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8 février 2022
Il ne faudra plus qu'un masque FFP2 pour faire ses courses dans le Bade-Wurtemberg
Covid-19
À compter de ce mercredi, le Bade-Wurtemberg supprime toutes les restrictions dans le commerce de détail. On peut refaire du shopping « comme avant », c’est-à-dire sans être ni vacciné, ni même testé.
À compter de ce mercredi, le Bade-Wurtemberg supprime toutes les restrictions dans le commerce de détail. On peut refaire du shopping « comme avant », c’est-à-dire sans être ni vacciné, ni même testé.
(...) Ce changement de cap s’expliquerait aussi par le fait que le gouvernement est de plus en plus confronté à la lassitude voire l’exaspération la population. Selon la police, plus de 56 000 personnes ont encore défilé lundi soir contre les restrictions Covid. Près de 30 000 personnes avaient déjà manifesté samedi. Ces cortèges qui provoquent embouteillages et déploiements policiers dans les centre-villes gênent du coup l’activité des magasins. À Fribourg-en-Brisgau par exemple, les commerçants disent perdre jusqu’à 40 % de chiffres d’affaires par rapport à un samedi normal.
Photo L’Alsace /Vincent VOEGTLIN |
Le scandale du NON TRAITEMENT
Nanci Nette
Scandale, car si on ne traite pas il y a des morts ou des hospitalisations en soins critiques.
Et s'il y a des morts et des personnes en soins critiques, ça fait peur, ça alimente des "chiffres".
Scandale car on explique aux gens qu'il n'y a que le "vaccin" qui peut les protéger (pourtant ce n'en est pas un : un vaccin au point protège et immunise pendant plusieurs années)... alors les gens se font vacciner.
Ils sont trompés, abusés. Certains auront des séquelles d'un Covid qui aurait pu être stoppé, et d'autres auront des séquelles liées à des injections qui n'auraient jamais dû commencer. Ces injections affaiblissent l'immunité et c'est dramatique, voire criminel.
Le Covid se soigne, on le sait, on l'a su tout de suite.
Merci à tous ces médecins qui continuent de soigner.
Merci à ce médecin qui a soigné plus de 600 Covid avant d'être suspendu parce qu'il ose parler, beaucoup d'autres soignent mais ne prennent pas le risque de le dire ou de déconseiller publiquement cette injection.
Soigner est encore possible, mais le gouvernement veut continuer à interdire toute substance efficace ou à entraver son usage afin que l'injection expérimentale soit présentée comme l'unique solution.
Laurent Montesino
Scandale, car si on ne traite pas il y a des morts ou des hospitalisations en soins critiques.
Et s'il y a des morts et des personnes en soins critiques, ça fait peur, ça alimente des "chiffres".
Scandale car on explique aux gens qu'il n'y a que le "vaccin" qui peut les protéger (pourtant ce n'en est pas un : un vaccin au point protège et immunise pendant plusieurs années)... alors les gens se font vacciner.
Ils sont trompés, abusés. Certains auront des séquelles d'un Covid qui aurait pu être stoppé, et d'autres auront des séquelles liées à des injections qui n'auraient jamais dû commencer. Ces injections affaiblissent l'immunité et c'est dramatique, voire criminel.
Le Covid se soigne, on le sait, on l'a su tout de suite.
Merci à tous ces médecins qui continuent de soigner.
Merci à ce médecin qui a soigné plus de 600 Covid avant d'être suspendu parce qu'il ose parler, beaucoup d'autres soignent mais ne prennent pas le risque de le dire ou de déconseiller publiquement cette injection.
Soigner est encore possible, mais le gouvernement veut continuer à interdire toute substance efficace ou à entraver son usage afin que l'injection expérimentale soit présentée comme l'unique solution.
Laurent Montesino
Les enjeux éthiques de la vaccination contre le virus Covid-19
Pr Sami RICHA
Depuis le mois de décembre 2020, une large partie des pays du monde s’est lancée dans une campagne de vaccination contre le virus Covid-19 qui a propulsé l’humanité dans une pandémie de grande envergure. Plusieurs repères éthiques tendent à se profiler devant une telle campagne qui est appelée à s’intensifier partout dans le monde. « À force de sacrifier l’essentiel à l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel », avait dit un jour Edgar Morin, philosophe français. Voilà pourquoi il importe de bien réfléchir à cette action de vaccination pour ne pas heurter les populations du monde déjà largement éprouvées par cette hécatombe des temps modernes.
Il s’agit en premier de délivrer une information claire, loyale et compréhensible pour le public sur le développement des vaccins. Dans un contexte où les supports de l’information se multiplient, une pluralité d’individus ou de groupes, au-delà des cercles scientifiques et médicaux, prétendent dire le vrai sur les vaccins. Dans ce contexte, il faut créer les conditions pour que l’information se conjugue à la concertation. Il s’agit de prendre en compte la diversité des points de vue sur la vaccination en favorisant une délibération collective sur la valeur du geste vaccinal.
Il importe ainsi que les médecins qui ont avancé des théories et souvent leurs contraires depuis la première vague en février de l’an passé, qui ont occupé les plateaux de télévision et l’espace médiatique de façon forcenée, puissent avoir l’humilité de participer à des débats collectifs. En n’imposant pas leurs points de vue, mais en sachant écouter et comprendre. Ainsi, prioriser pour l’accès aux vaccins les plus fragiles, en commençant par les tranches d’âge les plus avancées en nombre d’années et les personnes souffrant de comorbidités diverses, démontre un souci de respect de la vulnérabilité et doit être retenu comme une panacée à l’égard d’un virus manifestement gérontophile.
Dans un deuxième temps, il faut « faire preuve de vigilance dans le processus de recueil du consentement à la vaccination des personnes vulnérables, le temps imparti à la délivrance de l’information et à son appropriation par la personne dans l’élaboration de son choix d’accepter ou non la vaccination », comme l’a si bien conseillé l’avis du Comité consultatif national français en réponse à la demande de saisine du ministre de la Santé en France. Cela doit être respecté quel que soit le contexte d’urgence. Car urgence ne devrait pas être précipitation. Un geste vaccinal est d’abord un geste médical, comme une prescription de médicaments ou un acte chirurgical, et à ce titre, il requiert le consentement le plus libre et éclairé possible. L’obligation vaccinale – même pour les soignants – ne peut être retenue à partir du moment où de nombreux gestes à respecter peuvent garder à distance le virus.
De plus, il est évident que la culpabilisation comme mode de communication doit être exclue. « Elle est à la fois contre-productive et contraire aux valeurs de la démocratie. La question se pose, au surplus, de savoir si les institutions ont pour seule vocation d’informer, de rassurer sur l’inocuité des vaccins, et de convaincre sur leurs bienfaits individuels et collectifs. Ou si elles doivent aussi prendre en compte la pluralité des valeurs et créer les conditions d’une concertation sur les modalités de mise en œuvre de la vaccination. Si tel est le cas, il s’agirait de créer les conditions d’une communication qui ne soit pas unidirectionnelle – des institutions et des sachant vers les citoyens – mais multidirectionnelle », comme l’a stipulé l’espace éthique de la région Île-de-France.
Les populations touchées souffrant des affres du virus et de ses retombées, il convient de ne pas culpabiliser là où il faut soutenir, écouter, apaiser. L’imaginaire des vaccins a toujours été teinté de gravité et d’inquiétude et il est tout à fait légitime de voir s’installer doutes et appréhensions devant le seul vaccin de l’humanité mis en place en un temps record, en moins d’un an de l’apparition du virus correspondant !
Par ailleurs, il est impératif de veiller au respect des règles de protection des données, de la vie privée et du secret médical, dans la collecte des données nécessaires à la traçabilité des événements associés à la vaccination, et leur partage à des fins de pharmacovigilance, de recherche épidémiologique ou en santé publique. Dans de nombreux centres au Liban (et peut-être ailleurs), au vu de la multiplicité des intervenants, des espaces ouverts réservés aux campagnes de vaccination, il est permis de douter que ces informations puissent être gardées confidentielles. Rendre possible le colloque singulier soignant-soigné cher à Paul Ricoeur à travers une délivrance de vaccin par les médecins en cabinet privé (et éventuellement par des pharmaciens en officine ou même des infirmiers) serait plus approprié que de continuer dans l’option des méga-centres.
Enfin, le sacro-saint principe de l’égalité d’accès aux soins, même de prévention comme les vaccins, doit savoir être respecté. Un vaccin doit rester accessible à toutes les franges de la population.
En respectant ainsi ces principes, l’équité, la justice, la transparence et la légitimité doivent se conjuguer même – et peut-être surtout – en temps d’urgence pour gagner la confiance du public à ce processus qui le touche en premier. 22/4/2021
Sami RICHA
Depuis le mois de décembre 2020, une large partie des pays du monde s’est lancée dans une campagne de vaccination contre le virus Covid-19 qui a propulsé l’humanité dans une pandémie de grande envergure. Plusieurs repères éthiques tendent à se profiler devant une telle campagne qui est appelée à s’intensifier partout dans le monde. « À force de sacrifier l’essentiel à l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel », avait dit un jour Edgar Morin, philosophe français. Voilà pourquoi il importe de bien réfléchir à cette action de vaccination pour ne pas heurter les populations du monde déjà largement éprouvées par cette hécatombe des temps modernes.
Il s’agit en premier de délivrer une information claire, loyale et compréhensible pour le public sur le développement des vaccins. Dans un contexte où les supports de l’information se multiplient, une pluralité d’individus ou de groupes, au-delà des cercles scientifiques et médicaux, prétendent dire le vrai sur les vaccins. Dans ce contexte, il faut créer les conditions pour que l’information se conjugue à la concertation. Il s’agit de prendre en compte la diversité des points de vue sur la vaccination en favorisant une délibération collective sur la valeur du geste vaccinal.
Il importe ainsi que les médecins qui ont avancé des théories et souvent leurs contraires depuis la première vague en février de l’an passé, qui ont occupé les plateaux de télévision et l’espace médiatique de façon forcenée, puissent avoir l’humilité de participer à des débats collectifs. En n’imposant pas leurs points de vue, mais en sachant écouter et comprendre. Ainsi, prioriser pour l’accès aux vaccins les plus fragiles, en commençant par les tranches d’âge les plus avancées en nombre d’années et les personnes souffrant de comorbidités diverses, démontre un souci de respect de la vulnérabilité et doit être retenu comme une panacée à l’égard d’un virus manifestement gérontophile.
Dans un deuxième temps, il faut « faire preuve de vigilance dans le processus de recueil du consentement à la vaccination des personnes vulnérables, le temps imparti à la délivrance de l’information et à son appropriation par la personne dans l’élaboration de son choix d’accepter ou non la vaccination », comme l’a si bien conseillé l’avis du Comité consultatif national français en réponse à la demande de saisine du ministre de la Santé en France. Cela doit être respecté quel que soit le contexte d’urgence. Car urgence ne devrait pas être précipitation. Un geste vaccinal est d’abord un geste médical, comme une prescription de médicaments ou un acte chirurgical, et à ce titre, il requiert le consentement le plus libre et éclairé possible. L’obligation vaccinale – même pour les soignants – ne peut être retenue à partir du moment où de nombreux gestes à respecter peuvent garder à distance le virus.
De plus, il est évident que la culpabilisation comme mode de communication doit être exclue. « Elle est à la fois contre-productive et contraire aux valeurs de la démocratie. La question se pose, au surplus, de savoir si les institutions ont pour seule vocation d’informer, de rassurer sur l’inocuité des vaccins, et de convaincre sur leurs bienfaits individuels et collectifs. Ou si elles doivent aussi prendre en compte la pluralité des valeurs et créer les conditions d’une concertation sur les modalités de mise en œuvre de la vaccination. Si tel est le cas, il s’agirait de créer les conditions d’une communication qui ne soit pas unidirectionnelle – des institutions et des sachant vers les citoyens – mais multidirectionnelle », comme l’a stipulé l’espace éthique de la région Île-de-France.
Les populations touchées souffrant des affres du virus et de ses retombées, il convient de ne pas culpabiliser là où il faut soutenir, écouter, apaiser. L’imaginaire des vaccins a toujours été teinté de gravité et d’inquiétude et il est tout à fait légitime de voir s’installer doutes et appréhensions devant le seul vaccin de l’humanité mis en place en un temps record, en moins d’un an de l’apparition du virus correspondant !
Par ailleurs, il est impératif de veiller au respect des règles de protection des données, de la vie privée et du secret médical, dans la collecte des données nécessaires à la traçabilité des événements associés à la vaccination, et leur partage à des fins de pharmacovigilance, de recherche épidémiologique ou en santé publique. Dans de nombreux centres au Liban (et peut-être ailleurs), au vu de la multiplicité des intervenants, des espaces ouverts réservés aux campagnes de vaccination, il est permis de douter que ces informations puissent être gardées confidentielles. Rendre possible le colloque singulier soignant-soigné cher à Paul Ricoeur à travers une délivrance de vaccin par les médecins en cabinet privé (et éventuellement par des pharmaciens en officine ou même des infirmiers) serait plus approprié que de continuer dans l’option des méga-centres.
Enfin, le sacro-saint principe de l’égalité d’accès aux soins, même de prévention comme les vaccins, doit savoir être respecté. Un vaccin doit rester accessible à toutes les franges de la population.
En respectant ainsi ces principes, l’équité, la justice, la transparence et la légitimité doivent se conjuguer même – et peut-être surtout – en temps d’urgence pour gagner la confiance du public à ce processus qui le touche en premier. 22/4/2021
Professeur de psychiatrie – faculté de médecine de l’Université Saint-Joseph
Chef de service – Hôtel-Dieu de France
Président de la Société libanaise de psychiatrie
Chef de service – Hôtel-Dieu de France
Président de la Société libanaise de psychiatrie
Les Ehpad et le reste
Pierre Duriot
Pitoyable presse, une fois de plus, qui sonne la curée contre les grands argentiers de la fin de vie. La voilà qui dénonce pêle-mêle, le fric fait sur le dos des familles, les mauvais traitements, les maigres repas et les contrats de travail bidons. En oubliant sagement de préciser que tout cela se fait sous couvert des Agences régionales de santé, c’est-à-dire du gouvernement, qui supervise à peu près tout, depuis l’octroi des agréments, jusqu’aux embauches des personnels, qui sont même subventionnés par de l’argent public. L’État ne découvre pas les méthodes des grands groupes de l’accueil de la fin de vie, il les accompagne en conscience, depuis des années. On ne peut même pas dire qu’il n’ait pas été prévenu, puisque les alertes de la part des syndicalistes et des familles ont été nombreuses. Mais voilà, les contrôles sont difficiles, les inspecteurs du travail peu nombreux, l’accès aux paperasses compliqué, tout cela d’autant plus que l’on préfère fermer les yeux. L’État ne découvre certes pas, il a accompagné, il est même, n’ayons pas peur des mots, complice, de pratiques insupportables, qui durent depuis des années. Nous le répétons depuis le début de cette pseudo-campagne électorale. Quel que soit le domaine, l’argent public est dispensé sans contrôle et sans vrais comptes. Cet État qui se fait fort de dépister en un temps record, quelques milliers de faux passes-sanitaires, continue à verser des retraites à des gens morts, à subventionner de fausses cartes Vitale et à engraisser des actionnaires amis en regardant ailleurs. Il faudrait, plus que mettre de l’ordre, nettoyer les écuries d’Augias.
Pitoyable presse, une fois de plus, qui sonne la curée contre les grands argentiers de la fin de vie. La voilà qui dénonce pêle-mêle, le fric fait sur le dos des familles, les mauvais traitements, les maigres repas et les contrats de travail bidons. En oubliant sagement de préciser que tout cela se fait sous couvert des Agences régionales de santé, c’est-à-dire du gouvernement, qui supervise à peu près tout, depuis l’octroi des agréments, jusqu’aux embauches des personnels, qui sont même subventionnés par de l’argent public. L’État ne découvre pas les méthodes des grands groupes de l’accueil de la fin de vie, il les accompagne en conscience, depuis des années. On ne peut même pas dire qu’il n’ait pas été prévenu, puisque les alertes de la part des syndicalistes et des familles ont été nombreuses. Mais voilà, les contrôles sont difficiles, les inspecteurs du travail peu nombreux, l’accès aux paperasses compliqué, tout cela d’autant plus que l’on préfère fermer les yeux. L’État ne découvre certes pas, il a accompagné, il est même, n’ayons pas peur des mots, complice, de pratiques insupportables, qui durent depuis des années. Nous le répétons depuis le début de cette pseudo-campagne électorale. Quel que soit le domaine, l’argent public est dispensé sans contrôle et sans vrais comptes. Cet État qui se fait fort de dépister en un temps record, quelques milliers de faux passes-sanitaires, continue à verser des retraites à des gens morts, à subventionner de fausses cartes Vitale et à engraisser des actionnaires amis en regardant ailleurs. Il faudrait, plus que mettre de l’ordre, nettoyer les écuries d’Augias.
La galerie Murmure vous souhaite une bonne Saint-Valentin !
Un bouquet de fleurs éternelles...
Une touche de douceur...
Une plongée dans l'infini... ou dans la nature...
Une échappée belle... hors du temps...
L'art comme promesse d'éternité...
Œuvres de Marc Chagall, Marie-Gaëlle Moldo, Sophie Patry, Julia Morlot, Michel Cornu, David Daoud, Yolaine Wuest, Rose-Marie Crespin
5 place de l’Ancienne Douane
68000 Colmar
www.galerie-murmure.com
contact@galerie-murmure.fr
03 89 41 49 25
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7 février 2022
ARN, sinon, ARN
Pierre Duriot
Les dernières trouvailles légales de Véran laissent dubitatif et on comprend pourquoi le grand public n’a pas été informé plus que cela. Le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021, de gestion de la sortie de crise sanitaire, modifié au 31 janvier 2022, explique que si vous avez reçu le Janssen, vaccin classique, pour compléter votre schéma vaccinal, vous devez avoir une autre dose, mais cette fois-ci, avec un vaccin à ARN, Pfizer ou Moderna, pas le choix, sinon, pas de passe-vaccinal. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui arriveraient avec un vaccin russe ou chinois, même punition : il faut un autre vaccin, obligatoirement à ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui ont eu deux doses, n’importe lesquelles, pour la 3ème obligatoire, pareil : ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui auraient un vaccin étranger peu connu, mais autorisé tout de même par l’OMS : idem : ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Et si vous avez contracté la maladie, cela remplace une dose. Et là encore, il faut au moins, un ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Et cerise sur le gâteau, si vous avez été malade, vous pouvez repousser l’injection, obligatoirement ARN, non plus de six mois, mais de quatre mois. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Soit il a des promesses en espèces sonnantes et trébuchantes, de chez les labos ARN, soit il y a dans ces ARN, des substances qu’on ne connaît pas vraiment, mais que tous les Français doivent impérativement avoir dans leur sang. Jusqu’à plus amples explications. 6/2/2022
Les dernières trouvailles légales de Véran laissent dubitatif et on comprend pourquoi le grand public n’a pas été informé plus que cela. Le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021, de gestion de la sortie de crise sanitaire, modifié au 31 janvier 2022, explique que si vous avez reçu le Janssen, vaccin classique, pour compléter votre schéma vaccinal, vous devez avoir une autre dose, mais cette fois-ci, avec un vaccin à ARN, Pfizer ou Moderna, pas le choix, sinon, pas de passe-vaccinal. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui arriveraient avec un vaccin russe ou chinois, même punition : il faut un autre vaccin, obligatoirement à ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui ont eu deux doses, n’importe lesquelles, pour la 3ème obligatoire, pareil : ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui auraient un vaccin étranger peu connu, mais autorisé tout de même par l’OMS : idem : ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Et si vous avez contracté la maladie, cela remplace une dose. Et là encore, il faut au moins, un ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Et cerise sur le gâteau, si vous avez été malade, vous pouvez repousser l’injection, obligatoirement ARN, non plus de six mois, mais de quatre mois. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Soit il a des promesses en espèces sonnantes et trébuchantes, de chez les labos ARN, soit il y a dans ces ARN, des substances qu’on ne connaît pas vraiment, mais que tous les Français doivent impérativement avoir dans leur sang. Jusqu’à plus amples explications. 6/2/2022
L'édito de Laurent Bodin / L'Alsace
''Moderne ou réac ? Quel président de la République les Français ont-ils élu en 2017 ? Après avoir incarné le renouveau, Emmanuel Macron semble à tel point à court d’idées que, sur certains sujets, le chef de l’État recycle les vieilles ficelles. C’est flagrant s’agissant d’information et de liberté de la presse. Devant quelques journalistes, le président a ainsi évoqué, la semaine dernière, la création d’une instance de régulation tierce qui, selon lui, devrait trancher entre la bonne et la mauvaise information. Brillante idée que de vouloir ressusciter l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française) élargie aux médias privés afin de promouvoir le discours officiel !
Que le chef de l’État s’inquiète de la propagation des fausses nouvelles pouvant porter atteinte à la démocratie est légitime. Qu’il envisage d’instaurer un contrôle de la presse à l’instar de ce qui existe en Turquie ou en Russie a de quoi inquiéter. Emmanuel Macron peut s’agacer que la parole spontanée des gilets jaunes porte autant que celle des sociologues et autres spécialistes. Il fait aussi le même raccourci que nombre de Français qui confondent les choix éditoriaux – consistant à traiter un sujet selon un angle précis en présentant tous les points de vue – et l’exercice éditorial, lequel est une analyse personnelle qui relève du journalisme d’opinion.
Emmanuel Macron rêve d’un contrôle des médias qui existe à travers l’institution judiciaire. Diffamation, accusations mensongères… À la différence des réseaux sociaux, tout ce qui est publié par la presse peut être contesté devant la justice. C’est heureux, pour les citoyens comme pour les journalistes. À condition, bien sûr, que la justice ne tente pas de faire pression sur les médias. C’est à cela que ressemble la perquisition tentée hier chez Mediapart dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « violation de la vie privée » d’Alexandre Benalla. Est-ce l’ancien conseiller du président Macron ou l’Élysée qui s’inquiète de développements à venir ? Ce dossier-là ne relève d’ailleurs plus de la vie privée. Il s’agit d’une affaire d’État.
''Moderne ou réac ? Quel président de la République les Français ont-ils élu en 2017 ? Après avoir incarné le renouveau, Emmanuel Macron semble à tel point à court d’idées que, sur certains sujets, le chef de l’État recycle les vieilles ficelles. C’est flagrant s’agissant d’information et de liberté de la presse. Devant quelques journalistes, le président a ainsi évoqué, la semaine dernière, la création d’une instance de régulation tierce qui, selon lui, devrait trancher entre la bonne et la mauvaise information. Brillante idée que de vouloir ressusciter l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française) élargie aux médias privés afin de promouvoir le discours officiel !
Que le chef de l’État s’inquiète de la propagation des fausses nouvelles pouvant porter atteinte à la démocratie est légitime. Qu’il envisage d’instaurer un contrôle de la presse à l’instar de ce qui existe en Turquie ou en Russie a de quoi inquiéter. Emmanuel Macron peut s’agacer que la parole spontanée des gilets jaunes porte autant que celle des sociologues et autres spécialistes. Il fait aussi le même raccourci que nombre de Français qui confondent les choix éditoriaux – consistant à traiter un sujet selon un angle précis en présentant tous les points de vue – et l’exercice éditorial, lequel est une analyse personnelle qui relève du journalisme d’opinion.
Emmanuel Macron rêve d’un contrôle des médias qui existe à travers l’institution judiciaire. Diffamation, accusations mensongères… À la différence des réseaux sociaux, tout ce qui est publié par la presse peut être contesté devant la justice. C’est heureux, pour les citoyens comme pour les journalistes. À condition, bien sûr, que la justice ne tente pas de faire pression sur les médias. C’est à cela que ressemble la perquisition tentée hier chez Mediapart dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « violation de la vie privée » d’Alexandre Benalla. Est-ce l’ancien conseiller du président Macron ou l’Élysée qui s’inquiète de développements à venir ? Ce dossier-là ne relève d’ailleurs plus de la vie privée. Il s’agit d’une affaire d’État.
H16
La consternation – logique – qui a accompagné cette interprétation farfelue ne s’est guère calmée lorsque Justin Trudeau, l’actuel Premier ministre canadien, en a remis une couche. On se souvient qu’il avait discrètementpris la fuite déclaré un petit Covid commode pour se mettre en quarantaine loin de l’agitation camionneuse et il n’était pas réapparu devant la presse du pays avant plusieurs jours qui lui ont manifestement été nécessaires pour pondre un discours dont la substance n’a pas réellement apaisé les tensions.
Plutôt qu’ouvrir un utile débat sur la fin des obligations et des restrictions mises en place pour lutter contre une pandémie dont tout indique qu’elle touche maintenant à sa fin, le Premier ministre a choisi la voie douteuse d’un bon jet d’huile sur le feu en caractérisant les camionneurs comme autant de mâles blancs suprémacistes, racistes, sexistes et transphobes et ce alors que leurs demandes, clairement exprimées et résumables en « fin de l’obligation vaccinale, fin des restrictions sanitaires », ne laissent planer aucune ambiguïté. Sans grande surprise, Trudeau s’est donc copieusement ridiculisé avec ce discours, et ce d’autant plus qu’il apparaît maintenant qu’une majorité de Canadiens (54%) partagent les mêmes points de vue que les camionneurs. La « petite minorité » dépeinte par le clown progressiste actuellement à la tête de l’État canadien est en fait une majorité de plus en plus solide et qui supportera de moins en moins de se faire ainsi insulter.
Ici, la situation est diamétralement à l’opposé : les rassemblements de camionneurs (et de fermiers à présent) sont calmes, déterminés mais clairement non violents et la presse se bouscule pourtant pour tenter d’y trouver des groupuscules fascistes et des exactions abominables qui justifieront l’emploi des méthodes de répression les plus fermes – l’armée étant évoquée très vite, rappelant en cela les méthodes habituelles des pires régimes totalitaires du globe.
On pourrait croire à une légère exagération, mais la façon dont les manifestations néerlandaises furent réprimées, à balles réelles en novembre dernier, donne une indication parfaitement claire de la réalité de terrain : si vous manifestez avec des revendications défavorablement sanctionnées par le pouvoir en place et les médias qu’il subventionne, tous les coups seront permis et l’écrasement des protestations éventuellement jusqu’à façon Tiananmen ne fera pas rougir les grands défenseurs de la démocratie et des droits humains fondamentaux.
Du reste, la mue progressive des forces de police, auparavant destinées à protéger le citoyen des racailles, en une force d’occupation intérieure, mue visible dans l’attirail et les outils habituels, dans ses couleurs (on est rapidement passé du bleu au noir par exemple), ne doit rien au hasard : politiquement, le peuple est devenue un paramètre encombrant des politiques publiques actuelles et sa répression un outil clairement utilisé pour faire passer des réformes et des contraintes de plus en plus impopulaires.
Il apparaît clair que la démocratie dont se gargarisent politiciens et médias n’existe plus depuis un moment et à mesure que les manifestations se font plus nombreuses, que les mouvements populaires gagnent du terrain, on sent poindre l’envie de répression de plus en plus ferme.
Jusqu’à quel point ?
La mise en place de « dictatures démocratiques »
La semaine dernière, le monde découvrait un peu étonné que les Canadiens, loin d’être un peuple de mammifères mous et polis, comportait quelques individus qui, tout en restant fort polis, ne voulaient pas se laisser faire : alors que la vaccination devenait obligatoire pour passer la frontière américano-canadienne, les routiers ont décidé de protester contre cette obligation en allant paralyser Ottawa, la capitale du pays.
Les premiers heures de stupeur passées, les médias grand public ont fini par relayer un peu la nouvelle tout en n’omettant pas d’abord de minimiser l’ampleur du phénomène : insistant sur le fait que ce mouvement ne représentait qu’une faible tranche d’une population de toute façon un peu marginale tant l’ensemble des mesures covidosanitaires semblent acceptées par tous avec gourmandise, les journalistes de terrain n’ont pas hésité à essayer de dépeindre les individus concernés comme les inévitables suprémacistes blancs néo-nazis mangeurs d’enfants communistes. Malheureusement, le discours bien rôdé de ces grands médias a mal survécu de la collision avec les images, très nombreuses, en provenance des réseaux sociaux, qui montraient des familles, des échanges cordiaux, des petits groupes joviaux de Canadiens s’entraidant et s’échangeant des embrassades ou de la nourriture dans une ambiance bon enfant.
Dans ces mêmes chaînes d’informations, signalons aussi l’interprétation particulièrement hardie de certains journalistes qui ont vu derrière ce rassemblement spontané de camions et de tracteurs la marque certaine d’un complot ourdi par les Russes, jamais en retard d’un coup fourré pour enquiquiner l’Occident alors même que – tout le monde le sait, c’est évident, voyons, ne discutez pas – Poutine va envahir l’Ukraine. Ce Vlad, quel méchant !
La semaine dernière, le monde découvrait un peu étonné que les Canadiens, loin d’être un peuple de mammifères mous et polis, comportait quelques individus qui, tout en restant fort polis, ne voulaient pas se laisser faire : alors que la vaccination devenait obligatoire pour passer la frontière américano-canadienne, les routiers ont décidé de protester contre cette obligation en allant paralyser Ottawa, la capitale du pays.
Les premiers heures de stupeur passées, les médias grand public ont fini par relayer un peu la nouvelle tout en n’omettant pas d’abord de minimiser l’ampleur du phénomène : insistant sur le fait que ce mouvement ne représentait qu’une faible tranche d’une population de toute façon un peu marginale tant l’ensemble des mesures covidosanitaires semblent acceptées par tous avec gourmandise, les journalistes de terrain n’ont pas hésité à essayer de dépeindre les individus concernés comme les inévitables suprémacistes blancs néo-nazis mangeurs d’enfants communistes. Malheureusement, le discours bien rôdé de ces grands médias a mal survécu de la collision avec les images, très nombreuses, en provenance des réseaux sociaux, qui montraient des familles, des échanges cordiaux, des petits groupes joviaux de Canadiens s’entraidant et s’échangeant des embrassades ou de la nourriture dans une ambiance bon enfant.
Dans ces mêmes chaînes d’informations, signalons aussi l’interprétation particulièrement hardie de certains journalistes qui ont vu derrière ce rassemblement spontané de camions et de tracteurs la marque certaine d’un complot ourdi par les Russes, jamais en retard d’un coup fourré pour enquiquiner l’Occident alors même que – tout le monde le sait, c’est évident, voyons, ne discutez pas – Poutine va envahir l’Ukraine. Ce Vlad, quel méchant !
La consternation – logique – qui a accompagné cette interprétation farfelue ne s’est guère calmée lorsque Justin Trudeau, l’actuel Premier ministre canadien, en a remis une couche. On se souvient qu’il avait discrètement
Plutôt qu’ouvrir un utile débat sur la fin des obligations et des restrictions mises en place pour lutter contre une pandémie dont tout indique qu’elle touche maintenant à sa fin, le Premier ministre a choisi la voie douteuse d’un bon jet d’huile sur le feu en caractérisant les camionneurs comme autant de mâles blancs suprémacistes, racistes, sexistes et transphobes et ce alors que leurs demandes, clairement exprimées et résumables en « fin de l’obligation vaccinale, fin des restrictions sanitaires », ne laissent planer aucune ambiguïté. Sans grande surprise, Trudeau s’est donc copieusement ridiculisé avec ce discours, et ce d’autant plus qu’il apparaît maintenant qu’une majorité de Canadiens (54%) partagent les mêmes points de vue que les camionneurs. La « petite minorité » dépeinte par le clown progressiste actuellement à la tête de l’État canadien est en fait une majorité de plus en plus solide et qui supportera de moins en moins de se faire ainsi insulter.
Et alors que d’autres villes canadiennes commencent à observer les mêmes phénomènes routiers (Québec, Toronto), que la province d’Alberta envisage de faire sauter toutes les restrictions sanitaires (pass compris), la presse et certaines officines gouvernementales continuent de présenter avec application les mouvements engendrés comme autant de petits prurits d’irréductibles minoritaires, auxquels il serait maintenant envisagé de répondre… avec l’armée.
En réalité, si la question a bien été évoquée par des forces de police complètement débordées et très peu suivies par la population, l’intervention de l’armée pour faire dégager les rues d’Ottawa (et des autres cités canadiennes à présent) ne semble pour le moment pas sur la table. On peut s’en réjouir tant une telle intervention serait lourde de sens, mais justement, le fait même que ce soit évoqué en dit assez long sur la propension de nos beaux démocrates, Trudeau en tête, à accepter les protestations (pourtant pacifiques) de la population.
Encore une fois, la démocratie et l’expression populaire sont parfaitement acceptables tant qu’elles suivent l’agenda des gouvernants : on sera même parfaitement prêt à accepter quelques « débordements » (lire : émeutes, homicides et incendies criminels) tant que les revendications des émeutiers correspondent à la mise en place d’une politique souhaitée par le gouvernement. On se souviendra à bon escient de ce qui s’est passé aux États-Unis en 2020 où les médias ont fait assaut d’inventivité pour transformer des pillages en manifestations légitimes et « globalement pacifiques ».
En réalité, si la question a bien été évoquée par des forces de police complètement débordées et très peu suivies par la population, l’intervention de l’armée pour faire dégager les rues d’Ottawa (et des autres cités canadiennes à présent) ne semble pour le moment pas sur la table. On peut s’en réjouir tant une telle intervention serait lourde de sens, mais justement, le fait même que ce soit évoqué en dit assez long sur la propension de nos beaux démocrates, Trudeau en tête, à accepter les protestations (pourtant pacifiques) de la population.
Encore une fois, la démocratie et l’expression populaire sont parfaitement acceptables tant qu’elles suivent l’agenda des gouvernants : on sera même parfaitement prêt à accepter quelques « débordements » (lire : émeutes, homicides et incendies criminels) tant que les revendications des émeutiers correspondent à la mise en place d’une politique souhaitée par le gouvernement. On se souviendra à bon escient de ce qui s’est passé aux États-Unis en 2020 où les médias ont fait assaut d’inventivité pour transformer des pillages en manifestations légitimes et « globalement pacifiques ».
Ici, la situation est diamétralement à l’opposé : les rassemblements de camionneurs (et de fermiers à présent) sont calmes, déterminés mais clairement non violents et la presse se bouscule pourtant pour tenter d’y trouver des groupuscules fascistes et des exactions abominables qui justifieront l’emploi des méthodes de répression les plus fermes – l’armée étant évoquée très vite, rappelant en cela les méthodes habituelles des pires régimes totalitaires du globe.
On pourrait croire à une légère exagération, mais la façon dont les manifestations néerlandaises furent réprimées, à balles réelles en novembre dernier, donne une indication parfaitement claire de la réalité de terrain : si vous manifestez avec des revendications défavorablement sanctionnées par le pouvoir en place et les médias qu’il subventionne, tous les coups seront permis et l’écrasement des protestations éventuellement jusqu’à façon Tiananmen ne fera pas rougir les grands défenseurs de la démocratie et des droits humains fondamentaux.
Du reste, la mue progressive des forces de police, auparavant destinées à protéger le citoyen des racailles, en une force d’occupation intérieure, mue visible dans l’attirail et les outils habituels, dans ses couleurs (on est rapidement passé du bleu au noir par exemple), ne doit rien au hasard : politiquement, le peuple est devenue un paramètre encombrant des politiques publiques actuelles et sa répression un outil clairement utilisé pour faire passer des réformes et des contraintes de plus en plus impopulaires.
Il apparaît clair que la démocratie dont se gargarisent politiciens et médias n’existe plus depuis un moment et à mesure que les manifestations se font plus nombreuses, que les mouvements populaires gagnent du terrain, on sent poindre l’envie de répression de plus en plus ferme.
Jusqu’à quel point ?
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