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22 janvier 2022

Pass vaccinal : « On fait disparaître les gens, on les tue socialement ! » – Me Protat et Marc Gotti




Manifestation anti pass du 22 janvier 2022 à Colmar

Audrey, Benoît, Céline, Julie ont en commun leur jeunesse, d'être passionnément épris de liberté – la liberté de se faire vacciner ou pas – et de s'opposer avec détermination au pass vaccinal, synonyme d'apartheid. Avec une constance qui ne se dément pas, ils animent tous les samedis après-midi la manifestation des anti-pass, à Colmar (place Rapp) en lisant des témoignages de personnels soignants et en relayant les prises de position de personnalités médiatiques (aujourd'hui : Akhenaton).







Mensonge : le collaborateur du centre de vaccination de Munster avait inventé son agression

Il avait déclaré avoir été "violemment agressé" par trois personnes début janvier. Il a reconnu avoir menti et a été placé en garde à vue, a annoncé ce mercredi le parquet de Colmar.

Cet homme avait affirmé le 8 janvier avoir été agressé à la fermeture du centre de vaccination de Munster, vers 20h. Dans la foulée, une enquête "de flagrance" avait été ouverte par le parquet de Colmar pour "violences volontaires en réunion, avec arme et avec préméditation". La procureure de la République Catherine Sorita-Minard par ailleurs précisé que la victime n'était "pas grièvement blessée", qu'elle présentait "des blessures au ventre, à l'arcade sourcilière, à la cuisse et à la main" et qu'elle s'était vue prescrire 3 jours d'incapacité totale de travail ( ITT).

Mais douze jours après les faits tels que dénoncés et à l'issue des investigations menées par la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Colmar, cette affaire a dévoilé un tout autre scénario. "Face à un certain nombre de contradictions entre les constatations faites et les déclarations du plaignant, ce dernier a été réentendu ce matin et a indiqué avoir menti : il n'a pas été agressé, mais s'est auto-infligé les blessures qui ont été constatées par les médecins", informe la magistrate ce mercredi.

Un expertise psychiatrique va être pratiquée

Le collaborateur du centre de vaccination a été placé en garde à vue ce matin pour "dénonciation mensongère d'un délit imaginaire, infraction prévue et réprimée aux articles 434-26 et 434-44 du code pénal". Au cours de celle-ci, le suspect a précisé "s'être blessé lui-même volontairement à l'aide d'une seringue et d'un cutter personnels qu'il avait récupérés à son domicile dans l'après-midi, et en se donnant des coups avec les poings sur la cuisse." Il explique son comportement par "un mal-être qu'il ressent qui l'aurait incité à cette mise en scène."

La procureure indique avoir décidé plus tard dans la journée et "en l'état" de "lever sa garde à vue" et "de faire procéder à une expertise psychiatrique et à une enquête de personnalité, afin de pouvoir donner à cette affaire les suites pénales adaptées".

Pour ce type de faits, les peines maximales encourues sont une peine d'emprisonnement de 6 mois d'emprisonnement et une peine d'amende de 7500 euros.

La rédaction de LCI

https://www.lci.fr/justice-faits-divers/covid-haut-rhin-munster-le-coordinateur-du-centre-de-vaccination-avait-invente-son-agression-2207660.html

C’est pas moi, m’sieur

Pierre Duriot

Faute de pouvoir reconnaître des erreurs, dans la gestion du Covid. Faute d’intégrer l’évidence, à savoir que les contaminations explosent et montrent l’inutilité des vaccins et ce, très probablement depuis le début. Faute de pouvoir admettre que les effets secondaires sont très nombreux et frappent dans quasiment toutes les familles. Le gouvernement s’enfonce dans ses mensonges, quitte à produire un narratif hors-sol, qui suscite les moqueries de Boris Johnson et les huées de Bruxelles. Castex s’accroche aux contrevérités, maintient un passe vaccinal dont on sait déjà qu’il ne servira à rien, puisque les autres l’abandonnent sagement. A-t-on déjà pris avant, un médicament ou un vaccin, pour les autres ? Peut-on encore s’accrocher au miracle de l’évitement de la « forme grave », alors que des concitoyens vaccinés meurent à l’hôpital ? Et le même de proposer un passe aux non-vaccinés, dès la première dose. Il signe ainsi la reconnaissance de l’inutilité de tout le fatras de mesures et de communications démentielles. À quoi servent, sur le plan sanitaire, les doses suivantes, si le passe est possible dès la première ? D’autres pays distribuent de l’Ivermectine, de l’Azythromicine et du zinc, en un mot : soignent. L’incapacité à faire amende honorable, les fait plonger dans l’irrationnel et craindre ce groupe de millions de personnes non vaccinées, qui va apparaître comme un témoin gênant, dans les statistiques futures, mais également, comme un réservoir indispensable de sang sain. Nous avons, à la manœuvre, un spécialiste du sang contaminé : il sera bientôt rejoint, sous la bannière « responsable, mais pas coupable ». Le compte à rebours est enclenché désormais, avant désintégration en vol et dieu sait, de quelle infamie ils seront encore capables, avant d’exploser.
Pierre Duriot, porte-parole du Rassemblement du Peuple Français



20 janvier 2022

La danse de la pluie des vaccinés haineux

H16

(...) Il en va de même avec la covid : les profanes conformistes répéteront scolairement des choses du genre « ça réduit les effets graves » ou « les masques protègent les autres », goberont les régulations administratives, se feront booster et rebooster avec zèle, et tenteront d’en faire une synthèse logique, et ce même si l’ensemble n’est qu’un empilement de syllogismes, d’approximation, de mensonges et d’absurdités.

Dès lors, il est peu étonnant que le résultat ressemble à une religion, avec ses onctions et ses arbitraires surprenants, depuis la mesure du taux de CO2 dans une classe jusqu’aux articles qui expliquent que ce n’est pas parce que tout le monde a chopé Omicron que les injections ne marchent pas, au moment même où le PDG de Pfizer admet lui-même que sa came n’est pas tip-top.

Ce virus est fort bien tombé car, comme les religions avec Dieu ou l’écologisme avec le CO2, on doit composer avec quelque chose d’invisible. C’est pratique : chacun voit alors midi à sa porte et pour le virus, plus on est peureux, plus on a raison ; plus on est bigot, plus les autres sont des salauds. Ceci marche avec le Dieu Victorien, le climat et les pestiférés du rhume.

Cependant, le discours punitif et vengeur à l’encontre des personnes non vaccinées doit clairement être pointé du doigt et tancé vertement.

Vous êtes farouchement contre les personnes non vaccinées ? Vous voulez les punir, les soumettre ? Vous avez tort. Car oui, avec cette manœuvre, vous faites preuve de lâcheté, d’une attitude moralement répréhensible, potentiellement minable, et non, absolument en aucun cas, votre position n’est justifiable ou morale. Elle est au contraire une marque tragique de nullité intellectuelle, peut-être momentanée mais définitivement humiliante, et qui doit être portée à votre passif.

En effet, en ayant cette haine du non-vacciné, vous vous êtes fait attraper, assez minablement, dans l’embobinement tragique du paramétrage millimétrique inutile : le gouvernement, les « experts » vous ont livré un mode d’emploi de la pandémie complètement bidon, et comme ça ne marche pas, vous en voulez aux coupables, justement désignés dans ce mode d’emploi bidon, à savoir les non-vaccinés.

C’est bien évidemment faux et certainement pas scientifique (est-il utile de revenir sur l’efficacité redoutable des picouses qui n’empêchent aucune contamination, ne stérilisent rien ni personne ?).

La plupart vont se rendre compte au fil du temps qu’ils se trompent, et ils viendront faire semblant de regretter leur geste comme les Allemands après leur petite phase brune, ou les Français après leur petite aventure collabo. On peut même rigoler d’avance de la sur-compensation médiatique des gouvernements les plus hystériques lorsqu’ils vont devoir s’excuser d’avoir distribué de la myocardite ou d’autres blessures à tous ces gens pour aucune raison valable.

Ceux qui blâment les non-vaccinés maintenant se trompent, et ils sont responsables de leur erreur : vouloir leur faire payer une taxe (comme évoqué au Canada ou en Belgique par exemple), alors qu’il y a autant sinon plus de vaccinés dans les urgences que de non vaccinés, oui, c’est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute. Vouloir les empêcher de faire ce que font les vaccinés, exactement aussi contagieux qu’eux, promouvoir un pass sanitaire ou vaccinal est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute.

Et quand c’est dégueulasse, oui, on a tort.

Oui, on mérite jugement, et même éventuellement punition, entièrement légitime cette fois, notamment parce que quiconque défend cette idée moisie de retirer des droits fondamentaux en fonction du statut médical fait définitivement preuve de fascisme chimiquement pur faisant passer le collectif avant la plus petite et la plus fragile des minorités. C’est bel et bien un échec moral et intellectuel qui remet en question la légitimité de la personne qui émet de tels avis : les furieux individus critiques des non-vaccinés, promoteurs de ces punitions, se sont fait laver le cerveau avec succès et sont devenus les victimes passives, veules et pauvres de talent d’une arnaque évidente.

Ils ont goulument gobé un gros mensonge, et devraient avoir honte de leur pathétique échec, pour une raison toute simple : les restrictions et les vexations sur les non-vaccinés relèvent de la Danse de la pluie.

Elles ne servent à rien, ne règlent rien, n’aident personne et ne permettent que la mise en place d’un système ultra-dur au détriment de tous y compris leurs promoteurs, et qui n’a strictement rien à voir avec la covid, le tout sous couvert d’une maîtrise de l’épidémie à laquelle personne ne devrait croire, tout simplement parce qu’elle n’est à l’évidence aucunement maîtrisée ni par les vaccins ni par les autorités.

Quant au pass vaccinal, vous pensez vraiment « y avoir droit » et que non, il ne vous sera pas retiré à la moindre occasion ?


[Fiction]

Nous sommes le 15 mars 2023.

Théo, fièrement vacciné et boosté six fois, fait une crise cardiaque et un zona sur les fesses en même temps.

Rescapé grâce aux talents des services d’urgence du Val De Marne #JabHeroes #TikTokDancingNurses, Théo refuse cependant le septième booster et se voit instantanément privé de pass vaccinal. Il tente d’obtenir une exemption mais à cause des directives super-fermes qu’il a lui-même votées en la personne de la présidente Macresse, cette exemption lui est refusée et il perd donc son emploi, son assurance chômage, son assurance santé, sa compagne, sa Tesla pass-activated, son compte Paypal, son chien et son pacemaker s’arrête faute d’abonnement à Healthflix.

Il meurt à 17h20.

Ses parents mentionnent sur Twitler qu’il n’était pas pleinement vacciné et le désavouent, avec raison.

Quel salaud ce Théo !

Pas étonnant qu’il soit mort ! Il n’était pas boosté !


[H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.]

19 janvier 2022

Gabriel Attal : "Toutes les contraintes ont été proportionnées", André Bercoff répond


https://www.youtube.com/watch?v=J6lgyjofphU



Lettre adressée à M. Laurent Fabius, ancien Premier Ministre, président du Conseil Constitionnel

Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel,

Il y a quelque vingt-cinq années de cela – ce qui ne nous rajeunit pas – je vous faisais une lettre afin de solliciter un stage à la médiathèque François Mitterrand, dans la ville où j’habitais avec mes parents.

Vous étiez le maire de cette ville, Grand-Quevilly, et j’étais un adolescent qui pensait que s’adresser directement à vous permettait de mieux retenir votre attention.

Aujourd’hui, vous êtes le Président du Conseil Constitutionnel, et moi un citoyen inquiet des dérives antidémocratiques et liberticides auxquelles la gestion de la crise sanitaire est en train de servir de prétexte.

Je vous fais cette lettre avec le même espoir, sincère, que vous saurez la prendre en compte. Simplement, l’enjeu dépasse cette fois-ci ma personne : il concerne l’ensemble de nos concitoyens.

Le Conseil Constitutionnel a en effet été saisi pour se prononcer sur l’instauration du pass vaccinal.

Cette saisine est soutenue par des femmes et hommes politiques de tous horizons, mais aussi par une immense pétition populaire ayant rassemblé 1,3 million de Français.

Votre institution a le devoir de censurer cette loi.

Le 5 août 2021 vous faisiez la liste des motifs vous conduisant à déclarer le pass sanitaire conforme à la Constitution.

Nous vous appelons à le constater vous-même : ces motifs sont caducs.

Voici ce que vous écriviez dans votre avis :

“En adoptant les dispositions contestées, le législateur a entendu permettre aux pouvoirs publics de prendre des mesures visant à limiter la propagation de l'épidémie de covid-19. Il a ainsi poursuivi l'objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé."

"Les dispositions contestées prévoient que les obligations imposées au public peuvent être satisfaites par la présentation aussi bien d'un justificatif de statut vaccinal, du résultat d'un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination ou d'un certificat de rétablissement à la suite d'une contamination. Ainsi, ces dispositions n'instaurent, en tout état de cause, ni obligation de soin ni obligation de vaccination."

"En cinquième lieu (...) la présentation des documents est réalisée sous une forme ne permettant pas de connaître « la nature du document détenu » et ne s'accompagne d'une présentation de documents d'identité que lorsque ceux-ci sont exigés par des agents des forces de l'ordre."

Vous avez pu le vérifier :

L’ancien pass sanitaire n’a pas limité les contaminations, au contraire elles ont explosé ces deux derniers mois, à l’occasion d’une 5ème vague historique. Le nouveau pass vaccinal rendrait la vaccination obligatoire dans les faits, le gouvernement ayant supprimé la validité des tests de dépistage pour obtenir un pass.
Les contrôles d’identité pourront désormais être effectués par des restaurateurs, des cafetiers ou encore des ouvreurs de salles de spectacle, là où vous rappeliez que seuls les agents des forces de l’ordre ont ce pouvoir.
Le Conseil rappelait que son autorisation du 5 août 2021 était justifiée par son caractère temporaire (au départ, jusqu’au 15 novembre 2021, puis repoussée au mois de juillet 2022). Il ne vous a pas échappé que la loi instaurant le Pass vaccinal ne comprend, elle, aucune date prévue de fin d’application. Cette nouvelle loi est donc contraire à l’esprit comme à la lettre de la Constitution de la Vème République dont vous avez la garde. Elle est aussi contraire aux propres avis écrits par le Conseil Constitutionnel.

Aucun Français ne pourrait comprendre que le Conseil puisse valider une loi bafouant de manière manifeste certaines libertés publiques fondamentales. Ni se déjuge quelques mois après avoir pris position pour rappeler au gouvernement les limites imposées par notre droit.

Je vous demande, par conséquent, de peser de tout votre poids auprès des membres du Conseil Constitutionnel pour que cette loi soit censurée.

En le faisant, vous écouterez la voix de millions de Français qui ne veulent pas que soient créées, dans la patrie des libertés, deux classes de citoyens n’ayant pas accès aux mêmes droits. Vous sanctionnerez une obligation collective de vaccination déguisée ne présentant aucune de limite de durée, dans un cadre légal où tout acte médical est censé être consenti de façon libre et éclairée, et non contrainte.

La France compte sur vous en ce moment historique, pour simplement faire respecter ses droits et ses libertés. Nous espérons que vous ne la décevrez pas.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel et cher Laurent Fabius, l’expression de ma plus haute considération.

Rodolphe Bacquet
Rédacteur en chef du mensuel Alternatif Bien-Être

18 janvier 2022

Jak Umbdenstock


Yannick Lefrançois – L'ALSACE/DNA

Trois candidats à la présidentielle à Strasbourg ce mercredi



Fabien Nierengarten

On dit parfois qu'à quelque chose, malheur est bon. Juste histoire de se convaincre que de chaque épreuve traversée, il y a des bénéfices à retirer. Prenons par exemple l'épidémie de Covid. Sans elle, nous n’aurions jamais appris à employer couramment des termes scientifiques tels que "comorbidité", "immunodéprimé" ou encore "antigénique". Autant d’occasions de paraître en société, un peu plus intelligent qu’on ne l’est en réalité.

Mais en plus de ces mots savants, nous avons aussi progressivement adopté, durant ces deux années de galère, quelques expressions qui ont fini par devenir chez certains d’entre nous, de véritables tics de langage. A tel point que je me suis dit que ça pourrait être rigolo, ce matin, d’en faire une sorte de "hit-parade", comme on disait du temps de Guy Lux. Voici donc mon "top ten" des tics les plus névrotiques. Bien-sûr dans l’ordre croissant pour garantir un minimum de suspense.

10ème place : "J’avoue que"
Pas besoin d’un policier ou d’un magistrat pour soutirer des aveux à ceux qui débutent ainsi les phrases par lesquelles ils souhaitent exprimer une opinion toute personnelle. Même sans la présence de leur avocat, ils diront tout. Même ce qui pourra être retenu contre eux. Mais en général, aucun de leur propos ne leur vaudra l’échafaud.

9ème place : "Donc"
Ah, le fameux "donc", répété avec beaucoup de régularité et d’obstination par cet interlocuteur un peu trop nerveux. Et qui finit par résonner dans nos têtes comme une longue procession de cloches en transhumance. Ou comme une sorte de mantra destiné à étourdir un troupeau entier de vaches sacrées. Le "donc" qui rend dingue, quoi.

8ème place : "Grave"
Jusqu’à nos épiques époques, l’adjectif "grave" servait plutôt à désigner quelque chose de pénible à vivre. Bref, un truc pas très cool. Désormais, on peut "aimer grave", "admirer grave" et même "tomber grave amoureux". Pas certain que ce sens reste longtemps gravé dans le marbre de la langue française. Mais est-ce vraiment grave ? L’avenir nous le dira.

7ème place : "Voilà"
Marquant normalement la conclusion d’un récit, cet adverbe est de plus en plus souvent employé en plein milieu d’une phrase. Il peut même la rendre dramatiquement interminable. Comme par exemple dans cette interview d’un joueur de foot à qui on demande de raconter son dernier but : "Bon, voilà…j’ai demandé le ballon…voilà…mon coéquipier me l’a passé…voilà…j’ai pris le ballon…voilà…j’ai tiré…voilà…et j’ai marqué…voilà… Et voilà". Passionnant.

6ème place : "En mode"
En fait, cette expression était beaucoup plus à la mode il y a encore quelques mois, quand on l’utilisait à toutes les sauces, dans quasiment toutes les phrases qui décrivaient notre état d’esprit du moment. On était alors, par exemple, en mode "détendu ou stressé", "aimé ou détesté", "professionnel ou privé", "actif ou épuisé", bref, en mode "tout ce que vous voulez". Son usage a heureusement chuté dans le classement. Preuve qu’aucun tic n’est automatique.

5ème place : "Genre"
Sous l’influence forcément bienveillante de nos ados préférés, nous avons peu à peu adopté la théorie du genre. Pas celle qui tend à confondre le masculin et le féminin. Non, non. Plutôt celle qui conduit à construire des phrases bizarres, comme par exemple "elle était posée là, genre je ne sers à rien" ou encore "il a dit des trucs, genre je raconte n’importe quoi". Des phrases qui feraient halluciner de concert, l’ami Bescherelle et le Petit Robert. Genre c’est quoi ce binz ???

4ème place : "C'est top !"
Vous essayez de trouver un mot qui remplace à la fois fantastique, exceptionnel, extraordinaire, génial, super, et tant d’autres ? Ne cherchez plus, il est tout trouvé : c’est tout simplement "top" !!! Tout est top, voire super top. Il est vrai que "top", c’est vraiment top par les temps qui courent : facile à comprendre, facile à dire et surtout, facile à écrire. Trois lettres à taper sur son smartphone, et stop ! Hop, hop, hop !!!

3ème place : "C'est trop"
On ajoute une seule lettre au mot d’avant, et hop, c’est trop top, nous voilà déjà sur la troisième marche du podium. Dans le monde d’avant, "trop" exprimait plutôt un excès, quelque chose qui était difficile à supporter, genre "j’ai trop mangé" ou "j’ai trop picolé". Désormais, le "trop" s’accommode aussi du positif, comme par exemple dans cette formule improbable : "je l’ai trop adoré". Comme si l’on pouvait aimer passionnément ou à la folie. Du grand n’importe quoi !!

2ème place : "Effectivement"
C’est le tic verbal en pleine expansion, le tic viral qui contamine peu à peu chacun d’entre nous, bien malgré nous. Normalement destiné à confirmer ce qui vient d’être dit par notre interlocuteur, "effectivement" ne confirme presque plus rien du tout, si ce n’est notre propre difficulté à trouver nos mots pour former un propos cohérent. Répété plusieurs fois dans une même phrase, il peut même remplacer "voilà" dans le vocabulaire de ceux qui ne gagnent pas leur vie en jouant au foot. Et être prononcé, par exemple, à 35 reprises dans un entretien d’embauche de 10 minutes. Si, si, j’vous jure, c’est du vécu !!

1ère place : "Du coup"
And the winner is…le fameux "du coup", celui par lequel nous sommes de plus en plus nombreux à débuter nos prises de parole. Ecoutez donc vos amis et vos collègues. Ecoutez aussi les personnalités du monde politique, médiatique ou artistique. Et surtout, écoutez-vous. Alors, du coup, combien de "du coup" prononcés depuis hier matin ? Je crois qu’en ce qui me concerne, je dois facilement tourner à une dizaine par heure. Preuve que personne n’est à l’abri de ces tics névrotiques qui se la jouent parfois fort sympathiques. Même chez ceux qui tentent d’y résister de façon quasi héroïque.

Allez, du coup, je vous souhaite une journée... fantastique. Forcément.