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18 janvier 2022

Fabien Nierengarten

On dit parfois qu'à quelque chose, malheur est bon. Juste histoire de se convaincre que de chaque épreuve traversée, il y a des bénéfices à retirer. Prenons par exemple l'épidémie de Covid. Sans elle, nous n’aurions jamais appris à employer couramment des termes scientifiques tels que "comorbidité", "immunodéprimé" ou encore "antigénique". Autant d’occasions de paraître en société, un peu plus intelligent qu’on ne l’est en réalité.

Mais en plus de ces mots savants, nous avons aussi progressivement adopté, durant ces deux années de galère, quelques expressions qui ont fini par devenir chez certains d’entre nous, de véritables tics de langage. A tel point que je me suis dit que ça pourrait être rigolo, ce matin, d’en faire une sorte de "hit-parade", comme on disait du temps de Guy Lux. Voici donc mon "top ten" des tics les plus névrotiques. Bien-sûr dans l’ordre croissant pour garantir un minimum de suspense.

10ème place : "J’avoue que"
Pas besoin d’un policier ou d’un magistrat pour soutirer des aveux à ceux qui débutent ainsi les phrases par lesquelles ils souhaitent exprimer une opinion toute personnelle. Même sans la présence de leur avocat, ils diront tout. Même ce qui pourra être retenu contre eux. Mais en général, aucun de leur propos ne leur vaudra l’échafaud.

9ème place : "Donc"
Ah, le fameux "donc", répété avec beaucoup de régularité et d’obstination par cet interlocuteur un peu trop nerveux. Et qui finit par résonner dans nos têtes comme une longue procession de cloches en transhumance. Ou comme une sorte de mantra destiné à étourdir un troupeau entier de vaches sacrées. Le "donc" qui rend dingue, quoi.

8ème place : "Grave"
Jusqu’à nos épiques époques, l’adjectif "grave" servait plutôt à désigner quelque chose de pénible à vivre. Bref, un truc pas très cool. Désormais, on peut "aimer grave", "admirer grave" et même "tomber grave amoureux". Pas certain que ce sens reste longtemps gravé dans le marbre de la langue française. Mais est-ce vraiment grave ? L’avenir nous le dira.

7ème place : "Voilà"
Marquant normalement la conclusion d’un récit, cet adverbe est de plus en plus souvent employé en plein milieu d’une phrase. Il peut même la rendre dramatiquement interminable. Comme par exemple dans cette interview d’un joueur de foot à qui on demande de raconter son dernier but : "Bon, voilà…j’ai demandé le ballon…voilà…mon coéquipier me l’a passé…voilà…j’ai pris le ballon…voilà…j’ai tiré…voilà…et j’ai marqué…voilà… Et voilà". Passionnant.

6ème place : "En mode"
En fait, cette expression était beaucoup plus à la mode il y a encore quelques mois, quand on l’utilisait à toutes les sauces, dans quasiment toutes les phrases qui décrivaient notre état d’esprit du moment. On était alors, par exemple, en mode "détendu ou stressé", "aimé ou détesté", "professionnel ou privé", "actif ou épuisé", bref, en mode "tout ce que vous voulez". Son usage a heureusement chuté dans le classement. Preuve qu’aucun tic n’est automatique.

5ème place : "Genre"
Sous l’influence forcément bienveillante de nos ados préférés, nous avons peu à peu adopté la théorie du genre. Pas celle qui tend à confondre le masculin et le féminin. Non, non. Plutôt celle qui conduit à construire des phrases bizarres, comme par exemple "elle était posée là, genre je ne sers à rien" ou encore "il a dit des trucs, genre je raconte n’importe quoi". Des phrases qui feraient halluciner de concert, l’ami Bescherelle et le Petit Robert. Genre c’est quoi ce binz ???

4ème place : "C'est top !"
Vous essayez de trouver un mot qui remplace à la fois fantastique, exceptionnel, extraordinaire, génial, super, et tant d’autres ? Ne cherchez plus, il est tout trouvé : c’est tout simplement "top" !!! Tout est top, voire super top. Il est vrai que "top", c’est vraiment top par les temps qui courent : facile à comprendre, facile à dire et surtout, facile à écrire. Trois lettres à taper sur son smartphone, et stop ! Hop, hop, hop !!!

3ème place : "C'est trop"
On ajoute une seule lettre au mot d’avant, et hop, c’est trop top, nous voilà déjà sur la troisième marche du podium. Dans le monde d’avant, "trop" exprimait plutôt un excès, quelque chose qui était difficile à supporter, genre "j’ai trop mangé" ou "j’ai trop picolé". Désormais, le "trop" s’accommode aussi du positif, comme par exemple dans cette formule improbable : "je l’ai trop adoré". Comme si l’on pouvait aimer passionnément ou à la folie. Du grand n’importe quoi !!

2ème place : "Effectivement"
C’est le tic verbal en pleine expansion, le tic viral qui contamine peu à peu chacun d’entre nous, bien malgré nous. Normalement destiné à confirmer ce qui vient d’être dit par notre interlocuteur, "effectivement" ne confirme presque plus rien du tout, si ce n’est notre propre difficulté à trouver nos mots pour former un propos cohérent. Répété plusieurs fois dans une même phrase, il peut même remplacer "voilà" dans le vocabulaire de ceux qui ne gagnent pas leur vie en jouant au foot. Et être prononcé, par exemple, à 35 reprises dans un entretien d’embauche de 10 minutes. Si, si, j’vous jure, c’est du vécu !!

1ère place : "Du coup"
And the winner is…le fameux "du coup", celui par lequel nous sommes de plus en plus nombreux à débuter nos prises de parole. Ecoutez donc vos amis et vos collègues. Ecoutez aussi les personnalités du monde politique, médiatique ou artistique. Et surtout, écoutez-vous. Alors, du coup, combien de "du coup" prononcés depuis hier matin ? Je crois qu’en ce qui me concerne, je dois facilement tourner à une dizaine par heure. Preuve que personne n’est à l’abri de ces tics névrotiques qui se la jouent parfois fort sympathiques. Même chez ceux qui tentent d’y résister de façon quasi héroïque.

Allez, du coup, je vous souhaite une journée... fantastique. Forcément.



Une démocratie prête à tous les renoncements ?

Jean Mizrahi

(...) En France, l'Assemblée Nationale, après que le Sénat ait baissé son pantalon, vient d'adopter la mouture définitive du projet de loi scélérate du gouvernement Macron-Castex sur le pass vaccinal, qui veut imposer à certains Français un statut digne de celui des juifs sous Pétain. On verra si les membres du Conseil Constitutionnel méritent ou pas leur appellation de « sages ». Je l'espère, et je serai un de ceux qui leur écriront avec arguments à l'appui, mon mémoire est prêt. J'espère que nous serons nombreux. C'est le dernier test pour savoir si notre démocratie résiste à la folie créée par l'émotion, par la peur. Si le CC devait valider ce projet de loi, c'est que la digue a cédé, pour une épidémie à peine plus meurtrière que la grippe de Hong Kong en 1969, toutes choses égales par ailleurs.

(...) Tout cela montre que notre démocratie est à un moment de grande fragilité. Car la plus grande des fragilités vient du silence de tous : voilà qu'on se prépare à traiter des Français en parias, et presque personne ne se lève, notamment parmi les voix qui portent. Les intellectuels se taisent en grand nombre, les gens regardent d'un œil torve défiler des opposants à un passeport indigne qui sont tamponnés du qualificatif dégradant d' « antivax ». Voilà une démocratie qui est prête à tous les renoncements, il n'y a plus qu'à espérer que les sages le seront vraiment, pour réveiller les âmes endormies.



Ce week-end, faites place à la lecture !

Nuits de la lecture au Musée Unterlinden
21 - 23.1.2022




Le programme des Nuits de la lecture 2022 du 21 au 23 janvier au Musée Unterlinden est disponible ici
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Lectures déambulatoires
21.1.2022

Par les élèves du Cycle à Orientation Professionnelle Théâtre du Conservatoire

Sur le thème du portrait et en collaboration, l’équipe du musée, Blanche Giraud-Beauregardt, professeur d’art dramatique et les élèves du Cycle à Orientation Professionnelle théâtre du Conservatoire ont choisi des textes en résonance intime avec des œuvres exposées au Musée Unterlinden.

À partir de 12 ans (25 personnes*)

Horaires : 19h et 20h
Durée de chaque séance : 1h
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.

Lieu : Salles du musée – Accès entrée du Musée

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Atelier d’écriture « Le portrait »
22.1.2022

Par Christine Coutris

Christine Coutris explore les croisements, rencontres et hybridations artistiques et apprécie le renouvellement du regard. Elle aime écrire à partir des travaux d’autres artistes et a inventé la pratique du portrait écrit sur le vif.

À partir de 16 ans (10 personnes*)
Horaire : 14h
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.

Lieu : Salles du Musée et salle Louis-Hugot – Accès entrée du Musée

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Lecture d’albums jeunesse sur le thème de l’amour
23.1.2022

Dès 3 ans (15 personnes*)

Horaire : 14h30
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.

Lieu : Accès entrée Piscine

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Lecture « Marathon Proust »
23.1.2022

Le fil d’Ariane reliant l’ensemble des sites partenaires de Colmar est le « Marathon Proust ». L’idée de cette lecture à voix haute est simple : il s’agit d’écouter, de suivre le fil et de lire pour le plaisir du texte, des mots dits, ceux de Marcel Proust dans « À la recherche du temps perdu ».

À partir de 16 ans

Horaire : 16h30
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.
Lieu : Accès entrée Piscine

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L’affaire Novak Djokovic

Jean-Pierre Luminet

Passionné de tennis depuis des décennies, j’ai évidemment suivi de près l’affaire Novak Djokovic pour sa participation ou pas à l’Open d’Australie, sans encore la commenter. M’amusant quelque peu en revanche de lire sur Facebook les innombrables commentaires de personnes qui ne connaissent rien ou pas grand chose à ce sport extraordinairement exigeant, tant sur le plan physique que psychologique.
Ces personnes ignorent probablement que Jérémy Chardy, joueur français classé sept années durant dans le top 50 mondial, après avoir reçu une première dose de vaccin en septembre 2021 a été victime de complications qui l’ont éloigné des entraînements et de la compétition depuis cinq mois. On est très soulagé qu’il ne soit pas décédé à l’instar de dizaines d’autres jeunes sportifs de haut niveau dont on trouve aisément la liste dans les archives de leurs fédérations respectives, mais au sujet desquels les médias aux bottes du pouvoir font prudemment silence.
Ils ignorent certainement que le numéro mondial du tennis en double et dont il n’ont jamais entendu parler, le français Pierre-Hughes Herbert, qui a pourtant remporté 5 tournois du Grand Chelem aux côtés de son partenaire Nicolas Mahut, a lui fait le choix de ne pas se faire vacciner et de le déclarer publiquement, sachant qu’il prenait le risque de mettre par là-même un terme à sa riche carrière.
Il est clair que Novak Djokovic avait fait le choix – jugé pertinent ou pas selon que l’on soit covidiste forcené ou pas – de ne pas être vacciné, mais surtout le choix incontestablement pertinent de ne pas divulguer son statut vaccinal, qui relève du droit fondamental de l’être humain qu’est le secret médical, mais qu’à l’occasion de la pandémie de Covid les autorités de nombreux pays, celles de l’Australie et de la France faisant partie des pires scélérates, prétendent outrepasser.
On peut comprendre que les médias se focalisent exclusivement sur le cas Djokovic – célébrité oblige – en oubliant les Herbert, Chardy et quelques autres voix contestataires du monde tennistique. Dans sa quête sportivement justifiée de remporter l’Open d’Australie 2022 afin de battre le record qu’il co-détient actuellement avec Roger Federer et Rafael Nadal du nombre de victoires en tournois du Grand Chelem (20, ce qui est déjà en soi hallucinant), l’actuel numéro mondial avait demandé une exemption (ce que n'avait pas fait Herbert), exemption qui dans un premier temps lui avait été accordée, ce qui lui avait permis de mettre les pieds en territoire australien.
Comme vous le savez, la nouvelle est tombée ce matin : après maintes péripéties politico-sanitaires n’ayant rien à voir avec le sport, Novak vient de se voir refuser son visa, et il est désormais traité comme un détenu délinquant avant d’être expulsé du pays.
La meilleure et plus avisée analyse de cette affaire est (à mon sens) celle que vient de faire ce matin le joueur ukrainien Sergiy Stakhovsky dans une interview que je reproduis ici. Ancien membre du Conseil des joueurs et ex 31ème joueur mondial, Stakhovsky a toujours été très actif dans la vie « politique » du circuit.
 
Quel est votre avis sur ces dix jours qui ont conduit à l’expulsion d’Australie de Novak Djokovic ?
 
Stakhovsky : Pour moi, cela n’a rien à voir avec le sport, même pas avec le droit, mais plutôt avec une histoire de politique interne à l’Australie. Malheureusement. Si Djokovic n'avait pas eu le droit de venir en Australie, il ne serait pas venu. Mais il avait obtenu une autorisation officielle. Cependant, dès qu’il a mis le pied sur le territoire, ils ont aussitôt décidé qu'il n’avait pas le droit d’être là. Ce n’est pas très amical, n’est-ce pas ? C’est comme s'ils l’avaient laissé venir pour pouvoir en faire une histoire politique et lancer un débat autour de la vaccination.
C’est bizarre qu’ils aient rétroactivement renvoyé chez elle une joueuse qui était en Australie depuis dix jours (la Tchèque Renata Voracova, entrée elle-aussi en Australie grâce à une exemption de vaccination)... C’était basé sur quoi ? Le tennis n’a rien gagné dans tout cela. Novak n’a rien gagné, et je doute que l’Australie y ait gagné beaucoup.

Novak Djokovic connaissait les risques encourus en refusant de se faire vacciner...

Stakhovsky : Aurait-il dû ne pas venir disputer le tournoi ? C’est sa décision. Qu’il se fasse vacciner ou pas, je persiste à penser que c’est la liberté de chacun. S’il ne le fait pas, il sait qu’il va y avoir des obstacles dans la vie de tous les jours. C’est le monde dans lequel on vit aujourd’hui. Il faut s’ajuster. Personne n’a su encore comment se débarrasser de ce virus. Il faut désormais des boosters tous les six mois. Bientôt tous les mois ? Pour quelles conséquences ? On doit tous avoir à l'esprit ce qui est arrivé à Jérémy Chardy, qui a reçu une première dose et qui n'a plus joué depuis cinq mois... C’est le prix qu’il a payé pour être dans les standards.

Le gouvernement australien a considéré que Djokovic représentait un danger pour la politique sanitaire du pays. Ça vous inspire quoi ?

Stakhovsky : Si maintenant on punit des gens qui disent ce qu’ils pensent, à cause de leurs opinions, c’est un monde dangereux dans lequel on vit, c’est tout ce que je peux dire.
 
A-t-il reçu suffisamment de soutien de la part des autres joueurs ?

Stakhovsky : Il faut comprendre que le tennis est un sport individuel. On joue les uns contre les autres au quotidien. Et peut-être que certains n’ont pas tout compris, pensant encore que Novak n’avait pas reçu les exemptions nécessaires... Pour moi, c’est plutôt aux instances tennistiques qu’il faut penser quand on parle de manque de soutien. Elles n’en ont pas fait preuve. Mais elles n’en font jamais preuve. En tout cas, tous les joueurs présents dans le tableau peuvent s’estimer heureux que Novak n’y soit plus. S’il avait eu le droit de jouer, je doute qu'il y aurait eu un adversaire pour lui prendre un set. Il est mentalement très fort, et quand il est en colère, c’est quasiment impossible de jouer contre lui.

Cette affaire peut-elle endommager la stature de leader que veut endosser Djokovic ?

Stakhovsky : Cela va définitivement laisser une marque sur la PTPA (Professionnal Tennis Player Association, syndicat de joueurs dont le Serbe est le co-président). Parce qu'il va y avoir beaucoup de communication négative. Bien sûr que cela va avoir des conséquences négatives sur ce qu’il entreprend. Mais je ne vois pas ce que cela va changer sur lui. Il est très solide. Il a toujours avancé sans dévier de sa ligne, sur ce qu’il croyait être bon pour lui. Il ne va rien changer au nom de ce qui se dit dans l’opinion publique. Novak va se battre jusqu'au bout. N’oublions pas qu’il était encore très jeune pendant la guerre en Yougoslavie (il a quitté le pays à douze ans). Il a vécu des événements qu’aucun d’entre nous n’a vécus. Question mentalité, c’est une superstar. Il n’abandonnera jamais. Bien sûr, il va y avoir des pays qui vont avoir les mêmes critères qu’en Australie et les mêmes restrictions pour lui. On peut penser que c’est absurde de se priver d’un des meilleurs joueurs de l’histoire, juste parce qu’il pense différemment...

17 janvier 2022

Très cher détecteur...

Pierre Duriot

Les détecteurs de CO2 sont la marotte des covidistes. Pour prendre soin des enfants, il faut en mettre dans toutes les classes. Les détecteurs sont donc là, sur l’armoire, affichant un taux à peu près normal de 500 particules par million et quand le seuil atteint 1000 particules par million, branle-bas de combat, ça ne rigole pas, les gosses sont en danger : risques de vomissements et maux de tête. On ouvre alors les fenêtres et on aère, avec de l’air de l’extérieur, à 500 particules par million. Vous allez me dire, mais quand on sort et qu’on respire l’air qu’on fait rentrer, il faut quand même mettre un masque. Là où c’est le plus drôle, c’est que quand on met le détecteur directement sous le masque du gamin, il affiche la bagatelle de 5000 particules par million, autrement dit, le petit s’asphyxie avec l’air qu’il re-respire en permanence. En plus d’être totalement incohérentes, vu que les enfants ne risquent pas de formes graves, on ne le dira jamais assez, ces mesures relèvent de l’empoisonnement et on ne peut pas penser une seule seconde que les décideurs ne soient pas au courant. Pour couronner le tout, vu que les chauffages fonctionnent avec des thermostats et qu’on aère dix fois par jour, les chaudières tournent en permanence, avec le prix écologique que l’on connaît, le prix tout court, que l’on connaît aussi et bien sûr, les émissions de CO2. Alors, heureux ?



Exposition : Françoise Ferreux à l'Espace Malraux

Née le 1er mars 1961, Françoise Ferreux vit et travaille dans le Haut-Rhin. Après cinq années d'études à l'école des Beaux-Arts de Mulhouse, ses œuvres graphiques ont fait l'objet d'expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger, de 1984 à 1996.
Elle travaille avec le matériau textile depuis 2008.
L'exposition sera visible jusqu'au 13 mars, et deux autres rencontres privilégiées avec l'artiste seront organisées les 6 février et 6 mars de 15h30 à 18h.




– Adresse : 4 rue Rapp, 68000 Colmar
– Horaires : mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche : 14h à 18h ; jeudi : 12h à 17h
– Pass vaccinal obligatoire

16 janvier 2022

Gaspard Koenig, Philosophe, candidat à l'élection présidentielle, créateur du mouvement politique Simple




L’Australie, la tête en bas...

Pierre Duriot

L’Australie, quand on était gamin, on disait pour s’amuser, qu’il fallait qu’ils aient des chaussures qui « tiennent », sinon, ils pouvaient tomber dans le vide, vu qu’ils étaient en bas de la Terre. Depuis dimanche, nous avons un genre de confirmation qu’ils marchent quand même un peu sur la tête. Trois juges de la Cour fédérale australienne ont décidé de confirmer l'annulation du visa de Novak Djokovic. Le n°1 mondial du tennis ne jouera donc pas l'Open d'Australie. Le joueur est soupçonné de pouvoir, éventuellement, refiler une maladie qu’il n’a pas, à des gens qui en sont protégés par un vaccin dont l’efficacité devait durer des années, puis quelques mois, puis finalement trois mois, à condition que vous preniez la dose suivante et que tout le monde ait pris les premières doses, qui ne marchent pas. À ce niveau-là de raisonnement, il n’y a plus rien à faire. Heureusement qu’on ne leur a pas vendu nos sous-marins, ils auraient été foutus de nous reprocher qu’ils ne savent pas voler. Si par là-dessus un tennisman vacciné s’écroule en plein match, comme les footballeurs, ça va devenir compliqué.



14 janvier 2022

L’évidence s’impose...

Pierre Duriot

L'Espagne s'apprête à revenir à un mode de fonctionnement social et sanitaire normal, considérant que le covid est maintenant une maladie endémique peu dangereuse, assimilable à une grippe. Aux États-Unis, la décision de l'administration Biden de rendre le vaccin obligatoire dans les entreprises a été annulée. L'OMS critique la stratégie des États de piquer les populations trois ou quatre fois par an. En France, la Justice annule l'arrêté préfectoral visant à rendre le masque obligatoire en extérieur à Paris. Au Danemark, un grand journal s'excuse auprès de son lectorat d'avoir été « absorbé de façon presque hypnotique », par les discours des autorités pendant deux ans. Peut-être entrevoit-on la fin de cet épisode invraisemblable de délire collectif. Car il faut se rendre à une évidence, énoncée par Raoult : Le vaccin ne sert à rien. Il n’a pas su endiguer la propagation. N’a pas sauvé les personnes âgées. Les vaccinés deux et trois doses sont malades exactement de la même manière que les autres. La forme moins grave est un fantasme scientifiquement invérifiable. Les pays les plus vaccinés sont aujourd’hui les plus contaminés et la France est championne du monde. La réalité s’impose quoi qu’on y fasse. La seule action concrète des vaccins aura été le transfert de plus de 30 milliards d’euros d’argent public vers des intérêts pharmaceutiques privés, sans compter le prix des tests. Au mieux, c’est un produit inutile. Au pire, les effets secondaires, déjà nombreux, sont encore devant nous. Oui, il y a eu un délire irrationnel.