Coline Serreau : « La Sécurité Sociale est une grande avancée sociale. Sauf que c'est devenu une arnaque. Les gens prennent trop de médicaments, ils ne font plus confiance à leur corps qui est l'hôpital le plus sophistiqué du monde. Les laboratoires pharmaceutiques ont besoin que les gens soient malades, qu'ils consomment des médicaments, ils ont aussi besoin que l'industrie agricole produise de quoi rendre les gens malades. Ensuite, les gens consomment leurs médicaments en pensant qu'ils sont gratuits, alors qu'ils les paient avec l'argent de leur propre travail. Et plus les gens sont malades, plus les labos s'enrichissent. C'est un système pervers. L'industrie pharmaceutique est aux mêmes mains que l'industrie agroalimentaire qui pollue et tue les sols. C'est une guerre à la population, à la terre. »
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19 juillet 2021
Extrait de l'interview de Coline Serreau dans Rebelle Santé n°222 de Février 2020
Sophie Meulemans : « Dans votre prochain film, "Tempêtes", vous épinglez les laboratoires pharmaceutiques. Comment avez-vous ouvert les yeux sur cette réalité ? »
Coline Serreau : « La Sécurité Sociale est une grande avancée sociale. Sauf que c'est devenu une arnaque. Les gens prennent trop de médicaments, ils ne font plus confiance à leur corps qui est l'hôpital le plus sophistiqué du monde. Les laboratoires pharmaceutiques ont besoin que les gens soient malades, qu'ils consomment des médicaments, ils ont aussi besoin que l'industrie agricole produise de quoi rendre les gens malades. Ensuite, les gens consomment leurs médicaments en pensant qu'ils sont gratuits, alors qu'ils les paient avec l'argent de leur propre travail. Et plus les gens sont malades, plus les labos s'enrichissent. C'est un système pervers. L'industrie pharmaceutique est aux mêmes mains que l'industrie agroalimentaire qui pollue et tue les sols. C'est une guerre à la population, à la terre. »
Coline Serreau : « La Sécurité Sociale est une grande avancée sociale. Sauf que c'est devenu une arnaque. Les gens prennent trop de médicaments, ils ne font plus confiance à leur corps qui est l'hôpital le plus sophistiqué du monde. Les laboratoires pharmaceutiques ont besoin que les gens soient malades, qu'ils consomment des médicaments, ils ont aussi besoin que l'industrie agricole produise de quoi rendre les gens malades. Ensuite, les gens consomment leurs médicaments en pensant qu'ils sont gratuits, alors qu'ils les paient avec l'argent de leur propre travail. Et plus les gens sont malades, plus les labos s'enrichissent. C'est un système pervers. L'industrie pharmaceutique est aux mêmes mains que l'industrie agroalimentaire qui pollue et tue les sols. C'est une guerre à la population, à la terre. »
18 juillet 2021
Fabien Nierengarten
Durant mes années lycée, j'aurais volontiers séché les cours de philo et demandé au prof de fumer quelques joints, histoire de se détendre et de profiter de l'instant présent, sans se prendre la tête avec des sujets "sans importance" tels que, par exemple, la liberté, la responsabilité, la démocratie, ou encore le rapport à la vie et à la mort. Je pense même que nous avons été nombreux à ne pas trouver le moindre intérêt à réfléchir à ces questions "fumeuses" qui ont jailli bien trop tôt dans nos parcours de vie.
Aujourd'hui, j'aimerais tellement trouver du temps pour lire et comprendre ce que Rousseau et Voltaire, ces "Lumières" qui semblent avoir oublié d'illuminer notre siècle, ont bien voulu nous enseigner en s'opposant parfois violemment sur les droits et sur les obligations de la vie en société. Je pense que cela me donnerait la possibilité de répondre autrement que par de vagues ressentis ou par de simples opinions, à tous ceux qui (par naïveté, par ignorance, par intérêt, ou par pur calcul politicien) sont en train de mélanger "libertés individuelles" et "responsabilité collective".
En attendant que je puisse enfin me "ressourcer" auprès de nos philosophes, je pense donc que je vais m'abstenir de parcourir mon fil d'actualité FB où je lis parfois des propos qui me font sursauter, voire qui me font du mal. Au point de tomber par terre, sans doute par la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, peut-être par la faute à Rousseau.
N'ayant pas envie de me brouiller définitivement avec quelques personnes avec qui je pensais pourtant partager quelques valeurs et convictions, je vais donc me contenter de publier sur ma page, sans réagir sur les autres. Dans un monde où, manifestement, il est plus important de s'exprimer que d'écouter et d'échanger en toute sérénité, ça ne devrait vraiment pas choquer grand monde.
Durant mes années lycée, j'aurais volontiers séché les cours de philo et demandé au prof de fumer quelques joints, histoire de se détendre et de profiter de l'instant présent, sans se prendre la tête avec des sujets "sans importance" tels que, par exemple, la liberté, la responsabilité, la démocratie, ou encore le rapport à la vie et à la mort. Je pense même que nous avons été nombreux à ne pas trouver le moindre intérêt à réfléchir à ces questions "fumeuses" qui ont jailli bien trop tôt dans nos parcours de vie.
Aujourd'hui, j'aimerais tellement trouver du temps pour lire et comprendre ce que Rousseau et Voltaire, ces "Lumières" qui semblent avoir oublié d'illuminer notre siècle, ont bien voulu nous enseigner en s'opposant parfois violemment sur les droits et sur les obligations de la vie en société. Je pense que cela me donnerait la possibilité de répondre autrement que par de vagues ressentis ou par de simples opinions, à tous ceux qui (par naïveté, par ignorance, par intérêt, ou par pur calcul politicien) sont en train de mélanger "libertés individuelles" et "responsabilité collective".
En attendant que je puisse enfin me "ressourcer" auprès de nos philosophes, je pense donc que je vais m'abstenir de parcourir mon fil d'actualité FB où je lis parfois des propos qui me font sursauter, voire qui me font du mal. Au point de tomber par terre, sans doute par la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, peut-être par la faute à Rousseau.
N'ayant pas envie de me brouiller définitivement avec quelques personnes avec qui je pensais pourtant partager quelques valeurs et convictions, je vais donc me contenter de publier sur ma page, sans réagir sur les autres. Dans un monde où, manifestement, il est plus important de s'exprimer que d'écouter et d'échanger en toute sérénité, ça ne devrait vraiment pas choquer grand monde.
17 juillet 2021
Nabila Chajai
Coup de gueule du week-end : je devais partir travailler 3 jours en France, j'effectue un test antigénique avant mon départ qui malheureusement s'avère positif. J'en refais un 2ème, idem positif. Donc à priori pas de doute...
N'étant pas couverte en Italie, l'hôpital de Venise me prend en charge, me fait un examen complet qui atteste que je suis totalement asymptomatique, puis un test PCR. L'ARS italien devait me communiquer les résultats dans les 48h, nous sommes à 3 jours, et toujours aucune nouvelle de leur part... J'appelle un centre de la région prévu dans la gestion du virus, qui trouve mon résultat : négatif !!!!
Donc en fait
1. J'ai perdu 3 jours de boulot (et ça ne court pas les rues en ce moment) plus les frais de transports/hébergements non remboursables (dans ce cas de force majeure qui est la positivité lors d'une pandémie...).
2. Je suis lâchée dans la nature sans instructions, juste de rester chez moi, mais ne sachant même pas pour combien de jours...
J'attends toujours à cette heure que l'ARS me contacte et m'envoie officiellement le résultat de mon PCR. J'aurais pu rester en isolement encore des jours sans nouvelles de leur part et ils sont évidemment injoignables...
Savez-vous si des recours existent lorsqu'on a perdu du travail et des sous à cause de tests défectueux ???
Je sais que le plus important est d'être en bonne santé, mais voir ses comptes se vider sur des erreurs, en sachant que nous n'avons pas travaillé depuis des mois, je trouve ça hallucinant...
Coup de gueule du week-end : je devais partir travailler 3 jours en France, j'effectue un test antigénique avant mon départ qui malheureusement s'avère positif. J'en refais un 2ème, idem positif. Donc à priori pas de doute...
N'étant pas couverte en Italie, l'hôpital de Venise me prend en charge, me fait un examen complet qui atteste que je suis totalement asymptomatique, puis un test PCR. L'ARS italien devait me communiquer les résultats dans les 48h, nous sommes à 3 jours, et toujours aucune nouvelle de leur part... J'appelle un centre de la région prévu dans la gestion du virus, qui trouve mon résultat : négatif !!!!
Donc en fait
1. J'ai perdu 3 jours de boulot (et ça ne court pas les rues en ce moment) plus les frais de transports/hébergements non remboursables (dans ce cas de force majeure qui est la positivité lors d'une pandémie...).
2. Je suis lâchée dans la nature sans instructions, juste de rester chez moi, mais ne sachant même pas pour combien de jours...
J'attends toujours à cette heure que l'ARS me contacte et m'envoie officiellement le résultat de mon PCR. J'aurais pu rester en isolement encore des jours sans nouvelles de leur part et ils sont évidemment injoignables...
Savez-vous si des recours existent lorsqu'on a perdu du travail et des sous à cause de tests défectueux ???
Je sais que le plus important est d'être en bonne santé, mais voir ses comptes se vider sur des erreurs, en sachant que nous n'avons pas travaillé depuis des mois, je trouve ça hallucinant...
Merci !
Nabila CHAJAI - Photo E. Dabrowski |
16 juillet 2021
15 juillet 2021
Réflexion
Edgar Morin
« J’ai été surpris par la pandémie mais dans ma vie, j’ai l’habitude de voir arriver l’inattendu. L’arrivée de Hitler a été inattendue pour tout le monde. Le pacte germano-soviétique était inattendu et incroyable. Le début de la guerre d’Algérie a été inattendu. Je n’ai vécu que pour l’inattendu et l’habitude des crises. En ce sens, je vis une nouvelle crise énorme mais qui a toutes les caractéristiques de la crise. C’est-à-dire que d’un côté suscite l’imagination créative et suscite des peurs et des régressions mentales. Nous recherchons tous le salut providentiel, mais nous ne savons pas comment.
Il faut apprendre que dans l’histoire, l’inattendu se produit et se reproduira. Nous pensions vivre des certitudes, des statistiques, des prévisions, et à l’idée que tout était stable, alors que tout commençait déjà à entrer en crise. On ne s’en est pas rendu compte. Nous devons apprendre à vivre avec l’incertitude, c’est-à-dire avoir le courage d’affronter, d’être prêt à résister aux forces négatives.
La crise nous rend plus fous et plus sages. Une chose et une autre. La plupart des gens perdent la tête et d’autres deviennent plus lucides. La crise favorise les forces les plus contraires. Je souhaite que ce soient les forces créatives, les forces lucides et celles qui recherchent un nouveau chemin, celles qui s’imposent, même si elles sont encore très dispersées et faibles. Nous pouvons nous indigner à juste titre mais ne devons pas nous enfermer dans l’indignation.
Il y a quelque chose que nous oublions : il y a vingt ans, un processus de dégradation a commencé dans le monde. La crise de la démocratie n’est pas seulement en Amérique latine, mais aussi dans les pays européens. La maîtrise du profit illimité qui contrôle tout est dans tous les pays. Idem la crise écologique. L’esprit doit faire face aux crises pour les maîtriser et les dépasser. Sinon nous sommes ses victimes.
Nous voyons aujourd’hui s’installer les éléments d’un totalitarisme. Celui-ci n’a plus rien à voir avec celui du siècle dernier. Mais nous avons tous les moyens de surveillance de drones, de téléphones portables, de reconnaissance faciale. Il y a tous les moyens pour voir surgir un totalitarisme de surveillance. Le problème est d’empêcher ces éléments de se réunir pour créer une société totalitaire et invivable pour nous.
À la veille de mes 100 ans, que puis-je souhaiter ? Je souhaite force, courage et lucidité. Nous avons besoin de vivre dans des petites oasis de vie et de fraternité. »
« J’ai été surpris par la pandémie mais dans ma vie, j’ai l’habitude de voir arriver l’inattendu. L’arrivée de Hitler a été inattendue pour tout le monde. Le pacte germano-soviétique était inattendu et incroyable. Le début de la guerre d’Algérie a été inattendu. Je n’ai vécu que pour l’inattendu et l’habitude des crises. En ce sens, je vis une nouvelle crise énorme mais qui a toutes les caractéristiques de la crise. C’est-à-dire que d’un côté suscite l’imagination créative et suscite des peurs et des régressions mentales. Nous recherchons tous le salut providentiel, mais nous ne savons pas comment.
Il faut apprendre que dans l’histoire, l’inattendu se produit et se reproduira. Nous pensions vivre des certitudes, des statistiques, des prévisions, et à l’idée que tout était stable, alors que tout commençait déjà à entrer en crise. On ne s’en est pas rendu compte. Nous devons apprendre à vivre avec l’incertitude, c’est-à-dire avoir le courage d’affronter, d’être prêt à résister aux forces négatives.
La crise nous rend plus fous et plus sages. Une chose et une autre. La plupart des gens perdent la tête et d’autres deviennent plus lucides. La crise favorise les forces les plus contraires. Je souhaite que ce soient les forces créatives, les forces lucides et celles qui recherchent un nouveau chemin, celles qui s’imposent, même si elles sont encore très dispersées et faibles. Nous pouvons nous indigner à juste titre mais ne devons pas nous enfermer dans l’indignation.
Il y a quelque chose que nous oublions : il y a vingt ans, un processus de dégradation a commencé dans le monde. La crise de la démocratie n’est pas seulement en Amérique latine, mais aussi dans les pays européens. La maîtrise du profit illimité qui contrôle tout est dans tous les pays. Idem la crise écologique. L’esprit doit faire face aux crises pour les maîtriser et les dépasser. Sinon nous sommes ses victimes.
Nous voyons aujourd’hui s’installer les éléments d’un totalitarisme. Celui-ci n’a plus rien à voir avec celui du siècle dernier. Mais nous avons tous les moyens de surveillance de drones, de téléphones portables, de reconnaissance faciale. Il y a tous les moyens pour voir surgir un totalitarisme de surveillance. Le problème est d’empêcher ces éléments de se réunir pour créer une société totalitaire et invivable pour nous.
À la veille de mes 100 ans, que puis-je souhaiter ? Je souhaite force, courage et lucidité. Nous avons besoin de vivre dans des petites oasis de vie et de fraternité. »
14 juillet 2021
Je ne serai pas au Festival Voix vives de Sète...
Marie-Laure Ruiz-Maugis
Je ne serai pas au Festival Voix vives de Sète, ni au Festival de flamenco de Perpignan (qui risque d'être annulé au grand désespoir de l'organisateur), ni dans un café ou un restaurant sur la destination de nos vacances à la fin de l'été.
Est ce que je le regrette ? Non.
D'une part car cela serait renier ce qui m'a retenu de me faire vacciner jusque-là, et d'autre part, parce même si j'étais vaccinée, j'aurais beaucoup de mal à me retrouver entre seuls "élus" satisfaits du sort réservé aux "parias".
Je me réjouis sincèrement de ne pas risquer de contaminer mes congénères vaccinés, dont il ne me viendrait pas à l'idée de contester le choix, par un virus dont je serais hypothétiquement porteuse, et je leur souhaite de belles réjouissances entre vaccinés.
Le flicage sur les terrasses, dans les fêtes de plein-air, les bals de l'été sous les lampions, les lectures poétiques, ce sera sans moi.
Je serai certainement contrainte à la vaccination, au risque de paraître lâche et de faire se gausser les bien-pensants, pour pouvoir poursuivre mes activités car je ne vis pas d'eau fraîche (les arrêter ne nuirait pas à moi seule, mais également à des personnes auxquelles je suis associée), continuer à faire vivre mes enfants et leur offrir une vie normale.
Les vaccinés devraient se réjouir, non pour ma santé dont ils n'ont que faire, mais de la réussite d'une politique gouvernementale qui repose uniquement sur la force, la répression et la contrainte.
J'ai été touchée par le passé par une maladie grave, je sais ce que sont la peur de la mort, que j'apprivoise chaque jour, et la souffrance. Je ne manque pas d' empathie. Je ne suis pas anti vax, étant vaccinée contre plein de trucs comme le sont mes enfants. Je ne suis pas non plus une dangereuse agitatrice et j'espère ne pas être trop décérébrée.
Je pense que la seule réponse vaccinale ne permettra pas de sortir de cette crise du Covid et de ses variants présents et à venir.
J'apprends que les restaurateurs qui ne contrôleraient pas leur établissement sont menacés d'une amende de 45 000 euros et d'un an de prison ferme, soit une peine réservée à des criminels.
Si le Covid et ses victimes sont une réalité, la politique gouvernementale continue de montrer son incapacité à régler cette crise avec raison et mesure.
Je ne serai pas au Festival Voix vives de Sète, ni au Festival de flamenco de Perpignan (qui risque d'être annulé au grand désespoir de l'organisateur), ni dans un café ou un restaurant sur la destination de nos vacances à la fin de l'été.
Est ce que je le regrette ? Non.
D'une part car cela serait renier ce qui m'a retenu de me faire vacciner jusque-là, et d'autre part, parce même si j'étais vaccinée, j'aurais beaucoup de mal à me retrouver entre seuls "élus" satisfaits du sort réservé aux "parias".
Je me réjouis sincèrement de ne pas risquer de contaminer mes congénères vaccinés, dont il ne me viendrait pas à l'idée de contester le choix, par un virus dont je serais hypothétiquement porteuse, et je leur souhaite de belles réjouissances entre vaccinés.
Le flicage sur les terrasses, dans les fêtes de plein-air, les bals de l'été sous les lampions, les lectures poétiques, ce sera sans moi.
Je serai certainement contrainte à la vaccination, au risque de paraître lâche et de faire se gausser les bien-pensants, pour pouvoir poursuivre mes activités car je ne vis pas d'eau fraîche (les arrêter ne nuirait pas à moi seule, mais également à des personnes auxquelles je suis associée), continuer à faire vivre mes enfants et leur offrir une vie normale.
Les vaccinés devraient se réjouir, non pour ma santé dont ils n'ont que faire, mais de la réussite d'une politique gouvernementale qui repose uniquement sur la force, la répression et la contrainte.
J'ai été touchée par le passé par une maladie grave, je sais ce que sont la peur de la mort, que j'apprivoise chaque jour, et la souffrance. Je ne manque pas d' empathie. Je ne suis pas anti vax, étant vaccinée contre plein de trucs comme le sont mes enfants. Je ne suis pas non plus une dangereuse agitatrice et j'espère ne pas être trop décérébrée.
Je pense que la seule réponse vaccinale ne permettra pas de sortir de cette crise du Covid et de ses variants présents et à venir.
J'apprends que les restaurateurs qui ne contrôleraient pas leur établissement sont menacés d'une amende de 45 000 euros et d'un an de prison ferme, soit une peine réservée à des criminels.
Si le Covid et ses victimes sont une réalité, la politique gouvernementale continue de montrer son incapacité à régler cette crise avec raison et mesure.
Photo : Sète, Festival Voix vives, 2020
26 questions sur le passe sanitaire
(Le Monde du 13/7/2021)
Comment obtient-on le passe sanitaire ?
Le passe sanitaire désigne trois choses :
- un certificat de vaccination avec les deux doses administrées – ou une dose le cas échéant, pour les personnes ayant auparavant contracté le Covid-19 ;
- un test Covid négatif (PCR ou antigénique) ;
- un certificat de rétablissement du Covid-19, montrant une infection de moins de six mois.
Il est possible de l'obtenir sous forme numérique, via un QR code obtenu dans l'application « Anti-Covid » ou en version papier à garder sur soi.
Où le passe sanitaire sera-t-il exigé ?
Déjà en vigueur dans les lieux qui accueillent plus de 1 000 personnes (stades, salles de spectacles, etc.) ou dans les discothèques recevant plus de 50 personnes, le passe sanitaire sera exigé à partir du 21 juillet dans « les lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes, a déclaré Emmanuel Macron, et ce dès 12 ans.
Début août, le passe sera étendu aux restaurants, salles de sports, cafés, hôpitaux, centres commerciaux, Ehpad, trains et autocars longue distance, et avions.
Quel est le calendrier de l'extension du passe sanitaire ?
Les nouvelles mesures annoncées par Emmanuel Macron seront appliquées en plusieurs étapes :
La première débute le 21 juillet, avec l'élargissement pour les personnes âgées de plus de 12 ans du passe sanitaire aux lieux de loisirs et culture qui rassemblent plus de 50 personnes.
La deuxième salve de mesures entre en vigueur début août : le passe sanitaire deviendra obligatoire dans les cafés, centres commerciaux, hôpitaux, trains longue distance, avions, etc. Toutefois, la date précise n'est pas encore connue. Ce ne sera pas dès le 1eraoût, a d'ores et déjà prévenu Olivier Véran, car la loi n'aura pas encore été votée et promulguée.
A la rentrée, le gouvernement compte acccélerer encore davantage la vaccination pour les personnes vaccinés les premières en janvier - avec une troisième dose - et dans les établissements scolaires. Les soignants auront jusqu'au 15 septembre pour se faire vacciner. Après cette date, des sanctions allant jusqu'au licenciement pourraient être prises.
Enfin, à l'automne, sans date précise pour le moment, les tests PCR et antigéniques de « confort » seront payants.
Que se passe-t-il si je n'ai pas reçu la deuxième dose de mon vaccin avant le 21 juillet ?
Une personne qui n'a reçu qu'une dose de vaccin sur les deux requises n'est pas considérée comme vaccinée. Dans l'attente d'une seconde dose, les personnes concernées devront effectuer des tests PCR ou antigéniques régulièrement pour accéder aux lieux où le passe sanitaire sera exigé. Le test négatif présenté devra être obligatoirement de moins de quarante-huit heures.
Des aménagements sont-ils prévus pour les enfants de 12 ans qui n'ont eu accès à la vaccination que récemment ?
La vaccination des mineurs de 12 à 17 ans n'est possible que depuis la fin juin. En conséquence, peu d'entre eux sont pleinement vaccinés. Au lendemain de l'intervention du chef de l'Etat, le ministre de la santé, Olivier Véran, a indiqué que les jeunes de 12 à 17 ans seraient exemptés de passe sanitaire jusqu'au 30 août, afin qu'ils aient le temps de terminer leur vaccination.
J'aurai reçu ma seconde dose au moment de l'extension du passe sanitaire aux restaurants, mais quinze jours ne se seront pas écoulés. Pourrai-je y travailler ?
La protection conférée par le vaccin est réputée être maximale quinze jours après l'injection de la seconde dose. Quid des personnes qui ont reçu cette seconde dose juste avant la date prévue de l'extension du passe sanitaire ? Le gouvernement a annoncé, au lendemain de l'allocution du chef de l'Etat, que la vaccination serait reconnue comme complète en France, dans le cadre du passe sanitaire, une semaine (au lieu de deux) après l’injection de la deuxième dose.
Quels tests sont acceptés pour le passe sanitaire ?
Un test PCR ou un test antigénique sont indifféremment acceptés. Dans un cas comme dans l'autre, ils doivent avoir été réalisés moins de quarante-huit heures auparavant.
Qu'adviendra-t-il des soignants qui ne seraient pas vaccinés au 15 septembre ?
Dans un premier temps, les soignants auront interdiction de travailler au contact des patients. La ministre du travail, Elisabeth Borne, a précisé mardi qu'une « suspension du contrat de travail » serait prévue dans le projet de loi pour les soignants non vaccinés au 15 septembre. La suspension devrait durer « un mois ou six semaines », le temps de se faire vacciner. Puis, « si un mois, un mois et demi après, la personne n'a toujours pas fait cette démarche de se protéger », une mise à pied ou une démarche de licenciement pourra être enclenchée, a précisé de son côté le ministre de la santé, Olivier Véran.
Faudra-t-il présenter le passe sanitaire pour emprunter les transports en commun ?
Non, le passe sanitaire ne sera exigé que dans les lignes longue distance, TGV et trains intercités, ainsi que les cars interrégionaux et les vols domestiques, a précisé le ministre des transports Jean-Baptiste Djebbarri. Les autobus, métros, TER ou transiliens restent accessibles sans passe.
Qui sera chargé de vérifier que les employés ont un passe sanitaire à jour ou un test récent négatif ?
Ce sera au responsable de l'établissement d'accueil du public de s'assurer que ses employés sont en conformité, a détaillé Olivier Véran. « Il y aura des contrôles, et ils seront nombreux », a ajouté le ministre de la santé. « Pour un soignant travaillant dans un établissement hospitalier, c'est la direction de l'hôpital. Pour un professionnel de santé libéral, c'est l'agence régionale de santé, la Caisse primaire d'assurance-maladie », a cité en exemple, de son côté, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Quels sont les textes qui encadrent l'extension du passe sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants ?
La loi du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire instaure pour l'instant un régime transitoire, allant du 2 juin au 30 septembre 2021, qui permet de restreindre les déplacements, l'ouverture des établissements recevant du public et les manifestations, et autorisant la mise en place d'un passe sanitaire. Les détails sont fixés par décret. Pour l'extension de ce passe sanitaire, le gouvernement entend déposer un nouveau projet de loi. Le temps qu'il passe devant le parlement et qu'il soit promulgué au Journal Officiel, il n'entrera pas en vigueur avant courant août. Il faut également que l'extension du passe sanitaire soit validée par le Conseil constitutionnel, qui avait jusqu'alors limité son usage aux « grands rassemblements » et exclu de son champ les activités du quotidien.
Quant à l'obligation vaccinale pour les soignants, le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le 19 juillet, et examiné dans la foulée à l’Assemblée nationale le 21 ou 22 juillet pour une adoption définitive fixée avant la fin du mois.
Comment prouver que l'on est rétabli d'une infection antérieure ?
Le passe sanitaire consiste à prouver que l'on est vacciné, que l'on a reçu un test PCR négatif récent, ou que l'on est remis d'une infection antérieure au virus responsable du Covid-19. Dans ce dernier cas, il faut produire un certificat de rétablissement du Covid-19, montrant une infection de moins de six mois. Ce document s'obtient via SI-DEP, la plate-forme sécurisée qui recueille les résultats des tests au SARS-CoV-2. Un test sanguin prouvant la présence d'anticorps spécifiques ne suffit pas.
Je me marie en août. Dois-je exiger un passe sanitaire à mes invités ?
Non, si le mariage est célébré dans un lieu privé, mais oui, s'il se tient dans un lieu d'accueil du public, a précisé le ministre de la santé, Olivier Véran, mardi 13 juillet.
Concrètement, si l'on s'en tient à ces éléments, un passe sanitaire ou un test de moins de quarante-huit heures négatif doivent être exigés pour une cérémonie à la mairie, ou un repas dans un restaurant ou un gîte. Les lieux de culte ne sont cependant pas concernés, a précisé le gouvernement.
Quels sont les lieux de loisirs et de culture où il faudra présenter le passe sanitaire ?
A partir du 21 juillet, les événements et établissements recevant plus de 50 personnes, tels que les cinémas, discothèques, théâtres, festivals, parcs d'attractions, zoos, devront contraindre le public à presenter le passe sanitaire. Les bibliothèques ou médiathèques recevant moins de 50 personnes ne sont donc, a priori, pas concernées par cette mesure.
Dans quels centres commerciaux le passe sanitaire sera-t-il exigé ?
Le gouvernement n'a pour l'heure pas précisé la surface des centres commerciaux au-delà de laquelle le passe sanitaire sera exigé dès août. « On parle de surfaces qui vont être importantes, des grands centres et pas des supermarchés », a seulement déclaré, mardi, le ministre de la santé, Olivier Véran. « Ce sera défini dans le cadre du projet de loi », a-t-il ajouté.
Quand le passe sanitaire sera-t-il élargi aux restaurants, centres commerciaux et transports en commun longue distance ?
La loi a vocation à s'appliquer « le plus tôt possible », mais pour des raisons de calendrier législatif, elle ne sera pas prête au 1er août, a prévenu le ministre de la santé. Elle devrait entrer en vigueur dans le courant du mois d'août.
Les obligations seront-elles aussi en vigueur pour les touristes étrangers ?
Le passe sanitaire est déjà obligatoire au niveau européen pour franchir les frontières depuis le 1er juillet. Le gouvernement n'a pas apporté de précisions quant à son extension, mais par défaut, il serait logique que le passe sanitaire européen soit également exigé pour les touristes étrangers.
Je travaille en restauration, devrais-je obligatoirement être vacciné pour travailler ou bien puis-je être licencié si je ne le suis pas ?
Si l'extension du passe sanitaire est une incitation à la vaccination, elle ne rend toutefois pas cette dernière obligatoire. Il demeurera possible de travailler une fois celle-ci entrée en vigueur en produisant tous les deux jours un test PCR ou antigénique négatif, a précisé Olivier Véran.
Je suis restaurateur, deux clients sur une table de six n'ont pas de passe sanitaire. Que dois-je faire ?
Le ministre de la santé, Olivier Véran, a expliqué, mardi, que le restaurateur devait refuser de les servir. Les terrasses seront également concernées, a précisé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Cependant, les moins de 12 ans ne sont pas concernés par cette mesure.
Puis-je aller dans un camping si je ne suis pas vacciné ?
« Sur les campings, le passe sanitaire n’est pas exigé », a affirmé mardi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Mais le passe sanitaire sera réclamé dans les restaurants qui accueillent du public dans ces lieux, a-t-il ajouté. Reste à connaître les modalités pour les activités sur place, telles que la piscine. Sur ce point, le gouvernement n'a pas encore apporté de précisions. « Pour les piscines, celles qui sont extérieures, ça ne devrait pas trop poser de souci. Et pour les piscines intérieures, elles pourraient être réservées aux détenteurs du passe », imagine toutefois Nicolas Dayot, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) auprès de Ouest-France.
Les salles de sport rentrent-elles dans la catégorie des lieux de loisirs ?
Les salles de sport sont concernées par l'extension du passe sanitaire aux lieux d'accueil du public, comme les restaurants ou les transports en commun longue distance, à partir de début août. Elles ne figurent donc pas dans les lieux de loisirs dans lesquels le passe sanitaire sera exigible dès le 21 juillet.
Le passe sanitaire sera-t-il également exigé pour accéder aux terrasses des cafés et restaurants ?
Oui, a précisé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, assurant le service après-vente des annonces du président de la République. « C'est la totalité des établissements qui est visée, donc y compris les terrasses ».
Pour boire un verre ou déjeuner en extérieur, il faudra donc être vacciné ou présenter un test négatif de moins de quarante-huit heures. Et ce, même pour un enfant de plus de 12 ans. Sur ce dernier point, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a souhaité, mardi, de la « souplesse » pour les adolescents, qui n'ont eu accès à la vaccination que depuis la fin juin.
La vaccination devient-elle obligatoire pour les personnes qui gardent des enfants à domicile ?
Le gouvernement n'a pas abordé ce cas de figure, mais Olivier Véran a précisé que la vaccination ne serait pas obligatoire pour les enseignants, car les enfants ne sont pas un public à risque. Suivant ce raisonnement, on peut supposer que la garde d'enfants à domicile ne sera également pas concernée.
Devrai-je présenter un passe sanitaire pour me faire soigner à l'hôpital ?
Lors de son allocution, lundi, Emmanuel Macron a annoncé qu'à partir du début du mois d'août, le passe sanitaire s’appliquera, entre autres, dans les cafés, les restaurants, les centres commerciaux, mais également dans les hôpitaux. « Là encore, seuls les vaccinés et les personnes testées négatives pourront accéder à ces lieux, qu’ils soient d’ailleurs clients, usagers ou salariés », a déclaré le président de la République.
En théorie donc, pour aller à l'hôpital, les patients âgés de plus de 12 ans devront présenter un certificat de vaccination, un certificat de rétablissement du Covid-19 montrant une infection de moins de six mois, ou un test Covid négatif. Contacté à ce sujet par Le Monde, le ministère de la santé n'a pas encore répondu à nos sollicitations.
Les Français de l'étranger vaccinés bénéficient-ils automatiquement du passe sanitaire en France ?
S'ils se rendent en France à partir du 21 juillet, ils doivent pouvoir bénéficier du passe sanitaire, a déclaré le secrétaire d'Etat chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, à condition d'avoir reçu « un vaccin homologué dans l'Union européenne ou équivalent ». Des travaux sur les « solutions techniques d'attestation d'équivalence » sont en cours, a-t-il précisé.
Est-ce que les lieux de culte seront concernés par l'obligation du passe sanitaire ?
Présenter un passe sanitaire ne sera pas exigé pour se rendre dans un lieu de culte. Selon les services du premier ministre, cités par Le Figaro, « les lieux de culte bénéficiant d'une protection constitutionnelle, ils ne sont pas concernés par le passe sanitaire ».
(Le Monde du 13/7/2021)
Comment obtient-on le passe sanitaire ?
Le passe sanitaire désigne trois choses :
- un certificat de vaccination avec les deux doses administrées – ou une dose le cas échéant, pour les personnes ayant auparavant contracté le Covid-19 ;
- un test Covid négatif (PCR ou antigénique) ;
- un certificat de rétablissement du Covid-19, montrant une infection de moins de six mois.
Il est possible de l'obtenir sous forme numérique, via un QR code obtenu dans l'application « Anti-Covid » ou en version papier à garder sur soi.
Où le passe sanitaire sera-t-il exigé ?
Déjà en vigueur dans les lieux qui accueillent plus de 1 000 personnes (stades, salles de spectacles, etc.) ou dans les discothèques recevant plus de 50 personnes, le passe sanitaire sera exigé à partir du 21 juillet dans « les lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes, a déclaré Emmanuel Macron, et ce dès 12 ans.
Début août, le passe sera étendu aux restaurants, salles de sports, cafés, hôpitaux, centres commerciaux, Ehpad, trains et autocars longue distance, et avions.
Quel est le calendrier de l'extension du passe sanitaire ?
Les nouvelles mesures annoncées par Emmanuel Macron seront appliquées en plusieurs étapes :
La première débute le 21 juillet, avec l'élargissement pour les personnes âgées de plus de 12 ans du passe sanitaire aux lieux de loisirs et culture qui rassemblent plus de 50 personnes.
La deuxième salve de mesures entre en vigueur début août : le passe sanitaire deviendra obligatoire dans les cafés, centres commerciaux, hôpitaux, trains longue distance, avions, etc. Toutefois, la date précise n'est pas encore connue. Ce ne sera pas dès le 1eraoût, a d'ores et déjà prévenu Olivier Véran, car la loi n'aura pas encore été votée et promulguée.
A la rentrée, le gouvernement compte acccélerer encore davantage la vaccination pour les personnes vaccinés les premières en janvier - avec une troisième dose - et dans les établissements scolaires. Les soignants auront jusqu'au 15 septembre pour se faire vacciner. Après cette date, des sanctions allant jusqu'au licenciement pourraient être prises.
Enfin, à l'automne, sans date précise pour le moment, les tests PCR et antigéniques de « confort » seront payants.
Que se passe-t-il si je n'ai pas reçu la deuxième dose de mon vaccin avant le 21 juillet ?
Une personne qui n'a reçu qu'une dose de vaccin sur les deux requises n'est pas considérée comme vaccinée. Dans l'attente d'une seconde dose, les personnes concernées devront effectuer des tests PCR ou antigéniques régulièrement pour accéder aux lieux où le passe sanitaire sera exigé. Le test négatif présenté devra être obligatoirement de moins de quarante-huit heures.
Des aménagements sont-ils prévus pour les enfants de 12 ans qui n'ont eu accès à la vaccination que récemment ?
La vaccination des mineurs de 12 à 17 ans n'est possible que depuis la fin juin. En conséquence, peu d'entre eux sont pleinement vaccinés. Au lendemain de l'intervention du chef de l'Etat, le ministre de la santé, Olivier Véran, a indiqué que les jeunes de 12 à 17 ans seraient exemptés de passe sanitaire jusqu'au 30 août, afin qu'ils aient le temps de terminer leur vaccination.
J'aurai reçu ma seconde dose au moment de l'extension du passe sanitaire aux restaurants, mais quinze jours ne se seront pas écoulés. Pourrai-je y travailler ?
La protection conférée par le vaccin est réputée être maximale quinze jours après l'injection de la seconde dose. Quid des personnes qui ont reçu cette seconde dose juste avant la date prévue de l'extension du passe sanitaire ? Le gouvernement a annoncé, au lendemain de l'allocution du chef de l'Etat, que la vaccination serait reconnue comme complète en France, dans le cadre du passe sanitaire, une semaine (au lieu de deux) après l’injection de la deuxième dose.
Quels tests sont acceptés pour le passe sanitaire ?
Un test PCR ou un test antigénique sont indifféremment acceptés. Dans un cas comme dans l'autre, ils doivent avoir été réalisés moins de quarante-huit heures auparavant.
Qu'adviendra-t-il des soignants qui ne seraient pas vaccinés au 15 septembre ?
Dans un premier temps, les soignants auront interdiction de travailler au contact des patients. La ministre du travail, Elisabeth Borne, a précisé mardi qu'une « suspension du contrat de travail » serait prévue dans le projet de loi pour les soignants non vaccinés au 15 septembre. La suspension devrait durer « un mois ou six semaines », le temps de se faire vacciner. Puis, « si un mois, un mois et demi après, la personne n'a toujours pas fait cette démarche de se protéger », une mise à pied ou une démarche de licenciement pourra être enclenchée, a précisé de son côté le ministre de la santé, Olivier Véran.
Faudra-t-il présenter le passe sanitaire pour emprunter les transports en commun ?
Non, le passe sanitaire ne sera exigé que dans les lignes longue distance, TGV et trains intercités, ainsi que les cars interrégionaux et les vols domestiques, a précisé le ministre des transports Jean-Baptiste Djebbarri. Les autobus, métros, TER ou transiliens restent accessibles sans passe.
Qui sera chargé de vérifier que les employés ont un passe sanitaire à jour ou un test récent négatif ?
Ce sera au responsable de l'établissement d'accueil du public de s'assurer que ses employés sont en conformité, a détaillé Olivier Véran. « Il y aura des contrôles, et ils seront nombreux », a ajouté le ministre de la santé. « Pour un soignant travaillant dans un établissement hospitalier, c'est la direction de l'hôpital. Pour un professionnel de santé libéral, c'est l'agence régionale de santé, la Caisse primaire d'assurance-maladie », a cité en exemple, de son côté, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Quels sont les textes qui encadrent l'extension du passe sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants ?
La loi du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire instaure pour l'instant un régime transitoire, allant du 2 juin au 30 septembre 2021, qui permet de restreindre les déplacements, l'ouverture des établissements recevant du public et les manifestations, et autorisant la mise en place d'un passe sanitaire. Les détails sont fixés par décret. Pour l'extension de ce passe sanitaire, le gouvernement entend déposer un nouveau projet de loi. Le temps qu'il passe devant le parlement et qu'il soit promulgué au Journal Officiel, il n'entrera pas en vigueur avant courant août. Il faut également que l'extension du passe sanitaire soit validée par le Conseil constitutionnel, qui avait jusqu'alors limité son usage aux « grands rassemblements » et exclu de son champ les activités du quotidien.
Quant à l'obligation vaccinale pour les soignants, le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le 19 juillet, et examiné dans la foulée à l’Assemblée nationale le 21 ou 22 juillet pour une adoption définitive fixée avant la fin du mois.
Comment prouver que l'on est rétabli d'une infection antérieure ?
Le passe sanitaire consiste à prouver que l'on est vacciné, que l'on a reçu un test PCR négatif récent, ou que l'on est remis d'une infection antérieure au virus responsable du Covid-19. Dans ce dernier cas, il faut produire un certificat de rétablissement du Covid-19, montrant une infection de moins de six mois. Ce document s'obtient via SI-DEP, la plate-forme sécurisée qui recueille les résultats des tests au SARS-CoV-2. Un test sanguin prouvant la présence d'anticorps spécifiques ne suffit pas.
Je me marie en août. Dois-je exiger un passe sanitaire à mes invités ?
Non, si le mariage est célébré dans un lieu privé, mais oui, s'il se tient dans un lieu d'accueil du public, a précisé le ministre de la santé, Olivier Véran, mardi 13 juillet.
Concrètement, si l'on s'en tient à ces éléments, un passe sanitaire ou un test de moins de quarante-huit heures négatif doivent être exigés pour une cérémonie à la mairie, ou un repas dans un restaurant ou un gîte. Les lieux de culte ne sont cependant pas concernés, a précisé le gouvernement.
Quels sont les lieux de loisirs et de culture où il faudra présenter le passe sanitaire ?
A partir du 21 juillet, les événements et établissements recevant plus de 50 personnes, tels que les cinémas, discothèques, théâtres, festivals, parcs d'attractions, zoos, devront contraindre le public à presenter le passe sanitaire. Les bibliothèques ou médiathèques recevant moins de 50 personnes ne sont donc, a priori, pas concernées par cette mesure.
Dans quels centres commerciaux le passe sanitaire sera-t-il exigé ?
Le gouvernement n'a pour l'heure pas précisé la surface des centres commerciaux au-delà de laquelle le passe sanitaire sera exigé dès août. « On parle de surfaces qui vont être importantes, des grands centres et pas des supermarchés », a seulement déclaré, mardi, le ministre de la santé, Olivier Véran. « Ce sera défini dans le cadre du projet de loi », a-t-il ajouté.
Quand le passe sanitaire sera-t-il élargi aux restaurants, centres commerciaux et transports en commun longue distance ?
La loi a vocation à s'appliquer « le plus tôt possible », mais pour des raisons de calendrier législatif, elle ne sera pas prête au 1er août, a prévenu le ministre de la santé. Elle devrait entrer en vigueur dans le courant du mois d'août.
Les obligations seront-elles aussi en vigueur pour les touristes étrangers ?
Le passe sanitaire est déjà obligatoire au niveau européen pour franchir les frontières depuis le 1er juillet. Le gouvernement n'a pas apporté de précisions quant à son extension, mais par défaut, il serait logique que le passe sanitaire européen soit également exigé pour les touristes étrangers.
Je travaille en restauration, devrais-je obligatoirement être vacciné pour travailler ou bien puis-je être licencié si je ne le suis pas ?
Si l'extension du passe sanitaire est une incitation à la vaccination, elle ne rend toutefois pas cette dernière obligatoire. Il demeurera possible de travailler une fois celle-ci entrée en vigueur en produisant tous les deux jours un test PCR ou antigénique négatif, a précisé Olivier Véran.
Je suis restaurateur, deux clients sur une table de six n'ont pas de passe sanitaire. Que dois-je faire ?
Le ministre de la santé, Olivier Véran, a expliqué, mardi, que le restaurateur devait refuser de les servir. Les terrasses seront également concernées, a précisé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Cependant, les moins de 12 ans ne sont pas concernés par cette mesure.
Puis-je aller dans un camping si je ne suis pas vacciné ?
« Sur les campings, le passe sanitaire n’est pas exigé », a affirmé mardi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Mais le passe sanitaire sera réclamé dans les restaurants qui accueillent du public dans ces lieux, a-t-il ajouté. Reste à connaître les modalités pour les activités sur place, telles que la piscine. Sur ce point, le gouvernement n'a pas encore apporté de précisions. « Pour les piscines, celles qui sont extérieures, ça ne devrait pas trop poser de souci. Et pour les piscines intérieures, elles pourraient être réservées aux détenteurs du passe », imagine toutefois Nicolas Dayot, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) auprès de Ouest-France.
Les salles de sport rentrent-elles dans la catégorie des lieux de loisirs ?
Les salles de sport sont concernées par l'extension du passe sanitaire aux lieux d'accueil du public, comme les restaurants ou les transports en commun longue distance, à partir de début août. Elles ne figurent donc pas dans les lieux de loisirs dans lesquels le passe sanitaire sera exigible dès le 21 juillet.
Le passe sanitaire sera-t-il également exigé pour accéder aux terrasses des cafés et restaurants ?
Oui, a précisé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, assurant le service après-vente des annonces du président de la République. « C'est la totalité des établissements qui est visée, donc y compris les terrasses ».
Pour boire un verre ou déjeuner en extérieur, il faudra donc être vacciné ou présenter un test négatif de moins de quarante-huit heures. Et ce, même pour un enfant de plus de 12 ans. Sur ce dernier point, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a souhaité, mardi, de la « souplesse » pour les adolescents, qui n'ont eu accès à la vaccination que depuis la fin juin.
La vaccination devient-elle obligatoire pour les personnes qui gardent des enfants à domicile ?
Le gouvernement n'a pas abordé ce cas de figure, mais Olivier Véran a précisé que la vaccination ne serait pas obligatoire pour les enseignants, car les enfants ne sont pas un public à risque. Suivant ce raisonnement, on peut supposer que la garde d'enfants à domicile ne sera également pas concernée.
Devrai-je présenter un passe sanitaire pour me faire soigner à l'hôpital ?
Lors de son allocution, lundi, Emmanuel Macron a annoncé qu'à partir du début du mois d'août, le passe sanitaire s’appliquera, entre autres, dans les cafés, les restaurants, les centres commerciaux, mais également dans les hôpitaux. « Là encore, seuls les vaccinés et les personnes testées négatives pourront accéder à ces lieux, qu’ils soient d’ailleurs clients, usagers ou salariés », a déclaré le président de la République.
En théorie donc, pour aller à l'hôpital, les patients âgés de plus de 12 ans devront présenter un certificat de vaccination, un certificat de rétablissement du Covid-19 montrant une infection de moins de six mois, ou un test Covid négatif. Contacté à ce sujet par Le Monde, le ministère de la santé n'a pas encore répondu à nos sollicitations.
Les Français de l'étranger vaccinés bénéficient-ils automatiquement du passe sanitaire en France ?
S'ils se rendent en France à partir du 21 juillet, ils doivent pouvoir bénéficier du passe sanitaire, a déclaré le secrétaire d'Etat chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, à condition d'avoir reçu « un vaccin homologué dans l'Union européenne ou équivalent ». Des travaux sur les « solutions techniques d'attestation d'équivalence » sont en cours, a-t-il précisé.
Est-ce que les lieux de culte seront concernés par l'obligation du passe sanitaire ?
Présenter un passe sanitaire ne sera pas exigé pour se rendre dans un lieu de culte. Selon les services du premier ministre, cités par Le Figaro, « les lieux de culte bénéficiant d'une protection constitutionnelle, ils ne sont pas concernés par le passe sanitaire ».
Vaccination et mesures coercitives
Vous êtes à l'image de tous ces gens qui répètent comme des perroquets la doxa dominante et ses caravanes publicitaires. Je ne suis pas sûr de mes "arguments", j'observe seulement cette situation sanitaire depuis plus d'un an, et j'ai maintenant l'habitude des anathèmes des biens-pensants et leurs arguments péremptoires pour caricaturer le camp adverse, qui a autant le droit de revendiquer son droit de ne pas se faire vacciner que les malades et les mal-portants ont le droit de revendiquer leur droit de se faire vacciner. Mais entre les deux, on trouve un ramassis de bêtas qui se réunissent pour des raisons diverses et variées afin de chanter l'hallali des gens qui doutent et usent de leur esprit critique. Inutile donc de nous conter fleurette avec votre faux-savoir, et nous réciter les cantiques de vos faux-dévots. Ce virus n'est pas assez mortel pour justifier et avaliser ces nouvelles décisions autoritaires qui, de toute façon, créeront un schisme dans la société avant l'hiver.
Vous êtes à l'image de tous ces gens qui répètent comme des perroquets la doxa dominante et ses caravanes publicitaires. Je ne suis pas sûr de mes "arguments", j'observe seulement cette situation sanitaire depuis plus d'un an, et j'ai maintenant l'habitude des anathèmes des biens-pensants et leurs arguments péremptoires pour caricaturer le camp adverse, qui a autant le droit de revendiquer son droit de ne pas se faire vacciner que les malades et les mal-portants ont le droit de revendiquer leur droit de se faire vacciner. Mais entre les deux, on trouve un ramassis de bêtas qui se réunissent pour des raisons diverses et variées afin de chanter l'hallali des gens qui doutent et usent de leur esprit critique. Inutile donc de nous conter fleurette avec votre faux-savoir, et nous réciter les cantiques de vos faux-dévots. Ce virus n'est pas assez mortel pour justifier et avaliser ces nouvelles décisions autoritaires qui, de toute façon, créeront un schisme dans la société avant l'hiver.
Marc Alpozzo, philosophe
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