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20 mai 2021

Dan Steffan

Esther a 24 ans. Originaire du Nigeria, elle vit en France depuis 5 ans. Chez nous depuis bientôt 3 ans. En demande de régularisation, on lui explique qu'au bout de 5 ans on peut obtenir des papiers à condition d'avoir travaillé en France mais l'absurdité du système fait qu'elle n'a pas le droit de travailler avant d'avoir des papiers. Elle aurait besoin d'urgence d'une promesse d'embauche. Elle est disponible de suite et prête à s'investir dans tout travail respectable. De bonne volonté, elle a fait du bénévolat lorsque cela est possible mais quel peut être son avenir dans de telles conditions ? Retourner au pays où sa mère a été empoisonnée ? Merci pour votre aide.

18 mai 2021

Galerie Murmure

Réouverture de la galerie jeudi 20 mai

Bonjour,

Après toutes ces « Petites bulles artistiques » égrenées au cours du confinement, que cette réouverture pétille !

Des œuvres inédites vous attendent…

Travaillant dans la quiétude de son atelier parisien, David Daoud a profité de ce temps pour créer et nous envoyer ses toutes dernières créations : un feu d’artifice artistique qui va éblouir vos pupilles et
scintiller au milieu des étoiles nommées Joan Miró, Jean Dubuffet, Max Ernst, Hans Hartung, Antoni Tàpies, Eduardo Chillida, Pierre Tal Coat et Louis Stettner.

La galerie Murmure www.galerie-murmure.com sera heureuse de vous accueillir dès jeudi 20 mai aux horaires habituels (jeudi et vendredi de 14h à 18h et samedi de 10h à 19h) et ouverture exceptionnelle lundi de Pentecôte de 14h à 18h30.

En attendant, voici trois œuvres pour illuminer ces jours pluvieux...

- Sans titre de Frédéric Klein, Huile et pigments sur toile, 2021, avec cadre, 43 x 43 cm

Chez Frédéric Klein, les droites et les courbes s’unissent, s’opposent, se superposent. Elles créent un conte abstrait que l’artiste réécrit sur chaque œuvre et que le spectateur décode à la lueur de sa fable intime.
Dans ce jeu d’encre Frédéric Klein invite à un regard lent, méditatif à travers les lignes, ou entre les lignes.

- 172J230921 e.a. I/II de Pierre Muckensturm, Gravure au carborundum et pointe sèche, 2017, cadre 56 x 76 cm, pr 52 x 53 cm

Les peintures et les gravures de Pierre Muckensturm évoluent vers un dépouillement de plus en plus accentué, où la sobriété de la palette s'allie à un sens très épuré des formes pour donner naissance à un monde empreint d'une grande solennité. Pierre Muckensturm veille depuis toujours à ce que ses œuvres soient des « objets tranquilles », des formes silencieuses.

- Straight again II de Rainer Gross, Sculpture en bois, peinture acrylique, 2019, 160 x 120 x P 30 cm

Les sculptures en bois de Rainer Gross saturent d’émotion un espace visuel déterminé par des agencements linéaires inspirés par ses installations in situ. Dans les sculptures faites de lignes droites,
Rainer Gross a utilisé « deux types d’assemblages - c’est-à-dire spatialement désordonnés et à plat en parallèle - (qui) s’inspirent des techniques de montage des installations ».

Au plaisir de vous accueillir très bientôt !
Audrey



Frédéric Klein


Pierre Muckensturm


Rainer Gross

Brigitte Klinkert



Notre équipe pour l’Alsace est au complet !
Fière de vous présenter les 57 colistières et colistiers alsaciens que j’ai l’honneur et le bonheur de conduire pour les les élections régionales des 20 et 27 juin.
Ils représentent la diversité et la force de l’Alsace, une Alsace humaniste, innovante, ouverte sur l’Europe, fière de sa culture, de sa langue et de son Histoire !
Au-delà des clivages et des postures c’est une liste de dépassement, de large union et de rassemblement de celles et ceux qui sont fidèles à l’Alsace. De celles et ceux qui refusent le statu quo et la démagogie. C’est la liste d’un vrai changement pour sortir de la crise et mener un choc de décentralisation à l’échelle de la région.
Artisans, agriculteurs, entrepreneurs, militants associatifs, élus locaux ce sont des femmes et des hommes engagés, ancrés sur les territoires et dans la réalité quotidienne des habitants.
Ils seront dès cette semaine sur le terrain à votre rencontre et à votre disposition pour tout échange !
 
⇒ Vous pouvez nous contacter à alsace@klinkert2021.fr
⇒ Pour suivre notre campagne en Alsace : La Force de l’Alsace avec Brigitte Klinkert
⇒ Pour + d’infos et vous inscrire à la newsletter : www.klinkert2021.fr

Didier Pettermann / Jill Köppe-Ritzenthaler / Georges Schuler / Lara Million / Vincent Thiébaut / Nawel Elmrini / Sylvain Waserman / Séverine Weider-Niglis / Ludovic Haye / Gay Marie-paule / Justin Vogel / Thierry Roos / Océane Schnitzler / Benjamin Stalter / Bornia Tarall / Pascal Sala / Nadine Schnitzler-Avocat / Steve Risch / Stéphanie Villemin / Hubert Ott / Yvelise Schaeffer-Sciard / Christian Klipfel / Jérémie Stutz / Nathalie Leger / Stéphanie Gerteis / Antoine Viola / Bernard Stoessel / Annouar Sassi / Claire Dutter / Mathieu Taesch / Cathy Kientz / Nathalie Decoster Prunier / Thomas Joerger / Solène Voltz / Bruno Lorentz / Michel Schweighoeffer / Michele Meyer Garcia / Claude Centlivre / Anne Meunier Juhl / Joffrey David / Michèle Leckler / William Pellicia / Martine Fromholz / Dera Ratsiajetsinimaro / Patricia Schillinger / Jean-daniel Zeter / Fabienne Keller / J-p Marsal / Nathalie Roos / Max Delmond

RENCONTRES DU 3ème TYPE

Fabien Nierengarten

Il paraît que les histoires d'amour finissent mal... en général.

Souvenez-vous, il y a quelques semaines, je vous racontais les aventures de Cépi2KB, ce sympathique extraterrestre qui, au lieu de pouvoir faire ses emplettes sur les grands boulevards parisiens, avait dû poser sa soucoupe en plein cœur du vignoble alsacien.
N’ayant pas gardé un souvenir impérissable de notre magie de Noël en version confinée, c’est au-delà de l’Atlantique qu’il décida finalement de se téléporter. Là où tout récemment, Donald le Dingo s’est pris les daisyderatas de son peuple en plein ciboulot.
Mais très vite, l’Alsace lui manqua. Nostalgie d’un beau pays et besoin d’y retourner pour se sentir bien, il paraît que ça se dit "Heimway" en alsaricain.
Et voilà donc Cépi de retour dans notre proche environnement, avec la ferme intention d’y vivre heureux et d’avoir beaucoup d’enfants. Mais comme il est très rare qu’on rencontre une femme à aimer, aussi vite qu’on trouve chaussure à son pied, il s’empresse d’enfiler ses bottes de sept lieues pour pouvoir, au plus vite, enlacer son amoureuse au coin d’un feu.
Après avoir pris conseil dans les bouquins de son grand-père, et désormais confiant en ses capacités de séduction, il part à la recherche de ces fêtes de village où l’on danse sur « Only you », en se murmurant des mots d’amour à profusion. Mais là, on lui dit qu’il est à côté de la plaque et grave décalé. Car aujourd’hui, c’est sur internet qu’on passe à l’attaque ou qu’on se fait draguer. Les femmes peuvent même « adopter un mec point com ». Nom d’un bonhomme, ça craint un maximum !
Heureusement, grâce à son habileté à jouer du clavier, voilà déjà une première touche. Et même un premier rendez-vous, preuve que son charme sait faire mouche. Malheureusement, pour un coup d’essai, c’est loin d’être un coup de maître. Il est vrai que ce n’est plus en costard-cravate qu’aux yeux d’une femme, il faut apparaître. C’est plutôt avec un look de bad boy tatoué et mal rasé, qu’on aura peut-être des chances d’être abordé.
Pour la rencontre suivante, Cépi décide de se la jouer James Dean, et accueille son amoureuse dans une rutilante berline. Mais la voilà qui se dit déçue de ne pas le voir arriver en trottinette ou en bus, car elle se sent mal en voiture et a des tendances écolo, en plus. Elle est loin, la fureur de vivre, là où le tramway est nommé désir. C’est sans doute meilleur pour la planète, mais ça ne fait pas hennir les chevaux du plaisir.
Loin de se décourager, c’est donc à pied que notre héros conduit sa prochaine conquête au resto. Que c’est cool quand on roucoule chez Buffalo Grill. Là-bas, à coup sûr, on tape pile dans le mille. On peut aussi opter pour un dîner aux chandelles dans un gastro. C’est un peu plus chérot, mais au moins, on n’a pas l’air d’un charlot. Sauf évidemment si on tombe sur la talibane du vegan, la reine des allergènes, ou encore la groupie du sushi sans chichis.
Nouvelle tentative quelques jours plus tard, et cette fois-ci, ça semble être la bonne. La belle est vraiment très belle et Cépi sort le grand jeu. Et vas-y que je lui ouvre la portière de la voiture, que j’entre en premier dans le restaurant, que je demande pour elle une carte sans prix, que je passe commande pour les deux, que je propose de goûter le vin, que je me lève quand elle s’en va aux toilettes, que je l’accompagne quand elle sort pour fumer. Bref, un festival de bonnes manières un brin old school qui en dit assez long sur l’exemplaire qualité du moule.
Mais c’est encore raté, car madame n’a rien d’une lady et tout d’une chipie. Elle lui fait comprendre que pour ses pratiques d’un autre temps, c’est direction le cimetière des éléphants. Que l’égalité entre hommes et femmes devient peu à peu une réalité, et qu’il ferait mieux de se tenir au courant de l’actualité. Tout en admettant, cependant, au moment de régler l’addition, que tout principe devrait connaître des exceptions.
Décidément, entre notre Cépi et l’amour, c’est une vraie histoire de désamour. Sauf que voilà déjà une nouvelle idylle en perspective. Peut-être sa dernière chance, il serait temps que Cupidon arrive. Tout se passe bien, même pendant le repas, mais c’est au moment des adieux, que notre ami commet un faux pas. Voulant profiter de l’effet de surprise, il dépose sur la joue de sa dulcinée, une délicate bise. Aujourd’hui, il lui reste en souvenir de cette folle envie, une plainte au pénal pour acte sexuel non consenti.
Ainsi donc vont les amours sur Terre. Quelle galère ! Il est temps pour Cépi de rejoindre sa chic planète pour danser dessus, et qui sait, y rencontrer enfin celle qui lui préparera de succulents menus. Car il fait partie de ceux pour qui la quête et la conquête, ne se résumeront jamais à une vulgaire question de quéquette. Quant à nous, nous savons tous que les personnages de cette histoire sont de pure fiction. Mais on me dit que tout principe supporte des exceptions.






L'aquarelliste colmarienne Martine LAFORCE

exposera ses œuvres salle Herzer au 101 rue du Général de Gaulle à Kaysersberg

du mercredi 19 au lundi 24 mai 2021

Horaires : 10h-18h en continu

« Bonjour,
Après cette trop longue interruption, je suis heureuse de vous retrouver pour une échappée belle dans mon univers d'aquarelliste. Bienvenue à vous pendant cette semaine d'exposition où échanges, explications techniques et sourire (même sous le masque) seront au rendez-vous ! »











17 mai 2021

Colmar : Animations d'été pour les jeunes

La brochure des animations été 2021 proposées par Colmar Agglomération pour les jeunes âgés de 5 à 18 ans est en ligne !

Les familles peuvent désormais s'enregistrer et consulter les activités sur
https://www.agglo-colmar.fr/animations-ete

À partir du 15 juin et jusqu’à la fin du mois d’août 2021, les familles procèderont aux inscriptions et aux paiements en ligne des stages choisis.
Toutes les familles intéressées par les animations été peuvent s’enregistrer, même celles qui ne sont pas issues de l’une des communes de Colmar agglomération.



Événement de Librairie Kléber Salle Blanche

En ligne avec Facebook Live

Demain de 18h à 19h

Le lien de l'événement ⇒ https://fb.me/e/2iZlSP66r

Retrouvez Michel Naudo, auteur de « L'Alsace malgré elle », en direct de la Salle Blanche dans une discussion avec Franck Buchy, journaliste aux DNA.

Dans ce livre publié aux éditions La Nuée Bleue, Michel Naudo questionne l'existence de l'Alsace malgré elle, témoin et acteur de la genèse du projet de conseil unique.
Comment est-il possible que la Collectivité européenne d’Alsace ait pu être créée en janvier 2021 avec un fort soutien populaire alors qu’en 2013 les Alsaciens rejetèrent par référendum le projet d’un Conseil d’Alsace unique ?
Un livre éclairant, détaillé, pédagogique pour aider les citoyens et les acteurs politiques, économiques et culturels à mieux comprendre les enjeux institutionnels d’aujourd’hui et à construire l’Alsace de demain.



16 mai 2021

17 mai : Journée internationale de lutte contre l'homophobie


Clément GORSY
Administrateur de GAYLIB
Président du Mouvement Radical du Haut-Rhin

Catherine MICHAUD
Présidente de GAYLIB

Henriette DIADIO DASYLVA
Responsable du Pôle Femmes Radicales


[Lettre ouverte envoyée aux 366 maires du Haut-Rhin]


Madame la Maire,
Monsieur le Maire,

Où en êtes-vous dans votre commune ?

Comme chaque année depuis 2005, le 17 mai est la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.
Cette journée fait écho au 17 mai 1990, jour où l’Organisation Mondiale de le Santé décida de ne plus considérer l’homosexualité comme maladie mentale.
Aujourd’hui en 2021, en France et malgré des avancées législatives, certaines et certains de nos compatriotes demeurent toujours encore victimes d’actes de haine en raison de leur orientation sexuelle ou leur identité de genre réelle ou supposée.
Dans le pays fondateur des droits de l’Homme et du citoyen ce type d’agissements sont inacceptables.
Vous pensez peut-être qu’aujourd’hui en France, les personnes LGBTI+ ne sont plus stigmatisées et ne meurent plus.
En êtes-vous si sûr ?
Lors de vos balades dans la commune portez votre attention sur les expressions utilisées par certains enfants dans la cour d’école où « PD, tafiole, ... » sont devenus des insultes « banales » alors même qu’elles revêtent un caractère hautement discriminant à l’égard des personnes LGBTI+ mais également extrêmement misogynes.
Entendez le vocabulaire utilisé lors d’un match de football…
Ouvrez les yeux sur l’accueil fait dans votre administration aux personnes LGBTI+ et notamment les personnes trans.
Est-ce que votre administration œuvre ou met en œuvre des formations afin que votre personnel soit bienveillant et inclusif ?
Ce sont ces différents éléments qui n’ont guère plus de retentissement dans nos oreilles ou à nos yeux tant nous les entendons et voyons fréquemment que nous appelons l’homophobie ordinaire et qui est aujourd’hui un des poisons lancinants qui tue certains de nos concitoyens, notamment par le suicide.
Chaque acte fait en faveur du respect de chaque administré grandit notre territoire local, notre pays et enlumine notre triptyque : LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ.
GayLib vous demande de ne pas oublier que les combats humanistes garantissant la véracité de notre triptyque ne sont pas des acquis définitifs, car ces valeurs sont fragiles et doivent être défendues chaque jour.
Dans notre région, l’Alsace et notre territoire départemental du Haut-Rhin, je ne peux oublier mon grand-père, incorporé de force dans la Wehrmacht, qui durant toute sa vie a défendu notre pays et ses valeurs.
Je ne peux pas non plus oublier Pierre Seel, mulhousien déporté pour motif d’homosexualité.
Je ne peux oublier ses sœurs et frères qui ont été affublés d’un triangle noir ou rose.
Alors aujourd’hui et en souvenir, je prends le relais et me bats pour une France qui ne met aucune de ses filles et aucun de ses fils à la marge sous quelque prétexte que ce soit.
Voici les combats qu’il nous reste à mener pour l’avenir et l’égalité :
- Ouvrir la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, quel que soit leur statut matrimonial ou leur sexualité
- Permettre aux personnes trans de changer leur état civil de façon déjudiciarisée, gratuitement en mairie et sans délai
- Établir les conditions du don du sang sans prendre en compte l’orientation sexuelle du donneur
- Lutter contre toutes formes de discriminations envers les personnes LGBTI+ en France et en Europe
- Ouvrir un débat national sur une GPA éthique
- Continuer d’alerter les pouvoirs publics et les collectivités sur la nécessité des dispositifs de lutte contre les Infections Sexuellement Transmissible (dépistage, campagne de prévention et information, études…) à tout âge de la sexualité.
GayLib, par mon intermédiaire, sera toujours à vos côtés pour répondre à vos interrogations ou vous donner les liens et connaissances utiles pour mettre des actions en place sur votre territoire.
Ensemble, créons un monde de paix et de respect, un monde fraternel.
N’oublions pas ces mots :
« Un jour, les haut-parleurs nous convoquèrent séance tenante sur la place de l'appel. (…) Il s'agissait en fait d'une épreuve autrement plus pénible, d'une condamnation à mort. Au centre du carré que nous formions, on amena, encadré par deux SS, un jeune homme. Horrifié, je reconnus Jo, mon tendre ami de dix-huit ans. (…) Puis les haut-parleurs diffusèrent une bruyante musique classique tandis que les SS le mettaient à nu. Puis ils lui enfoncèrent violemment sur la tête un seau en fer blanc. Ils lâchèrent sur lui les féroces chiens de garde du camp, des bergers allemands qui le mordirent d'abord au bas-ventre et aux cuisses avant de le dévorer sous nos yeux. Ses hurlements de douleur étaient amplifiés et distordus par le seau sous lequel sa tête demeurait prise. Raide et chancelant, les yeux écarquillés par tant d'horreur, des larmes coulant sur mes joues, je priai ardemment pour qu'il perde très vite connaissance. (…) Depuis, il m'arrive encore souvent de me réveiller la nuit en hurlant. Depuis plus de cinquante ans, cette scène repasse inlassablement devant mes yeux. Je n'oublierai jamais cet assassinat barbare de mon amour. Sous mes yeux, sous nos yeux. Car nous fûmes des centaines à être témoins. Pourquoi tous se taisaient-ils aujourd'hui ? Sont-ils donc tous morts ? (…) Mais je pense que certains préfèrent se taire pour toujours, redoutant de réveiller d'atroces souvenirs comme celui-ci parmi tant d'autres. Quant à moi, après des dizaines d'années de silence, j'ai décidé de parler, de témoigner, d'accuser. »
Extrait du livre « Moi Pierre Seel, déporté homosexuel » aux éditions Calmann-Lévy ISBN 978-2-7021-2277-8