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21 juin 2021

Assemblée générale de FLAMES

« Du beau et du bon »

S’offrir mutuellement du beau et du bon est désormais la devise des membres de l’association FLAMES, constituée à Colmar au début de l’année 2021 et qui a tenu samedi dernier, 19 Juin, sa première assemblée générale en mode « présentiel ».
Une quarantaine de membres a pris part à cette rencontre fort sympathique au cours de laquelle a été retracé le bref historique de l’association et rappelé les objectifs qui sont désormais les siens.
FLAMES dispose d’ores et déjà de locaux pour y développer ses activités de services à la personne, au 6 de la rue de la Grenouillère, au centre-ville et pour y organiser des rencontres conviviales.
Au début du mois de septembre, l’association reprendra l’exploitation de l’actuel café-librairie de La Libellule sis à la même adresse.
L’esprit dans lequel FLAMES entend proposer ces activités a été résumé dans une Charte adoptée à l’unanimité par les membres présents et représentés. Y figure en bonne place une phrase mémorable de Martin Luther King qui encourage les humains « à apprendre à vivre en frères plutôt que de mourir ensemble comme des idiots ».
Fraternité, Liens d’Amitié, Mutualisation, Entraide, Solidarité dont les initiales forment le nom de FLAMES, sont, aux yeux des membres de l’association, les leviers essentiels qui permettent à notre monde de sortir des pièges grossiers de l’individualisme outrancier dans lequel nous précipite la concurrence effrénée prônée par l’ultra-libéralisme dominant.
À l’issue de ses travaux, l’assemblée s’est retrouvée autour d’un buffet très festif préparé par plusieurs bénévoles. Une belle occasion pour apprendre à mieux se connaître et s’apprécier.





Fabien Nierengarten

LE CHIEN LE PLUS BEAU DU MONDE

La légende dit que Dieu modelait ses créatures en terre glaise avant de leur donner vie. Quand arriva le tour du boxer, il lui déclara « je vais faire de toi le chien le plus beau du monde ». Impatient, le boxer se précipita sur un miroir et y écrasa son museau qui n'était pas encore sec. Ceci explique donc cela.
Le bon dieu a eu le nez creux, puisque des millions d’années plus tard, le boxer a encore tout d’une star des concours de beauté canine. Bon, j’avoue que je ne peux pas être tout à fait objectif, sachant que j’ai passé mes jeunes années aux côtés de Ludo, puis d’Ulysse, et enfin de Bessie, trois adorables boxers qui, aujourd’hui encore, viennent souvent me rappeler à leur souvenir, tellement ils étaient indispensables à notre vie familiale.
J’ai donc choisi de leur rendre hommage à travers cette petite chronique. Même si je sais qu’elle ne sera jamais à la hauteur de tout le bonheur que ce beau trio m’a apporté durant 25 années d’amour et d’amitié.

Un chien qui a du chien

Le boxer a beau avoir des origines allemandes, c’est bel et bien dans notre langue que j’ai trouvé les mots qui décrivent le mieux son allure : racé, élégant, distingué, noble, puissant, massif, musclé, agile, et tant d’autres qui ne le font ressembler à aucun autre. « Fort heureusement » diront ceux qui n’apprécient pas sa gueule carrée et qui prennent un malin plaisir à le confondre avec le bouledogue, son cousin court sur pattes qui est au boxer, ce que le cheval de trait est au pur-sang arabe. Mais ne comptez pas sur lui pour montrer ses crocs aux moqueurs, car contrairement à ce qu’on pourrait penser en le voyant, il prône la non-violence, en mode « les chiens aboient, la caravane passe ».

Fou comme un jeune chien

Un boxer, ça a besoin sans cesse de gambader, de galoper, de jouer, de bondir et de rebondir, par grande chaleur ou par froid de chien, qu’il soit à l’aube ou au crépuscule de son existence. Impossible de se reposer quand il s’approche avec sa balle pulvérisée par des centaines de coups de mâchoire, ou avec un bout de bois qui fait au moins trois fois sa taille. Cette vitalité de tous les instants, il la paie hélas parfois de sa vie. Car si le boxer a un grand cœur, celui-ci n’en est que plus fragile, et peut donc lui jouer un très mauvais tour quand il le fait trop monter dans les tours. Voilà pourquoi, on le perd trop souvent avant l’âge de dix ans. Et que ça fait un mal de chien quand l’heure du grand départ survient.

Ah, ce regard de chien battu !

L’autre activité préférée du boxer, c’est le sommeil. Après l’effort, il lui faut du réconfort. Ou plus exactement, du grand confort. Car dormir en chien de fusil, c’est pas du tout son truc. Avec lui, votre confortable canapé trois places verra progressivement sa capacité se réduire d’un tiers, puis de moitié, et même parfois des trois-quarts, quand, couché sur le dos, votre clebs se met à mesurer près de deux mètres de long, ses griffes arrière venant gentiment vous signaler qu’il serait temps d’aller aussi vous coucher. Mais comment lui en vouloir quand, après s’être réveillé, il vous regarde avec des yeux emplis de tendresse et de reconnaissance pour cette vie de chien que vous lui offrez. De quoi confirmer ces paroles de Brigitte Bardot : « un chien, c’est un cœur avec plein de poils autour ».
 
Comme un chien dans un jeu de quilles

Difficile de trouver plus lourdaud qu’un boxer lâché dans un environnement fragile. Son enthousiasme naturel transformerait n’importe quel magasin de porcelaine en stock de débris, et donc n’importe quel salon bien ordonné, en un champ de bataille pilonné par l’artillerie. Pour être honnête, ce n’est pas toujours la maladresse qui motive un tel ouragan. Il peut aussi y avoir un soupçon de rancune d’avoir été laissé seul trop longtemps, ou encore un zeste d’espièglerie, comme celle d’un gamin turbulent en mal d’attention. Mais tant pis pour les pieds rongés de ce tout nouveau fauteuil, ou pour ces magnifiques plantes vertes dont les restes gisent désormais aux quatre coins de la pièce, là où trône votre molosse qui s’empresse de montrer sa joie de vous retrouver. A ce moment précis, souvenez-vous de Victor Hugo qui écrivait  « le chien a son sourire dans sa queue ».

Le chat en chien de faïence

L’ennemi intime du boxer, c’est le matou. S’il ne peut pas le pifer, c’est sans doute parce qu’il a un museau comme le sien. Alors, puisqu’ici-bas, il n’y a de la place que pour une seule créature divine, il lui garderait bien un chien de sa chienne et rêverait même de le découvrir dans la rubrique des chats écrasés. Je me souviens qu’on pouvait faire disparaître chacun de nos trois cabots dans un nuage de poussière, rien qu’en prononçant ce mot magique : « CHAT ! ». Nom d’un chien, ces deux-là ne sont vraiment pas « félins pour l’autre ». Bon, là, c’est un peu tiré par les poils, je l’avoue.

Après avoir lu ce témoignage, vous me direz peut-être qu’au final, vous pourriez en écrire autant sur vos chiens à vous. Mais voilà, le boxer, c’était mon chien à moi. Et il le redeviendra dès que je pourrai lui consacrer le temps et l’espace dont il aura besoin pour s’épanouir. Alors, pour conclure en harmonie, donnons la parole à Mark Twain : « C’est par piston qu’on entre au paradis, car si c’était par mérite, mon chien y entrerait et moi, je resterais dehors ».



20 juin 2021

JAK

Galerie Murmure

Fin de l'exposition "Invitation au voyage"

Bonjour,
Si vous cherchez un peu de fraîcheur, n’hésitez pas à venir vous abriter à l’ombre d’un arbre dessiné par l’artiste franco-libanais David Daoud à la galerie Murmure.
Avec beaucoup de subtilité David Daoud réussit à transcrire la majestuosité, la délicatesse et la force du monde végétal. Son pinceau traduit le balancement des branches, l’oscillation des feuilles, le souffle du vent. Tout un poème dans un tableau !
L’exposition « Invitation au voyage » se termine samedi 26 juin. Plus que quelques jours pour voyager dans l’univers graphique et sculptural de David Daoud et des grands maîtres du XXème siècle.
Au plaisir de vous accueillir dans le respect des normes sanitaires en vigueur.

Audrey

Galerie Murmure
www.galerie-murmure.com
5, Place de l’Ancienne Douane
68000 Colmar

Jeudi et vendredi de 14h à 18h
Samedi de 10h à 19h
ou sur rendez-vous au 03 89 41 49 25







Fabien Nierengarten

L'information continue dès 8h sur les élections régionales et départementales, ce sont des phrases aussi débiles que :
– « Un président de Région, c'est pas comme à Paris, ça connaît tous ses administrés. » Avec 6 millions d'habitants dans le Grand Est (par exemple), il en a du mérite, le président !
– « Les élections régionales, c'est important parce que ça concerne toutes les aides sociales. » Mais oui, bien-sûr, va réviser tes fiches, abruti !
– « Pour les élections départementales, c'est un scrutin de liste, mais avec seulement deux candidats sur chaque liste. » Et après, on s'étonne que l'électeur ne comprenne rien à rien !
Pour ma part, je crois que je vais me contenter d'écouter de la musique avant d'aller voter.

18 juin 2021

Disparition de Jean-Alain Caminade, « le voisin préféré de tout le monde » à Colmar
Par Nicolas PINOT / L'Alsace du 18/6/2021

⇒ https://www.dna.fr/societe/2021/06/18/jean-alain-caminade-le-voisin-prefere-de-tout-le-monde-a-colmar

Soudainement, Jean-Alain Caminade s’en est allé et désormais trop calme, la rue des Marchand pleure son érudit, son râleur, son provocateur, sa fine gueule, son DJ mélomane, son anticonformiste, son rebelle devant l’éternel.


Avec Jean-Alain Caminade, c’est une partie de l’âme de la rue des Marchands qui s’en est allée. Grégoire, de l’Arpège, lui a rendu hommage à travers un très beau texte.
Photo DNA /Nicolas PINOT


Jean-Alain Caminade. Photo Archives DNA /Jean-Luc WILL


Il arrivait dès potron-minet dans son fourgon vert pomme. « Le dimanche, il réveillait toute la rue avec des chants grégoriens, mais des fois c’était les Stones ou Aznavour ». Pendant longtemps, il a fumé le barreau de chaise. « Ça sentait dans toute la rue, se souvient Gérard Renis, commerçant historique de la rue des Marchands. Puis il a arrêté de fumer d’un seul coup, comme ça ».

A la Pergola, juste en face de la librairie de Jean-Alain Caminade, il était le seul client « à avoir le droit de venir derrière le comptoir se faire son café », dit le gérant Alexandre. Il en rigole encore. Mais l’homme aux vitrines bavardes est parti brutalement en ce début de semaine à l’âge de 74 ans et la petite famille des indépendants de la rue des Marchands peine encore à y croire.

« Il était capable de faire un détour de 400 kilomètres pour une bonne table »

Toujours bon pied bon œil, « il aimait bien la provocation subtile. Quand la police passait, par exemple ». Ses anciens élèves du collège Victor-Hugo où il enseigna longtemps le français et l’anglais le lui rendaient bien. « Ils s’arrêtaient pour le taquiner gentiment ».

Son magasin, à l’angle de la rue des Marchands et de celle des Tourneurs, avait littéralement pignon sur rue. « L’immeuble figurait en couverture de l’une des éditions du Relais d’Alsace de Georges Simenon. C’est lui qui m’avait montré cela », se souvient Grégoire, gérant du restaurant l’Arpège qui lui a rendu hommage à travers un beau texte sur une ardoise, apposée devant la librairie désormais muette. « Lorsque nous avons appris son décès, nous avons spontanément fait un pot en sa mémoire et allumé quelques bougies ».

C’est qu’il appréciait la bonne chère, le bougre. « Une fine gueule. Il commandait chez nous pour se faire à manger. Des foies gras en terrine ou du baeckeofe ». Gérard acquiesce : « Il était capable de faire un détour de 400 kilomètres pour une bonne table. Un vrai épicurien ».

« Contestataire devant l’éternel »

Sa gouaille et ses disques des Stones manquent déjà à la rue des Marchands. « C’est un très grand trou, déplore Alexandre. Ici, tout le monde se connaît ». Chez Claudine, « il venait tous les jours ». À l’Arpège, pendant le confinement, « il venait prendre un grand café dans une tasse avec une anse, il disait que c’était mieux pour les vieux qui tremblent comme lui. Nous nous sommes beaucoup rapprochés pendant cette période où il avait malgré tout besoin d’ouvrir son magasin ». Instigateur du salon du Livre ancien de Colmar, il avait récemment quitté la présidence de l’association Autour du livre.

« Râleur, furieusement français, anticonformiste, fin lettré, complètement fermé aux nouvelles technologies car ça n’était pas du papier, contestataire devant l’éternel », Jean-Alain était « le voisin préféré de tout le monde ». Pour Gérard, « il incarnait la vie de quartier que l’on aime. Et c’est un peu de l’âme de ce quartier qui est partie ».

« Un vrai tourisme »

Isabelle Kieffer

« Un vrai tourisme » : expression un peu absconse lue je ne sais plus où à propos de Colmar depuis que bars et restaurants sont ouverts, à l’extérieur comme à l’intérieur.

Envahissant d’ailleurs l’espace public du centre-ville. Si la politique municipale à venir est d’interdire ce centre aux voitures pour le consacrer aux piétons (pourquoi pas ?) qui zigzagueront entre les tables, il conviendra de réduire fortement le coût des parkings qui donnent accès à ce centre : ceux de la mairie, de la Montagne verte, Saint-Josse.

À défaut, on continuera à entendre « le centre je n’y vais plus depuis longtemps » et à faire prospérer les centres commerciaux.

Pour ma part j’aurais préféré que la place du marché aux fruits redevienne une place avec des bancs à l’ombre des arbres, une jolie fontaine, où le piéton, le touriste puissent se poser et se reposer sans avoir à consommer.

17 juin 2021

Solidarité

Aurore Reinbold

Bonjour à toutes et à tous,
En ces jours ensoleillés, le club Inner Wheel de Colmar organise une cagnotte en ligne pour les jeunes de la Fondation des Apprentis d'Auteuil (accueil d'enfants placés et médiation familiale), quartier Sainte-Marie. Avec la Villa Tschaen, ils vont réaliser une fresque sur les 3 côtés de la cage d'ascenseur.
Le plus pour eux : sortir de leur quotidien parfois lourd, se sentir valorisés, révéler leurs talents, découvrir et participer à un projet artistique et avoir la chance de suivre un véritable parcours artistique.
Le plus pour le quartier : plus de visibilité pour la paroisse et une œuvre artistique incluse dans un parcours artistique dans la ville, mise en valeur du quartier.
Pour un don c'est ici : https://fresque.apprentis-auteuil.org
Un partage, c'est aussi très bien !
Les jeunes comptent sur vous pour les aider ! Merci !
Phil

DNA éco-consommation : Comment rester au frais l'été




Minh Thuyen

Street art à Turckheim (Arkédi'Art) : les œuvres terminées

Voir l'ensemble des œuvres :
https://www.colmarinfo.com/p/street-art-turckheim-arkediart.html