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8 février 2022

La galerie Murmure vous souhaite une bonne Saint-Valentin !

Un bouquet de fleurs éternelles...
Une touche de douceur...
Une plongée dans l'infini... ou dans la nature...
Une échappée belle... hors du temps...
L'art comme promesse d'éternité...

Œuvres de Marc Chagall, Marie-Gaëlle Moldo, Sophie Patry, Julia Morlot, Michel Cornu, David Daoud, Yolaine Wuest, Rose-Marie Crespin


















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7 février 2022

Eric Straumann

Facebook Live du 7/2/2022

ARN, sinon, ARN

Pierre Duriot

Les dernières trouvailles légales de Véran laissent dubitatif et on comprend pourquoi le grand public n’a pas été informé plus que cela. Le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021, de gestion de la sortie de crise sanitaire, modifié au 31 janvier 2022, explique que si vous avez reçu le Janssen, vaccin classique, pour compléter votre schéma vaccinal, vous devez avoir une autre dose, mais cette fois-ci, avec un vaccin à ARN, Pfizer ou Moderna, pas le choix, sinon, pas de passe-vaccinal. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui arriveraient avec un vaccin russe ou chinois, même punition : il faut un autre vaccin, obligatoirement à ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui ont eu deux doses, n’importe lesquelles, pour la 3ème obligatoire, pareil : ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui auraient un vaccin étranger peu connu, mais autorisé tout de même par l’OMS : idem : ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Et si vous avez contracté la maladie, cela remplace une dose. Et là encore, il faut au moins, un ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Et cerise sur le gâteau, si vous avez été malade, vous pouvez repousser l’injection, obligatoirement ARN, non plus de six mois, mais de quatre mois. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Soit il a des promesses en espèces sonnantes et trébuchantes, de chez les labos ARN, soit il y a dans ces ARN, des substances qu’on ne connaît pas vraiment, mais que tous les Français doivent impérativement avoir dans leur sang. Jusqu’à plus amples explications. 6/2/2022


L'édito de Laurent Bodin / L'Alsace

''Moderne ou réac ? Quel président de la République les Français ont-ils élu en 2017 ? Après avoir incarné le renouveau, Emmanuel Macron semble à tel point à court d’idées que, sur certains sujets, le chef de l’État recycle les vieilles ficelles. C’est flagrant s’agissant d’information et de liberté de la presse. Devant quelques journalistes, le président a ainsi évoqué, la semaine dernière, la création d’une instance de régulation tierce qui, selon lui, devrait trancher entre la bonne et la mauvaise information. Brillante idée que de vouloir ressusciter l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française) élargie aux médias privés afin de promouvoir le discours officiel !
Que le chef de l’État s’inquiète de la propagation des fausses nouvelles pouvant porter atteinte à la démocratie est légitime. Qu’il envisage d’instaurer un contrôle de la presse à l’instar de ce qui existe en Turquie ou en Russie a de quoi inquiéter. Emmanuel Macron peut s’agacer que la parole spontanée des gilets jaunes porte autant que celle des sociologues et autres spécialistes. Il fait aussi le même raccourci que nombre de Français qui confondent les choix éditoriaux – consistant à traiter un sujet selon un angle précis en présentant tous les points de vue – et l’exercice éditorial, lequel est une analyse personnelle qui relève du journalisme d’opinion.
Emmanuel Macron rêve d’un contrôle des médias qui existe à travers l’institution judiciaire. Diffamation, accusations mensongères… À la différence des réseaux sociaux, tout ce qui est publié par la presse peut être contesté devant la justice. C’est heureux, pour les citoyens comme pour les journalistes. À condition, bien sûr, que la justice ne tente pas de faire pression sur les médias. C’est à cela que ressemble la perquisition tentée hier chez Mediapart dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « violation de la vie privée » d’Alexandre Benalla. Est-ce l’ancien conseiller du président Macron ou l’Élysée qui s’inquiète de développements à venir ? Ce dossier-là ne relève d’ailleurs plus de la vie privée. Il s’agit d’une affaire d’État.

H16

La mise en place de « dictatures démocratiques »

La semaine dernière, le monde découvrait un peu étonné que les Canadiens, loin d’être un peuple de mammifères mous et polis, comportait quelques individus qui, tout en restant fort polis, ne voulaient pas se laisser faire : alors que la vaccination devenait obligatoire pour passer la frontière américano-canadienne, les routiers ont décidé de protester contre cette obligation en allant paralyser Ottawa, la capitale du pays.

Les premiers heures de stupeur passées, les médias grand public ont fini par relayer un peu la nouvelle tout en n’omettant pas d’abord de minimiser l’ampleur du phénomène : insistant sur le fait que ce mouvement ne représentait qu’une faible tranche d’une population de toute façon un peu marginale tant l’ensemble des mesures covidosanitaires semblent acceptées par tous avec gourmandise, les journalistes de terrain n’ont pas hésité à essayer de dépeindre les individus concernés comme les inévitables suprémacistes blancs néo-nazis mangeurs d’enfants communistes. Malheureusement, le discours bien rôdé de ces grands médias a mal survécu de la collision avec les images, très nombreuses, en provenance des réseaux sociaux, qui montraient des familles, des échanges cordiaux, des petits groupes joviaux de Canadiens s’entraidant et s’échangeant des embrassades ou de la nourriture dans une ambiance bon enfant.

Dans ces mêmes chaînes d’informations, signalons aussi l’interprétation particulièrement hardie de certains journalistes qui ont vu derrière ce rassemblement spontané de camions et de tracteurs la marque certaine d’un complot ourdi par les Russes, jamais en retard d’un coup fourré pour enquiquiner l’Occident alors même que – tout le monde le sait, c’est évident, voyons, ne discutez pas – Poutine va envahir l’Ukraine. Ce Vlad, quel méchant !


La consternation – logique – qui a accompagné cette interprétation farfelue ne s’est guère calmée lorsque Justin Trudeau, l’actuel Premier ministre canadien, en a remis une couche. On se souvient qu’il avait discrètement pris la fuite déclaré un petit Covid commode pour se mettre en quarantaine loin de l’agitation camionneuse et il n’était pas réapparu devant la presse du pays avant plusieurs jours qui lui ont manifestement été nécessaires pour pondre un discours dont la substance n’a pas réellement apaisé les tensions.

Plutôt qu’ouvrir un utile débat sur la fin des obligations et des restrictions mises en place pour lutter contre une pandémie dont tout indique qu’elle touche maintenant à sa fin, le Premier ministre a choisi la voie douteuse d’un bon jet d’huile sur le feu en caractérisant les camionneurs comme autant de mâles blancs suprémacistes, racistes, sexistes et transphobes et ce alors que leurs demandes, clairement exprimées et résumables en « fin de l’obligation vaccinale, fin des restrictions sanitaires », ne laissent planer aucune ambiguïté. Sans grande surprise, Trudeau s’est donc copieusement ridiculisé avec ce discours, et ce d’autant plus qu’il apparaît maintenant qu’une majorité de Canadiens (54%) partagent les mêmes points de vue que les camionneurs. La « petite minorité » dépeinte par le clown progressiste actuellement à la tête de l’État canadien est en fait une majorité de plus en plus solide et qui supportera de moins en moins de se faire ainsi insulter.


Et alors que d’autres villes canadiennes commencent à observer les mêmes phénomènes routiers (Québec, Toronto), que la province d’Alberta envisage de faire sauter toutes les restrictions sanitaires (pass compris), la presse et certaines officines gouvernementales continuent de présenter avec application les mouvements engendrés comme autant de petits prurits d’irréductibles minoritaires, auxquels il serait maintenant envisagé de répondre… avec l’armée.

En réalité, si la question a bien été évoquée par des forces de police complètement débordées et très peu suivies par la population, l’intervention de l’armée pour faire dégager les rues d’Ottawa (et des autres cités canadiennes à présent) ne semble pour le moment pas sur la table. On peut s’en réjouir tant une telle intervention serait lourde de sens, mais justement, le fait même que ce soit évoqué en dit assez long sur la propension de nos beaux démocrates, Trudeau en tête, à accepter les protestations (pourtant pacifiques) de la population.

Encore une fois, la démocratie et l’expression populaire sont parfaitement acceptables tant qu’elles suivent l’agenda des gouvernants : on sera même parfaitement prêt à accepter quelques « débordements » (lire : émeutes, homicides et incendies criminels) tant que les revendications des émeutiers correspondent à la mise en place d’une politique souhaitée par le gouvernement. On se souviendra à bon escient de ce qui s’est passé aux États-Unis en 2020 où les médias ont fait assaut d’inventivité pour transformer des pillages en manifestations légitimes et « globalement pacifiques ».


Ici, la situation est diamétralement à l’opposé : les rassemblements de camionneurs (et de fermiers à présent) sont calmes, déterminés mais clairement non violents et la presse se bouscule pourtant pour tenter d’y trouver des groupuscules fascistes et des exactions abominables qui justifieront l’emploi des méthodes de répression les plus fermes – l’armée étant évoquée très vite, rappelant en cela les méthodes habituelles des pires régimes totalitaires du globe.

On pourrait croire à une légère exagération, mais la façon dont les manifestations néerlandaises furent réprimées, à balles réelles en novembre dernier, donne une indication parfaitement claire de la réalité de terrain : si vous manifestez avec des revendications défavorablement sanctionnées par le pouvoir en place et les médias qu’il subventionne, tous les coups seront permis et l’écrasement des protestations éventuellement jusqu’à façon Tiananmen ne fera pas rougir les grands défenseurs de la démocratie et des droits humains fondamentaux.

Du reste, la mue progressive des forces de police, auparavant destinées à protéger le citoyen des racailles, en une force d’occupation intérieure, mue visible dans l’attirail et les outils habituels, dans ses couleurs (on est rapidement passé du bleu au noir par exemple), ne doit rien au hasard : politiquement, le peuple est devenue un paramètre encombrant des politiques publiques actuelles et sa répression un outil clairement utilisé pour faire passer des réformes et des contraintes de plus en plus impopulaires.

Il apparaît clair que la démocratie dont se gargarisent politiciens et médias n’existe plus depuis un moment et à mesure que les manifestations se font plus nombreuses, que les mouvements populaires gagnent du terrain, on sent poindre l’envie de répression de plus en plus ferme.

Jusqu’à quel point ?


Darmanin : le choix du mensonge

Pierre Duriot

Darmanin, avec cette assertion, donne le ton de la future campagne. Il ne peut ignorer que ce qu’il dit est faux et qu’en plus, la réalité est l’exact contraire de ce qu’il raconte. Macron est à 24 % dans les sondages de ses amis, c’est le chiffre plancher, il doit avoir un genre de contrat avec les sondeurs. Aux dernières départementales/régionales, les listes LREM ont fait 8 % de 40 % de votants. Donc à l’évidence, Macron est plutôt là où le situent des sondages plus fiables, en provenance de l’étranger : 10/12 %. Darmanin le sait et joue la méthode Coué, avec l’aide éternelle de la presse. Non seulement Coué, mais aussi, celle du déni, qui consiste à répéter une contre-vérité en boucle, pour tenter qu’elle s’impose comme une vérité. On passe de l’analyse à la propagande, du bilan au conte pour enfant, de la réalité au fantasme. Darmanin ne choisit pas de quitter la navire en perdition, il préfère continuer à ramer sous l’eau. Le pire est qu’avec le matraquage de la presse subventionnée, la tromperie aggravée et généralisée peut faire recette, tant les Français apparaissent souvent comme anesthésiés et peu conscients de l’ampleur des maux de tous ordres infligés à une nation qui jouera en avril, bien plus qu’une élection, mais sa survie pure et simple. En 1969, Le Général De-Gaulle avait pris acte du Non à son référendum, par 52,41 %. Mais on n’est plus au temps, ni des hommes d’honneur, ni du service de la France. La mission de liquidation et la guerre ouverte contre le peuple, justifient que l’on se maintienne coûte que coûte, même au prix du mensonge éhonté.

De la falsification des informations

Kelly Scott

À propos du "Convoi pour la liberté" au Canada

Si seulement Le Parisien pouvait de temps en temps dire la vérité, c’est très inquiétant cette désinformation permanente… Et ce terrible manque d’objectivité et de factuel.
Avez vous des journalistes sur place pour vous relayer les infos ?
Je ne comprends plus cette obstination et obsession à faire dans la falsification des informations. Ne vous étonnez plus de la défiance grandissante et inéluctable envers les médias qui ne sont plus malheureusement (pour la plupart) que des organes de propagande du pouvoir.
Quelle chute pour un pays qui pouvait, à une époque, se targuer d’avoir une liberté de la presse et d’opinion comme nulle part ailleurs…
Que s’est-il passé ?
Votre dépendance aux grands groupes du CAC 40 et les subventions mirobolantes de l’État ne devraient pas vous empêcher d’être en permanence à la recherche de la vérité.

Manifestation anti pass à Colmar

Edouard Dabrowski

Réponse envoyée à une amie qui me demande des nouvelles de la manif à Colmar (vu que la presse n'en parle quasiment pas) :

« À Colmar, il y aura toujours des personnes hostiles aux manifestations – quelle qu'en soit la cause d'ailleurs – mais elles restent très minoritaires, essentiellement des commerçants qui craignent pour leur sacro-saint tiroir-caisse. Mais un nombre croissant d'entre eux commence à se rendre compte que le pass impacte leur chiffre d'affaire. Et ceux qui ont joué au collabo avec un zèle excessif, redoutent désormais un retour de bâton.
Au bout de la trentième semaine (déjà !), la détermination des organisateurs de la manif anti-pass colmarienne est toujours intacte, ils sont même plus motivés que jamais, des jeunes venus d'horizons divers, épris de justice sociale, de liberté et de fraternité. Ils ont réussi à créer des liens d'amitié entre certains manifestants réguliers qui, en plus de partager des revendications communes, se retrouvent le vendredi au kiosque de la place Rapp pour des soirées festives.
Pas de récupération politique dans les cortèges (pour l'instant).
Un seul élu participe régulièrement aux défilés, ceint de son écharpe tricolore, il s'agit du maire de Munster, fidèle à ses convictions malgré les quolibets de certains de ses collègues. »

6 février 2022

Laurence Muller-Bronn
Sénatrice du Bas-Rhin

Actualité Covid-19 : réunions et auditions sur l’état des lieux de la crise sanitaire

Depuis deux mois, je poursuis le travail d’information sur le Covid et la crise sanitaire avec des universitaires, chercheurs, scientifiques et juristes. Ces réunions pluridisciplinaires abordent l’ensemble des questions de santé publique actuelles et leur gestion publique et politique.

Je les remercie chaleureusement pour les précieux éclairages qu'ils nous apportent dans cette période de confusion et d'approximations !

Le mardi 1er février 2022 – Les soins précoces et l'organisation du traitement de la COVID par les médecins de terrain avec deux médecins :

Eric Menat
Médecin généraliste, auteur, créateur de l'AIMSIB (Association Internationale pour une médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante)
 
Louis Fouché
Anesthésiste réanimateur, fondateur de ReinfoCovid

Le mardi 25 janvier 2022 – L’état du droit et les conséquences juridiques des lois d’urgence sanitaire et de la loi du 24/01/2022 relative au Passe vaccinal :

Maître Diane Protat,
Avocate au Barreau de Paris

Marie Caroline Arreto
Maître de conférences
Institut Catholique de Paris Université Panthéon Sorbonne (Paris I).

Le mardi 18 janvier 2022 – La question des statistiques de l'épidémie et de l'analyse épidémiologique avec deux spécialistes du sujet :

Laurent Toubiana
Epidémiologiste et chercheur à l'INSERM. Fondateur et directeur de Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (IRSAN)

Pierre Chaillot
Statisticien, auteur de "Décoder l’éco", sur la situation des non-vaccinés à l'hôpital

Le 14 décembre 2021 – Première réunion au Sénat
Questions / réponses sur les aspects historiques, économiques, scientifiques et politiques avec :

Madame Isabelle Hirtzlin
Maître de conférences à Université Paris Sorbonne (Sciences économiques et de la Santé , Organisation des systèmes de santé, financement et tarification des soins)

Monsieur Vincent Pavan
Mathématicien, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille et président de RéInfo Liberté

Monsieur Benoît Fleury
Professeur de droit public à l'Université de Poitiers

Monsieur Daniel Krob
Professeur de l'Ecole Polytechnique en informatique et Président du Centre d’Excellence sur l’Architecture, le Management et l’Economie des Systèmes (CESAMES)

Monsieur Dan Museran
Maître de conférence en histoire médiévale et travaille au département Histoire de l'Université de Rouen

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Le 11 janvier (jour de l’examen du Passe vaccinal au Sénat ), la réunion a été consacrée aux effets secondaires, avec :

Frédéric Beltra
Président de l'association Verity France, association qui regroupe des personnes ayant subi des effets indésirables significatifs suite aux injections. Son fils Maxime Beltra est décédé en juillet 2021, quelques heures après avoir reçu sa première dose du vaccin Pfizer

Carole Cassagne
Maître de conférences à l'IHU Méditerranée infections et docteur en pharmacie sur les effets des vaccins