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5 février 2022

Jean Rottner vide l’Alsace au profit des autres régions : une réelle raison de participer à la consultation de la CEA!


Le magazine de la région Grand-Est sorti opportunément en pleine grande consultation citoyenne semble être encore une offensive contre la CeA. Le président de la région voulant rendre son mille-feuille indispensable s’arroge tous les droits et tous les sujets. Le contribuable y pourvoira.


Jean Rottner nous la fait fin stratège, et il n’est pas manchot en ce domaine. Nous avons tout de même un praticien hospitalier devenu grâce à son bon sens et contre toute attente responsable du pôle de médecine d’urgence du Centre Hospitalier de Mulhouse. Puis par l’opération du Saint-Esprit et de la démission de Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse, avant de trouver bien mieux : la présidence du Grand-Est après encore une démission. Celle de Philippe Richert. Le cul bordé de nouilles ? Non, nous avons affaire à un opportuniste où l’improvisation n’existe pas. Les bons sentiments non plus.

Déclaré politiquement mort en Alsace après son engagement in extremis pour le Grand Est, il fut sauvé par la pandémie du coronavirus. La compétition médiatique qu’il mena à l’encontre de (l’ex et très mauvais) directeur de l’ARS, Christophe Lannelongue fut une victoire facile. Il se fit remarquer à l’Élysée et se voyait déjà ministre. Son entrisme compulsif déplut à Macron qui choisit alors Brigitte Klinkert, Rottner s’en rappellera, Valérie Pécresse aussi.

L’échiquier du Grand Est

Pour sa survie politique, il a délibérément sacrifié l’Alsace pour le Grand Est. Voyant son électorat alsacien fondre au soleil, il s’est entiché des Nancéiens et des Messins qui le lui rendent bien. Sous son œil impassible, le grand hold-up des administrations alsaciennes continue au profit de ses nouveaux amis lorrains. La riche Alsace se vide au profit des autres régions.

L’Alsace ne dépend plus d’elle-même, mais de responsables de tout le Grand-Est faisant barrage à toutes les revendications. C’est le deal, ces élus ont trop à perdre en cas de sortie de l’Alsace.
Tel un joueur d’échecs, il a sa reine et complice en charge de contrer les Alsaciens rebelles et défendre sa cause à Paris : Valérie Debord, vice-présidente du conseil régional du Grand Est. Jean Rottner, comme tout bon roi, a ses tours : Bernard Fischer, maire d’Obernai, grand défendeur de l’Alsace devant ses sujets, mais ayant rejoint les anti-Alsace au conseil régional. La seconde tour est le maire de Reims et vice-président du conseil régional du Grand Est : Arnaud Robinet. L’homme de « La culture pour tous et sur tout le territoire », choucroute au champagne ?
Nous avons bien sûr le fou du roi, complètement déjanté. Ayant une perception des choses étonnante et n’ayant pas peur de jouer au sniper : le maire d’Illkirch et conseiller régional, Thibaud Philipps.

Et un cavalier ! Laurent Furst, maire de Molsheim aussi ex-grand défenseur de l’Alsace, ayant retourné sa veste par vengeance. N’étant pas sur la liste des sénatoriales montée par André Reichardt l’an dernier, il a rejoint la liste Rottner. Le voilà en charge de contrer les LR pro-Alsace et de placer les élus dociles à la future députation.
Puis nous avons les pions : Irène Weiss, conseillère régionale qui inaugure et participe à tout ce que les autres ne veulent pas faire. Idem pour Nadège Hornbeck de Sélestat. Le maire d’Erstein, Michel Andreu Sanchez ayant déjà fort à faire dans sa ville. Nous finissons par le pion sacrifié, le maire de Saverne, Stéphane Leyenberger, envoyé le premier au casse-pipe. Sa déclaration contre la grande consultation déclencha un tollé. Tollé qui fut pris en compte par les stratèges LR. Être un cobaye n’est pas de tout repos, après on panse ses plaies et on a besoin d’une câlinothérapie.
Ce sera fait d’une façon minimaliste. Le magazine du Grand-Est mentionnera en tout premier le territoire de Saverne. Le jeu en valait la chandelle ?

 

 

L’emploi, l’emploi et l’emploi, le nouveau leitmotiv du magazine « Grand-Est »

Le mille-feuille est en marche, le stratège Jean Rottner va essayer de valoriser « sa région » au détriment des véritables acteurs pour le plein-emploi. C’est lui le patron.
Puis marcher sur les plates-bandes de la ministre déléguée à l’Insertion auprès de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et conseillère régionale du Grand Est, Brigitte Klinkert, c’est d’une pierre deux coups.

Qui est le patron ?

Le magazine le dit de go : la « Région a réuni autour de la table les acteurs locaux : organismes de formation, représentants d’entreprises, Pôle emploi, Cap Emploi, Mission Locale, Conseil Départemental, chambres consulaires… De ce travail est né le Plan de Compétences pour l’Industrie. »
Voulant nuire aux partisans d’une Alsace retrouvée, le président Jean Rottner veut montrer qu’il ne laisse pas tomber l’économie, car c’est cette dernière qui fait la force de la région. Donc le mille-feuille doit y contribuer. Ce magazine est un lexique d’articles forcément optimistes, l’ambiance actuelle de la baisse du chômage doit y aider. Même si c’est sous l’ère du président Macron. Rien n’est parfait. Adepte des empilements des structures, Jean Rottner est tout fier de nous montrer sur une carte du Grand Est les nouvelles Maisons de la Région avec un titre prometteur :
« Contactez les Maisons de la Région pour trouver le métier qui vous convient ! »

Chiche ?

Le département et le Pôle Emploi peuvent se torcher. Bien sûr la propagande nous montrant les élus régionaux indispensables est là :
« Les élus régionaux qui sillonnent les territoires et rencontrent des responsables d’entreprises dressent trop souvent le même constat : il existe un fossé entre des demandeurs d’emploi, d’un côté, et de l’autre, des entreprises qui ne trouvent pas la main-d’œuvre qu’elles recherchent. La Région est bien décidée à le combler. D’autant que les formations existent et qu’il s’agit, le plus souvent, d’emplois de proximité ! »
Dans les dents, le Pôle Emploi ! Rottner veut devenir ministre du travail ? Avec lui tout semble si facile : « La région agit donc sur tous les fronts : en aidant les personnes à se déplacer pour pouvoir accéder à un centre de formation, en favorisant l’insertion dans les entreprises des jeunes comme des demandeurs d’emploi de longue durée, en ciblant parfaitement les besoins en compétences afin de coller au plus près aux attentes des entreprises… Bref, en soutenant et en faisant le plus possible de sur-mesure, la Région Grand Est permet de mettre en avant les meilleures solutions. »

Restons optimistes, d’après le magazine : « pour un diplômé, nous avons dix offres d’emploi ! » Nous pouvons lire des exemples concrets de réussite avec le visage épanoui des winners. Il y a aussi des articles encadrés nous expliquant le Grand Est investit 7.500 euros par étudiant en formation sanitaire et sociale. Vu la pyramide des âges, ce secteur devra recruter 330.000 personnes. La vieillesse c’est l’avenir !

Et le Pays rhénan ?

Cette spécificité alsacienne et lorraine semble oubliée, l’axe du Grand Est est bien parti sans jeu de mots à l’ouest. Pourtant les employeurs frontaliers déplorent le manque de maîtrise de l’allemand des demandeurs d’emploi français sans compter qu’il semble bien plus difficile de décrocher un emploi en Suisse ou en Allemagne. Pourquoi ne pas intervenir dans les écoles, les centres de formation d’une façon plus concrète ? Dialoguer plus fortement avec les agences de l’emploi frontalières ? Est-ce devenu tabou depuis que tout a basculé à l’ouest ? Traverser le Rhin est devenu has been ?

Les effets d’annonces avant des élections c’est bien, mais il faudrait agir d’une façon pérenne avec tous les acteurs, les départements et Pôle Emploi. Non comme des subordonnés, mais des alliés.

 

Participez à la grande consultation citoyenne !

Il est nécessaire de voter pour donner sa voix à la région Alsace, et de la partager massivement autour de vous.
Cliquez sur l’image du lien pour voter.

Maxime Gruber / HEB'DI

https://www.hebdi.com/2022/02/04/jean-rottner-ou-lart-de-frapper-sous-la-ceinture/

4 février 2022

Anti pass sanitaire Centre Alsace



La consultation des Alsaciens

Michel Naudo

Le président Bierry a lancé une consultation auprès des Alsaciens le 22 décembre dernier pour savoir s’ils étaient favorables à une sortie du Grand Est. Celle-ci prendra fin le 15 février prochain. La question posée est : l’Alsace doit-elle sortir du Grand Est pour redevenir une Région à part entière ? OUI – NON.
La participation est attendue à hauteur de 100 à 150.000 votes, ce qui pourrait représenter plus de 10 % des électeurs inscrits en Alsace. Ceci est à mettre en parallèle, bien que ce ne soit pas du tout comparable, avec les 20 % de participation lors du référendum de 2013 sur le Conseil d’Alsace…
On entend certains nous dire que cette consultation n’a aucune valeur légale, n’aura pas de suite et n’engagera personne. Je rappelle que la Collectivité européenne d’Alsace n’a aucune base légale pour organiser un référendum. Il fallait donc trouver un autre moyen pour consulter les Alsaciens. Celui-ci me semble judicieux même s’il a ses défauts. Je rappelle également que le référendum d’avril 2013 n’était pas un référendum décisionnel, c’est au législateur et à lui seul de changer la loi.
Dire que cette consultation n’aura pas de suite, c’est beaucoup s’avancer car nul ne le sait. Les récentes révélations du Canard sur le comportement de Jean Rottner et l’agacement de l’Elysée peuvent elles aussi, avoir des conséquences. L’important ici, sera la participation et bien entendu un OUI massif à l’arrivée.
Si tel est le cas, nos élus alsaciens ne pourront qu’en tenir compte car il s’agira du vœu des Alsaciens, du moins celui de ceux qui s’expriment. Une voix non exprimée est un silence que personne ne peut interpréter à sa manière. Cela peut être de l’indifférence voire même un consentement (qui ne dit mot consent…). Les élus d’Alsace auront dès lors le devoir de porter la parole de leurs électeurs devant les candidats à l’élection présidentielle en leur demandant si oui ou non ils comptent prendre en compte cette volonté des Alsaciens de sortir du Grand Est. C’est la moindre des choses…
Ayons cependant conscience que le sujet est complexe. En effet que signifie le Grand Est sans l’Alsace ? Quel sera l’impact sur les autres Régions et Départements ? Comment corriger le tir de cette réforme scélérate qui a permis la création de ces grandes Régions ? Peut-on encore s’orienter vers une décentralisation asymétrique en France avec la création d’une Collectivité à statut particulier (l’Alsace ne pouvant plus être une Région) que serait l’Alsace si elle sortait du Grand Est ?
Tout ceci est un vaste débat au niveau national. Un débat vital pour le pays et son avenir car l’organisation territoriale sera de plus en plus prépondérante dans la pertinence et la réactivité des politiques publiques à l’échelon local.
Les Alsaciens peuvent en être les initiateurs et rattraper ainsi le rendez-vous manqué de 2013.
Il vous reste encore quelques jours pour faire entendre votre voix lors de cette consultation et voter OUI !

Michel Naudo

Le Pen et Pécresse souhaitent expulser l'ambassadeur du Mali qui est parti depuis déjà deux ans. Après l'expulsion de l'ambassadeur de France au Mali, les deux candidates à la présidence de la République ont souhaité faire de même. "Il devrait déjà, au moment où l'on se parle être dans l'avion", a jugé Marine Le Pen mercredi matin, relayée par le journal l'Indépendant.
De même, Valérie Pécresse (LR) s'est demandée  "ce que l'ambassadeur du Mali faisait encore en France". 
Interrogé sur la question ce mercredi midi, le porte-parole du gouvernement a répondu à cette demande impromptue. "Les candidates Valérie Pécresse et Marine Le Pen nous demandent de renvoyer l’ambassadeur du Mali en France… il est parti depuis deux ans !
"Prétendre aux responsabilités impose du travail. La quête d’une stature présidentielle ne justifie pas l’improvisation sur notre politique étrangère", s'est fendu Gabriel Attal dans un Tweet.



3 février 2022

En février au Musée Unterlinden

Visitez l'exposition "Têtes à têtes - Lucas Cranach le Jeune / Élèves du Collège Molière"
Jusqu'au 6.2.2022




Derniers jours !

Cette exposition réunit 13 dessins de Lucas Cranach le Jeune (1515-1586), l’un des maîtres de la Renaissance allemande. Ces dessins de l’aristocratie de Saxe de l’Allemagne protestante sont mis en parallèle avec des portraits de personnalités du monde de la Culture en Alsace, photographiés par des élèves du collège Molière de Colmar guidés par la photographe Vanessa Moselle.




Vous avez moins de 18 ans ? C'est gratuit encore ce week-end !

Venez profiter du dernier week-end de gratuité du vendredi au dimanche pour les moins de 18 ans pendant l'exposition "Têtes à têtes" jusqu'au 06.02.2022 !

À noter
Fermeture exceptionnelle du Musée Unterlinden


7.2.2022

Le Musée Unterlinden sera exceptionnellement fermé le 7 février 2022 toute la journée.


Passez une soirée Saint-Valentin inédite au musée
Amours au musée

12.2.2022




Une soirée de la Saint-Valentin originale que vous n’êtes pas prêt d’oublier !
Le Musée Unterlinden vous propose une soirée Saint-Valentin inédite et exceptionnelle…

Que diriez-vous de partager avec votre moitié un moment romantique tout en découvrant de manière originale les collections du musée ?

À la fin de votre visite, vous rejoindrez le cadre intimiste du Café Restaurant Schongauer pour y déguster un délicieux Menu spécialement élaboré par notre Chef, Aurélien Paget, pour célébrer ce bel événement.

Date et horaire : 12.2.22 à partir de 19h

Tarif : 89€ / personne (Places limitées)

En savoir plus
Réservez votre soirée



Visitez le musée avec une médiatrice

Visites découverte Chefs-d'oeuvre
13.02 et 27.02.22 à 11h
Visites "Le Retable se fait une beauté"
13.02 et 27.02.22 à 14h




Durée par visite : 1h30
Tarif par visite : 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée)
Réservations (lundi au vendredi) 03 89 20 22 79 - (week-end) 03 89 20 15 58
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Découvrez les œuvres d'un Américain en France

Joe Downing (1925-2007) - Hommage à Emmanuel Wardi (1923-2021)
23.2.2022 - 29.8.2022




À partir du 23 février 2022, le Musée Unterlinden présente un ensemble d’œuvres (30 collages, œuvres sur papier, peintures, sculpture) de Joe Downing.

Le musée a reçu en 2009, grâce à Emmanuel Wardi, un ensemble d'une centaine d'œuvres du peintre américain Joe Downing dont il fut le compagnon. Le récent décès d’Emmanuel Wardi est l’occasion de rendre hommage à sa générosité envers le musée.

En savoir plus

Françoise Degois : « Covid-19 : Macron lâche du lest pour la Présidentielle ! »

https://www.youtube.com/watch?v=FKUS4XK7Yn4





Michel Onfray : « Notre démocratie n'existe plus, notre Constitution n'existe plus. »






« Une infection égale une injection » !






Le SCANDALE McKinsey : Macron, politique vaccinale et pognon de dingue






Vaccin, croyances et réalité (Pr Didier Raoult)




Ivan Rioufol : « Le covid a installé un autoritarisme d'état qui peut décider de notre intimité. »




2 février 2022

7 % dans tes rêves...

Pierre Duriot

Les médias titrent sans vergogne, en ce moment sur ''7 % de croissance'', en 2021, avec Le Maire qui s’autocongratule, tout en concédant que tous les secteurs ne se sont pas relevés. Et pas un journaliste économique sérieux pour arguer que 2020 s’est soldée par un plongeon de 8 %. S’il y a bien 7 % de croissance en 2021, comme le prétend le ministre, sur les deux ans, ça fait quand même -1 % et encore, moyennant un recours massif à la dette, avec le fameux « quoi qu’il en coûte ». Selon les chiffres de l’Insee, la consommation des ménages est d’ailleurs restée relativement timide en 2021 (+ 4,8 %), sans rattraper son niveau d’avant crise. On a peine à croire que l’industrie française puisse atteindre un tel niveau de croissance, plus que les États-Unis et un peu moins que la Chine, quand elle annonce en même temps une augmentation exponentielle des arrêts de travail, un passe et des mesures sanitaires qui ont vidé les restaurants, les salles de spectacle et gravement nuit au tourisme. Le voisin allemand, comme toujours plus pragmatique et bien moins impacté, avec sa gestion plus rationnelle de l’épidémie, donne des signes d’essoufflement, avec un petit +1,4 % de croissance, en 2021 et même un recul de 0,7 % au quatrième trimestre 2021. De la à penser que le gouvernement se fout de nous avec des chiffres trafiqués, on n’oserait pas. A-t-il seulement déjà trafiqué la moindre statistique ?

Anti pass sanitaire Colmar



Jak Umbdenstock