ses courses dans le Bade-Wurtemberg
À compter de ce mercredi, le Bade-Wurtemberg supprime toutes les restrictions dans le commerce de détail. On peut refaire du shopping « comme avant », c’est-à-dire sans être ni vacciné, ni même testé.
Photo L’Alsace /Vincent VOEGTLIN |
Le scandale du NON TRAITEMENT
Scandale, car si on ne traite pas il y a des morts ou des hospitalisations en soins critiques.
Et s'il y a des morts et des personnes en soins critiques, ça fait peur, ça alimente des "chiffres".
Scandale car on explique aux gens qu'il n'y a que le "vaccin" qui peut les protéger (pourtant ce n'en est pas un : un vaccin au point protège et immunise pendant plusieurs années)... alors les gens se font vacciner.
Ils sont trompés, abusés. Certains auront des séquelles d'un Covid qui aurait pu être stoppé, et d'autres auront des séquelles liées à des injections qui n'auraient jamais dû commencer. Ces injections affaiblissent l'immunité et c'est dramatique, voire criminel.
Le Covid se soigne, on le sait, on l'a su tout de suite.
Merci à tous ces médecins qui continuent de soigner.
Merci à ce médecin qui a soigné plus de 600 Covid avant d'être suspendu parce qu'il ose parler, beaucoup d'autres soignent mais ne prennent pas le risque de le dire ou de déconseiller publiquement cette injection.
Soigner est encore possible, mais le gouvernement veut continuer à interdire toute substance efficace ou à entraver son usage afin que l'injection expérimentale soit présentée comme l'unique solution.
Laurent Montesino
Les enjeux éthiques de la vaccination contre le virus Covid-19
Depuis le mois de décembre 2020, une large partie des pays du monde s’est lancée dans une campagne de vaccination contre le virus Covid-19 qui a propulsé l’humanité dans une pandémie de grande envergure. Plusieurs repères éthiques tendent à se profiler devant une telle campagne qui est appelée à s’intensifier partout dans le monde. « À force de sacrifier l’essentiel à l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel », avait dit un jour Edgar Morin, philosophe français. Voilà pourquoi il importe de bien réfléchir à cette action de vaccination pour ne pas heurter les populations du monde déjà largement éprouvées par cette hécatombe des temps modernes.
Il s’agit en premier de délivrer une information claire, loyale et compréhensible pour le public sur le développement des vaccins. Dans un contexte où les supports de l’information se multiplient, une pluralité d’individus ou de groupes, au-delà des cercles scientifiques et médicaux, prétendent dire le vrai sur les vaccins. Dans ce contexte, il faut créer les conditions pour que l’information se conjugue à la concertation. Il s’agit de prendre en compte la diversité des points de vue sur la vaccination en favorisant une délibération collective sur la valeur du geste vaccinal.
Il importe ainsi que les médecins qui ont avancé des théories et souvent leurs contraires depuis la première vague en février de l’an passé, qui ont occupé les plateaux de télévision et l’espace médiatique de façon forcenée, puissent avoir l’humilité de participer à des débats collectifs. En n’imposant pas leurs points de vue, mais en sachant écouter et comprendre. Ainsi, prioriser pour l’accès aux vaccins les plus fragiles, en commençant par les tranches d’âge les plus avancées en nombre d’années et les personnes souffrant de comorbidités diverses, démontre un souci de respect de la vulnérabilité et doit être retenu comme une panacée à l’égard d’un virus manifestement gérontophile.
Dans un deuxième temps, il faut « faire preuve de vigilance dans le processus de recueil du consentement à la vaccination des personnes vulnérables, le temps imparti à la délivrance de l’information et à son appropriation par la personne dans l’élaboration de son choix d’accepter ou non la vaccination », comme l’a si bien conseillé l’avis du Comité consultatif national français en réponse à la demande de saisine du ministre de la Santé en France. Cela doit être respecté quel que soit le contexte d’urgence. Car urgence ne devrait pas être précipitation. Un geste vaccinal est d’abord un geste médical, comme une prescription de médicaments ou un acte chirurgical, et à ce titre, il requiert le consentement le plus libre et éclairé possible. L’obligation vaccinale – même pour les soignants – ne peut être retenue à partir du moment où de nombreux gestes à respecter peuvent garder à distance le virus.
De plus, il est évident que la culpabilisation comme mode de communication doit être exclue. « Elle est à la fois contre-productive et contraire aux valeurs de la démocratie. La question se pose, au surplus, de savoir si les institutions ont pour seule vocation d’informer, de rassurer sur l’inocuité des vaccins, et de convaincre sur leurs bienfaits individuels et collectifs. Ou si elles doivent aussi prendre en compte la pluralité des valeurs et créer les conditions d’une concertation sur les modalités de mise en œuvre de la vaccination. Si tel est le cas, il s’agirait de créer les conditions d’une communication qui ne soit pas unidirectionnelle – des institutions et des sachant vers les citoyens – mais multidirectionnelle », comme l’a stipulé l’espace éthique de la région Île-de-France.
Les populations touchées souffrant des affres du virus et de ses retombées, il convient de ne pas culpabiliser là où il faut soutenir, écouter, apaiser. L’imaginaire des vaccins a toujours été teinté de gravité et d’inquiétude et il est tout à fait légitime de voir s’installer doutes et appréhensions devant le seul vaccin de l’humanité mis en place en un temps record, en moins d’un an de l’apparition du virus correspondant !
Par ailleurs, il est impératif de veiller au respect des règles de protection des données, de la vie privée et du secret médical, dans la collecte des données nécessaires à la traçabilité des événements associés à la vaccination, et leur partage à des fins de pharmacovigilance, de recherche épidémiologique ou en santé publique. Dans de nombreux centres au Liban (et peut-être ailleurs), au vu de la multiplicité des intervenants, des espaces ouverts réservés aux campagnes de vaccination, il est permis de douter que ces informations puissent être gardées confidentielles. Rendre possible le colloque singulier soignant-soigné cher à Paul Ricoeur à travers une délivrance de vaccin par les médecins en cabinet privé (et éventuellement par des pharmaciens en officine ou même des infirmiers) serait plus approprié que de continuer dans l’option des méga-centres.
Enfin, le sacro-saint principe de l’égalité d’accès aux soins, même de prévention comme les vaccins, doit savoir être respecté. Un vaccin doit rester accessible à toutes les franges de la population.
En respectant ainsi ces principes, l’équité, la justice, la transparence et la légitimité doivent se conjuguer même – et peut-être surtout – en temps d’urgence pour gagner la confiance du public à ce processus qui le touche en premier. 22/4/2021
Chef de service – Hôtel-Dieu de France
Président de la Société libanaise de psychiatrie
Les Ehpad et le reste
Pitoyable presse, une fois de plus, qui sonne la curée contre les grands argentiers de la fin de vie. La voilà qui dénonce pêle-mêle, le fric fait sur le dos des familles, les mauvais traitements, les maigres repas et les contrats de travail bidons. En oubliant sagement de préciser que tout cela se fait sous couvert des Agences régionales de santé, c’est-à-dire du gouvernement, qui supervise à peu près tout, depuis l’octroi des agréments, jusqu’aux embauches des personnels, qui sont même subventionnés par de l’argent public. L’État ne découvre pas les méthodes des grands groupes de l’accueil de la fin de vie, il les accompagne en conscience, depuis des années. On ne peut même pas dire qu’il n’ait pas été prévenu, puisque les alertes de la part des syndicalistes et des familles ont été nombreuses. Mais voilà, les contrôles sont difficiles, les inspecteurs du travail peu nombreux, l’accès aux paperasses compliqué, tout cela d’autant plus que l’on préfère fermer les yeux. L’État ne découvre certes pas, il a accompagné, il est même, n’ayons pas peur des mots, complice, de pratiques insupportables, qui durent depuis des années. Nous le répétons depuis le début de cette pseudo-campagne électorale. Quel que soit le domaine, l’argent public est dispensé sans contrôle et sans vrais comptes. Cet État qui se fait fort de dépister en un temps record, quelques milliers de faux passes-sanitaires, continue à verser des retraites à des gens morts, à subventionner de fausses cartes Vitale et à engraisser des actionnaires amis en regardant ailleurs. Il faudrait, plus que mettre de l’ordre, nettoyer les écuries d’Augias.