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10 janvier 2022

Elie Sasson

Refuser la 3ème dose

(si vous n’êtes pas à risque) est aussi un acte politique ; de première importance.
Bien sûr, il s’agit d’un acte militant pour la liberté.
Mais il ne s’agit pas que de cela. c’est aussi un acte politique plus concret. En effet, la pandémie va s’éteindre et Manu le sait. Si cela se produit après que nous ayons majoritairement cédé à son injonction, il s’attribuera le mérite de la parfaite traversée de la pandémie. Il se vantera de nous avoir protégés en nous imposant de nous faire vacciner.
À l’inverse, si nous résistons, il devra assumer le fait que sa politique sanitaire coercitive n’aura été pour rien dans la fin de la pandémie et dans le faible niveau relatif des décès qui sera constaté d’ici à quelques semaines.
Comprenez-vous pourquoi Manu et ses sbires sont à ce point vent debout pour rendre la vaccination obligatoire ?
Si une majorité de Français va docilement se faire injecter sa troisième dose, il ne sera plus possible intellectuellement d’affirmer que le vaccin n’est pour rien dans l’extinction de la pandémie.
Mais imaginons la tête de Manu si les Français (ceux n’appartenant pas à un groupe à risque !) se montrent plus malins que lui, qu’ils refusent leur troisième dose et que la pandémie s’éteint dans deux mois comme cela semble se profiler.
Aucune chance qu’il puisse être réélu dans de telles conditions.
Mieux que votre bulletin dans l’urne dans quelques mois, il y a, si votre état de santé et votre âge vous le permettent, votre refus à recevoir la troisième dose.
9/1/2022

https://www.lepoint.fr/sondages-oui-non/le-gouvernement-doit-il-suspendre-la-mise-en-place-du-pass-vaccinal-09-01-2022-2459714_1923.php?fbclid=IwAR13JsUjr-jbxGwT2-Lw9DUgum0kuyrKC0tsUYW11GNiTNvdOaVjxKdHtU4



[Covid-19] Le passe vaccinal détruit l’avenir des adolescents

Celia Izoard (Reporterre)




Notre manque de réaction face à la manière dont le gouvernement impose le vaccin anti covid aux adolescents est, selon notre chroniqueuse, le signe d’une inquiétante sidération. Face à « la destruction de l’avenir d’une génération », elle appelle à construire des alternatives sensées et concrètes.

Celia Izoard, journaliste, est coauteure de La Liberté dans le coma : Essai sur l’identification électronique et les motifs de s’y opposer (Groupe Marcuse, La Lenteur, réed. 2019) et a traduit et préfacé 1984, de George Orwell (Agone, 2021). Elle est aussi chroniqueuse pour Reporterre.

« Tu veux retourner au ciné ? Aller en soirée ? Pense à te faire vacciner. » Le bout de papier date de cet été, mais il est déjà un peu jauni. Je l’ai accroché sur le mur de la cuisine, pour mémoire. C’est un flyer pour les adolescents qui fait la promotion d’un vaccinodrome ouvert dans la salle polyvalente du coin, avec les logos de la préfecture, de l’Agence régionale de santé et de l’hôpital. Dans une petite bulle, au-dessus d’un dessin représentant une infirmière et un enfant avec une seringue sur le bras, il est même écrit : « 1 entrée offerte à la base de loisirs pour toute personne vaccinée lors de cette opération. »

Au moment où ce flyer a atterri dans ma cuisine, on savait depuis longtemps que les adolescents en bonne santé ne couraient qu’un très faible risque d’être atteints d’une forme grave de Sars-Cov-2, comme l’a constaté la Haute autorité de santé. En juin 2021, le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) rendait son avis au ministère de la Santé sur l’extension de la vaccination aux 12-18 ans. Il rappelait que « les formes graves de l’infection par la Covid-19 sont très rares chez les moins de 18 ans » et que « le recul existant ne permet pas d’assurer la pleine sécurité de ces nouveaux vaccins chez l’adolescent ». Selon le CCNE, les adolescents n’auraient donc aucun bénéfice médical à être vaccinés et ne le feraient que pour contribuer à un bénéfice collectif, celui de renforcer l’immunité au sein de la population. Aussi, « il semble souhaitable […] d’accepter de vacciner contre la Covid-19 les adolescents qui le demandent, mais après avoir reçu une information claire et adaptée à cette tranche d’âge sur les incertitudes liées à la maladie, au vaccin lui-même et à son efficacité à moyen et long terme. Avec cette mise en garde : « Si la vaccination leur était présentée comme leur seule chance de retour à une vie normale, cette pression effective poserait la question de la validité de leur consentement. »

Consentement extorqué

Un mois après l’avis du CCNE, le gouvernement a annoncé l’entrée en vigueur du passe sanitaire : les adolescents non vaccinés sont interdits de sport, de bibliothèque, de piscine, de cinéma, de musée, de train, de concerts, de café et de restaurant. Sur la base des informations fournies par les entreprises pharmaceutiques, on a martelé que les vaccins sont sans risques. Le gouvernement a méprisé les recommandations éthiques les plus élémentaires et bafoué le consentement des adolescents.

Six mois plus tard, en pleine vague Omicron, on constate que les vaccins disponibles n’offrent pas une immunité durable et n’ont qu’une efficacité modérée sur la contagion. Pour les jeunes sans comorbidité, la balance bénéfice-risque est devenue très discutable. Il n’y a pas de retour à la vie normale. Et il semblerait qu’en plus d’avoir extorqué leur consentement par la culpabilisation et le chantage au passe sanitaire, on ait exposé la santé de près de 3,8 millions d’adolescents (76,6 % des 12-17 ans sont vaccinés [1]). Impossible de savoir quelles répercussions ces deux doses pourraient avoir sur leur santé. Peut-être aucune, espérons-le. Sinon, il y a de fortes chances pour que personne n’en endosse jamais la responsabilité.

« On assiste à la destruction de l’avenir d’une génération, et des suivantes, et on le sait »

À ce stade, le gouvernement devrait présenter des excuses publiques. Il devrait lever immédiatement l’obligation du passe sanitaire qui, en plus de constituer une aberration juridique et une bombe à fragmentation sociale, n’offre aucune garantie contre la contagion. Mais loin de se rétracter, l’exécutif ouvre la vaccination aux 5-11 ans et transforme le passe sanitaire en passe vaccinal. Si la loi est votée telle quelle, les adolescents non-vaccinés ne pourront plus entrer dans un café, un restaurant, un cinéma, ni voyager en bus, en train ou en avion.

Comment pouvons-nous supporter une telle incohérence ? Comment une telle chape de lassitude et de résignation a-t-elle pu s’abattre si vite, qu’elle nous rende incapables de nous défendre, nous-mêmes ou nos enfants, contre l’arbitraire, fût-il paré d’une aura scientifique ? Notre situation m’évoque cette formule du philosophe italien Ignazio Silone : nous sommes « comme une personne qui a reçu un formidable coup de massue sur la tête et qui continue à se tenir debout, à marcher, à parler et à gesticuler sans se rendre pleinement compte de ce qui lui arrive [2]. »

Le problème est peut-être que cette sidération qui nous rend incapables de revenir sur les événements des six derniers mois et sur ce qu’on a fait subir aux enfants de ce pays, cette même sidération est à l’œuvre à un niveau plus profond. Les enfants sont dans une situation incroyable. Ils l’étaient déjà avant la pandémie. Plus exactement, ils sont dans une situation impensable, qui exige, qui exigeait déjà le refoulement. On assiste à la destruction de l’avenir d’une génération, et des suivantes, et on le sait.

« Nous ne pouvons assumer la responsabilité du présent que si nous nous ressaisisons de notre responsabilité vis-à-vis de l’avenir »

Le capitalisme industriel les condamne à des chaleurs insupportables, à des pénuries d’eau et à des milieux toxiques. La plus grande partie de ces phénomènes sont irréversibles. Une politique de croissance techno-industrielle déguisée sous le nom de « transition écologique » ne pourra pas l’enrayer. On le sait, mais on ne peut pas le regarder en face tant qu’on ne s’attaque pas aux puissances qui entretiennent cette inertie. De cette toile de fond tragique, de cette immense zone de refoulement dans laquelle les enfants ne sont déjà plus protégés, il découle qu’on peut leur faire subir à peu près n’importe quoi. Ne doivent-ils pas se préparer à d’autres urgences, bien plus graves ? Une campagne de vaccination coercitive n’offrant aucune sorte de garantie, cela fait-il une si grande différence au milieu d’un tel tableau ?

Peut-être avons-nous tellement refoulé notre impuissance et notre culpabilité face à ce futur impensable que nous n’arrivons plus à défendre quoi que ce soit au présent. Mais nous ne pouvons assumer la responsabilité du présent que si nous réussissons à nous ressaisir de notre responsabilité vis-à-vis de l’avenir. Si nous voulons trouver la force de lutter contre ce que le quotidien offre de décisions ineptes et injustes, nous sommes obligés d’affronter les perspectives les plus sombres et de construire, face à elles, de vraies alternatives politiques, sensées et concrètes.

9 janvier 2022

Halte à la discrimination des non-vaccinés et des « divergents »

Eric Vial

Le philosophe et anthropologue René Girard a théorisé dans ses œuvres le concept du bouc émissaire. Il explique que dans des périodes de grandes crises sociales, économiques, ou lors des épidémies naît « un inconscient persécuteur » qui cherche un coupable.
C’est ce que l’on voit depuis plusieurs mois dans notre pays. Excitée par une soi-disant élite au plus haut niveau de l’État, la population Française a trouvé son bouc émissaire : les non-vaccinés. La période épidémique que nous vivons réveille ainsi des pulsions assez malsaines dans la population et des discours de haine inadmissibles.
Même si j’ai fait le choix de me vacciner et de suivre les consignes sanitaires, je me refuse à participer au lynchage social qui s’opère actuellement ; je me refuse à discriminer et diaboliser des concitoyens qui font d’autres choix que les miens.
Car malgré ce que dit l’actuel Président de la République, un citoyen a des Droits, « il n’a pas des Devoirs ». Le citoyen dans Notre République est un Homme libre. Son seul Devoir est de respecter la Loi. C’est cela la citoyenneté. Point. Force est de constater que les non-vaccinés n’enfreignent pas la loi.
Les élections présidentielles arrivent. Les masses populaires doivent prendre conscience qu’elles seront au cœur de tentatives de manipulations intellectuelles pour en faire l’objet des politiques.
Ne vous laissez pas conduire comme une chèvre. Le sujet de ces élections c’est : le bilan de ces 5 dernières années et les perspectives pour la France ; non pas les « non-vaccinés » ou la mise en place du « pass vaccinal ».


Méli-mélo



















8 janvier 2022

Phil

DNA Colmar : le dessin "zapping" de la semaine...



Manifestation anti pass sanitaire du 8 janvier 2022 à Colmar (photos)










(Photos Edouard Dabrowski)

Pascal Greboval
Chronique

Emmanuel Macron : son dernier coup de com est-il un coup de maître ?

En déclarant qu’il veut emmerder 10 % de la population, il hystérise le débat à dessein. Bien sûr, il y a aussi des personnes vaccinées qui désapprouvent cette provocation. Mais la graine est plantée : ce sont les non-vaccinés au covid responsables de la situation sanitaire. Pourtant la situation mérite nuance et mesure.
On pourrait regarder les faits autrement.
On pourrait reprendre les propos du professeur Eric Caumes, loin d’être un anti vax : « On est déçu sur la durée de protection et sur l’efficacité des vaccins ». On pourrait.
On pourrait écouter la déclaration de Céline Mounier, directrice de la surveillance de l’ANSM lors son audition au Sénat où elle détaillait la pharmacovigilance sur les vaccins anti-covid : « L’ANSM fait état de plus de 110.000 déclarations répertoriées d’effets indésirables sur les vaccins contre le covid-19, contre 45.000 déclarations hors pandémie (tous traitements compris) ». On pourrait.
On pourrait rappeler que sous la présidence Marcon 17.500 lits ont été fermés dans les hôpitaux dont 5.700 depuis le début de la crise du Covid. On pourrait.
On pourrait rappeler que Jean Castex fut l’un des piliers de la mise en place de la réforme de la tarification hospitalière dite « T2A », l’un des piliers de la transformation de l’Hôpital en entreprise. Pour mémoire, la Tarification à l’activité, la « T2A », a fait de l’Hôpital une « entreprise de production de soins ». Avec elle, l’établissement ne reçoit plus un budget destiné à répondre à des besoins, mais est rémunéré d’après sa « production ». Et comme dans toute entreprise, celle-ci doit être suffisante et rentable. On pourrait.
On pourrait arguer que corolaire de cette réforme, tous les ans depuis 2015, les services de réanimations sont saturés, au bord de l’explosion à cause de la grippe, et que l’État n’a pas entendu le cri d’alarme des soignants. On pourrait.
On pourrait rappeler que s’il y avait 100 % de vaccinés, le virus circulerait toujours. Comme le rappelle les médecins quand on questionne les causes du nombre de personnes vaccinées à l’hôpital. On pourrait.
On pourrait arguer que le nombre de contaminés n’est pas le bon indicateur. Il ne tient pas compte des souffrances psychologiques, des enfants, des seniors. On pourrait.
On pourrait rappeler que les zoonoses, probable cause de cette pandémie sont le fruit de la déforestation, de la perte de la biodiversité, de l’élevage intensif, et le gouvernement français ne freine pas cette folie. On pourrait.
On pourrait rappeler que le tabac tue 78.000 personnes par an depuis des décennies, coûte 120 milliards d’euros par an aux Français et on n’a jamais entendu un seul politique affirmer que les fumeurs emmerdent les Français. On pourrait.
On pourrait pointer la contradiction dans la pensée d’Emmanuel Macron qui en avril 2021, déclarait la main sur le cœur (le passe) « ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas ». « Il ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français… » On pourrait.
On pourrait énoncer bien d’autres arguments pour montrer la complexité de la situation, la diversité des causes de la crise que nous traversons. Le non-vacciné n’est pas le coupable unique. La crise sanitaire que nous traversons est le résultat d’une société qui va mal. Mais ça ne sert à rien. Nous avons basculé dans autre chose. Le machiavélisme. Inspiré – à tort – par le florentin Nicolas Machiavel, le machiavélisme définit une forme de stratégie qui permet la conquête et la conservation du pouvoir par tous les moyens. Le philosophe florentin écrit notamment dans son ouvrage « Le Prince » consacré à l’art de gouverner, « Divide et impera », “divise et règne“.
De fait, les paroles du Président sont le fruit d’un calcul savant, une bombe à fragmentation pour diviser les Français, les Françaises. Une nouvelle fois, tout laisse à penser que cela fonctionne. D’autant que la dissonance cognitive créée par la situation lui facilite la tâche. Il est parfois difficile pour une personne vaccinée qui a fait l’effort de suivre les recommandations du gouvernement de se questionner sur son choix et d’admettre que d’autres ne puissent pas faire cet effort.
Dès lors, comment éviter ce piège tendu ?
Nous sommes dans une forme d’impasse. Nous avons besoin de vivre ensemble et en même temps nous nous repoussons. Ce que le philosophe Emmanuel Kant avait théorisé avec son concept d’insociable sociabilité.
À cet instant, je n’ai que des mots à partager, de la matière à penser.

7 janvier 2022

Reportage télévisé de l'exposition "Marc Chagall, une autre réalité"

Galerie Murmure

Quand l’art active et cultive notre imaginaire

« Cette semaine, votre magazine Curio’Cité vous propose de démarrer l’année dans un autre monde ; celui proposé par les œuvres de trois artistes réunies au sein de la Galerie Murmure, au centre-ville de Colmar. Les premières sont signées d’un artiste de renommée mondiale, Marc CHAGALL, connu pour son travail de la couleur et ses personnages en lévitation. La galeriste, Audrey CLERC, a souhaité lui rendre hommage au travers de lithographies, mais aussi d’une œuvre unique. Et pour poursuivre le voyage dans l’inconscient, elle a choisi deux artistes plasticiennes dont les œuvres entrent en écho avec celles de Chagall. D’un côté, Marie-Gaëlle MOLDO, et ses dessins aux allures enfantines, qui racontent des histoires, et qui nous invitent à en inventer. De l’autre, Julie MORLOT, sculptrice, qui propose des céramiques où l’étrange règne, où les visages semblent ensevelis sous une végétation dévorante… À vous d’imaginer la suite ! »

2022 s’ouvre en poésie avec le reportage télévisé réalisé par Gael Poulain pour TV7 que vous pouvez visualiser en cliquant sur ce lien :

https://www.tv7.fr/VOD/Curio-cite/Exposition-Une-autre-realite-Galerie-Murmure-zsq6FyErZj.html



6 janvier 2022