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10 février 2022

Paul Klee / HEB'DI

Le Grand Est, un modèle d’hypocrisie politique

À question simple, «l’Alsace doit-elle sortir du Grand Est pour redevenir une région à part entière ? », réponse claire : oui ou non. Dans une démocratie respectueuse des citoyens nous verrions deux équipes face à face, l’une faisant campagne pour le oui et l’autre expliquant les raisons de voter non. Or, dans la consultation populaire organisée par la Collectivité européenne d’Alsace (CEA), on n’entend que des partisans du oui énumérer l’interminable liste de défauts de l’institution régionale.

On s’attendait donc à une contre-offensive des partisans du maintien du Grand Est (GE) venant vanter les bénéfices qu’apporte la suppression de la région Alsace et sa dilution dans une maxi-région. Or, aucun défenseur ne s’est manifesté, même parmi les nouveaux convertis, élus en 2021, qui avaient longtemps milité pour qu’on nous rende l’Alsace et qui ont découvert, sur le tard, les vertus du GE. Les citoyens seraient pourtant heureux de comprendre leurs raisons et pourraient même se laisser séduire par certaines.

L’observateur se perd en conjectures. Il entend certes la rumeur populaire qui marmonne sur un ton désabusé que ces « retournements de veste » seraient dus au seul attrait du mandat. Rechignant à suivre cette opinion un peu courte, quoique très répandue, il a interrogé quelques sociologues et politistes qui ont avancé deux hypothèses.

La plus réaliste est que les pro-GE n’ont tout simplement aucun argument audible pour défendre la réforme Hollande-Valls de 2015 car, à compétences et ressources inchangées, l’extension de la dimension géographique d’une région n’apporte aucune valeur ajoutée tout en créant d’évidents handicaps. Même les cabinets de communicants, dont la région fait grand usage, n’ont pas su trouver d’argumentaire. La consultation populaire apporte ainsi, en bonus, une démonstration absolue et éclatante: ils n’ont aucune justification à produire devant le peuple !

La seconde explication est que les dirigeants du GE n’ont surtout pas envie que leurs soutiens soient comptés car ils savent que, statistiquement, le oui sera majoritaire, probablement au niveau des deux tiers affichés par tous les sondages depuis six ans. Ils peuvent même craindre un chiffre supérieur puisque les partisans d’une Région Alsace sont probablement davantage motivés à voter que les adversaires de la sortie du GE, dont le nombre est tombé de 33% à 27% (sondage IFOP de novembre 2021).

Ceci fait exploser la propagande selon laquelle le succès de la majorité aux élections régionales de 2021 mettrait un terme au débat sur le devenir institutionnel de l’Alsace. Leur victoire n’ayant été acquise qu’avec moins de 14% du corps électoral, cela aurait mérité un peu plus de modestie, d’autant que durant la campagne électorale ces candidats n’avaient parlé que de l’Alsace, sans piper mot sur le Grand Est bien conscients de son image de repoussoir. Au demeurant, selon la loi, les conseillers régionaux ont pour fonction de s’occuper des lycées, des TER, de l’aide aux entreprises, etc., et non d’être les thuriféraires d’une réforme législative dont ils ne sont pas les auteurs.

L’observateur a ici un autre sujet d’étonnement. Comment se fait-il que les chantres les plus enthousiastes du Grand Est et ceux qui ont les propos les plus querelleurs vis-à-vis de la CEA et d’une région Alsace sont des élus alsaciens qui, de surcroît, avaient d’abord rejeté la réforme régionale ? Et comment expliquer que tant d’autres élus leur fassent moult courbettes (avec le formulaire de demande de subventions à la main cela vaut pardon) ? Peut-être est-ce cela aussi l’âme alsacienne, dont il faudrait relire la célèbre psychanalyse faite par Frédéric Hoffet.

Car les pro-Grand Est ont fini par monter une stratégie en choisissant une manœuvre de contournement visant à délégitimer la consultation populaire en tant que telle et à décrédibiliser ses résultats en distillant des arguments spécieux et emberlificotés. Il n’y aurait pas de garanties suffisantes puisqu’on ne contrôle pas l’identité des votants alors qu’un huissier, et lui seul, procédera à des vérifications. Ce ne serait pas le bon moment, alors que sont en vue des élections nationales où ce sujet va se jouer, puisqu’il faudra une loi pour changer le statut de la CEA. Et en même temps, celui du Grand Est ; le site informatique pourrait être piraté, … comme tout autre aujourd’hui ; les dépenses de la CEA seraient « dingues », alors qu’elles restent dans le budget habituel du service communication et que le Grand Est est mal venu sur ce terrain, lui qui dépense des sommes folles pour essayer de fabriquer de factices identité et culture grand-estiennes. Plus sot encore, que ce serait un « affront » pour les départements voisins alors que les Lorrains et Champenois ne se retrouvent pas non plus dans ce méga machin du Grand Est, de sorte, que dans la réalité profonde des populations concernées, les Alsaciens travaillent aussi pour ces voisins.

Ces dirigeants politiques sont-ils conscients d’exprimer ainsi du dédain pour les femmes et hommes qui font le geste citoyen de voter ? Du mépris pour la démocratie participative, dont l’élu municipal de Mulhouse se présente en pionnier depuis de nombreuses années mais que le président de la région refuse de pratiquer lorsqu’une autre collectivité invente un modèle original ?

Appeler au refus de voter est, sous toutes les latitudes, le stratagème de ceux qui, d’avance, se savent battus et qui se réfugieront ensuite dans des commentaires fielleux sur les résultats.

Ne nous réjouissons cependant pas trop des faiblesses du Grand Est. La perte de crédibilité que subissent ses dirigeants, au vu de la déontologie politique très fluctuante dont beaucoup font preuve, n’est bénéfique ni pour la bonne marche de nos institutions, ni pour la vie démocratique. Une structure absurde avec une gouvernance démonétisée n’est pas notre avenir. Il faut donc les changer. Au plus vite !

Participez à la grande consultation citoyenne !
Il est nécessaire de voter pour donner sa voix à la région Alsace, et de la partager massivement autour de vous.
Cliquez sur l’image du lien pour voter.

9 février 2022

La fin du pass vaccinal (partout, mais pas ici)

Rodolphe Bacquet

Dimanche, Israël a mis fin à l’utilisation de son pass vaccinal
Restaurants, cinémas, hôtels seront de nouveau accessibles aux personnes non vaccinées ou n’étant pas à jour de leur dernière dose de rappel.
Israël avait été le premier pays à vacciner massivement sa population, à mettre rapidement en place des doses de rappel et surtout à conditionner la vie sociale de ses citoyens à leur statut vaccinal.
Dimanche, cela sera terminé.
Dimanche, le premier pays au monde à avoir mis en place cet outil bafouant les libertés publiques, va mettre fin à un an de restrictions n’ayant pas fait la preuve de leur efficacité sanitaire.
Cela peut paraître étonnant… Si l’on regarde ce qui se passe en France.

La France, prisonnière de sa politique jusqu’au-boutiste

Non content d’avoir obtenu la mise en place du pass vaccinal au mépris de la loi, de la constitution et des valeurs de dignité humaine, le gouvernement français poursuit, lui, son obstinée politique de pression vaccinale.
Discrètement, il réduit le délai de validité dudit pass à 4 mois après la dernière injection, contre 7 auparavant.
Plus grave encore, il fait subit le même rabotage au certificat de rétablissement, alors qu’il est désormais acquis dans le milieu scientifique que l’immunité naturelle (après une infection Covid) est plus longue et plus robuste que l’immunité artificielle (après une vaccination anti-Covid).
L’exécutif français ferme de plus en plus ses écoutilles, imperméable non seulement à ce que lui exprime la population, mais également à ce qui se passe autour de lui.

« Pendant ce temps-là, à… »

L’un des grands maîtres de la bande dessinée classique américaine, Milton Caniff, que l’on surnommait « le Rembrandt du Comic Strip », disait que le mot le plus important de son art était « Meanwhile ».
Ce que l’on traduit généralement en français par « Pendant ce temps-là », ou « Au même instant » ou encore « Cependant ».
Ce seul mot magique, au coin d’une case, permet de transporter immédiatement le lecteur dans un autre lieu, parmi d’autres personnages, pour suivre une action parallèle qui enrichit ou éclaire différemment la principale.
Eh bien, c’est ce procédé auquel je vous propose de recourir aujourd’hui, pour comprendre ce qui est en train de se passer d’un point de vue politique sanitaire bien au-delà de la France… et pourquoi notre pays commence à sérieusement nager contre le courant.
Car Israël n’est pas un cas isolé.
C’est simplement le cas le plus spectaculaire, le plus symbolique, le plus visible.
Car « pendant ce temps-là », il est en train de se passer des choses tout aussi capitales ailleurs.

Pendant ce temps-là, à Londres…

Depuis la semaine dernière, en Angleterre, le passeport vaccinal (dont la présentation était uniquement nécessaire pour des événements accueillant un public nombreux) est abrogé.
Nos voisins anglais ne sont plus tenus ni de télétravailler, ni de porter un masque.
Cette semaine, c’est le ministre de la santé britannique, Sajid Javid, qui a annoncé laisser tomber l’obligation vaccinale des soignants prévue en avril, arguant que cette « mesure n’est plus proportionnée ».
80.000 soignants allaient être suspendus à cause de cette mesure !
Ces levées successives s’expliquent très simplement.
« Alors que le Covid devient endémique, nous devons remplacer les obligations légales par des conseils et recommandations » a martelé Boris Johnson au Parlement de Londres, lors de l’annonce de la levée de ces mesures.

Pendant ce temps-là, à Barcelone…

C’est la même logique, appuyée par le constat que le pass sanitaire avait échoué à juguler l’épidémie, qui a conduit la Catalogne à ne plus le rendre obligatoire dans les bars, restaurants, salles de sport, etc.
« Une partie importante de la population est à nouveau susceptible d’être infectée par le virus », à cause d’Omicron, « indépendamment de son statut vaccinal ou du fait d’avoir déjà contracté la maladie », a justifié, dans un communiqué, le gouvernement régional catalan, suivant l’avis de son comité d’experts.
Vous avez dit « inefficace » ?

Pendant ce temps-là, en Scandinavie…

Ce qui se passe dans les pays scandinaves devrait également nous servir de leçon.
La Norvège lève elle aussi ses restrictions sanitaires, prenant acte que la circulation massive d’Omicron n’a guère d’impact sur l’occupation des hôpitaux.
La Suède, elle, qui a toujours eu une politique plus souple que la plupart des pays d’Europe (rappelez-vous, c’est l’un des seuls pays à n’avoir pas confiné – sans surmortalité, au contraire) a également annoncé pour la semaine prochaine la fin de ses restrictions.
Mais, surtout, le gouvernement suédois a de nouveau fait la preuve de son bon sens en se prononçant contre la vaccination des 5-11 ans, jugeant les risques plus élevés que les bénéfices.
Au Danemark, la levée des restrictions a déjà eu lieu, ce qui en fait officiellement le premier pays de l’UE à « tenter le retour à la vie d’avant ».
Mais, ce qui m’a surtout intéressé chez nos amis danois tout récemment, ce sont les excuses présentées publiquement par l’un des plus grands journaux pour, durant les deux ans qu’ont duré la crise, « ne pas avoir remis en question les données ni le récit du gouvernement concernant le Covid-19 ».
« Pendant PRESQUE deux ans, nous – la presse et la population – avons été presque hypnotiquement préoccupés par le récit Covid quotidien des autorités », écrit le journaliste de Bladet Brian Weichardt.
Imaginez-vous, en France, Libération, Le Figaro ou Le Monde faire leur mea culpa pour avoir à la fois entretenu la psychose de la population au sujet du Covid, mais également pour ne pas avoir su dénoncer les contre-vérités du gouvernement ?

Pendant ce temps-là, au Canada…

Mais il y a un traitement encore plus scandaleux de la part des grands médias français, et qui démontre – si quelqu’un en doutait encore – qu’ils ne font plus leur travail de journaliste.
C’est le traitement médiatique français de l’incroyable mobilisation actuelle de la population canadienne contre les restrictions de liberté et la vaccination obligatoire.
Ce traitement n’étonnera aucun de mes lecteurs ayant signé la pétition contre le Pass vaccinal ; laquelle, malgré un million de signatures en dix jours, n’a fait dans la presse subventionnée, à de rares exceptions près, l’objet d’aucun article ou reportage s’interrogeant sérieusement sur la signification de cette mobilisation citoyenne record.
Si un million trois cent mille signataires ne sont pas capables d’émouvoir les journalistes français aux ordres dans leur propre pays, comment espérer que ces mêmes journalistes traitent objectivement la mobilisation de dizaines de milliers de camionneurs dans un lointain pays glacé ?
Rapide résumé des épisodes précédents : le Canada applique, depuis des mois, des restrictions sanitaires parmi les plus dures de la planète, ayant notamment mis en place des amendes de 1500 à 6000 dollars (!) en cas d’infractions à ces règles.
Le gouvernement de Justin Trudeau a une politique vaccinale agressive, prévoyant notamment de priver d’allocation chômage les non-vaccinés.
Des obligations vaccinales secteur par secteur ont été décrétées, et c’est celle s’appliquant aux camionneurs qui a mis le feu aux poudres.
Des dizaines de milliers de camionneurs ont décidé de converger vers la capitale, Ottawa, afin de se faire entendre. À mesure que ce « convoi de la liberté » grandissait, d’autres secteurs (comme l’agriculture) et de simples citoyens ont rejoint et accompagné le mouvement, et ce à des températures allant jusqu’à -30°C, ce qui montre bien leur motivation.
Hélas ! Les médias français se complaisent à parler de « mouvement antivax », et même d’intox.
Pourtant, les réseaux sociaux regorgent ces jours-ci de photos du Canada, où l’on lit nettement sur les pancartes que la protestation ne porte pas sur le vaccin… mais sur la vaccination obligatoire.
La convergence des camions vers Ottawa a d’abord eu comme conséquence de voir Justin Trudeau, le premier ministre canadien, imiter le Ceaușescu des dernières heures, fuyant en catastrophe sa capitale devant l’afflux de manifestants.
Ce soulèvement populaire met surtout du plomb dans l’aile à cette politique vaccinale agressive que les Canadiens avaient jusqu’ici bravement supportée, tout comme ils supportent bravement les hivers rigoureux dans leur pays.
C’est ainsi que, mardi, le gouvernement québécois a annoncé qu’il renonçait à imposer aux non-vaccinés une taxe pour… non-vaccination.

Pendant ce temps-là, à Washington…

Le gouvernement de Joe Biden, aussi vaccinaliste que son homologue canadien, a quant à lui retiré son projet d’obligation vaccinale des salariés des grandes entreprises.
Oh, il ne l’a certes pas fait de gaieté de cœur : c’est la Cour Suprême des États-Unis, saisie par des acteurs du monde politique et économique, qui a statué sur l’anti-constitutionnalité de cette mesure.
C’est ce qui aurait dû se passer chez nous également si notre pays disposait encore d’institutions indépendantes.

La France déconnectée, isolée et décrédibilisée

Quand on voit ces levées de restrictions un peu partout dans le monde, ces prises de conscience convergentes de l’échec du pass vaccinal, on se demande ce qui permet à Emmanuel Macron, Jean Castex et Olivier Véran de s’acharner dans cette voie sans issue.
L’application du pass vaccinal au moment où l’Angleterre renonçait au sien, la restriction de ses conditions de validité au moment où Israël met un terme aux siennes, l’obstination à le dépeindre comme une arme efficace contre le Covid au moment où la plupart de nos voisins admettent qu’il n’est d’aucune utilité…
… isolent peu à peu notre pays sur la scène européenne et mondiale.
Notre pays passe déjà, aux yeux de ses voisins, pour une dictature sanitaire.
C’est le renversement de point de vue du « Pendant ce temps-là ».
Il suffit, pour s’en rendre compte, de lire un récit qui aurait pu s’intituler « pendant ce temps-là, en France », écrit par un journaliste britannique double-vacciné et publié dans Courrier International : « Le 24 janvier est entré en vigueur le pass vaccinal, et je n’ai plus le droit d’entrer dans un bar ni un restaurant. Je ne peux pas aller dans un musée, ni au cinéma. Je n’ai pas le droit d’assister à une manifestation sportive ni à un concert. Je ne peux pas prendre un train régional ni entrer dans un centre commercial. Et je ne suis plus autorisé à aller faire des longueurs à la piscine publique, ni à courir sur la piste du stade municipal. »
« Évidemment, je pourrais redevenir un membre à part entière de la société française en quelques secondes : il me suffirait de me rendre au centre de vaccination le plus proche, de retrousser une de mes manches et de me faire injecter la troisième dose, celle que les Français disent de “rappel”. Mais j’ai pesé le pour et le contre, lu divers articles de presse dont celui signé du docteur Steve James dans ces pages, et j’en ai conclu que j’avais bien assez de deux injections. Comme l’écrit le médecin, “dès qu’il y a coercition ou remise en cause du droit de disposer de son corps, c’est notre société de libertés qui se trouve en échec”. » (…) 3/2/2022

8 février 2022

Echange très tendu entre Gérald Darmanin et Apolline de Malherbe

https://www.youtube.com/watch?v=NoU8tLrf-Zc



Il ne faudra plus qu'un masque FFP2 pour faire ses courses dans le Bade-Wurtemberg

Covid-19

À compter de ce mercredi, le Bade-Wurtemberg supprime toutes les restrictions dans le commerce de détail. On peut refaire du shopping « comme avant », c’est-à-dire sans être ni vacciné, ni même testé.

(...) Ce changement de cap s’expliquerait aussi par le fait que le gouvernement est de plus en plus confronté à la lassitude voire l’exaspération la population. Selon la police, plus de 56 000 personnes ont encore défilé lundi soir contre les restrictions Covid. Près de 30 000 personnes avaient déjà manifesté samedi. Ces cortèges qui provoquent embouteillages et déploiements policiers dans les centre-villes gênent du coup l’activité des magasins. À Fribourg-en-Brisgau par exemple, les commerçants disent perdre jusqu’à 40 % de chiffres d’affaires par rapport à un samedi normal.


Photo L’Alsace /Vincent VOEGTLIN

Le scandale du NON TRAITEMENT

Nanci Nette

Scandale, car si on ne traite pas il y a des morts ou des hospitalisations en soins critiques.
Et s'il y a des morts et des personnes en soins critiques, ça fait peur, ça alimente des "chiffres".
Scandale car on explique aux gens qu'il n'y a que le "vaccin" qui peut les protéger (pourtant ce n'en est pas un : un vaccin au point protège et immunise pendant plusieurs années)... alors les gens se font vacciner.
Ils sont trompés, abusés. Certains auront des séquelles d'un Covid qui aurait pu être stoppé, et d'autres auront des séquelles liées à des injections qui n'auraient jamais dû commencer. Ces injections affaiblissent l'immunité et c'est dramatique, voire criminel.
Le Covid se soigne, on le sait, on l'a su tout de suite.
Merci à tous ces médecins qui continuent de soigner.
Merci à ce médecin qui a soigné plus de 600 Covid avant d'être suspendu parce qu'il ose parler, beaucoup d'autres soignent mais ne prennent pas le risque de le dire ou de déconseiller publiquement cette injection.
Soigner est encore possible, mais le gouvernement veut continuer à interdire toute substance efficace ou à entraver son usage afin que l'injection expérimentale soit présentée comme l'unique solution.



Laurent Montesino

Médecin réanimateur suspendu : « C'est une première mondiale dans l'histoire de la médecine ! Il y a des gens qui sont prêts à attraper la maladie pour pouvoir éviter le traitement obligatoire ! »

⇒ https://www.facebook.com/FranceSoir/videos/270759708457435



Les enjeux éthiques de la vaccination contre le virus Covid-19

Pr Sami RICHA

Depuis le mois de décembre 2020, une large partie des pays du monde s’est lancée dans une campagne de vaccination contre le virus Covid-19 qui a propulsé l’humanité dans une pandémie de grande envergure. Plusieurs repères éthiques tendent à se profiler devant une telle campagne qui est appelée à s’intensifier partout dans le monde. « À force de sacrifier l’essentiel à l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel », avait dit un jour Edgar Morin, philosophe français. Voilà pourquoi il importe de bien réfléchir à cette action de vaccination pour ne pas heurter les populations du monde déjà largement éprouvées par cette hécatombe des temps modernes.

Il s’agit en premier de délivrer une information claire, loyale et compréhensible pour le public sur le développement des vaccins. Dans un contexte où les supports de l’information se multiplient, une pluralité d’individus ou de groupes, au-delà des cercles scientifiques et médicaux, prétendent dire le vrai sur les vaccins. Dans ce contexte, il faut créer les conditions pour que l’information se conjugue à la concertation. Il s’agit de prendre en compte la diversité des points de vue sur la vaccination en favorisant une délibération collective sur la valeur du geste vaccinal.

Il importe ainsi que les médecins qui ont avancé des théories et souvent leurs contraires depuis la première vague en février de l’an passé, qui ont occupé les plateaux de télévision et l’espace médiatique de façon forcenée, puissent avoir l’humilité de participer à des débats collectifs. En n’imposant pas leurs points de vue, mais en sachant écouter et comprendre. Ainsi, prioriser pour l’accès aux vaccins les plus fragiles, en commençant par les tranches d’âge les plus avancées en nombre d’années et les personnes souffrant de comorbidités diverses, démontre un souci de respect de la vulnérabilité et doit être retenu comme une panacée à l’égard d’un virus manifestement gérontophile.

Dans un deuxième temps, il faut « faire preuve de vigilance dans le processus de recueil du consentement à la vaccination des personnes vulnérables, le temps imparti à la délivrance de l’information et à son appropriation par la personne dans l’élaboration de son choix d’accepter ou non la vaccination », comme l’a si bien conseillé l’avis du Comité consultatif national français en réponse à la demande de saisine du ministre de la Santé en France. Cela doit être respecté quel que soit le contexte d’urgence. Car urgence ne devrait pas être précipitation. Un geste vaccinal est d’abord un geste médical, comme une prescription de médicaments ou un acte chirurgical, et à ce titre, il requiert le consentement le plus libre et éclairé possible. L’obligation vaccinale – même pour les soignants – ne peut être retenue à partir du moment où de nombreux gestes à respecter peuvent garder à distance le virus.

De plus, il est évident que la culpabilisation comme mode de communication doit être exclue. « Elle est à la fois contre-productive et contraire aux valeurs de la démocratie. La question se pose, au surplus, de savoir si les institutions ont pour seule vocation d’informer, de rassurer sur l’inocuité des vaccins, et de convaincre sur leurs bienfaits individuels et collectifs. Ou si elles doivent aussi prendre en compte la pluralité des valeurs et créer les conditions d’une concertation sur les modalités de mise en œuvre de la vaccination. Si tel est le cas, il s’agirait de créer les conditions d’une communication qui ne soit pas unidirectionnelle – des institutions et des sachant vers les citoyens – mais multidirectionnelle », comme l’a stipulé l’espace éthique de la région Île-de-France.

Les populations touchées souffrant des affres du virus et de ses retombées, il convient de ne pas culpabiliser là où il faut soutenir, écouter, apaiser. L’imaginaire des vaccins a toujours été teinté de gravité et d’inquiétude et il est tout à fait légitime de voir s’installer doutes et appréhensions devant le seul vaccin de l’humanité mis en place en un temps record, en moins d’un an de l’apparition du virus correspondant !

Par ailleurs, il est impératif de veiller au respect des règles de protection des données, de la vie privée et du secret médical, dans la collecte des données nécessaires à la traçabilité des événements associés à la vaccination, et leur partage à des fins de pharmacovigilance, de recherche épidémiologique ou en santé publique. Dans de nombreux centres au Liban (et peut-être ailleurs), au vu de la multiplicité des intervenants, des espaces ouverts réservés aux campagnes de vaccination, il est permis de douter que ces informations puissent être gardées confidentielles. Rendre possible le colloque singulier soignant-soigné cher à Paul Ricoeur à travers une délivrance de vaccin par les médecins en cabinet privé (et éventuellement par des pharmaciens en officine ou même des infirmiers) serait plus approprié que de continuer dans l’option des méga-centres.

Enfin, le sacro-saint principe de l’égalité d’accès aux soins, même de prévention comme les vaccins, doit savoir être respecté. Un vaccin doit rester accessible à toutes les franges de la population.

En respectant ainsi ces principes, l’équité, la justice, la transparence et la légitimité doivent se conjuguer même – et peut-être surtout – en temps d’urgence pour gagner la confiance du public à ce processus qui le touche en premier. 22/4/2021

Sami RICHA
Professeur de psychiatrie – faculté de médecine de l’Université Saint-Joseph
Chef de service – Hôtel-Dieu de France
Président de la Société libanaise de psychiatrie

Les Ehpad et le reste

Pierre Duriot

Pitoyable presse, une fois de plus, qui sonne la curée contre les grands argentiers de la fin de vie. La voilà qui dénonce pêle-mêle, le fric fait sur le dos des familles, les mauvais traitements, les maigres repas et les contrats de travail bidons. En oubliant sagement de préciser que tout cela se fait sous couvert des Agences régionales de santé, c’est-à-dire du gouvernement, qui supervise à peu près tout, depuis l’octroi des agréments, jusqu’aux embauches des personnels, qui sont même subventionnés par de l’argent public. L’État ne découvre pas les méthodes des grands groupes de l’accueil de la fin de vie, il les accompagne en conscience, depuis des années. On ne peut même pas dire qu’il n’ait pas été prévenu, puisque les alertes de la part des syndicalistes et des familles ont été nombreuses. Mais voilà, les contrôles sont difficiles, les inspecteurs du travail peu nombreux, l’accès aux paperasses compliqué, tout cela d’autant plus que l’on préfère fermer les yeux. L’État ne découvre certes pas, il a accompagné, il est même, n’ayons pas peur des mots, complice, de pratiques insupportables, qui durent depuis des années. Nous le répétons depuis le début de cette pseudo-campagne électorale. Quel que soit le domaine, l’argent public est dispensé sans contrôle et sans vrais comptes. Cet État qui se fait fort de dépister en un temps record, quelques milliers de faux passes-sanitaires, continue à verser des retraites à des gens morts, à subventionner de fausses cartes Vitale et à engraisser des actionnaires amis en regardant ailleurs. Il faudrait, plus que mettre de l’ordre, nettoyer les écuries d’Augias.



La galerie Murmure vous souhaite une bonne Saint-Valentin !

Un bouquet de fleurs éternelles...
Une touche de douceur...
Une plongée dans l'infini... ou dans la nature...
Une échappée belle... hors du temps...
L'art comme promesse d'éternité...

Œuvres de Marc Chagall, Marie-Gaëlle Moldo, Sophie Patry, Julia Morlot, Michel Cornu, David Daoud, Yolaine Wuest, Rose-Marie Crespin


















5 place de l’Ancienne Douane
68000 Colmar
www.galerie-murmure.com
contact@galerie-murmure.fr
03 89 41 49 25

7 février 2022

 Eric Straumann

☐ Facebook Live du 7/2/2022

⇒ https://www.facebook.com/villecolmar/videos/241527398045079

ARN, sinon, ARN

Pierre Duriot

Les dernières trouvailles légales de Véran laissent dubitatif et on comprend pourquoi le grand public n’a pas été informé plus que cela. Le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021, de gestion de la sortie de crise sanitaire, modifié au 31 janvier 2022, explique que si vous avez reçu le Janssen, vaccin classique, pour compléter votre schéma vaccinal, vous devez avoir une autre dose, mais cette fois-ci, avec un vaccin à ARN, Pfizer ou Moderna, pas le choix, sinon, pas de passe-vaccinal. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui arriveraient avec un vaccin russe ou chinois, même punition : il faut un autre vaccin, obligatoirement à ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui ont eu deux doses, n’importe lesquelles, pour la 3ème obligatoire, pareil : ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui auraient un vaccin étranger peu connu, mais autorisé tout de même par l’OMS : idem : ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Et si vous avez contracté la maladie, cela remplace une dose. Et là encore, il faut au moins, un ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Et cerise sur le gâteau, si vous avez été malade, vous pouvez repousser l’injection, obligatoirement ARN, non plus de six mois, mais de quatre mois. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Soit il a des promesses en espèces sonnantes et trébuchantes, de chez les labos ARN, soit il y a dans ces ARN, des substances qu’on ne connaît pas vraiment, mais que tous les Français doivent impérativement avoir dans leur sang. Jusqu’à plus amples explications. 6/2/2022