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13 août 2021

Six communes touristiques du Haut-Rhin en lutte contre les dérives commerciales

Coralie Donas - Les Echos - 8/7/2021

Ces six communes situées sur la route des vins d'Alsace sont Colmar, Riquewihr, Eguisheim, Turchkeim, Kaysersberg et Ribeauvillé. Elles viennent de présenter leur stratégie pour réguler le commerce touristique.

Le maire de Ribauvillé a mis en place un PLU strict pour éviter « que les rues touristiques n'accueillent plus que des boutiques ou des restaurants ». (imageBROKER. com/Rolf Fischer/SIP)

Des boutiques de souvenirs qui vendraient de l'artisanat local plutôt que des articles en provenance d'Asie… C'est ce que souhaitent les maires de six communes très touristiques de la route des vins d'Alsace . Colmar, Riquewihr, Eguisheim, Turckheim, Kaysersberg et Ribeauvillé ont élaboré une stratégie commune concernant l'authenticité des produits vendus dans les boutiques de souvenirs et l'occupation du domaine public.

Pour cela, les élus veulent utiliser les outils à leur disposition comme le Plan local d'urbanisme (PLU) ou le règlement d'occupation du domaine public. « Nous avons mis en place un PLU strict concernant les règles de changement de destination d'une maison ou d'un garage. Ce, pour éviter que les rues touristiques n'accueillent plus que des boutiques ou des restaurants », illustre Jean-Louis Christ, le maire de Ribeauvillé, qui souhaite renouer avec les visiteurs des relations autres que commerciales. La commune de 5.000 habitants, qui peut accueillir jusqu'à 1 million de touristes par an, a également adopté un dispositif de préemption sur les fonds de commerce, pour favoriser progressivement l'installation de commerçants ou d'artisans locaux.
Cohérence entre les villes

Le souci pour les élus est également de répondre à une grogne des habitants, pour qui l'offre commerciale classique s'appauvrit. « Il faut qu'il y ait un équilibre des commerces proposés », soulève Eric Straumann, maire de Colmar. Concernant l'occupation du domaine public, les produits qui pourront être exposés devant les échoppes de souvenirs devront d'abord être validés par une commission. Le maire de Colmar veut tendre vers plus de sobriété et une mise en valeur des productions locales.

Ces résolutions sont présentées à un moment où, en raison de la crise sanitaire et de ses conséquences, les touristes ne sont pas encore au rendez-vous. « C'est le moment de changer de stratégie pour l'avenir », estime Jean-Louis Christ. « Adopter une action commune permet de donner plus de poids à notre démarche et une cohérence d'actions sur un même bassin touristique », appuie Eric Straumann.

11 août 2021

Enquête dans le cadre du développement du réseau de bus Trace




Colmar Agglomération mène actuellement une réflexion portant sur le développement du réseau de bus Trace.

Que vous soyez usagers ou non du réseau de bus Trace votre avis compte pour nous. Ainsi, vos remarques, suggestions et idées sont les bienvenues afin d’alimenter cette réflexion.

Ce questionnaire ne devrait prendre que 5 minutes et vos réponses resteront totalement anonymes.

Nous vous remercions vivement pour votre participation !


https://enquetetrace2021.urlweb.pro/s/index.php?id=JTk5aSU5MWolOUMlQjA%3D&a=JTk3cCU5NWglOUMlQUU%3D&fbclid=IwAR3_oqIxceChGrjsY-QIe2ipZxB8EBenngpmEn4zHA78J_CoJL9ADUm5HbI

Colmar Bouge ≡ Colmar pour tous

Tristan Denéchaud

En juillet 2020, nous débutions un nouveau mandat dans un partenariat gagnant-gagnant avec l'équipe d'Éric Straumann. Un an après, la chape de plomb qui régnait au 48 rue des Clefs a enfin sauté, et de nombreuses actions, auxquelles nous avons contribué ou qui vont dans le sens de ce que nous proposions pour Colmar, ont vu le jour. Ci-dessous quelques exemples. De manière générale, on observe aussi que la ville s'anime davantage, et que les initiatives sont presque toujours encouragées. Bien sûr, tout n'est pas parfait et il y a encore beaucoup à faire (nous ne pouvons pas parler de tout, car beaucoup de projets sont encore au stade de la réflexion ou de la concertation), mais en seulement un an, dans un contexte compliqué, le progrès est déjà remarquable.

- Gouvernance : réduire le nombre d’adjoints et rationaliser les commissions pour y garantir une meilleure participation.

- Ressources humaines : rendre le climat interne plus serein, donner plus d’importance à l’éthique et au respect des personnes, relancer la politique de recrutement, renforcer le pouvoir d'achat.
Passer la « prime d’assiduité » sur une base mensuelle et même calculée jour par jour pour améliorer la rémunération (effort de 50 000 € consenti par la Ville !).

- Toujours dans une optique de bonne gestion, apaiser les relations entre la Ville et les organismes culturels financés par la Ville. Fait dès les premiers mois de mandat.

- Créer une pépinière d’entreprises : en cours, dans le quartier Europe (démarche lancée en fin de mandat par l’équipe de Gilbert Meyer, et poursuivie avec succès par l’équipe actuelle).

- Smart-city, e-administration, vers le « zéro papier » : en cours, réflexions notamment en lien avec la mobilité ; premier pas déjà fait : la dématérialisation complète des documents de séance.

- Piétonnisation et végétalisation : en cours,
déjà la rue des Marchands, une grande partie de la Grand-Rue, la Place du Marché-aux-Fruits.

- Passage de la rocade verte à une voie, moins de boulevards et de voitures dans l’hypercentre : boulevard du Champ-de-Mars en cours, boulevard Saint-Pierre à venir.

- Transports en commun : travail en cours sur le nouveau plan, une tarification plus simple et attractive, une application interactive, réflexion en cours sur un P+R à l’est de Colmar. Concrétisation courant 2022.

- Forfait mobilité durable / Prime vélo pour les agents de la Ville et de l’Agglomération - mis en place, s'appliquera en 2022.

- Soutenir les livraisons à vélo notamment en autorisant le vélo-taxi qui souhaitait travailler en ville.

- Modernisation de la gestion des déchets, poubelles publiques auto-compactantes : en cours de test place de la Mairie.

- Stationnement :
⬦ Baisse du prix du macaron dans l’hypercentre (passage de 50 à 15 € par mois)
⬦ Facilitation du stationnement pour les personnes qui travaillent dans le centre (forfait à 20 €) 
⬦ Gratuité pour les professionnels de santé itinérants

- Inciter les Colmariens à se mettre au sport : lancement du Pass’Sport santé

- Démocratie participative :
⬦ Consultation des habitants pour les grands projets : Cathédrale, piétonnisation des rues, extinction de l’éclairage public au cœur de la nuit…
⬦ Mise en place du Conseil d’initiative citoyenne, basé sur les 9 quartiers (adoption lors du dernier conseil municipal)

- Prévention et tranquillité publique : mise en place de la procédure de rappel à l’ordre du maire, de la vidéoverbalisation (en particulier pour l'abandon sauvage de déchets) et de la Réserve communale de sécurité civile.

N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus, pour en discuter ou pour nous faire remonter de nouvelles idées.
En vous souhaitant un bel été, à Colmar ou ailleurs !

Covid

Extrait tiré de l'émission "Le Grand Matin Sud Radio", diffusée sur Sud Radio le 2 Août 2021





Sans pass sanitaire vous ne pourrez plus jouer au golf. Mais il vous reste l'équitation.



Musée d'Histoire Naturelle et d'Ethnographie de Colmar

Le musée est fermé jusqu'à la mi-novembre pour travaux de mise aux normes du bâtiment mais les dessins de presse de notre exposition "Cartooning for Tree" sont visibles en mapping sur la façade du musée, 11 rue Turenne, tous les vendredis et samedis de la tombée de la nuit à minuit jusqu'au 20 novembre prochain.
Les lampadaires qui gênaient la lisibilité pendant deux week-ends seront éteints.





Le Canard enchaîné - 11/8/2021


10 août 2021

Traitement du Covid

Dr Pascal Sacré

Réponse à une question qui intéresse tout le monde.
Pourquoi n'autorise-t-on pas les anciennes molécules dans le traitement du COVID ?
D'abord, précision : qui est ce "on" ?
Ce sont les autorités de santé, la plus élevée étant l'OMS, puis ensuite viennent toutes les autorités de santé nationales, CDC, et NIH aux USA, ARS et HAS en France, Sciensano en Belgique...
La raison pour laquelle ces autorités rejettent ces anciennes molécules est incompréhensible pour moi, en tant que médecin.
Il n'y a aucune raison de les rejeter :
- Elles sont anciennes donc connues depuis longtemps en médecine humaine. Par exemple, pour l'hydroxychloroquine, cela fait 70 ans qu'elle est utilisée avec de multiples indications, la malaria, mais aussi chez des personnes âgées très fragiles dans la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux.
Dans le protocole anti-covid, aux doses prescrites (400-600mg/j) pendant une durée courte (5 à 10 jours), craindre une toxicité, au regard du bénéfice par rapport au COVID, est ridicule. Idem pour l'ivermectine, prescrite à des milliards de gens depuis les années 80 sans aucun souci pharmacologique. Si vraiment on devait avoir peur de prendre de l'hydroxychloroquine ou de l'ivermectine, alors le paracétamol devrait être formellement interdit, or c'est un des médicaments les plus consommés sur la planète et sa toxicité hépatique (foie) est établie, première cause de greffe de foie en France.
- Ces vieilles molécules, sûres, sont de plus efficaces avec surtout, dans le COVID, un rapport bénéfices/risques largement en leur faveur. Du genre, rien à perdre, tout à gagner. Je rappelle que nous avions une maladie nouvelle, qui selon les médias, tuait les gens à la pelle, comment justifier de ne pas avoir distribué à toute la population à risque un traitement complet d'hydroxychloroquine ou ivermectine avec vitamine D, zinc et sélénium, avec des petits films pédagogiques aussi élaborés que ceux qu'ils ont faits avec les vaccins pour expliquer aux gens comment les prendre. Bénéfice maximal.
Évidemment, dans ce cas, pensez-vous vraiment que nous serions aujourd'hui en train de parler de vaccins, d'ARN, de pro-vax, d'anti-vax, de pass sanitaire etc. ???
Vous avez la réponse.

9 août 2021

Lucie Robequain
Les Échos 9/8/2021

Climat : le cri de la science

Les rapports s'enchaînent, les preuves s'accumulent, les scénarios les plus noirs se confirment. Mais rien n'y fait : nous restons étonnamment passifs face à ce qui constitue pourtant le plus grand risque de mettre notre espèce en péril. Comme indifférents au cri de la science. Les incendies qui ravagent la Californie, la Grèce et la Turquie depuis quelques jours n'ébranlent à peu près personne, hormis les touristes qui voient le ciel de leurs vacances virer au gris cendre.
Le rapport publié par l'ONU ce lundi devrait pourtant nous bousculer. Il montre que les événements extrêmes – canicules, inondations, ouragans, etc. – n'épargneront aucune région du monde. Il évoque les changements irrémédiables qui ont déjà cours aujourd'hui, pas demain. Jamais, depuis trois millions d'années, la planète n'avait connu une telle concentration de CO2 dans l'atmosphère ! Cela devrait convaincre n'importe quel être rationnel de réduire ses émissions de carbone. Mais c'est ignorer son incapacité à appréhender le long terme et à agir au-delà de son bien-être personnel et immédiat.
Vent de défiance
C'est ignorer, aussi, le grand vent de défiance qui souffle sur la science. En Occident comme ailleurs, nombre d'humains l'entendent sans l'écouter, ou mettent en doute les vérités les plus solides -l'efficacité de la vaccination comme le réchauffement climatique. Les experts sont devenus inaudibles, y compris quand le consensus est total. Y compris quand le GIEC prend la peine de passer en revue l'équivalent de 14.000 publications scientifiques et mobilise trois ans durant les experts de 60 pays.
La vérité est que les projections alarmistes n'impriment plus. Elles sont tellement fréquentes qu'elles en deviennent banales. Les activistes le reconnaissent eux-mêmes : les citoyens ont tendance à fuir les oiseaux de malheur. Ils aspirent à entendre les histoires qui marchent, à connaître les pays et entreprises qui avancent. Comme le Royaume-Uni et la Suède, qui ont eu le courage d'imposer une taxe carbone élevée , et voient les comportements de leur population changer. Comme Orsted , cette compagnie pétrolière danoise qui a totalement abandonné les hydrocarbures pour produire des énergies vertes. Ces acteurs ont pour point commun de poursuivre une stratégie de long terme, parfois peu populaire, souvent douloureuse. Une stratégie qui manque à l'immense majorité des pays, le nôtre compris.

La crise sanitaire vue par Jak Umbdenstock