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16 mai 2021

17 mai : Journée internationale de lutte contre l'homophobie


Clément GORSY
Administrateur de GAYLIB
Président du Mouvement Radical du Haut-Rhin

Catherine MICHAUD
Présidente de GAYLIB

Henriette DIADIO DASYLVA
Responsable du Pôle Femmes Radicales


[Lettre ouverte envoyée aux 366 maires du Haut-Rhin]


Madame la Maire,
Monsieur le Maire,

Où en êtes-vous dans votre commune ?

Comme chaque année depuis 2005, le 17 mai est la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.
Cette journée fait écho au 17 mai 1990, jour où l’Organisation Mondiale de le Santé décida de ne plus considérer l’homosexualité comme maladie mentale.
Aujourd’hui en 2021, en France et malgré des avancées législatives, certaines et certains de nos compatriotes demeurent toujours encore victimes d’actes de haine en raison de leur orientation sexuelle ou leur identité de genre réelle ou supposée.
Dans le pays fondateur des droits de l’Homme et du citoyen ce type d’agissements sont inacceptables.
Vous pensez peut-être qu’aujourd’hui en France, les personnes LGBTI+ ne sont plus stigmatisées et ne meurent plus.
En êtes-vous si sûr ?
Lors de vos balades dans la commune portez votre attention sur les expressions utilisées par certains enfants dans la cour d’école où « PD, tafiole, ... » sont devenus des insultes « banales » alors même qu’elles revêtent un caractère hautement discriminant à l’égard des personnes LGBTI+ mais également extrêmement misogynes.
Entendez le vocabulaire utilisé lors d’un match de football…
Ouvrez les yeux sur l’accueil fait dans votre administration aux personnes LGBTI+ et notamment les personnes trans.
Est-ce que votre administration œuvre ou met en œuvre des formations afin que votre personnel soit bienveillant et inclusif ?
Ce sont ces différents éléments qui n’ont guère plus de retentissement dans nos oreilles ou à nos yeux tant nous les entendons et voyons fréquemment que nous appelons l’homophobie ordinaire et qui est aujourd’hui un des poisons lancinants qui tue certains de nos concitoyens, notamment par le suicide.
Chaque acte fait en faveur du respect de chaque administré grandit notre territoire local, notre pays et enlumine notre triptyque : LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ.
GayLib vous demande de ne pas oublier que les combats humanistes garantissant la véracité de notre triptyque ne sont pas des acquis définitifs, car ces valeurs sont fragiles et doivent être défendues chaque jour.
Dans notre région, l’Alsace et notre territoire départemental du Haut-Rhin, je ne peux oublier mon grand-père, incorporé de force dans la Wehrmacht, qui durant toute sa vie a défendu notre pays et ses valeurs.
Je ne peux pas non plus oublier Pierre Seel, mulhousien déporté pour motif d’homosexualité.
Je ne peux oublier ses sœurs et frères qui ont été affublés d’un triangle noir ou rose.
Alors aujourd’hui et en souvenir, je prends le relais et me bats pour une France qui ne met aucune de ses filles et aucun de ses fils à la marge sous quelque prétexte que ce soit.
Voici les combats qu’il nous reste à mener pour l’avenir et l’égalité :
- Ouvrir la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, quel que soit leur statut matrimonial ou leur sexualité
- Permettre aux personnes trans de changer leur état civil de façon déjudiciarisée, gratuitement en mairie et sans délai
- Établir les conditions du don du sang sans prendre en compte l’orientation sexuelle du donneur
- Lutter contre toutes formes de discriminations envers les personnes LGBTI+ en France et en Europe
- Ouvrir un débat national sur une GPA éthique
- Continuer d’alerter les pouvoirs publics et les collectivités sur la nécessité des dispositifs de lutte contre les Infections Sexuellement Transmissible (dépistage, campagne de prévention et information, études…) à tout âge de la sexualité.
GayLib, par mon intermédiaire, sera toujours à vos côtés pour répondre à vos interrogations ou vous donner les liens et connaissances utiles pour mettre des actions en place sur votre territoire.
Ensemble, créons un monde de paix et de respect, un monde fraternel.
N’oublions pas ces mots :
« Un jour, les haut-parleurs nous convoquèrent séance tenante sur la place de l'appel. (…) Il s'agissait en fait d'une épreuve autrement plus pénible, d'une condamnation à mort. Au centre du carré que nous formions, on amena, encadré par deux SS, un jeune homme. Horrifié, je reconnus Jo, mon tendre ami de dix-huit ans. (…) Puis les haut-parleurs diffusèrent une bruyante musique classique tandis que les SS le mettaient à nu. Puis ils lui enfoncèrent violemment sur la tête un seau en fer blanc. Ils lâchèrent sur lui les féroces chiens de garde du camp, des bergers allemands qui le mordirent d'abord au bas-ventre et aux cuisses avant de le dévorer sous nos yeux. Ses hurlements de douleur étaient amplifiés et distordus par le seau sous lequel sa tête demeurait prise. Raide et chancelant, les yeux écarquillés par tant d'horreur, des larmes coulant sur mes joues, je priai ardemment pour qu'il perde très vite connaissance. (…) Depuis, il m'arrive encore souvent de me réveiller la nuit en hurlant. Depuis plus de cinquante ans, cette scène repasse inlassablement devant mes yeux. Je n'oublierai jamais cet assassinat barbare de mon amour. Sous mes yeux, sous nos yeux. Car nous fûmes des centaines à être témoins. Pourquoi tous se taisaient-ils aujourd'hui ? Sont-ils donc tous morts ? (…) Mais je pense que certains préfèrent se taire pour toujours, redoutant de réveiller d'atroces souvenirs comme celui-ci parmi tant d'autres. Quant à moi, après des dizaines d'années de silence, j'ai décidé de parler, de témoigner, d'accuser. »
Extrait du livre « Moi Pierre Seel, déporté homosexuel » aux éditions Calmann-Lévy ISBN 978-2-7021-2277-8



15 mai 2021

Trois artistes colmariens participent à l'opération Ateliers ouverts 2021
les 22 et 23 mai et les 29 et 30 mai 2021, de 14h à 19h


Jean-Luc Schické

sculpture - dessin - modelage
12 rue du Ladhof
68000 Colmar
06 15 75 94 04
jean-luc@schicke.fr
mesoeuvresfr.wordpress.com

Bonjour à tous,
L’air confiné devenant difficile à respirer, j’ai pris la décision d’ouvrir en grand les portes de mon atelier. Même si les miasmes n’auront pas tous disparu, je vous invite cordialement à venir partager mes inspirations.
À très bientôt,
Jean-Luc Schické




Dan Steffan

peinture - dessin - sculpture
7 rue de l’Abbé Lemire
68000 Colmar
03 89 79 01 81
dansteffan79@gmail.com
www.dansteffan.fr

Pour les prochains ateliers ouverts, les week-ends du 22-23 et 29-30 mai, je vous recevrai avec plaisir à mon atelier situé au 7 rue de l'Abbé Lemire à Colmar et non au 29 rue du al st Grėgoire, mon domicile, compte tenu de la situation sanitaire actuelle.
Respectons les gestes barrières, portons un masque... il y aura du gel hydro-alcoolique à disposition.
Dan Steffan





Yolaine Wuest

peinture - techniques mixtes - dessin - collage
6 rue des Écoles
68000 Colmar
06 89 36 32 00
contact@yolainewuest.fr
www.yolainewuest.fr

Artiste invitée : Clara Harbadi

Phil



On en est là.
F.E.


Merci la convergence d’intérêts...
F.E.



13 mai 2021

Michel Naudo

Pour mes amis colmariens.

Chez Ruc.

Un grand merci à Jean-Louis Hoffet qui vous indique celui qu’il faut également acheter en plus du sien.



12 mai 2021

Galerie Murmure

Petites bulles artistiques 5

Bonjour,

Dans la douceur ouatée de la galerie Murmure, les personnages dessinés et sculptés par David Daoud auront, ces dernières semaines, pu creuser leur sillon intimiste et se poser pour profiter du silence qui invite à l’apaisement des sens.

Mais dès jeudi 20 mai j’aurai l’immense plaisir de vous accueillir à la galerie (avec quelques nouvelles pépites) !

En attendant, voici encore quelques « petites bulles artistiques » :

- "Patience" de David Daoud, Sculpture en plâtre, 2020, Hauteur : 20 cm

Les personnages en plâtre de David Daoud impulsent une dynamique tangible. Où vont-ils ? Vers un avenir radieux, un passé enfui ? Se penchent-ils au plus profond de leur âme vers les soubresauts de leurs souvenirs évanescents ? Les œuvres de David Daoud jouent l’oscillation entre l’introspection et la fuite en avant. Au spectateur de se situer et d’orienter son regard à la lumière de sa propre histoire.

- “En découdre…” de Yolaine Wuest, Huile et fusain sur calque, 2020, 40 cm x 33 cm, signé sur le cadre

Toute forme de figuration est absente des œuvres de Yolaine Wuest, mais elle a développé sa propre graphologie artistique issue de ses émotions, de ses aspirations, de ses intuitions. Les guillemets qu’elle ouvre résonnent en nous et servent de fil conducteur entre notre regard et nos émotions. Aspiré par ses œuvres, on se laisse délicieusement dériver au gré de nos rêveries, de nos pensées profondes. C’est une invitation baudelairienne à un voyage intérieur. « L’art me semble être le vecteur d’une pensée, voire d’une posture, capable de susciter l’émotion, quelle qu’elle soit. » Yolaine Wuest

- Sans titre de Max Ernst (Brühl 1891 - 1976 Paris), Aquatinte en couleurs avec aquarelle, 1950, 50 cm x 31,7 cm Pr. 19,8 cm x 13,8 cm
Exemplaire d’essai, signé

Grand pionnier des mouvements dadaïste et surréaliste, les œuvres de Max Ernst transcrivent la vision de l’artiste du monde, irréaliste et fantaisiste. La gravure de Max Ernst proposée par la galerie Murmure, met en avant le lien poétique et sensible entre l'homme et la nature.
Toute sa vie, il a développé une grande fascination pour les oiseaux qui dominent ses œuvres. Cette fascination l’a conduit à créer Loplop, un alter ego. Henry Miller souligna l’identification de Max Ernst à un oiseau, le décrivant en 1942 comme un « … oiseau fugitif déguisé en homme, toujours essayant de s’élever au-dessus du monde extérieur. »
L'oiseau permet à Max Ernst de mettre en valeur la quête de liberté, valeur essentielle de la pensée surréaliste.

Call and Collect : Si vous souhaitez acquérir une œuvre de la galerie Murmure www.galerie-murmure.com, vous pouvez me contacter au 03.89.41.49.25 ou contact@galerie-murmure.fr et nous pourrons convenir d'un rendez-vous à la galerie, d'une livraison ou d'une expédition.

Chaleureusement,
Audrey


David Daoud


Yolaine Wuest


Max Ernst

« Nous nous laissons détourner de l'essentiel qui nous rassemble, au bénéfice de l'accessoire qui nous sépare »

Fabien Nierengarten

Quelques amis m'ont fait remarquer que je ne publiais (presque) plus aucun post polémique, et que je me contentais trop souvent de partages « bêtement consensuels », voire « fades et impersonnels », genre humour et jolies photos. C'est vrai que l'envie de prendre position pour ceci ou contre cela m'est passée depuis un certain temps, et que je n'ai plus la force de me prendre la tête avec les psychorigides de la toile qui défendent leurs positions avec des œillères tellement larges qu'elles en obstruent leur cerveau.
D'ailleurs, qui suis-je (et qui sommes-nous, d'ailleurs) pour avoir un quelconque avis sur ce qui est bon et pas bon pour cette société qui évolue quotidiennement et qui brouille tous les repères, y compris parfois ceux des jeunes générations ? Qui parmi nous peut prétendre détenir à lui seul, la moindre parcelle de vérité absolue ? Si ce n'est évidemment les cons qui croient avoir raison sur tout, et qu'on reconnaît d'ailleurs à leur « intelligence universelle », martelée à coups de « moi, je ».
Cela étant dit, et malgré nos multiples divergences, je pense qu'on peut être très nombreux aujourd'hui à se rejoindre sur un point, celui de l'immense gâchis que, tous ensemble, nous sommes en train de faire subir à notre pays.
Certes, nous sommes une énorme majorité de Françaises et de Français à partager les mêmes valeurs de respect et de tolérance, les mêmes besoins de sécurité et de solidarité, les mêmes envies de prospérité et de liberté, les mêmes attentes de démocratie et d'écologie. Mais nous n'arrivons pas à tomber d'accord sur le modèle de société que nous voulons pour nous et pour les générations futures. Et surtout, nous continuons à nous déchirer sur des sujets qui, au regard de ces piliers fondamentaux, sont totalement dérisoires et anecdotiques.
Sous l'impulsion de partis politiques en quête permanente de pouvoir, ainsi que de médias en quête permanente de sensationnel, nous nous laissons ainsi détourner de l'essentiel qui nous rassemble, au bénéfice de l'accessoire qui nous sépare. Et chaque matin, nous nous réveillons, fragilisés par de nouvelles fractures, alors que l'heure serait plus que jamais à la mobilisation générale contre l'augmentation effrayante de toutes les formes de violence, contre les dramatiques conséquences économiques, sociales, financières de la crise sanitaire, et contre les atteintes répétées (et progressivement fatales) à l'équilibre précaire de notre planète.
Vivement qu'on sache enfin affronter ensemble toutes ces urgences vitales, au lieu de nous disperser et de nous opposer dans des combats fratricides entre hommes et femmes, entre jeunes et vieux, entre urbains et ruraux, entre croyants de telle ou telle religion, entre adeptes de telle ou telle philosophie de vie, et tant d'autres.
Mais voilà déjà à nouveau l'heure des campagnes électorales et de leurs slogans démagogiques dont certains nous feront croire que notre salut se trouve dans les extrêmes, alors qu'en fait, celles-ci recèlent les germes de notre propre décadence et de notre future déchéance. Essayons plutôt d'être des citoyens raisonnables et responsables, en nous souvenant que ce n'est jamais sur la base de colères et de frustrations qu'une société construit son projet de vie pour l'avenir. Bien au contraire.

Les enjeux éthiques du « passeport vaccinal »

https://www.youtube.com/watch?v=f4Htjzd89gE




⬦ Un monde à deux vitesses : être obligé d'accepter leurs vaccins ou devoir cesser de vivre normalement.
L.B.

⬦ C'est juste une volonté politique. Rien à voir avec la santé.
V.M.

⬦ Des personnes vont décider de se faire vacciner pour toutes sortes de raisons, sauf des raisons médicales.
C'est l'inverse de la médecine.
S.N.

⬦ Au-delà de l'esprit critique qu'il est plutôt sain d'avoir sur les vaccins, sans forcément être contre, que l'on octroie une liberté fondamentale (celle de circuler) à certains citoyens et non à d'autres, alors même que ledit vaccin n'est pas accessible à tout le monde, peut légitimement être perçu comme une décision révoltante.
J.C.

⬦ Le « bonheur » des non-vaccinés
Ce n’est pas utile. Théoriquement, s’il y a dix personnes dans une salle fermée et quatre non vaccinées, elles seules prennent le risque d’avoir des complications graves de la maladie. Théoriquement, moi qui suis vacciné, je n’ai plus de risque. Si ça rend heureuses les quatre personnes de risquer la maladie, qui suis-je pour m’opposer à leur bonheur ?
Bernard Lupien

La campagne des régionales est lancée

Michel Naudo

Des propositions [celles de Brigitte Klinkert] qui ouvrent une perspective aux Alsaciens, aux Lorrains et aux Champardennais. Pour le moment, c’est le seul discours politique qui donne une méthode et un chemin réaliste à suivre pour sortir ensemble de cette réforme stupide qui nous fut imposée il y a six ans.

Tous les discours déclamés haut et fort en sautant comme des cabris avec le slogan « il faut sortir du Grand Est » n’apportent jamais le début d’un commencement d’explication sur la manière de le faire.

En cela, il est raisonnable de penser que Brigitte Klinkert a marqué un point face aux partisans du statu quo…

Le texte dans son intégralité sur le blog « l'Alsace malgré elle » :